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plumette
6/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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il y a une atmosphère prenante dans ce texte: le mariage d'un paysage triste, délavé par l'hiver et l'état intérieur de ce jeune homme dont la solitude écrasante fait venir de très sombres pensées.
Et il y a de quoi sans doute: la lente déchéance de sa famille, l'alcoolisme du père, l'avenir barré avec ce NO FUTURE qui trouve un écho en lui. je me suis attachée à petit Paul, je m'attendais à son cheminement et j'ai été soulagé qu'il trouve la force d'écarter ses pensées suicidaires. Mais je pense que le texte en dit trop, qu'il raconte trop au lieu de montrer. Quant à la fin, si j'en ai bien accepté le principe, j'ai trouvé que les citations de Nietzsche prennent trop de place, qu'ils n'étaient pas indispensable de tout reproduire! j'ai ressenti que c'est l'auteur qui se faisait plaisir sans que cela ne serve vraiment le propos. Un texte attachant mais qui me semble perfectible. |
cherbiacuespe
10/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Philosophe, philosophe... Friedrich était plutôt un anti-philosophe, non ?
En tout cas, dans cette petite nouvelle pleine d'espoir, ces mots sont au service de l'optimisme. Tant décrié par le passé, cette nouvelle fait un sort à une vieille injustice envers le philosophe Allemand. Un récit intelligent qui peut s'adresser à beaucoup de monde et à diverses situations. A lire et à méditer. Bien pensé, composée simplement, facile à lire et à comprendre, parfois très sombre, et finalement d'un optimisme éclatant ( Nikki est-elle aussi inaccessible qu'il y paraît ou ne suffirait-il pas d'un cœur joyeux pour l'aborder et la séduire ? ). Une belle écriture. Cherbi Acuéspè En EL |
Donaldo75
15/1/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Le début de cette nouvelle ressemble à une biographie figée, plus littéraire certes qu'un CV mais pas franchement racontée. C'est dommage, ça sent l'exercice pour répondre à la contrainte concernant l'explication de qui est le personnage principal. Ensuite, l'histoire démarre réellement, avec un personnage qui s'anime pour de bon. Je ne suis pas fan du pitch et encore moins du texte de Nietzsche utilisé comme déclencheur mais ça passe en l'état. Et puis, personnellement je n'aurais pas aimé voir Paul sauter du toit. Oui, il a raison d'aller parler à Nikki, on ne vit pas bien quand on a des regrets en pagaille.
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Luz
26/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
L'idée est bonne, mais je trouve que le texte est bien trop long. Une nouvelle plus courte aurait été beaucoup plus percutante. Par exemple, il est dit à trois reprises que Paul voit ses copains, le soir : - "des paumés comme lui qu’il retrouve le soir après le boulot, avec qui il boit des bières, avec qui il joue aux cartes..." - "Le soir après le boulot, il retrouve les autres jeunes au foyer, des paumés comme lui venus d’un peu partout s’échouer dans la région..." - " Noël, pour lui, c'est plutôt une soirée à passer avec quelques copains, à boire des bières et jouer aux cartes..." Mais c'est une belle écriture et un texte optimiste, alors ça me va. Merci. Luz |
Pepito
26/1/2022
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Un futur « prolo à casquette, bleu de chauffe, mégot au coin de la bouche, femme pas des plus belles, des gosses, un appartement de HLM. » qui trébuche sur un décorticage de Nietzsche … fallait oser. Que l’ex-futur-prolo en question garde un extrait de Ainsi parlait Zarathoustra dans son portefeuille, là, on est proche de la blague. S’ensuit de longs extraits, trop savants pour moi.
J’aurai préféré une démonstration, genre : Paul saute, tout en récitant « Ce qui ne tue pas rend plus fort !» et ensuite il voit si cela fonctionne. C’est juste une idée, hein. Elle a réussi à Mike Brant, en son temps. Vous me direz que c’est une référence farfelue, je le concède, mais pas beaucoup plus que Yoshinao Nanbu. Qui lui a sauté le pas en 2020, il me semble, et nous arrive ici comme un cheveu sur la soupe. Krikituuuu ! Reste la dernière phrase « C’est peut-être cela aussi la magie de l’hiver… » histoire de nous rappeler le thème du concours, que l’on avait complètement oublié. ^^ Bonne chance. Pour le moment, à mon humble avis, vous êtes le meilleur. Pepito |
Myo
26/1/2022
a aimé ce texte
Bien
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Un texte plein de bonnes intentions mais qui manque à mes yeux de finesse, de subtilité.
Le début plante le décor de cette cité industrielle peu de temps avant qu'elle ne s'effondre. L'ambiance est au rendez-vous mais le caractère me parait forcé et enfonce des portes ouvertes. Malgré ce "trop", le personnage reste attachant. Par contre, sa réflexion finale quitte la réalité pour devenir bien tortueuse. Je pense que votre texte aurait gagné en crédibilité par plus de simplicité. Merci du partage. |
Lulu
30/1/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'ai bien aimé le début de cette nouvelle qui donne un cadre clair sur les lieux où se trouve le personnage. Ce que j'ai trouvé assez vite dommage, c'est qu'on n'a peu ou pas vraiment d'explications sur le fait que Paul soit paumé. Son père est devenu alcoolique, il a donc fui. Bon, pourquoi pas... Mais j'ai eu l'impression que de là à ce que la vie de Paul soit vécue péniblement au point de vouloir mettre fin à ses jours était trop succinctement raconté. Peut-être manque-t-il quelque chose de sa vie d'ouvrier ? Il y a les filles... etc, mais peut-être que la vie ouvrière manque dans ce récit à ma lecture... Je ne sais. Je n'ai pas compris ce que pouvait être "un prolo avec la casquette". Serait-ce un cliché qu'a Paul ? Et quel cliché ? Je ne l'ai jamais lu, ni entendu... J'ai adoré trouver cette phrase courte qui marque le début d'un suspense : "- Ce soir à minuit !" Je ne pensais nullement alors à la perspective d'un suicide... Pas du tout... Au contraire, j'avais lu cette phrase comme un tournant qui allait rompre le côté morose de la solitude du personnage, à défaut de connaître un peu plus sa vie, pour aller vers quelque chose de peut-être plus réjouissant. Néanmoins, j'ai trouvé beau l'idée de retrouver Paul sur le toit d'un grand immeuble. J'ai eu l'impression de lire autre chose, ensuite, car le style est totalement différent, mais aussi puisé dans les citations... Peut-être aussi ai-je trouvé cela moins crédible du fait que l'on n'a pas vraiment d'éléments sur le personnage avant son entrée à l'usine, ou sur sa vie quotidienne... Des éléments qui auraient pu annoncer le fait qu'il pouvait avoir, par exemple, des mots qu'il affectionnait dans son portefeuille. C'est cependant un bel essai... Tous mes encouragements ! |
aldenor
31/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un souci soutenu de créer une ambiance déprimante. Pour déboucher en fin de compte sur une lueur de révolte. Le texte est bien construit.
Le choix de « Petit Paul », avec sa référence a Saint Paul, n’est pas gratuit. Pour Nietzsche il représente en effet la soumission et la faiblesse, l’ennemi a combattre. Le procédé du passage du philosophe conservé dans sa poche est cependant un peu artificiel. Mieux vaudrait, me semble-t-il, une réflexion personnelle du personnage pour atteindre les mêmes sortes de conclusions. |
hersen
3/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une ambiance assez bien retranscrite, entre la ferme et le père alcolo et cette cité d'aciérie.
Alors, mais peut-être est-ce un présupposé de ma part, on ne comprend pas bien comment paul peut avoir dans sa poche ce texte de Nietzche. Car finalement, et c'est là que le bât se fait le plus lourd, rien ne nous y prépare, donc on n'y croit pas trop (que Paul le traîne dans sa poche). je pense que tant qu'à inviter Nietzche, il aurait fallu évoquer plus tôt ce "détail", pour que l'accointance ne soit pas si saugrenue. Enfin, ça l'a sauvé, c'est déjà ça ! pour moi dans la pose d'une ambiance, le texte est bon, mais dans sa finalité, je suis moins convaincue. Sans Nietzche, avec à la place disons quelque chose de plus à la portée, quitte à ce que ça introduise éventuellement à cet auteur, j'aurais marché davantage. Mais ici, cela semble trop manichéen. les deux dernières phrases sont pas mal, mais par contre, j'ai mis un petit temps avant d'en saisir le sens réel, à savoir qu'au plus froid de soi, il peut y avoir un demain. Ceci dit, c'est bien aussi quand ce n'est pas prémâché, ça oblige le lecteur à voir un peu plus loin. Merci pour la lecture ! |
GillesP
4/2/2022
a aimé ce texte
Un peu
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L'atmosphère morne est plutôt pas mal rendue, je trouve. En tout cas, ça a fonctionné sur moi.
En revanche, j'ai été gêné dans ma lecture par la temporalité: au début, on est au début du mois de janvier et Paul est au bord d'une usine; il marche le long d'une palissade. Ensuite, le narrateur revient en arrière pour raconter comment il s'est retrouvé dans le Nord-Est. Jusque-là, tout va bien. Mais ensuite, je suis un peu perdu: on nous dit que "ses pas ont suivi un sentier détrempé, longeant les vitrines décorées de guirlandes, de pères Noël peints, de bonhommes de neige et de paquets cadeaux". On est donc au moment de Noël, fin décembre. Cela semble se confirmer puisque le narrateur évoque ensuite le soir de Noël, que Paul passe avec des copains. On enchaîne avec le fait qu'il est allé au cinéma, puis qu'une idée a germé en lui, qu'elle s'est imposé en fin d'après-midi. Est-on revenu, à ce moment-là, au moment du début, en janvier, lorsqu'il longe la palissade où est écrit "no future"? À quel moment, au final, voit-il ce qui est écrit sur la palissade? Après que l'idée a germé, avant? Bref, la temporalité m'a semblé un peu confuse. Autre détail: quel est l'intérêt de la jeune femme nommée Corinne, dont on parle une fois pour ne plus jamais l'évoquer ensuite? A mon sens, le texte pourrait donc encore être peaufiné. J'ai eu l'impression de me trouver non face à un premier jet (l'écriture est plutôt agréable, on voit qu'elle a été polie), mais face à une version intermédiaire. Bonne chance pour le concours. GillesP |
Anonyme
5/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une histoire attachante, mais on s'y ennuie un peu et je la trouve bancale. J'ai du mal à croire qu'un Petit Paul de dix-neuf ans à peine soit aussi désabusé sur la vie. Certes, les conditions familiales se sont dégradées, le père boit et à la maison les engueulades entre parents pleuvent, mais rien ne dit qu'il soit mal traité. En plus, il vit dans "un joli petit coin au pied des montagnes'', et l'avenir de paysan qui lui est promis avec ses douze vaches, semble tout de même plus heureux que celui de cette ville sidérurgique où il traîne son spleen. En plus ils ont l'air de bien l'aimer dans son village, et rien ne l'empêche de poursuivre des études pour se sortir plus décemment de ce milieu. Enfin, je n'ai rien lu qui l'en empêche...
Je crois que c'est cette ambiance de misérabilisme parodiant Zola, qui me paraît too much pour que j'adhère pleinement. Et puis la narration entre trop dans les petits détails et se perd souvent dans ses dédales. C'est gentillet, mais peu propice pour emballer les foules. Sans compter Nietzsche qui s'invite pile poil comme un cheveu dans le potage avant que l'irrémédiable ne se produise, et auquel on a du mal à croire. Pour résumer mon impression, je dirais qu'il y a un bon scénario à exploiter, mais à condition de réajuster et rééquilibrer les éléments. Merci pour le partage. Cat |
Corto
11/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le début de cette nouvelle est excellent de descriptions, oserai-je dire de connaissance sur l'environnement du bassin sidérurgique et de ce qu'on y vivait encore dans les années 1980. Le NO FUTURE n'est pas spécifique à cette situation mais il a sûrement existé ici comme ailleurs.
Le tracé du cheminement de vie du jeune homme et de son milieu d'origine est aussi très réaliste avec cette phrase cruelle "Il aura fallu les Trente Glorieuses pour que sa famille se clochardise". La vie au "foyer" est aussi bien vue, lieu où chaque jeune cherche sans chercher ni trouver sa voie. Mais un éclair avec une Nikki est si vite arrivé... Avec " Ce soir à minuit !" on s'attend à progresser vers un final dramatique, sans retour. Mais par un retournement à base philosophique improbable on retourne au raisonnable. La nouvelle aurait pourtant pu se développer à partir de ce jeune écrasé sur le trottoir, le choc ressenti par les copains, les ouvriers révoltés, une prise de conscience collective, un élan socio-économique. Cela aurait été d'ailleurs plus conforme à l'Histoire réelle. Mais...le texte aurait-il pu alors être accepté par Oniris? La philosophie a ainsi sauvé notre jeune personnage et la morale est conforme aux bonnes mœurs. Sur une base de "Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir" on revient donc dans une progression vers la joie de vivre. Ce texte se lit avec plaisir, sans que le lecteur ne soit dupe du virage en épingle à cheveux final. "Paul va suivre son chemin de la grandeur" et j'attendrais presque "ils eurent de beaux enfants". Merci du partage. |