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colibam
25/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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D'emblée, on sent la maîtrise narrative de l'auteur.
La mise en place des éléments s'articule de manière fluide autour de personnages particulièrement bien tracés. Les dialogues sont bien menés et le rythme soutenu. L'apport d'éléments d'information sur la symbolique de l'œil unique est intéressante. Il y a bien quelques petits défauts ici ou là (quelques phrases un peu longues, des problèmes de ponctuation, une pincée de maladresse dans certaines tournures) mais cela demeure à la marge. Il peut paraître un peu curieux qu'il n'y ait pas plus d'agitation autour de Gilles, eu égard à la similitude avec les deux incidents précédents. Mais bon, grosse boite et carriérisme oblige, pourquoi pas. Big Brother, harcèlement diabolique d'une hiérarchie azimutée, simple épidémie d'hallucinations nées du surmenage ? L'idée de laisser au lecteur le soin de choisir est (pour moi) plaisante. |
florilange
25/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Cette nouvelle est très curieuse, bien rédigée & se lit aisément. Ce que je trouve intéressant, dans cette histoire, c'est que le même phénomène produit des effets différents selon la personne qui l'observe. Donc 1 faiblesse provoquée par ex. par la fatigue ou par le stress peut accentuer le ressenti psychologique ou, au contraire, l'effacer & ne pas en tenir compte. Le petit détail qui fait qu'on est solide ou pas, malade ou pas. J'aime bien la chute, qui laisse le lecteur libre de lui donner la suite qu'il veut.
Florilange. |
ANIMAL
1/3/2010
a aimé ce texte
Bien
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Beaucoup de questions soulevées dans cette nouvelle. Pourquoi cet oeil, qui ou quoi est derrière, pourquoi se suicider pour cela, est-ce l'influence hypnotique qui en est la cause, volontaire ou pas ? Enfin il y en a des tas et j'aurais aimé avoir une réponse ou au moins quelques pistes.
L'histoire est bien écrite, on comprend bien que tout est un éternel recommencement, mais de quoi ? J'aime bien le fantatisque du moment qu'il y a quelque chose derrière (sorcellerie, possession, vaudou, extra terrestres, réincarnation, vengeance post mortem, coup monté par un ennemi...). Donc pour moi c'est une histoire sympa mais il manque une chute un peu plus consistante. |
xuanvincent
1/3/2010
a aimé ce texte
Bien
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Après une lecture rapide, le sujet de cette nouvelle a retenu mon attention et la manière dont l'auteur l'a traité m'a dans l'ensemble (quelques passages m'ont moins intéressée) plu.
Le récit m'a paru dans l'ensemble bien écrit et, sur le fond, bien mené sur le plan de la structure (alternance entre la description de cet oeil maléfique et retour à la description du décor ambiant). Toutefois, certains paragraphes m'ont semblé un peu courts et pouvoirs être réunis (avis personnel et subjectif). La fin, la phrase finale, m'a paru réussie. |
Marite
2/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Excellente nouvelle. Elle m'a accrochée dès la première ligne. L'écriture est très bonne, pas surchargée, simple mais efficace. On plonge tout de suite dans l'univers de l'informaticien et du médecin. Combien de lecteurs se laisseront-ils prendre au jeu d'observer leur écran après l'avoir éteint???
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Anonyme
2/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Deux trois remarques avant de commencer :
"Il vérifia si l’ordinateur était bien éteint" j'aurais mis "que" au lieu de "si". "Gilles vécut cette hantise plusieurs jours avant de le signaler à son ami Patrick" Avec cette hantise, non ? "Puis le médecin instinctivement détourna la tête tout en se protégeant des mains" Cela sonne un peu bizarre. "La nouvelle du suicide de Gilles ne surprit que partiellement le médecin, tant son collègue lui avait semblé atteint par une névrose vraiment profonde." Et il n'a rien fait??? C'est pas une faute professionnelle ça ? Cela étant dit : l'histoire maintenant. J'ai apprécié ce récit, à la limite de la psychose paranoïaque quand même, mais très bien mis en scène. La description, au début, du désenchantement du psy qui découvre (gros travail d'acceptation ça !) qu'il ne sera pas un sauveur juste, avec un peu de chance, une sorte de béquille. J'ai aimé aussi le soin attaché à décrire les symptômes des membres de l'entreprise. Parfois un peu caricatural mais ça fonctionne. A noter également la gradation dans l'anxiété. C'est bien essayé. Pas mal réussi. ça n'atteint évidemment jamais le niveau d'angoisse de "1984" mais, personnellement, j'apprécie. Moins convaincue par contre par le passage final, j'aurais bien vu un œil qui observait le nouveau psy, mais à son insu... Merci, en tout cas ! |
Maëlle
2/3/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je trouve que la narration manque de punch: les personnages n'ont pas d'épaisseur, le style est correct mais sans relief (très proche du style des polars américains). Ca se lit néanmoins, et j'aurais sans doute apprécié la lecture, si je n'avais passé une partie de mon temps à me dire "mais psychiatre d'entreprise, ça n'existe pas".
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Leo
20/3/2010
a aimé ce texte
Bien
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Difficile de lâcher ce texte lorsqu'on l'a ouvert, tant il fait résonner en nous des souvenirs angoissants : l'œil de Caïn, bien sûr, mais aussi beaucoup d'hallucinations visuelles temporaires que cex qui travaillent beaucoup sur écran connaissent.
C'est très bien écrit, les personnages sont dessinés suffisamment pour le propos recherché. Seule la fin me laisse sur ma faim : j'aurais aimé que l'auteur aille plus loin. Il y a matière à plus qu'une petite nouvelle de 15 K, dans ce thème... |
caillouq
21/3/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Un thème intéressant (le stress au boulot, finalement), la nouvelle commence bien mais on reste vite sur sa faim. Ca manque un peu de consistance. On aimerait bien en savoir un peu plus sur la descente au enfers de Gilles, la fin de Mayer est clin d'oeil à souhait, comme tout accident provoqué par la peur d'une malédiction, mais elle serait peut-être plus savoureuse si on avait eu plus le temps de s'attacher à lui.
Pour moi, une nouvelle à creuser - peut-être l'auteur gagnerait-il à plonger plus dans le genre de son choix: psychologique ou fantastique ... A suivre Remarques ponctuelles: "Aujourd’hui, Mayer avait perdu beaucoup de son enthousiasme d’étudiant !" Pourquoi un point d'exclamation ? Ca a un côté naïf, ici, qui dénature le texte (à mon humble avis) "Marcel, le rondouillard et excentrique chef du service contentieux." Un peu cliché ... "Il ne restait plus que deux solutions : quitter la boîte ou… l’aide de Mayer." C'est pas un zeugme, ça ? "C’est plutôt la rapidité de l’enchaînement des crises qui attirait son attention." Crises ??? Il n'y a pas vraiment eu de crises (au sens médical), ici. Ne fauddrait-il pas mieux parler d'étapes, ou de symptômes etc ? "L’esprit figé sur cette question, il ne fit pas attention à la boule orange lointaine qui devint subitement rouge… Il accéléra vivement, reconnaissant etc..." S'il ne fait pas attention au feu, pourquoi accélère-t-il, et vivement en plus ? Le "vivement" ne me semble vraiment pas adéquat. |
Anonyme
22/3/2010
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Et l'oeil regardait Caen.
« autour d’un front déjà marqué par quelques taches de vieillesse. » : des tavelures ? « Ses lunettes cerclées d’or n’étaient plus à la mode, mais Mayer s’en fichait complètement d’être « à la mode » : la manière d'amener le peu d'intérêt de Mayer vis à vis de la mode est assez maladroite. Plus proche du langage parlé que de l'écrit. Globalement des problèmes de style. « Passionné par les méandres de l’esprit humain, il était devenu psychiatre comme on entre en religion, persuadé de sauver les prisonniers de toutes les pathologies mentales recensées. » : un naif sans doute ? En plus je trouve cette phrase un peu bancale ; on a hâte d'arriver au bout. « Cela ne payait pas mal et ne présentait pas trop d’ennuis ; » : oui le style ! Je n'éprouve pas l'envie d'aller plus avant. |
Anonyme
22/3/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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En lisant le début de la nouvelle, je ne sais pas si c'est ou non voulu par l'auteur, j'ai immédiatement fait le rapprochement avec L'oeil de Caïn.
Au point de vue de la forme je regrette l'emploi (même si l'auteur n'en abuse pas) de relatives qui alourdissent le texte et allongent les phrases : - le regard fixé sur un point qui semblait situé - s’évanouissant dans l’éther sombre de l’univers rectangulaire qui était son royaume. - enchaîné comme lui aux problèmes de cette entreprise qui les harcelait tous les deux. Sinon les dialogues m'ont parus réussis Sinon en tant que lectrice je suis vraiment frustrée. Car l'enquête de Mayer me paraît bâclée, il n'y a pas de réel affrontement en l'œil et lui. Bref j'ai eu l'impression d'une très bonne idée de départ mais pour moi elle n'a pas été suivie de suite. A une autre fois Xrys |
Anonyme
24/3/2010
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Un texte qui part d'une bonne idée: l'oeil qui pourrait être celui de Caïn ou celui de Big Brother, je ne sais pas, mais qui s'enlise très vite.
Je me suis ennuyé, je ne vais pas mentir. Parce que tout est trop prévisible: le suicide, la mort de Mayer, l'arrivée du nouveau médecin qui voit mais n'est pas sur. Bref, rien de neuf. Et puis il y a ce style: pas vraiment désagréable en soi, mais pourquoi mettre des majuscules, pourquoi faire des phrases à rallonge comme celle ci: ". Alors que la grande aiguille de l’horloge lumineuse qui dominait son bureau, souvenir d’un collègue licencié trop vite, grignotait le chiffre « 10 », il abandonna d’un geste rageur et coupa l’alimentation de son bourreau électronique." Ca coupe presque l'envie de lire. C'est dommage. Ce texte devrait être plus travaillé il me semble. |
Jedediah
7/4/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ben quoi, je pensais que tout le monde le voyait, ce fameux oeil ! ^^
Plus sérieusement, j'ai bien aimé ce texte, qui laisse libre cours à notre imagination (là où d'autres lecteurs y verront de la "rétention d'information"). Le style est agréable, la narration se suit aisément mais je rejoins les commentaires précédents qui dénoncent un scénario sous certains aspects un peu trop prévisible (l'accès de folie puis la mort du psychiatre, entre autres, était à prévoir). Merci pour cette publication. |
placebo
9/4/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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bon ça ne se fait pas trop, mais je plussoie Electre pour la faute professionnelle du médecin et l'augmentation de la nervosité, et Luluberlu pour le style un peu trop proche du langage parlé souvent.
pour les majuscules du début, elles m'ont un peu gêné, Gilles n'est pas fou, il n'a pas besoin de crier, on peut mettre en italique. le point d'exclamation un peu plus loin devant ''enthousiasme'' n'est pas nécessaire : pas besoin de nous forcer à le partager. pour les paranoïaques, je ne savais pas qu'il y avait des symptômes physiques : c'est vrai ou c'est une supposition de l'auteur? j'avoue ne rien en savoir, je sais juste qu'ils paraissent très normaux et parfaitement logiques dans leurs explications. pour le texte dans son ensemble, je trouve comme pas mal d'autres qu'il mériterait plus de développements, si on veut interpeller vraiment le lecteur il faut aller plus loin à mon avis. bonne continuation, placebo |
Anonyme
1/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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De plus en plus de métier, bravo, Roberto.
J'étais déçue de voir arriver la fin de cette histoire, j'aurais voulu qu'elle continue encore! Texte passionnant, empreint d'une culture tout à la fois variée et étendue. Comme toujours, mystère et philosophie se mêlent habilement pour nous faire entrer dans un univers à la fois proche et fantasmagorique. C'est du grand art, de faire passer le lecteur du quotidien, voire du banal, à la dimension de l'infini rempli tout à la fois de terreur et d'émerveillement. Je trouve aussi une sorte d'espérance malgré tout dans cette nouvelle: rien n'est inéluctable, rien n'est écrit d'avance, l'être humain dispose de ressources extraordinaires et inépuisables: seule sa volonté peut le propulser vers un avenir meilleur! J'encourage vivement l'auteur à continuer dans la voie où il est engagé: son talent évolue favorablement et devient de plus en plus vigoureux en même temps que rigoureux! |
Anonyme
10/5/2010
a aimé ce texte
Pas
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Un petit peu de mystère pour entamer la soirée!
Le sentiment que j'ai ressenti sur la fin était: quoi, déjà? En effet, le sujet, quoique intéressant me laisse sur ma faim; j'ai l'impression que l'histoire gagnerait un petit plus à être développé. J'ai plus eu la sensation de me trouver en face d'un incipit, une espèce d'annonce de thème en faite. Je ne me suis pas vraiment attaché aux personnages, leur mort ne m'a ni touché, ni surprise. Je n'ai vraiment ressenti la chute à la fin. Si le texte n'avait pas commencé par un dialogue je l'aurais probablement trouvé lourd, heureusement la forme aérée permet de ne pas trop se perdre dans le récit. Parfois quelque trace narrative crée un malaise; on a l'impression qu'il cherche à nous influer maladroitement et c'est dommage. Mis à part ça, ça allait. Merci pour ton travail! |