|
|
Anonyme
29/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
Un texte bien dans sa catégorie ! Car, en effet, l'humain non violent tombe bien de Charybde en Scylla quand il s'agit de se nourrir sans faire de mal aux différents règnes présents sur la planète, animal, végétal ou minéral... Comme le narrateur, je pense qu'accepter son statut d'espèce dominante et moins complexer est nécessaire, même vital ! J'ai trouvé beaucoup d'auto dérision dans ce texte. N'importe quel même malheureux flexi crudivore amoureux des protéines, culpabilisant devant une société de consommation forcenée, comprendrait... (j'en suis !) Bravo ! En EL PS : je vais cependant continuer à prendre mes trois gélules de Spiruline tous les matins. Régime carencé en vitamines oblige. |
poldutor
3/8/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour
Très amusante nouvelle mettant en lumière la folie ou plutôt la bêtise de certains individus. L'homme (avec d'autres espèces) est par essence omnivore, ce qui lui donne une certaine supériorité sur les vivants spécialisés en matière d'alimentation, il n'est que de voir les pandas dépendant d'une seule sorte de bambous et qui se trouve dans peu de régions du globe, ce qui les oblige à être sédentaires avec comme résultat le risque de consanguinité. Cela dit, pourquoi se priver d'aliments carnés si ceux-ci sont obtenus d'une manière "civilisée" Le héros de cette nouvelle pousse le respect de ses convictions jusqu’à l’extrême, jusqu’à se priver de tout. L'auteur(e) arrive avec adresse à citer toutes les catégories d'aliments possibles y compris les minéraux, et à les faire abandonner parce qu’il culpabilise...! Bravo pour cette nouvelle. Cordialement. poldutor en E.L |
cherbiacuespe
21/8/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Car "sans minéral pas de végétal, sans végétal pas d'animal, sans animal pas d'artificiel".
Un texte génial pour moi. Je ne savais pas par quel bout aborder le sujet et voilà, Robot l'a fait ! Et avec talent ma foi. Merci ! Celui-là fera parti de ma petite liste personnelle de chefs-d’œuvre. Si, si. Pas par le style et l'écriture, sa construction, correct les uns comme les autres mais pas non plus à s'accrocher au plafond, mais par le message et sa démonstration. Il va de soi qu'il ne convertira pas les convaincus qui se déchaineront dans des démonstrations véhémentes et sourdes. Mais bon. Voir du bon sens de cette qualité autour de moi me rassure. Tout n'est pas perdu. |
Anonyme
21/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Merci Robot, pour cette belle démonstration de situations abracadabrantesques.
Si tu tirais du tonneau la même, version ''l'homme destructeur de l'univers'', tu deviendrais pour moi l'homme à la conscience parfaite. Y'en a marre de cette culpabilisation à outrance que nous font subir les pessimistes de tous poils. Marre d'ouvrir son journal du matin et de n'y apprendre que des catastrophes à venir. Il y a tellement longtemps que la bêtise des anti-tout me donne la nausée, que je suis ravie de trouver dans tes mots la sagesse essentielle à l'épanouissement de toutes les espèces sur Terre. Et avec humour, s'il vous plaît ! Cela a été jubilatoire de te suivre dans l'évolution de la vie, celle qui mène du minéral au cheval, surtout avec ce ''Je suis désespéré'' en leitmotiv. Merci pour cette bouffée d'espoir qui suffit à souffler sur ma flamme. Cat |
papipoete
21/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonjour Robot
Un récit doux-amer, où l'on est tenté après chaque considération de vie, d'acquiescer devant la viande, le poisson, le végétal et freiner son ardeur quand vient le moment de filtrer l'eau, non pour la rendre pure, mais sauver la vie aux micro-organismes ! NB on se fait peine, puis sourit et comme l'auteur on envoie tout promener, contre le rêve de plateaux de crevettes et steaks saignants ! Mais le début ( la plus grande partie en fait ) du texte, nous met à nouveau devant ce destin animal : mourir pour que vive l'humain, mais comment mourir ? dignement tout simplement, mais si c'est dans bien des têtes, c'est fort loin ( et pour la planète entière ) d'être mis en pratique... Reste que je ne mange pas de cheval... Le mélange des couleurs est finement dosé, pour aboutir à un texte fort plaisant ! |
Cristale
21/8/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Bonjour Robot,
J'ai dévoré votre nouvelle ! Maintenant, c'est malin, je me demande si je n'ai pas porté atteinte à la littérature nourricière de l'esprit. Non, réellement je me suis régalée (pardon) de votre histoire de bout en bout. Un récit excellent, vraiment ! Une écriture harmonieuse et un vocabulaire des plus agréables. Bravo et merci ! Cristale |
Luz
21/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonsoir Robot,
Excellente, cette nouvelle qui pousse le raisonnement à l’extrême ! A peine si, à la fin, on peut se permettre de respirer... Les Indiens d'Amérique ont (avait ?) bien résolu la question de leur subsistance à base de viande : ils demandaient pardon à l'animal tué. Extrait d'un article que j'ai trouvé : "À travers ces rituels, les chasseurs devaient avant tout assurer l'animal que sa mort était nécessaire pour la survie des familles et de la communauté." Encore une fois, bravo pour ce texte subtil et quelque part dérangeant. Merci. Luz |
Davide
21/8/2021
|
Bonjour Robot,
C’est un texte drôle et amusant, pourvu que l’on reste dans le ton de l’humour et que l’on suive avec un certain étonnement – quoique modéré, puisque la conclusion se voit à des kilomètres ! – notre narrateur inconséquent dans sa recherche aussi farfelue que nécessaire… A un autre niveau, plus sérieux celui-ci, et qui se fait entendre en trame de fond, car l’humour imbibe une réflexion plus profonde, assez provocatrice d’ailleurs, tout se mélange dans la tête de cet homme aux prises avec ces remises en cause permanentes autant que dans ce récit un peu fourre-tout et qui peine à ordonner un tant soit peu les problématiques soulevées : entre les vérités scientifiques et les questionnements éthiques, les engagements personnels et ce qui ressortit à la sensibilité propre de chacun, l’on ne comprend pas bien les choses et les rapports existant entre elles. Beaucoup de contre-vérités, donc, qui m’amusent lorsqu’elles jaillissent à l’envi dans l’esprit du narrateur dérangé, mais l’humour, on le sait, n’est jamais innocent, il est une arme qui défend ou dénonce ; de fait, j’aurais apprécié qu’elles soient mieux étoffées, mieux questionnées, afin que l’absurdité de cette quête alimentaire vers le toujours moins (car, en effet, à ce point-là, c’est risible d’inanité !) s’élève au-dessus d’elle-même et de son insurrection : - les œufs que nous consommons ne sont pas fécondés, il n’y a donc pas d’embryons à l’intérieur ; - ces plantes qui souffriraient, par exemple, question qui relève de l’anthropomorphisme, puisqu'aucune étude scientifique n’a à ce jour admis qu’une plante pouvait ressentir la douleur ; - puis l’idée, plus ethnocentrique celle-ci, et donc, au cœur des questionnements écologiques actuels, que le végétarisme serait un choix, une conviction personnelle ; ce serait oublier que la majorité des personnes sur cette Terre n’a pas le "luxe" des occidentaux, c’est-à-dire de se payer de la nourriture carnée ; - des confusions entre le végétalisme et le véganisme, également. Un végétalien, par exemple, a le droit d’écraser une araignée et de mettre une tapette pour tuer ses souris. Mais à côté de ça, il n’a pas le droit de manger des œufs (ni même des œufs de Pâques – eh oui, y a du lait dedans !) ; - comparer les "privations" vécues/subies par le narrateur avec celles de ces pauvres lions astreints à un régime végétarien est assez osé, assez drôle aussi, mais plutôt maladroit dans le contexte. Les grands fauves, comme la très grande majorité des espèces animales, ne thésaurisent pas, ni ne gaspillent, leur nourriture. Alors que nous, êtres humains, détruisons la vie et les écosystèmes en exploitant les animaux. |
hersen
21/8/2021
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Voici donc un texte qui revendique, en disant le contraire, le régime carné.
Il y a un parti pris d'humour derrière lequel ne peut se cacher que ce qu'on dit, c'est le contraire de ce qu'on pense ! De ce point de vue, la nouvelle est réussie, bien menée, et remplit son office : si vous êtes vegan, passez votre chemin. Et c'est cela qui me gêne, cette attitude qui met chaque camp dans un panier différent. Moi, j'aime bien les paniers percés qui permettent la communication. Présenté ainsi, le sujet est verrouillé. Et c'est bien dommage. Je me sens ici prisonnière d'une pensée unique. Car si je n'ai pas de régime particulier, je fais partie de ceux qui s'émeuvent de visiter une batterie de volailles, de doubler sur l'autoroute un camion goinfré de porcs serrés comme des sardines, et je trouve normal qu'un client se demande d'où viennent les oeufs qu'il achète. Même si une cliente me demandant si mes radis sont vegan me remplit de cette joie, celle qui me dit qu'on n'est pas encore arrivés au bout. De la sottise. Je reproche, en fait, à ce texte de n'être qu'une réaction à tous ceux qui sont extrêmes et revendiquent de manière extrême leur point de vue. Et que dès lors, les ponts sont coupés. D'autant plus que la nourriture dans le monde est déjà un gros problème, qui va aller en empirant, d'un point de vue agricole. je suis, en fait, moins choquée par un vegan qui vit sa vie selon des critères qu'il assume que par un Bill Gates qui nous promet de la viande synthétique pour bientôt. le sujet est très vaste. malgré mes réticences, je suis très heureuse de te voir de ce côté d'Oniris et t'y relire. Ah, j'oubliais : minéran - aquan : l'eau ne fait-elle pas partie du règne minéral ? |
maria
22/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Robot,
en ce moment, j'ai pour ce et pour ceux qui arrivent à me faire sourire (même pas rire, juste sourire) la plus haute estime. Tu m'as gâtée avec ce texte drôle et pertinent. Un grand merci pour avoir débloqué mes mâchoires. |
alvinabec
23/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Robot,
Très drôle, vraiment, que ce petit texte sans prétention. Il sonne juste. Nos travers de terriens gavés de principes farfelus… Vous reprendrez bien un doigt de théorie du complot, d' antispécisme ou de non-genre...j'y compte. A vous lire… |
Myo
26/8/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Ce récit dénonce avant tout, sur le ton de l'humour, les dégâts engendrés par toute forme de pensée extrême.
L'idée est originale et se moque gentiment de tous ceux qui, aveuglés par leurs certitudes n'arrivent plus à prendre le recul nécessaire pour trouver la juste mesure mère de l'équilibre. Bien sûr le sujet est grave et prête a réflexion mais votre façon de le traiter est intéressante et ouvre d'autres perspectives. La forme est peut-être un peu trop basique à mon goût et s'apparente par moment au langage parlé. Mais un bon moment de lecture. Merci du partage. |
Robot
28/8/2021
|
Remerciements et réponse :
http://www.oniris.be/forum/je-n-ai-toujours-pas-mange-de-cheval-t29460s0.html#forumpost409123 |
Miguel
5/10/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Je tombe par hasard et un peu tardivement sur ce texte fort bien écrit et fort bien construit, selon une progression rigoureuse et logique. Oui, les bonnes intentions portées par certains courants actuels confinent parfois au délire, et si on les suit jusqu'au bout on en vient à la conclusion de notre narrateur. Après tout, nous aussi, un jour, nous serons mangés, et rendrons ainsi à la nature ce qu'elle nous aura donné. Et encore aurons-nous l'avantage d'être morts. Songeons aux proies des lions et autres. C'est la dure loi: la vie se maintient par la mort. "Bion" et "thanatos" sont complémentaires. Les références scientifiques apportent ici des arguments imparables, et n'ôtent rien à la dimension poétique du texte.
|
irina
9/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonsoir Robot,
Un peu de humour noir, ça fait du bien... Sans méchanceté, ni vexant... sauf pour les lions des zoos des États-Unis, peut-être... ;) En tout cas, j'ai beaucoup aimé, un bon rythme, un développement successif, facile à lire... et drôle ! Merci ! |