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poldutor
2/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour, superbe, j'ai adoré cette nouvelle, on croirait le récit de l'Histoire vraie...
Tout y est : les événements, le report des JO qui rendent plausibles l'attentat. Après coup, on s'étonne de la facilité avec laquelle il se serait déroulé, mais sur le moment on " marche", car c'est très bien emmené. Que ce serait-il passé, si cet attentat réussi avait réellement existé ? Il n'est pas sûr que Goebbels ait eu les épaules de mener le Reich, d'autre part, les appétits des dirigeants nazis se seraient sans doute révélés mortifères pour l'Allemagne, et alors... Bravo pour ce bijou de texte, merci pour ce moment magique. Cordialement. poldutor en E.L |
wancyrs
10/8/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Salut à vous,
Je suis resté très en dehors du récit ; on dirait un documentaire. C'est sans doute due à la narration... Je dois néanmoins saluer le travail de documentation, mais je trouve l'ensemble froid, survolé et sans beaucoup de profondeur. On trouve dans le texte beaucoup d'anti-nazi sans allusion aux raisons de cette aversion au nazisme ; cela fait des personnages sans véritable profondeur... À la fin de ma lecture je suis un peu déçu car l'histoire de Goebbels est identique à celle du dictateur assassiné. J'avais espéré une toute autre fin, mais bon ! |
ours
25/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour
Quel travail ! Voici un texte vraiment bien étayé, on sent l'esprit du résistant dans ce récit où le narrateur/acteur nous place au coeur de son action. J'ai trouvé cela particulièrement maîtrisé et tellement détaillé qu'on s'y croirait. Un très agréable moment de lecture, Merci et Bravo ! PS : Un petit bémol cependant sur le dernier paragraphe "Il faut croire que l’Histoire était écrite ! Nous avons été impuissants à en changer le cours. Mais alors, sommes-nous à l’abri de l’ambition de quelques va-t-en-guerre qui nous ramèneraient au nom d’idéologies criminelles et de religions fanatiques vers les sombres heures d’une réalité qui, même différente, répéterait dans des circonstances identiques les mêmes horreurs ?" ... qui nous donne l'impression que le narrateur compare la réalité qu'il a vécue avec celle que nous connaissons en tant que lecteur. Hors il ne la connaît pas. C'est le seul reproche que je ferai à ce texte que je trouve particulièrement bien mené. |
Alcirion
25/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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Les hommes font l'histoire mais il ne savent pas qu'ils la font, pour reprendre l'idée marxiste. Sa matière, le réel, peut être influencé par les idées, les actions mais une dans certaine mesure seulement. Ce ne sont pas les révolutionnaires qui font les révolutions, en quelque sorte. Le cours de l'histoire n'est pas pré-établi et je ne pense pas non plus qu'un mouvement en cours soit inexorable, trop de facteurs politiques, économiques, démographiques interviennent.
C'est ce qui me dérange dans votre histoire. La disparition d'Hitler n'aurait en aucun cas résolu la crise que traversait l'Allemagne depuis la fin de la première guerre mondiale. Les Etats-Nations européens se seraient déchirés d'une manière différente sans doute mais les racines de la crise n'auraient pas disparues avec le Führer. Le Nazisme est le résultat de plusieurs aléas mais lui non plus n'était pas inexorable. La crise aurait pu trouver d'autres solutions, surtout dans le climat révolutionnaire mondial de l'époque. Sur la forme, le texte est agréable, bien écrit, sans fioritures. C'est cohérent et bien amené. Le fond historique semble bien connu et se prête tout à fait à cette uchronie. |
thierry
25/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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Un récit bien mené et plaisant à lire.
Toutefois, l'envergure de la question (déjà traitée de nombreuses fois bien sûr) mérite de grands reliefs et je trouve la narration plate, sans image, purement factuelle. On est dans la description, le témoignage brut. J'aurais aimé en savoir plus sur ce personnage "juif allemand" est trop court. On pouvait aussi par extension resituer la construction du groupe, etc. La relation des évènements est finalement peu claire : " Nos complices avaient préparé un leurre, un homme vêtu comme moi et qu’ils retinrent en criant : « Il est là, il est là »." juste pour semer plus de chaos ? Un évènement aussi organisé, précis se retrouve soudain aux mains de gens inconnus ? J'ai un peu de mal à suivre mais sans doute n'ai-je pas fait assez attention. Justement, si un lecteur ne fait pas assez attention, c'est peut-être une question de rythme dans la narration. Les faits qui surviennent tiennent relativement peu de place (une partie de la lettre de Baumfurter) au milieu d'autres considérations, générales ou accessoires. Je trouve deux points forts, très bien amenés : la chute de l'histoire par la manipulation de Goebbels. De ce que l'on sait du personnage, encore plus lâche que fourbe, je ne sais pas si c'est très crédible mais ce retournement est très subtil. Faire de cette manipulation l'instrument qui fera rentrer l'Histoire dans ses rails ne l'est pas moins. Merci pour cette construction et le plaisir de vous lire |
GillesP
26/9/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Votre nouvelle me paraît cohérente à quelques détails près, les événements historiques réels sont habilement insérés dans le tissu de la fiction. Les contraintes du concours sont respectées, avec une certaine malice puisque vous prenez le contre-pied d'une uchronie habituelle : "le nez de Cleopâtre, s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé", écrivait Pascal. Vous vous inspirez de ce propos célèbre, au début de la nouvelle, pour le retourner complètement. Vous montrez en effet clairement que l'histoire est retombée sur ses monstrueuses pattes, le remplacement d'un fou furieux par un autre provoquant les mêmes horreurs. Il n'en demeure pas moins que je suis resté un peu extérieur à cette histoire. Quand j'ai terminé ma lecture, je me suis demandé pourquoi. Et j'ai fini par trouver plusieurs raisons: - la narration, tout d'abord: l'écriture est académique, elle m'a donné l'impression d'un article de presse, correctement écrit mais dénué de surprise, sans un seul pas de côté venant accrocher le lecteur. C'est sans doute voulu, vous avez voulu vous situer du côté de la chronique, mais du coup vous frustrez un lecteur qui attendrait un style particulier. - l'histoire, finalement, se résume en une ligne: on tue Hitler mais Goebbels prend sa place. L'effet de surprise intervient quand on comprend que c'est ce dernier qui a favorisé l'attentat, mais cela fait trop peu pour maintenir mon intérêt. - il n'y a quasiment aucune scène vivante. On a l'impression d'assister à un résumé de divers événements. Ce n'est pas inintéressant, mais cela donne un caractère froid, non incarné, au texte. - les personnages existent à peine: on ne sait pas grand chose du narrateur, encore moins de l'exécutant de l'attentat. Cela contribue à la froideur évoquée ci-dessus. - le choix de la période est à mon sens très- trop- prévisible. En effet, dès qu'on pense "uchronie", on pense à Hitler et au nazisme, il me semble. - il y a une incohérence entre le début de la nouvelle (le narrateur clairement qu'une modification d'un événement change le cours de l'histoire) et la fin (rien n'a changé, finalement. A moins de considérer que le narrateur soit ironique au début, mais la suite de la narration montre qu'il n'est pas particulièrement porté sur le second degré. Bonne chance pour le concours. GillesP. |
maria
26/9/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
L'histoire est bien imaginée et racontée clairement, trop peut-être. Je déplore une écriture plate, à la limite du manuel scolaire mais je salue le travail de documentation. Le choix de tuer Hitller dans cet exercice d'uchronie me gêne. J'imagine ce que peut dire une personne qui"aime" Hitler, après la lecture : Vous avez vu (lu), Hitler est mort et ça s'est quand même passé, tout ça ! J'ai peur que ça conforte ceux qui veulent réhabiliter certains monstres de notre histoire. Je demande pardon à l'auteur(e) d'avoir de telles idées. Car ce texte n'invite absolument pas à cela. Je suis maladroite en le disant, j'ai osé quand même. Merci pour le partage et bonne chance. |
Tiramisu
26/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
L'idée est interessante, réussir un attentat contre Hitler, et malgré tout le destin de l'Allemagne reste le même avec un Goebbels qui devient le Führer et qui a donc laissé faire l'attentat à son profit. Nous sommes donc dans la logique du concours puisque c'est un changement dans la grande Histoire. Le fond est donc au rendez vous. Je reconnais que l'idée n'était pas facile à traiter en nouvelle car beaucoup d'informations étaient de fait à donner. Malgré tout, je trouve le traitement trop descriptif et explicatif et éloigné du narrateur ce qui rend la narration assez indigeste. Dommage. Bonne chance pour le concours. |
hersen
27/9/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Choisir cette période, ce personnage, est en quelque sorte attendu, tant on se dit que toutes ces horreurs auraient pu être évitées...et puis non, vous nous replongez dans l'âme humaine bien noire.
c'est un point de vue avec lequel je suis assez d'accord. s'il y a pression, il faudra que d'une façon ou d'une autre ça éclate. Et dans le cas présent, le terreau socio-économique de toute façon ne présageait rien de bon. Donc une uchronie bien "bricolée", plausible si on reste dans les grandes lignes. Et c'est là que le bât blesse. Que ce soit plausible ne couvre qu'une part de l'oeuvre. Malheureusement ici, je trouve la narration si froide que je reste très distante, je ne ressens rien pour les personnages, c'est beaucoup trop factuel du début à la fin. Tout est sur le même ton, c'est métallique. Le mot qui me vient en fin de lecture. mais il est possible que ce soit ce que l'auteur a voulu, rester dans un cadre désincarné. merci de la lecture. |
Donaldo75
11/10/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
L'uchronie est bien documentée et la fin nous amène encore plus loin que la réalité, avec cette bombe atomique soviétique sur Dresde - je ne me souviens pas que l'URSS était aussi avancée dans la recherche sur cette technologie car les efforts de guerre accaparaient ses moyens - qui ajoute de l'uchronie à l'uchronie. Je regrette le style employé, assez classique, pour ne pas dire daté, au départ puis documentaire. Peut-être aurait-il fallu carrément adopter une posture journalistique, du genre un journaliste raconte cette incroyable histoire, ce qui aurait permis de changer la perspective sans dénaturer la nouvelle de sa matière principale. En l'état, elle apparaît assez désincarnée, ce qui est dommage car ce sont des héros qui ont réussi cet assassinat en pleine Allemagne nazie, dans le temple du Troisième Reich. Cependant, la nouvelle se lit bien et reste prenante. |
JPMahe
1/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Merci pour cette nouvelle, qui se lit. Dépouillé de tout artifice, elle peut manquer d'un peu de relief mais pas d'efficacité. Faire de Goebbels un leader est osé tant on sait qu'il était l'image même d'un lieutenant, assujetti à son furher. D'un point de vue historique, en l'année 1938, les généraux de l'armée n'était, quant à eux, pas encore totalement soumis à Hitler, et il est probable qu'ils n'auraient pas suivi Goebbels. Sur l'assassinat lui même, on aurait pu refaire l'attentat de la Brasserie en 1933, qui échoua car Hitler quitta la Brasserie avant l'heure prévue. Sur le style, je pense qu'un style journalistique d'époque aurait pu rendre plus crédibles certains passages. en tout cas un bel exercice d'uchronie.
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JPMahe
2/11/2019
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Modéré : Commentaire hors charte (se référer au point 6 de la charte.
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papipoete
2/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Robot
Assassiner Hitler ne put que changer la face de l'histoire ; tant de courageux se lancèrent dans cette mission qui, si elle venait à louper, leur coûterait tortures, mort assurée la plus abjecte qui soit, à eux et les leurs ! Toutes ces tentatives échouèrent, comme celle du lieutenant von Stauffenberg lors de l'opération Walkirie. Mais un jour enfin, l'une d'elle se déroulant lors des " JO ", non sans risque aboutit à la mort du Führer, grâce à l'opération " tir au but " ! Enfin Hitler éliminé le cours de l'histoire allait changer... NB l'auteur traite un sujet idéal pour une uchronie, la guerre de 39/45 dont la fin viendra forcément, avec l'élimination de son Dieu tout puissant, qui galvanisait les foules malgré ce qu'elle endurait ! Enfin, une opération coupait le Chêne qui régnait sur des millions d'allemands, et sur le monde entier bientôt si rien ne l'arrêtât ! Nous vivons, au coeur de ce complot qui se trame, et chaque instant, en particulier l'approche de la cible à abattre ( cette main qui serre des autres comme une corvée ) est palpitant ! on sent que le rouage va se gripper sous un grain de sable, un petit grain de sable au milieu d'une dune ! mais non, tout fonctionne à la perfection ! Tout pourrait changer enfin ! mais est pris qui croyait prendre, avec cette vision de l'auteur sur Goebbels, taupe au milieu des résistants même, qui n'attendait que ce fameux " Schuss aufs Tor " pour prendre la place inespérée de son idole moustachue ! La face du monde ne serait pas changée, et l'histoire déroulera son tapis d'horreurs, et la guerre cessera non point avec le suicide d'Hitler et son Eva, mais avec celui du nouveau Maître Goebbels et toute sa famille ! L'auteur ( fort instruit de cette terrible page de l'histoire ) trouve là une idée bien originale, en tournant presque en " fable " la ruse de ce chancelier du Reich " par intérim " qui savait tout de ce qui se préparait pour ces jeux olympiques... L'ensemble du récit est captivant, et l'on sent monter la tension de bout en bout ! Cette uchronie ( terme dont j'ignorais le sens jusqu'au concours ) est bien menée, et l'on y croit sans l'ombre d'un doute ! Mais même avec cette idée de mort du Tyran, la guerre continuera... Bravo à l'auteur pour la maestria, avec laquelle il sut traiter sa vision d'une " autre fin de cette guerre " ! |
Robot
2/11/2019
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