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caillouq
12/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'aime beaucoup ce style très déjanté et très maîtrisé à la fois. Le côté "où est-ce que ça va aller ?", l'impression d'assister en direct à un trip sous acide. Du coup, bercé par la poésie de cette langue, je dois avouer n'avoir pas tout saisi à la progression dramatique. Le dernier paragraphe est plus sobre, moins jubilatoire et m'a mis mal à l'aise. J'aierais être sûr des intentions de l'auteur.
Et je n'ai absolument rien compris à la fin. Que symbolise ce "journal intime collectivisé" ? Quel est le sens de tout ça ? (bon, on n'est pas non plus obligé de mettre du sens, non plus.) Je suis resté coit devant les deux dernières phrases, limite absconses, même si en se concentrant très fort il est possible de leur imaginer un sens. Bref, j'aime beaucoup, ya de la voix, mais ça serait sympa de ménager un minimum le lecteur. |
Palimpseste
1/10/2012
a aimé ce texte
Un peu
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le choix de la catégorie "Sentimental/Romanesque" me laisse pantois: ça pourrait plutôt être du laboniris.
J'ai pas aimé, mais ça ne veut pas dire que c'est mauvais. Simplement que je n'accroche pas au style. Si le texte avait été deux fois plus long, je ne serais même pas allé jusqu'au bout. Par contre, il y a d'indéniables qualités dans ce texte. C'est plutôt bien écrit, pour peu qu'on aime le style vulgaire. L'histoire également est bien et l'idée de base plutôt originale. En moins trash, j'aurais bien aimé, mais je n'aime pas lire des salmigondis aux relents de poubelle... C'est mon opinion, mais c'est typiquement le genre de texte qui peut trouver un public: certains aiment beaucoup ! [Edit du 1er octobre après mon commentaire fait en EL plusieurs jours plus tôt: Misumena qui trouve que ce texte est "du Won Kar Waï revu par Celine", ça veut bien dire que ce texte peut trouver un vrai public et que ma note mitigée n'est qu'une vue très personnelle, à relativiser] |
Anonyme
1/10/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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J’aime les auteurs qui se lâchent. Et si en plus, dans ce désordre apparent, je distingue un beau style, et ben je suis comblé.
Je ne résiste pas à des vannes comme : - « Con comme ses pieds et il chaussait du 49, c’est dire le niveau ». ou - « Et chacun d’entre nous essayait de tirer son épingle du jeu quitte à la foutre dans l’œil de Nora Miao. » Je passe sur les centaines d’autres… Mais je n’oublie pas la force du style : - « Elle subissait sans mot dire la malédiction du caractère fétiche de son corps tronqué. Et de sa marchandisation. Reste qu’elle pouvait encore lever le poing en attendant la révolution. Ou en attendant de se le faire arracher. On l’avait forcée à naître, comme nous tous. » Pas de fioriture, pas d’enfumage. Un style écru, plein d’impuretés naturelles. Ça fait vraiment du bien. Par contre, dans un roman, il faudrait laisser le lecteur respirer un peu. A n’en pas douter, un auteur de très bon niveau. Cordialement Ludi |
Pimpette
1/10/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'en pleure!
je ne peux pas montrer ça à mes parents, bien entendu! Et c'est bien écrit bien qu'un peu lourd en langage hors norme...comme dit LF Céline:'on ne peut pas écrire une page entièrement en argot' le livre d'or de la Dame est une merveilleuse trouvaille! Quel plaisir de rire en lisant! |
Anonyme
1/10/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup. Oui, c'est vulgaire, c'est cru, le lexique est spécialisé, mais... qu'est-ce que c'est bien écrit ! (dommage pour "sache que ta damnation nous libère à toutes" - libérer à, connais pas). Il y a la longueur qu'il faut, ni plus, ni moins, et la fin me plaît : j'ai l'impression qu'elle s'ouvre vers une autre nouvelle, vers un narrateur que j'aimerais retrouver plus tard, dans une autre nouvelle.
Ce texte pourrait être "In the Mood for Love" version "Mort à crédit". Wong kar Wai revu par Céline, pour moi, c'est un compliment. Misumena |
David
1/10/2012
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonjour RogerX,
La langue est drôle mais c'est un peu court, c'est presque de la taille d'un sketch. C'est intense quand même et chaque mot porte, mais je ne sais pas si ça m'inciterait à lire plus loin si c'était présenté dans un recueil par exemple. C'est aussi un peu confus, peut-être par mon manque de connaissance de l'argot, j'ai l'impression que le client ne paie pas la prostitué, et je ne comprend pas pourquoi. "Le petit Dragon était rindo" Pas compris, ça ressemble a du verlan de rien ? "sache que ta damnation nous libère à toutes" à toutes quoi ? En tout cas une atmosphère certaine se dégage du texte, elle donne un air de reporter free lance au narrateur, avec une lucidité un peu cynique de façade car l'écriture reste bien teintée d'idéalisme, même visiblement déçu, j'ai trouvé. |
Anonyme
1/10/2012
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Bonjour RogerX. Un texte court, une écriture crue mais j'en ai vu d'autres, une histoire plausible qui ne me déplait pas… De plus, dans le passage qui suit, « Raymond était un enculé de la Légion étrangère. Con comme ses pieds et il chaussait du 49, c’est dire le niveau. Il aurait certainement vendu sa traînée de génitrice si elle ne s’était pas déjà elle-même mise en sous-location à son enculé de paternel. C’est lui qui avait eu la brillante idée de faire de son rejeton une ordure de bidasse aux ordres de n’importe quoi et prêt à décaniller n’importe qui pour la Patrie. Fermons la parenthèse sur la vermine et les cafards… », vous mettez en exergue la Légion Etrangère en particulier et le bidasse en général, ces hommes de l’ombre dont, en général, on ne parle qu’à leur retour d’Afghanistan en body-bag … Merci pour eux ! Toutefois, quand bien même le présent ex légionnaire ne m’est pas du tout sympathique, je n’aurais pas pour ma part fait l’amalgame avec l’institution militaire dans son ensemble… Ca me semble un poil réducteur !
Oui, je sais, la sacro-sainte liberté d’expression ! Gardons-nous quand même d’en faire mésusage ! |
macaron
1/10/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Plutôt bien aimé cette"hagiographie". Votre entame, déconcertante, peut tromper le lecteur sur la valeur de ce texte qui s'avère par la suite très intéressant. La langue concentrée, pressée pour en sortir le fiel de notre condition humaine est jubilatoire dans la dénonciation, grave dans la vision pessimiste de nos égoismes. Votre "Marie-madeleine" avec son évangile et l'obligation de compter les marches jusqu'au ciel: une idée amusante. La dernière phrase ne laisse aucun espoir; un petit moment de déprime?
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Charivari
1/10/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Salut RogerX. J'ai eu l'impression de lire du Audiard en version X. "con comme ses pieds et il chaussiat du 49", les 466 marches qui mènent au 7ème ciel, veuve depuis son plus jeune âge, les fins de mois qui n’en finissent plus de finir... Tout ça c'est très très fort, à pisser de rire.
Ceci étant dit, on remarquera que je cite surtout le début, je trouve que ça s'essouffle au bout d'un moment, c'est très bavard, voire baveux, et ça peut lasser sur la longueur. D'autant que l'histoire, il n'y en a comme qui dirait pas. Et la fin tombe comme un cheveu sur la soupe... Je ne sais pas, moi, elle aurait pu se trouver un client fabriquant de prothèse ou tomber amoureuse d'un catcheur manchot, un truc du genre, ça m'aurait suffi. pS : j'ai aussi apprécié le clin d'oeil cinématographique à Buñuel et consort. |
Anonyme
1/10/2012
a aimé ce texte
Pas ↓
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Et ?
C'est sur il y a une assez jolie maîtrise de l'argot, mais franchement ça ne sert pas à faire une bonne histoire. Parce que là il n'y a pas d'histoire, au mieux une succession de faits en rapport les uns avec les autres, mais qui ne m'ont pas maintenu en alerte, ni même en haleine. Bref, c'est ennuyeux un peu comme une fin de dimanche aprem', ou comme un mercredi en retenue. |
brabant
1/10/2012
a aimé ce texte
Vraiment pas ↓
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Bonjour RogerX,
Bon, sais pas si on a le droit de s'indigner... Si ! Si ! Alors je fais mon petit Stéphane Hessel : Qu'est-ce que c'est que ce putain de texte de merde ? ! Comment ça, il était poli, lui, dans l'indignation, Stéphane Hessel ? ! Eh bien, lisez le texte, vous verrez que mon indignation, c'est de l'eau de rose. Putassier ! (le texte hein ! N'allez pas vous méprendre) Re-Bon, c'est pas d'tout ça, j'ai pas tout compris, moi. Qui c'est cette "Eliane... 2007" qui signe ? On m'a raconté une histoire de gouine (hé ! j'ai rien contre les gouines hein ! Chacun fait son lit comme il veut se coucher) ? Re-Alors, y a quelque chose qui ne va pas, une gouine ça sait bien que le point G ça n'existe pas ! Y a qu'les mecs pour croire à ça ! C'est une histoire de fric pour vendre des manuels. Une arnaque, rien de plus. Re-Re-Bon, j'ai pas envie de relire tout ce merdier. Je vais aller voir ce que les autres en ont dit. Z'avaient peut-être des pelles pour dégager le passage, hé ! je parle de l'escalier ! pas du ''ramonage de cheminée'' ! Qu'est-ce que vous avez cru ? Ho ! Confondez pas ! Je prends ça chez Anna O, moi, et chez Breuer et Freud et Irving D Yalom, pas chez Jackie Chan, hein ! J'ai lu tous les coms (sauf celui de MonsieurG... euh ! Pardon... F, qui a tapé le sien pendant que je tapais le mien), je suis resté coït comme beaucoup. Vite ! Par pitié ! Un seau d'eau froide pour me sortir de là ! lol |
marogne
1/10/2012
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Je trébuche souvent sur le vocabulaire, maitre Widjet pourrait en témoigner, mais ici j'ai fini à l'hôpital, et j'ai peur d'avoir perdu les deux jambes.
Effectivement, il faut les connaitre tous ces mots, et les placer dans la bouche du créateur est un acte de courage par rapport à la solution simple qui aurait été de les faire dire par un des personnages de l'histoire. Mais au delà des mots? Un certain courage aussi de commencer par une attaque aussi féroce sur ceux que l'on envoie se faire tuer pour nous assurer quelque confort et nous permettre d'avoir bonne conscience, soit en prenant pour nous ce qu'ils font, soit en montrant tout le dégout qu'ils nous inspirent. Oui, beaucoup de courage, car ce n'est pas quelque chose de facile et de donné à tout le monde de faire preuve d'autant d'originalité. |
Pepito
4/10/2012
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Bonjour RogerX,
Forme: quel régal ! Un délice ! Par contre la présentation est un vrai étouffe-crétin, surtout su ordi. Bon, pour la boite à Benco je pardonne le plagiat... voir turbine à chocolat ? "Ta peine me réjouit" il y est, ou c'est moi qui l'invente ? Fond: bon, ben là... on peut pas tout avoir. Vraiment réconfortant, comme texte. Pour du secouage de cocotier Onirien c'est une vraie tornade, à en perdre ses noix. A vous relire. Pepito (un fan) |
Fortesque
7/10/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour la claque ! Bon, j'avais pas tout compris la première fois mais à la seconde lecture j'étais content d'avoir tendu l'autre joue. Faut le mériter ce texte ! Et après avoir fait le plein de grâce, je relativise le full kick littéraire qui vient de me tordre le bide, çà fait mal « mais çà fait du bien ! ».
Du coup, je sais maintenant que j'adore prendre des torgnoles quand elles sont de cette trempe-là. Mais de quoi on parle au juste ? L'histoire ? Mince ! C'est un prétexte pour nous déclarer une bonne guerre, et çà marche. Et les missiles qu'on t'envoie dans la tronche, alors là ! Si on ne peut plus écrire toute une page en argot, faut brûler tous les livres en langues étrangères ! Nora Miao, je t'aime ! Miaouw ! Ma petite chatte unijambiste. Au fait, c'est vraiment gratuit la passe ? |
Fanch
9/10/2012
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'y ai trouvé, pour ma part, une ambiance qui me rappelle Manchette mais en un peu trop "dense" en terme de descriptions, d'image, etc. pour mon goût, comme si l'auteur voulait un peu "en faire toujours plus" néammoins, bien tourné et bien écrit... |