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Anonyme
15/2/2015
a aimé ce texte
Pas
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Dommage. Un style truculent, enlevé, une histoire potentiellement intéressante mais alors... que de « merde », « chier », « chiasse » et j'en passe ! Au contraire de me faire rire vous avez fini par carrément me dégouter et j'ai arrêté ma lecture au bout de quelques paragraphes. Scatologie et vulgarité gratuite n'ont jamais fait un bon texte.
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alvinabec
17/2/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
C'est écrit au fusil mitrailleur et ça balance pas mal. Dommage que vous n'ayez résisté aux blagues de potache, bon vous vous êtes fait un petit plaisir, passons. J'ai beaucoup aimé les parallèles entre acculturation, endoctrinement et drague à la hussarde des années Tito, le tout servi sur un plat scatosexuel des plus convaincants. |
Neojamin
18/2/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour
J'ai dû attendre la fin avant de me dire si je laissais un commentaire ou non... J'ai bien aimé la chute...même si elle m'a paru un peu «hors-contexte» par rapport à l'ensemble du texte. C'est un point de vue... Je me suis perdu dans les élucubrations du narrateur, ne sachant pas trop quoi en penser. Beaucoup de choses, des images qui se perdent dans la multitude et, après avoir fini la lecture, le sentiment d'avoir lu quelque chose sans pourtant se souvenir quoi! J'ai beaucoup aimé le décor, cette histoire de chiottes... J'ai aussi aimé la parallèle entre la femme imaginaire du grand-oncle et Hollywood... J'ai moins aimé les commentaires grossiers et les allusions sur les chats, les chiens...Un peu brutal à mon sens, pas agréable à lire. J'aurais arrêté là si je n'étais pas consciencieux. Au final donc, difficile de prononcer un verdict. C'est intéressant, fouillis, mais intéressant...trop de mélange de mots, d'images, d'idées et de trames pour que ça me parle, mais c'est un style...et une question de goût! J'ai conscience que d'autres peuvent adorer ce genre de texte. Merci et bonne continuation. |
Anonyme
25/2/2015
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Bonjour,
Humour: j'ai beaucoup de mal à classer cette histoire dans la catégorie humour car le style vulgaire, grossier, pipi, caca, serviettes et papier hygiéniques et autres nécessités corporelles ne m'a jamais tiré le moindre sourire, ou alors un rictus incoercible quand je m'apprête à vomir. Pour ce qui est de la détente... Désolé, écrit ou bien écrit, je ne sais pas, j'ai dû glisser, excusez-moi, trop c'est trop... J'ai stoppé avant la chute ( dans quoi, je n'ose même pas me le demander.) |
rosebud
25/2/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Magnifique!
Comme toujours, lorsque je découvre un OVNI d'un tel acabit, je me demande dans quel esprit malade il a pu germer; qu'est ce qui a poussé quelqu'un à ressentir le besoin de pondre un truc pareil? Et c'est qu'il en avait besoin, le bonhomme: on sent qu'il en a plein la bouche(sans jeu de mots) et qu'il n'a pas le temps et qu'il doit faire vite comme s'il allait au turbin pour suriner encore quelques clébards. Le style est absolument adéquat: drôle, vif, un argot étrange mais qui sonne juste, une culture historique. Et ça ne sent pas la sueur (sans jeu de mots - je ne vais pas le redire à chaque fois), ça tourne rond, ça pétarade, c'est grossier sans être vulgaire, c'est magnifique. Et ce qui me rend encore plus admiratif, c'est que tout le récit tourne autour d'une histoire de rien du tout, dans laquelle l'auteur se permet la pirouette acrobatique de coller de la dialectique hegelienne. Chapeau l'artiste! |
Edgard
25/2/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Vous êtes complètement azimuté, Monsieur RogerX, (XXL) absolument déglingué ! Mais qu’est-ce que c’est bon ! Je n’ai jamais lu de trucs de cette puissance. Du coup je suis allé voir le reste. Kifkif, aussi bon !
C’est dégueulasse, effrayant, ces personnages capables de basculer dans le pire, toujours juste à un cheveu, toujours borderline…et le cadre, aussi surprenant que vu avec un regard comme un poignard. Ça fait délicatement frissonner et dégueuler. L’Humanité vue par RogerX !!! Je ne vois pas de complaisance , il y a un regard ironique. Et pourtant, j’aime un monde totalement opposé ! C’est pour dire si votre talent est grand pour dépasser la première aversion devant toute cette merde merdoyante. Et justement, c’est là qu’est le talent. Ça va à une vitesse folle, on se marre, et en même temps c’est sérieux dans la dérision, c’est intelligent, j’irais même jusqu’à dire que c’est documenté. Si la littérature ne s’occupe pas de temps en temps de virer les limites, alors qui ? En fait, vous n’êtes pas du tout cinglé, pour avez un sacré talent….mais vous vous faites plaisir, pour le moment. Et j’espère qu’un jour vous allez construire…je veux dire écrire une œuvre construite. Parce que l’écriture, l’imagination, et tout ce qu’il faut, vous l’avez. Ah la vache ! Passionnément ! Bien cordialement. Edgard. |
Anonyme
26/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Sous des dehors de farce grivoise j'ai découvert un texte à clés - enfin à mon sens - avec des métaphores plutôt osées et pas vraiment politiquement correctes mais je n'en dirai pas plus. C'est ce qui fait l'intérêt de ce texte. Il est par ailleurs écrit avec panache et fort bien.
Je n'ai pas un goût prononcé pour les récits historiques, même sous cette forme, mais je salue l'exploit bien bas. |
David
26/2/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Salut RogerX,
Argh, cette fin a comme un goût de regret, de peur d'avoir été trop loin auparavant, mais c'était une première impression de lecture. Le texte m'a beaucoup plu, je me suis levé de ma chaise après ma lecture pour faire quelques trucs qui trainaient dans ma vie, c'est pour moi un grand signe de qualité littéraire de renvoyer au plus près du réel dès le point final lu, au point d'agir carrément sur les cuisses et les mollets. Malgré ce petit dépit en argh qui recouvre peut-être une méfiance de mon propre engouement : J'ai lu l'histoire comme une métaphore d'un drame horrible et relativement récent, où le trivial recouvre l'indicible pour parvenir à formuler une émotion plus proche de ce qui ne peut s'écrire. Le texte est touchant de son contexte en plus d'être très drôle, j'ai vraiment pris l'humour et le trivial comme un hommage délicat. C'est justement un peu de délicatesse explicite qui revenait à la fin, avec ce "Moches de tous les pays, unissez-vous !" j'avais presque envie qu'on les laisse avec les vannes qu'elles se prenaient, ces "moches", c'est juste une histoire après tout. Au-delà de celles-là, c'est une histoire d'une période dramatique d'un coin de l'Europe qui est racontée à travers ce qui nourrit les insultes populaires : le sexe, le pipi-caca. En fait, c'est une sorte de martingale puisque je peux imaginer les mémoires imaginaires d'un esclave du 18e ou un déporté en camp de concentration qui seraient racontées, romancées, de la même façon, pour le même effet de "dire l'indicible" mieux ou autrement qu'en le rapportant tel qu'il aurait pu être réellement. C'est une étrange sensation de lecture mais qui ne peut occulter l'effet qu'elle a eu non plus. J'étais mort de rire : "L’avenir du prolétariat ne se lira jamais dans le marc de café et encore moins sur une partoche signée Vladimir Ilitch Oulianov. Mon grand-oncle me soutenait mordicus que ce serait dans les taches de semence qu’on laissera sur les draps de soie des bourgeoises adultères. Leur conscience politique tapinait depuis la naissance du syndicalisme révolutionnaire et la trique d’acier d’un camarade aurait raison un beau jour des fondations de leur classe dominante. Yahvé plus qu’à attendre." J'ai lu ça rapidement hier et j'y suis retourné dès aujourd'hui, il doit y avoir tout les mots-clés-google de mon ennui de lire, comme j'allais le voir plus loin : je me faisais racoler sans doute pas mieux qu'un canidé venu de Roumanie. Le récit est vraiment très riche, de vocabulaires improbables, de rebondissements ou plutôt de délires maitrisés. Ça serait un peu neo-has-been le cliché de la narration, caricaturant des caricatures du communisme, du sexisme, de la philo, et d'autres trucs, pour rendre les personnages et le récit odieux et attachant. |
aldenor
3/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le plaisir (ou plutôt la furie) d’écrire est palpable dans la verve de l’auteur. Je dois pourtant avouer que j’ai eu de la peine à suivre. L’écriture prend le pas sur le souci de construction. J’ai eu l’impression de sauter du coq à l’âne.
Mais bon, une ambiance est créée, Belgrade en débandade à l’aube de la guerre civile. Et puis surtout j’admire cette plume maitrisée et violente comme un couteau. J’ai retenu quelques phrases : « [L’avenir du prolétariat se lira dans]...les taches de semence qu’on laissera sur les draps de soie des bourgeoises adultères. » « Nationalisme et mysticisme : les deux mamelles de la décadence... » « La Raison nous joue parfois des tours pour accomplir l’Histoire. » |