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Anonyme
26/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Eh bien, je dois dire que je ne m'attendais pas à ça ! C'est tout simple et saisissant, je trouve. Un mouvement net, inéluctable, un détachement qui n'empêche en rien l'horreur, au contraire la met en lumière. Du beau boulot, vraiment. Un léger bémol sur le glissement de la deuxième à la première personne à un moment, il ne me paraît pas utile.
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Anonyme
27/9/2012
a aimé ce texte
Pas ↓
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Je n'aime pas ce texte. tout d'abord il y a ce Tu qui est totalement horripilant pouisqu'il veut nous faire croirev que nous pourrions faire partie de ce qui ce passe.
Je ne suis pas tétraplégique, et ça ne me fait pas envie. La tétraplégie : sujet à la mode là aussi, je ne vois donc pas bien l'utilité d'en reparler...en moins bien. Des lourdeurs, des fautes de style qui émaillent le récit le rendent aussi désagréable à lire : - "un verre de vin que tu as siphonné ": on siphonne un réservoir..rarement un verre. - "ton pantalon synthétique sur ta chaire de mauvaise qualité. " pourquoi la chaire est de mauvaise qualité ??? Ce ne sont que deux exemples, mais il y en a d'autres. |
brabant
8/10/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Romy,
Texte qui monte en puissance pour devenir prenant/stressant à partir de : "Un pas de recul, une pierre mal emboîtée, un glissement, une chute. Lourde, dévertébrante, paralysante. Le vent s'arrête, l'humidité disparaît. Tu es à terre./Tu t'es cogné la tête. ça ne t'inquiète pas. Elle sait quoi faire." A partir de là, on assiste à la prise de conscience du héros (qui croyait être conscient auparavant, mais c'était une illusion car la vraie conscience est celle la mort) en une deuxième partie de texte à mon avis magistrale. Tout prend alors véritablement vie dans cette conscience de la mort qui arrive, et ce sont un "bestiaire" fantastique, un cortège d' "ombres" qui vont présider à son basculement. Et cette fois, sans philosophie, sans artifices. Très bien vu ! ps : Bravo pour le titre ! |
Anonyme
8/10/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Sur le précédent texte de l’auteur, j’avais commenté : « Je pense sincèrement que derrière cette petite histoire sommeille un auteur à fort potentiel ».
Je ne reviens pas sur ce que j’ai dit, tant j’apprécie le large spectre du style. Par contre je suis un peu dérouté par ce récit, et particulièrement par le choix du narrateur. Qui est-il ? Un narrateur qui tutoie le héros est forcément quelqu’un qui le connaît bien (je passe sur le tutoiement semi-automatique d’aujourd’hui). Mais je ne crois pas qu’il se cache une espèce de narrateur-Dieu qui lui parlerait comme à un de ses enfants. Je ne vois pas non plus quelqu’un de sa famille ou de ses amis s’exprimer comme ça. Alors ce narrateur serait donc lui-même, ou plutôt son alter ego valide, en pleine forme, qui lui explique sa métamorphose après l’accident. Mais je ne suis pas convaincu par ce narrateur qui se parle à lui-même. J’ai l’impression que ça devait aussi sonner un peu bancal dans l’esprit de l’auteur, car je n’arrive pas à m’expliquer autrement le changement brusque du Tu en Je au moment de l’énumération. J’aurais franchement préféré que cette histoire soit racontée par le héros devenu invalide, puisque sa mémoire est intacte. Je ne comprends pas l’intérêt de passer par un intermédiaire, à partir du moment où le héros est toujours présent dans l’histoire. Je trouve que vraiment, ça enlève beaucoup de force au récit. Ludi |
MariCe
1/11/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Belle écriture au service d'un sujet délicat, la tétraplégie.
Vous avez su exprimer la montée en puissance de sensations physiques et fonctionnelles ; les émotions sont palpables. Un beau texte. Merci. |
Artexflow
16/11/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un texte déroutant, un style assumé.
Je peux comprendre que le "tu" agace, mais il ne m'énerve pas. Je dirais simplement qu'il n'était pas nécessaire, cela dit il sert une certaine distance, image de l'âme qui ne sent plus son lien avec le corps, qui deviendrait du même coup étranger. Donc, le tu. Malgré ce style légèrement hermétique puisque très original, une poésie particulièrement poignante émane de l'ensemble du texte. Je ne suis pas super fan de la première partie du texte (jusqu'au "pourtant"), je trouve que l'accent est trop porté sur la mobilité du personnage. Bien entendu je vois où l'auteur veut en venir, et puis le texte est court, mais quelque chose me gêne dans cette construction un peu trop binaire mouvement/immobilité. Le paragraphe "Un corps en marche, penses-tu. Chanceux ? Même pas. Tout cela est bien normal. Un corps valide se rendant quelque part. Quoi de plus normal ?" est un peu lourd. En revanche plus rien (très peu de choses) ne me gène après la chute du personnage, et il y a de belles idées "Tu t'es cogné la tête. Ça ne t'inquiète pas. Elle sait quoi faire.", la nuit qui "enferraille"... Petit bémol pour le paragraphe avec les verbes à l'infinitif, encore une fois je comprends le but, mais dans la répétition des termes, il y a, à mon sens, une trop grande lourdeur. Mention spéciale à contrario pour le nuage blanc "Une sorcière ? Non. Un ours. Un crâne peut-être.", passage très bien senti, très fort. D'ailleurs, le personnage ne meurt-il pas de sa blessure ? Cette référence au crâne, et cette insistance sur la nuit, et puis le terme du renoncement, le "tu es seul mais plus vraiment"... Bon peut-être que j'interprète trop, peut-être que je suis obsédé par le morbide ! Félicitations en tous cas, belle forme, beau fond. |
Anonyme
31/12/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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de "la chair de mauvaise qualité" ! ça, c'est de l'image frappante, banzai !
ainsi que "faire la paix avec son nombril" ou "les jantes laissées en jachère"... Mais c'est un festival, dites-moi ! "Tu donnerais tout pour avoir mal", ce sont des choses qui arrivent. "J'ai prêté attention au genêt mais pas au geai" On ne se lasse pas de vous citer, ma parole ! Au final, beaucoup de justesse dans l'observation. J'ai déjà lu ça quelque part, cette solitude devenue douce et sans révolte du blessé irrécupérable et esseulé. Je n'arrive pas, là, à me rappeler où ni de qui c'était. Une nouvelle dans une revue assez olé-olé, je crois. Une très bonne nouvelle. Un texte pas bidon du tout, du soin dans l'approche du langage et le ressenti des sensations. Joli boulot. Un peu longuet, parfois. A épurer pour atteindre au percutant. N.B : merci pour cet avertissement aux randonneurs, ces niaiseux de la montagne qui coûtent des vies utiles et sont souvent, aussi, des skieurs hors-pistes, pouah ! |
Squeeny
16/1/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Ceci n'est que mon avis, et vous avez déjà eu de beaux commentaires, mais j'ai trouvé le style d'écriture saccadé, assez difficile à suivre, peut-être à cause du "Tu" comment on vous l'a dit précédemment, ou c'est peut-être un ensemble. Le seul passage où j'étais totalement avec vous, c'était au moment de l'accident, là j'ai senti un rythme, un pression, un suspens !
A part ça, l'idée est bonne, et les descriptions, bien que peut-être un peut trop lourdes et trop présentes, semblent assez réalistes. :) |
Pascal
24/2/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est une litanie, un long monologue entre soi et soi, entre la machinerie, les sens, la conscience, pour se rappeler, pour être encore un peu, pour arracher de la vie, je m'y suis mis, j'ai été ému, touché par le personnage, même si la progression mentale pourrait être plus frappante et la fin plus marquante, il y a une tension, une avancée dramatique, ponctuée de passé, je trouve tout ça assez réussi, il faudrait pousser plus loin, qu'il y ait une rupture, une rencontre, un signe, quelque chose qui fasse tout voir autrement, ou tout rebondir.
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in-flight
18/5/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le grand débat de ce texte est finalement l’utilisation du « Tu » et c’est plutôt un bon signe pour l’auteur. Cela signifie qu’on n’a pas grand-chose à redire sur le reste de son travail.
Je suis mitigé sur l’utilisation de la deuxième personne du singulier, parfois cela fonctionne bien (« tu oublies ton dos rouillé qui grince sa peine… »), parfois non (« toi ce que tu aimes… »). C’est un parti pris, le choix est certes audacieux mais on peut le comprendre : mettre en scène le basculement d’une vie et le ressenti d’un tétraplégique en si peu de lignes… Il est certain que le « tu » percute, dérange, exaspère mais vu que la nouvelle est bien écrite que les images frappent fort et juste… Bref, ce texte hors piste (sans mauvais jeu de mot) est par nature déroutant et je crois bien que je le relirai dans quelques temps pour affiner ma critique, quitte à rééditer ce commentaire. |