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Anonyme
18/1/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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La conclusion est jolie, oui, j'aime bien cette ouverture sur la possibilité de refuser l'aliénation...
Mais avant, disons-le, je me suis gracieusement ennuyée. Je n'ai guère d'affinités avec le genre "épopée du quotidien" et là, je trouve, on est en plein dedans. Alors, soit, l'inadaptation foncière d'Aline, cette inadaptation où beaucoup (dont moi) peuvent se reconnaître, est plutôt bien exprimée je trouve, mais à grands frais de mots ; question économie de moyens, je pense qu'on peut mieux faire. Ce manque de sobriété est certes, je pense, en accord avec le sujet, mais le mouvement sans aucune surprise du texte l'aggrave à mon avis. Il me semble qu'en faisant l'effort d'une construction plus rusée, plus éclatée, avec retours en arrière, anticipations, etc. (qui en outre rendraient peut-être mieux la complexité du monde tel que perçu par Aline), votre texte gagnerait beaucoup. Tel quel, je le trouve sympathique mais sans subtilité. |
alvinabec
28/1/2013
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonjour,
Il y a de l'idée et ce récit aurait pu être très attachant mais je crois qu'il y a de grosses refontes narratives à effectuer pour emporter l' adhésion de votre lecteur. Le texte me semble déséquilibré: le petit rien n'en est pas un, le passage sur le réveil (ou non) d'Aline, très long, idem pour les céréales ( et que disaient la mère et la gd-mère?), le DRH fait penser à un instituteur bienveillant sans beaucoup d'épaisseur. L'idée de l'agenda est excellente, ce petit carnet où ranger sa vie de travailleur, où noter des humeurs, des fulgurances, des traits d' esprit, des critiques, des coups de gueule...mais Aline paraît bien sage et docile alors que sa présentation en début de narration laissait entrevoir un personnage un peu hors norme, un peu rebelle. Quelques tournures grammaticales à perfectionner. |
macaron
30/1/2013
a aimé ce texte
Pas
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Il ne se passe pas grand chose dans votre histoire, et je n'arrive pas à donner quelques couleurs à votre héroine. Votre entame est particulièrement longue et ennuyeuse mais j'ai pensé que cela allait démarrer enfin. Hélas non! L'écriture est parfois poussive, avec beaucoup trop de détails dont on se fiche éperdument. D'abord une intrigue et un élaguage dans le texte. Indispensable!
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Acratopege
13/2/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je suis assez d'accord avec les commentaires précédents. Il y a de bonnes idées, mais le rythme est trop lent à cause de l'accumulation de détails non pertinents. Si le récit était écrit à la première personne, on comprendrait mieux cette accumulation de petits faits, car cela correspondrait à l'auto-observation, anxieuse peut-être, d'un narrateur qui fixe sa pensée ailleurs que sur l'important.
Les bonnes idées, ce sont les flashes entendus à la radio, qui insèrent le récit dans la cité, et puis surtout, je trouve, le passage du stylo au crayon et à la gomme. Joli symbole de liberté, cette possibilité d'écrire sa vie, d'effacer, de reprendre. |
Pimpette
13/2/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est à la fois un peu raté et très intéressant quand même. Un sujet qui, avec son air de ne pas y toucher, est sérieux, humain, et assez triste!
Je suis certaine que la situation décrite se produit en permanence, baignant dans un ennui et des regrets qu'on sent même si ils ne sont pas décrits expressément.... C'est difficile à écrire cette petite vie minable qui a conscience, semble-t-il, de ne pas pouvoir s'en sortir! Sauf la dernière phrase qui est d'ailleurs superbe: "penser le 'NON!' plus tard c'est déjà mieux que de ne pas le penser du tout Finalement, ce n'est pas mal du tout , ce texte là! |
pokilm
13/2/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Romy,
On peut trouver l'histoire racontée assez terne, peu palpitante mais s'il s'agit là d'un choix de votre part, il me semble qu'il faudrait le mettre en évidence par une forme et un travail impeccable de la langue. Voilà pourquoi des fautes assez grossières comme l'indicatif ou le conditionnel derrière "bien que" empêchent, me semble-t-il, le lecteur de suivre votre démarche et lui donnent peut-être un a priori négatif. Il y a pourtant des éléments intéressants dans votre texte, qui sonnent juste. |
Pascal
14/2/2013
a aimé ce texte
Pas ↑
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Ecrire un texte sur un sujet banal est très difficile... Il faut que la forme des phrases tienne le lecteur en suspens, surtout si comme ici il ne se passe pas grand chose, c'est tout un art, je ne dis pas que c'est raté, il y a quelque chose...Mais des phrases trop longues parce qu'elle ne tiennent pas la route, des répétitions qui n'apportent rien ("l’immeuble en briques rouges entièrement rénové"). L'idée de l'agenda est très bonne, exploitée trop longuement....Il manque l'étincelle ! Avec une fin moyenne, pas étonnante...
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Beckett
14/2/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je ne commente pas souvent, mais là, je suis allé au bout de ma lecture, ce qui est bon signe. Le style est froid, sans affect, mécanique et il colle parfaitement au propos, voila la force de ce texte me semble-t-il. Vous décrivez dans les moindre détails et en les étirant, les petits rien qui remplissent nos vies professionnelles et qui finalement, à force de répétition et d'accumulation, prennent toute la place. Les habitudes, la routine, le désir absurde d'être à l'heure, d'accomplir proprement jusqu'à l'obssession des tâches artificielles et sans interêts. Quelques lourdeurs dans l'expression parfois, mais merci pour ce triste constat.
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Lobia
15/2/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Je rejoins Pimpette sur le choix de votre sujet : humain et triste. En fait il est même passionnant quand on se penche un peu dessus : comment accepter de son plein gré de s'aliéner à un travail inintéressant où l'on sent que l'on va végéter toute sa vie ? Ca semble délirant, c'est pourtant le quotidien de millions de gens.
Alors oui le sujet est passionnant et il suffirait de peu de choses pour que votre nouvelle passe de "moyenne" à "excellente". Tout d'abord vous avez écrit cette histoire comme si vous disposiez de tout l'espace d'un roman pour développer votre idée, du coup la mécanique ne fonctionne pas pour le format de la nouvelle. Il manque un enjeu, quelque chose qui nous tienne en haleine et donne un sens à ce long descriptif du quotidien. Pourquoi pas une métaphore en début d'histoire, comme un piège qui se referme sur elle, puis un flash-back pour comprendre ce qui lui est arrivé ? (bien sûr je n'essaie pas de réécrire votre histoire, je tente d'illustrer mon propos). Ensuite j'aurais préféré que cette histoire me soit raconté à la première personne du singulier, là on prend trop de distance avec le personnage et on se sent juste spectateur de scènes anodines, on passe à côté de l'empathie. Je pense également qu'il n'y a pas de parti pris, comme si vous ne saviez pas vous-même quoi penser de cette situation alors qu'il y aurait tant à dire ! J'aurais aimé connaître votre sentiment face à ce changement de vie ! Est-ce un début de "nausée" ? Un de ces moments étranges où tout ce qui nous est familier nous devient étranger ? où l'on ne trouve plus de sens à ce qui, 5 mn plus tôt, allait de soit ? Le meilleur passage reste celui sur l'agenda et la panique de cette femme face à son erreur, les proportions délirantes que cet incident prend : c'est très bien vu. Ca ressemble à l'auteur Peter Handke qui a tiré l'idée jusqu'à son paroxysme dans "l'angoisse du gardien de but au moment du penalty". Vous avez des similitudes avec cet écrivain. En conclusion, j'espère lire prochainement une nouvelle version de votre nouvelle où l'on pourra admirer enfin toute l'étendue de votre talent. |
AntoineJ
16/2/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
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je n'aime pas trop ce démarrage en trompe l'oeil dépressif et la répétition de l'immeuble en briques rouges entièrement rénové. J'aime bien que l'on apprenne progressivement des infos, ces allers retour dans le passé et l'idée générale de la plongée dans un monde nouveau.
je n'aime pas la rencontre avec le DRH et la relation à l'agenda, pas crédible (elle n'est pas seule dans cette entreprise, si ?). je n'arrive pas à savoir ce qu'elle pense de ce nouveau job : enfin, je vais gagner ma vie ? je ne veux pas de ce travail ? D'ailleurs, au fait c'est quoi ce travail ? Bref, le style est correct et inégal (de mon point de vue), le fond est potentiellement intéressant. |
brabant
20/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Romy,
Belle écriture dont je me suis pris à penser que c'était cette écriture-là qui emplissait l'agenda "bleu" puis emplirait encore les futurs agendas "bleus" d'Aline Capeau. Elle est en effet manifestement prête, après des études mécaniques, à emplir un emploi tout aussi mécanique, et à accompagner le personnel et les objectifs mécaniques de cette société mécaniquement rénovée. On a le cursus ou on ne l'a pas ; on est formaté ou on ne l'est pas. Et Aline est encastrable malgré elle, en dépit de son mauvais gré. Sachant pertinemment qu'elle n'écrira jamais ce "non" qui lui permettrait d'échapper à ce monde aseptisé, j'espère cependant pour elle qu'elle conservera ses habitudes de légère malpropreté afin que ses propres odeurs de transpiration puissent au moins lui tenir discrètement compagnie sans provoquer son renvoi. Vous avez dit "déshumanisé" ? :)))))) |