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Anonyme
15/3/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un joli portrait de famille, je trouve. J'aime beaucoup la manière désinvolte, légère, dont tout est dit... jusqu'à la fin. Un côté Petit Nicolas qui vire à l'aigre. Le changement de ton n'est du reste pas trop subit, il est bien amené par l'anecdote du "Horst Wessel Lied" qui rappelle que tout n'était pas si rose, qu'il y avait aussi un monde extérieur !
Un bémol sur "Germaine n’avait pas imaginé que cette terrible frustration qu’elle lui avait infligée serait la dernière. La honte que n’avait pas pu supporter Marcel, il avait décidé de la retourner contre elle." : pour moi, les deux phrases sont un peu lourdes et en outre appuient trop sur la signification du geste. Comme lectrice, j'avais compris l'idée, je crois que j'aurais préféré une simple indication factuelle, sans "morale". Au final, un récit bien mené pour moi, et plutôt bien dosé. Vous avez su mettre en valeur une chronique familiale. "On distingue la coquille Shell qui surplombe les vases de verre qui s’emplissaient de carburant pendant la distribution." : je trouve cette phrase lourde, avec ses deux relatives introduites par "qui". |
Acratopege
23/3/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Magnifique nouvelle à mon sentiment. Écriture prenante sous des apparences de banalité tranquille. J'ai beaucoup aimé la double thématique du hors-champ: le narrateur décrit une photographie datant d'avant sa naissance, et le récit se centre bientôt sur un personnage qui n'est justement pas sur la photo. Virtuose construction. J'ai pensé à Perec. Et la chute est brutale autant qu'inattendue. Bravo.
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macaron
26/3/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un souvenir très bien raconté avec un mélange sucré/salé dosé adroitement. L'époque, la vieille pompe à essence, la famille en costume de fête et puis...l'indésirable, celui qui nous fait honte. La fin du pauvre Marcel, comme une preuve qu'il ne pouvait pas faire autrement que de boire: une leçon de tolérance et d'empathie!
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Pimpette
2/4/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une belle histoire enlevée en deux pages
Une belle plume sans scories! je ne raterai pas les textes suivants sur Oniris! J'adore les 'Marcel' et j'en ai connus!Leur caractère et leur vie tranchent sur la médiocrité des gens convenables autour d'eux... |
brabant
2/4/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Rosebud,
J'ai deviné la fin à : "... . Germaine l'avait privé de mariage. la fête s'est bien déroulée. On a chanté, on a dansé, on a bien mangé et bien bu. La mariée était radieuse, le marié était fier et saoul comme il se doit. Un mariage parfait." - je ne sais si c'est authentique mais cela fleure l'authenticité. Encore qu'un boulanger soit un personnage publique très convivial et intégré socialement, une pièce difficile à enlever d'une réunion/de toutes les réunions. Le boulanger c'est la fève de la galette des rois, elle ne va pas sans ! Lol. - même s'il l'on devine (il faut bien un grain de sable) on a un choc sur la fin (je l'avais bien dit ! je l'avais pensé ! Trop heureux/paillard/frondeur/anticonformiste pour être honnête le Marcel ! :)) - j'ai trouvé que cela faisait un peu pavé descriptif et narratif tout de même. ça manque de dialogue pour faire vivre cette photo grand format. Ces photos-là écrasent un peu. - vous auriez pu donner la traduction de la chanson/refrain ?/couplet ? en note. Tout le monde n'est pas alsacianiste et puis on n'a pas gardé les cochons ensemble non ? Lol :D Bon, ben voilà ! Bonnes libations au paradis pour Marcel ! |
Corbac
2/4/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Non, la sauce ne prend pas avec moi, et j'en suis presque désolé tant ce texte me semble être de qualité.
La faute peut-être à un manque total de ma part d'empathie envers ce malheureux Marcel. Se suicider parce qu'il a été privé de mariage ? J'avoue avoir du mal avec cette fin. Trop brusque, trop inexplicable. La structure de la nouvelle m'a également rebutée. On suit le narrateur sans savoir où il nous mène, où il veut en venir. La conclusion sert d'ordinaire à donner un cadre cohérent à l'ensemble, c'est du moins ce que j'attendais ici, mais là rien, il ne m'est resté à la fin de ce texte qu'un " tout ça pour ça ?" Un très belle écriture à côté. Bravo pour les personnages, très bien esquissés, et pour ce récit si détaillé, qui procure un sentiment de réalisme pas toujours facile à mettre en place. Au plaisir de vous relire, |
widjet
4/4/2013
a aimé ce texte
Bien
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Pour pinailler, je regrette l’explication finale (« Germaine n’avait pas imaginé que cette terrible frustration qu’elle lui avait infligée serait la dernière. La honte que n’avait pas pu supporter Marcel, il avait décidé de la retourner contre elle ») ; on s’en passerait bien (le lecteur aurait compris par lui-même) et atténue un peu l’impact du dénouement la ligne précédente. Sinon , il manque quelque chose à cette phrase « . Ma tante Alice, sa femme, dont j’étais amoureux quand j’étais tout petit, à cause de son délicieux accent mosellan qui chante et qui rend la vie gaie » (on attend un verbe qui ne vient pas) et j’eus préféré « auriculaire » à « et l’on voit sa chevalière qui brille à son petit doigt gauche ».
Mais c’est vraiment pour taquiner. Sinon, la tranche de vie est bien amenée, suffisamment décrite sans être ennuyeuse. Idem pour les personnages bien croqués en dépit du peu de ligne les concernant. Une chronique douce-amère réussie au titre volontairement trompeur (on retient plus la fin sinistre que le caractère festif dudit mariage), bien dosée, sensible et sans pathos ni fioritures. Pas forcément les plus simples à écrire. W |
Anonyme
5/4/2013
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Commentaire modéré
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Anonyme
5/4/2013
a aimé ce texte
Pas
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Il y a longtemps que je n’avais pas lu un texte écrit avec un style de Maréchal. Bien sûr, je ne parle que du style.
Au moins vais-je donner quelques exemples, mais je pourrais citer tout le texte : - « je regarde surtout ma sœur blottie comme un oisillon dans le nid des bras de ma grand-mère » . « ma sœur blottie comme un oisillon ». Ç’est ça le style Maréchal. Lui-même n’aurait pas mieux parlé de la famille. Mais on peut d’ailleurs aimer ce style. - « Mon oncle Gabriel sourit précieusement, beau jeune homme déjà chauve, et l’on voit sa chevalière qui brille à son petit doigt gauche. Ma tante Alice, sa femme, dont j’étais amoureux quand j’étais tout petit » Ça, c’est du style Maréchal en paquet, tout est « petit, tout petit » ; allez, encore une : - « Et puis il y a Germaine, une autre grand-tante par je ne sais plus quel bout ». Ça, c’est du style Maréchal de la deuxième. Je ne résiste pas à cette dernière : - « C’était un gentil ivrogne qui aimait à boire avec ses copains » Moi aussi « j’aime à boire » avec mes potes. J’ai passé le plumeau, mais rien à faire. Je reste sidéré par le style. De la même façon, on doit pouvoir parler de l’homme des cavernes autrement que par onomatopées. La surcotation « Faible » récompense la qualité de l’orthographe, vestige de l’enseignement rigoureux de l’époque. |
AntoineJ
7/4/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
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J'aime bien le concept même si j'ai du mal avec le style trop gentillet qui passe d'une chose à l'autre sans vraiment s'impliquer
Un peu plus de noirceur du côté du pendu aurait été utile pour comprendre sa frustration en faisant monter la pression des deux cotés (mariage vs désespoir) Je trouve la fin un peu pale (imaginer un homme se tuer doit faire un peu plus d'effet que cela). Bref, bonne idée mais y ajouter du relief et de la profondeur |
Anonyme
25/4/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce que je trouve particulièrement étonnant, c'est que nous avons là un portrait de famille, plutôt détaillé, sans que nous ayons une impression de précipitation pour le dresser, dans un texte pourtant très court, et en plus avec un vrai morceau d'histoire dedans. Ca ne me parait pas simple du tout et c'est réussi.
Tout cela parait très vivant. Il n'y a pas que des personnages pris isolément. Ils interragissent. Et pourtant, cela est accompli à partir d'un chose figée : une photo. Cela, aussi, est réussi. Le personnage qui s'avère finalement être le principal est le seul à ne pas être présent sur la photo. Ca, encore, c'est bien fait. Juste deux toutes petites choses m'ont contrarié : 1. J'ai tiqué sur le "manteau beige" de la mère, discerné sur une photo noir et blanc ! D'autant que le narrateur n'est pas encore né à l'époque où la photo a été prise. Ou alors, la mère possède encore ce manteau au moment où le narrateur s'exprime ? 2. Je me serais volontiers passé de la phrase explicative : "La honte que n’avait pas pu supporter Marcel, il avait décidé de la retourner contre elle". Le texte se cantonne au descriptif et au factuel. L'émotion est fabriquée par le lecteur, à partir de ce qui lui est donné. C'est très bien. |
Anonyme
30/4/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Rosebud,
J'ai pris plaisir à vous lire ! Mis à part le passage suivant : "Germaine n’avait pas imaginé que cette terrible frustration qu’elle lui avait infligée serait la dernière. La honte que n’avait pas pu supporter Marcel, il avait décidé de la retourner contre elle.", qui, comme il l'est dit dans d'autres commentaires, me semble superflu, je ne trouve rien à redire. J'aurais également aimé avoir la traduction du chant. J'ai beaucoup aimé la dernière phrase : "Quand je regarde cette photo, je ne peux pas m’empêcher de penser qu’à l’instant où le photographe appuie sur le déclencheur, l’oncle Marcel repousse du pied le tabouret sur lequel il était juché." Je ne vois rien à apporter de plus à votre nouvelle, c'est pourquoi je lui attribue un "très bien +". Bonne continuation ! Koumi. |