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Anonyme
27/10/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une histoire très touchante, je trouve, et qui sonne vrai. Les personnages me paraissent admirablement campés, je les ai vu vivre. Tout est simple, sans drame, mais j'ai ressenti la cruauté de la vie. Chapeau bas pour avoir traité ce sujet casse-gueule avec autant d'élégance.
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Anonyme
5/11/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un très bon texte je trouve, sans réelle fausse note. Je m'attendais à une fin comme celle-là, mais elle est très bien amenée, pas "balancée" à la tête du lecteur en tous cas.
Pas de gros défauts, si ce n'est un usage parfois exagéré des adverbes, mais ça n'est pas rédhibitoire non plus. Bref, je suis sous le charme d'un texte très plaisant. |
Pascal31
5/11/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un texte qui traite sobrement d'un sujet difficile, en évitant de tirer sur la corde sensible.
Si j'ai aimé le style employé et la délicatesse du propos, je dois avouer m'être parfois un peu ennuyé à la lecture (notamment le passage sur la retraite) : la faute probablement à un manque d'empathie envers le personnage principal, pourtant bien campé mais dont je n'ai pu partager la douleur (puisqu'il n'en ressent pas). Même dans le dernier paragraphe, ce souvenir qui fait enfin tout basculer et confronter l'homme à la réalité de la situation, je ne parviens pas à éprouver d'émotion. En deux ans, j'ai du mal à imaginer que rien d'autre ne soit venu lui rappeler son épouse décédée. Mais il est vrai que parfois, c'est sur un souvenir particulier (et souvent une odeur, en effet) que les sentiments s'exacerbent. Au rayon chipotages : "... quel bout recommencer. Il repensait...", le deuxième "re" me semble de trop. "chaque fois que le désir lui en prenait à lui" : j'ai trouvé ça lourd. "La serveuse se précipita vers lui, les bras ballants et les yeux écarquillés : « Monsieur, monsieur ? »" : se précipiter vers quelqu'un avec les bras ballants, j'ai du mal à visualiser cela. De plus, cette conclusion à l'histoire me semble un chouïa faiblarde. En résumé, un texte qui se laisse lire aisément et traité intelligemment, mais qui pourtant n'a pas su me convaincre totalement, faute à un manque d'empathie pour le protagoniste principal et une fin qui ne m'a pas emballé. |
brabant
5/11/2012
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Rosebud,
Comme vous y allez ! Et moi qui vous croyais dur comme du granit, à cacher et à disposer de vos clefs au point parfois de ne pas les juger nécessaires ("Nouveau-Mexique"), je vous découvre ici un coeur de calcaire ; au fait je vous attendais un peu au tournant des justifications. Raté ! On n'a pas idée de faire des coups pareils ! Tout ici est vu, observé et dit. Soupesé à l'aune de l'âme. "A la déchetterie il rencontra un ami qui courut vers lui pour lui demander, avec la mine de circonstance, s'il tenait le coup et lui assurant qu'il pouvait compter sur lui en toute occasion./.../Il bredouilla quelques mots en remontant dans sa voiture, si bien qu'il n'eut même pas à finir sa phrase dont il avait déjà oublié le début." Moka soit celui qui mal y pleure ! "'Roger" ! |
Anonyme
5/11/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour rosebud. Un texte qui me touche pour des raisons très personnelles. Une tranche de vie commune où, sans tambour ni trompette, s'invite la mort, avec la suite qui en découle. C'est traité sobrement, sans pathos et cette crise de larmes après deux ans de solitude est du domaine du possible. Il faut donner du temps au temps (non, ce n'est pas de moi) pour que la vie reprenne le dessus.
C'est un sujet difficile sur lequel j'ai écrit voilà une dizaine d'années avec les larmes aux yeux. Pour la forme, j'ai noté quelques lourdeurs tel :"chaque fois que le désir lui en prenait à lui". Rien de grave.. Merci pour cette courte nouvelle profondément humaine. |
doug-pluenn
5/11/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Rosebud,
Une histoire touchante, légère et grave à la fois dont j'apprécie beaucoup la fin, toute en pudeur, la scène très juste, réaliste comme il sied. A l'inverse je goûte moins l'entame du texte, trop "crue" inutilement crue, sans cette délicatesse que le lecteur retrouve dans le texte. Des petites choses inutiles, des petites longueurs, mais bon, nous en sommes tous là ou presque. Au bonheur de ce couple, à leur complicité, à leur amour j'y ai cru et le thème de la vieillesse ou du vieillissement est abordé avec clairvoyance. Comme celui de la solitude, peut-être trop brièvement traité. Au plaisir. |
macaron
5/11/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai l'impression que Roger est très vieux alors qu'il vient de quitter la vie active. A part cela, vous êtes une bonne observatrice et tout me semble très juste. Le texte n'est pas ennuyeux, peut-être un peu long mais la chute est inattendue. Un texte bien écrit, agréable à lire.
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Anonyme
5/11/2012
a aimé ce texte
Bien
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Voilà l’exemple type d’une nouvelle dont le sujet ne m’a pas vraiment emballé, mais que je trouve formidable.
En dessous de 15000 caractères, un bon style et une narration efficace suffisent à m’accrocher. Et ici c’est le cas. L’auteur sait très bien combiner la narration des évènements avec le recueillement de la pensée. Je lui donne raison d’avoir privilégié l’action plutôt qu’un enfermement des sentiments qui aurait vite tourné à une pseudo introspection analytique, prétentieuse et ennuyeuse, comme on a si souvent l’occasion d’en lire. Son récit est dynamique, et pourtant la conscience des personnages est bien présente. Elle tisse ce fil ténu qui retient encore Roger à Marthe. C’est très bien rendu. Il sait aussi grâce à son style, donner leur place à des souvenirs somme toute assez banals lorsqu'on n’est pas soi-même impliqué. J’aime bien toujours m’interroger sur le choix du narrateur. En général, lorsqu’un personnage principal est toujours présent dans le récit, je préfère l’entendre raconter lui-même l’histoire, car il me semble qu’un récit a plus de force lorsqu’il sort des tripes, que lorsqu’il est filtré par un narrateur extérieur. Par contre ici je rejoins assez le choix de l’auteur. Il lui permet de dynamiser le récit, d’installer une certaine pudeur, de ne pas laisser Roger se diluer dans ses sentiments. Par contre je suis allergique au narrateur lorsqu’il semble s’adresser aux lecteurs en les prenant à témoin, pour exprimer des généralités ou des clichés : — « Il en profita pour donner son avis personnel sur la cruauté du deuil (comme si Roger le lui avait demandé) – mais nous tombons tous dans ce travers en ces occasions ». Ce « mais nous tombons tous dans ce travers en ces occasions » est à mon avis une faiblesse, car il interpelle le lecteur qui n’a rien demandé, et donc le fait sortir momentanément du récit en lui assénant un bon vieux cliché de derrière les fagots, avec lequel en plus il n’est peut-être pas d’accord. Ça peut paraître un détail, mais dans le style tout me semble important à souligner. Voilà, quelques petites réflexions sur un texte que j’ai trouvé bien maîtrisé et qui laisse pas mal d’espoir à Rosebud pour la suite. Cordialement. Ludi PS : pour moi, BIEN est une note élevée dans mes critères de notation des nouvelles. |
alvinabec
5/11/2012
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Rosebud,
Joli sujet que vous traitez avec pudeur et délicate attention. Qqes faiblesses stylistiques que vous pourrez améliorer sans peine me semble-t-il: Il y a un "nous" narratif incongru en fin de texte, une surabondance d'adjectifs et d'adverbes au long du récit, des phrases très longues qui peuvent un peu lasser votre lectorat. Vous employez le p.q.parfait dès la deuxième phrase, temps qui alourdit et distancie la lecture, essayez au p.compsé, c'est plus immmédiat et proche pour qui veut vous lire...Tout ceci étant des babioles pour rendre l'histoire plus vivante. A vous lire... |
MariCe
6/11/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Voilà une histoire bien triste, traitée sobrement.
On suit le regard égaré de Roger et ses premières confrontations avec une solitude qu'il recherchait autrefois. La certitude qu'il ne reverra plus Marthe lui saute au visage quand la serveuse apporte les mokas... mais elle se précipite les bras ballants... j'ai du mal à le visionner.. C'est bien écrit mais il manque pour ma part ce petit quelque chose pour que ce récit me surprenne. |
Pimpette
6/11/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Rosebud!
Joli pseudo qui rappelle la dernière image d'un fameux film! Votre texte est superbe et me touche à plus d'un titre! Bon sujet traité sans ronds de jambes dans une écriture propre et efficace....j'adore ça! Je ne louperai pas vos prochains bébés , soyez en certaine! |
aldenor
6/11/2012
a aimé ce texte
Bien
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Le chagrin peut venir à retardement. Il a besoin de murir. Dans certains cas. C’est subtil mais je peux très bien l’imaginer. La société ne l’admet cependant pas, qui a besoin de réactions stéréotypées.
Le thème, si je l’ai bien interprété, n’est pas pleinement assumé. Pourquoi dire qu’« Il en venait à douter de sa douleur. » (Il ne l’éprouvait, ne la manifestait pas encore. Plus tôt il se demande « pourquoi il n’est pas plus malheureux », ce qui est légitime, mais il n y a pas place au doute, il ne souffre pas outre mesure, il le sait.) ou « On prenait cela pour du chagrin et c’en était effectivement... » (Ce n’en était pas encore) ? Le passage sur Roger allant à la retraite me semble à côté du sujet, j’aurais préféré rester sur les relations du couple, et l’œil des « autres ». |
Bidis
8/11/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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La chute de ce texte, par ailleurs écrit de façon agréablement vivante et simple, est tout simplement superbe, en ce qu’elle éclaire soudain tout ce que l’on vient de lire et donne à réfléchir.
Je me permets néanmoins de relever quelques petites choses : - « Il s’en sentait coupable et il se cherchait des noises… » : j’enlèverais le second « il » - « Pourtant, le couple qu’il avait formé... » jusqu’à « … et ils y trouvaient du contentement. » : peut-être y aurait-il moyen de raconter cela plus succinctement avec quelques images très parlantes et plus courtes. - « Un de leurs points de discordes récurrentes… » : je trouverais mieux de dire « leurs points récurrents de discordes », cela montrerait mieux qu’ils ne se disputent que chaque fois pour les mêmes raisons, sinon on a l’impression qu’ils se disputent tout le temps (discordes récurrentes) - Quand le personnage rencontre un ami à la déchetterie, j’aurais préféré un dialogue qui montre l’indélicatesse de ce dernier au lieu d’expliquer la chose. - Au lieu de « Deux ans plus tard », j’aurais préféré « Deux ans passèrent » et mieux séparé cette finale du texte précédent (trois petites étoiles ou autres signes consacrés). |
Anonyme
10/11/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est le premier texte pour lequel je donne mon avis ici et je m'excuse d'avance pour la non-pertinence de mes commentaires.
Je trouve cette nouvelle très juste dans l'émotion. Les personnages ont une vraie consistance. Et la prise de position quand à la gestion du deuil et le désarroi qu'on peut ressentir face à nos propres réactions et sentiments. Vraiment j'ai beaucoup aimé. Et puis c'est souvent la mémoire olfactive qui fait tout remonter à la surface, en tout cas ça se vérifie pour moi. |
Anonyme
14/11/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Rosebud,
J'ai trouvé votre nouvelle tout à fait plaisante. Je pense que tout à été dit dans les commentaires précédents, aussi n'ajouterai-je simplement que je ne me suis personnellement pas ennuyée au cours de ma lecture. Je pense qu'il est intéressant d'ajouter quelques détails sans utilité particulière pour l'histoire afin de "donner de la consistance" au récit. Bonne continuation, et merci pour le plaisir que j'ai eu à vous lire. |
Corbac
29/11/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le sujet du deuil n’est pas nouveau, bien traité, il reste toutefois plaisant à lire. C’est le cas ici, et c’est ce qui explique le bon moment passé devant cette nouvelle. J’aime les détails que l’auteur donne sur la vie du couple, des choses simples mais bien exploitées – je pense à la farine sur la fin notamment – qui rendent le tout bien vivant.
Pour la forme, j’avoue avoir à plusieurs reprises été ennuyé – et pourtant, je suis d’habitude tolérant là dessus. Je donne quelques exemples, l’auteur jugera si mes remarques lui paraissent fondées ou non… - "Son rire avait été assez sonore pour qu’on l’entendit dans toute la salle, ou du moins, il lui avait semblé qu’on n’avait entendu que lui". Le « du moins » me semble mal adapté ici. - "Et il avait eu honte de sa joie hors de propos. Pourtant sa joie était sincère." Le deuxième « joie » alourdit l’ensemble. "Mais se prépare-t-on à un deuil comme on prépare sa retraite ? Sa retraite de cadre à l’industrie, il ne l’avait d’ailleurs pas préparé non plus." La transition m’a fait grincer des dents. "Ils avaient voyagé un peu, chaque fois que le désir lui en prenait à lui…" Le « à lui » à la fin est en trop. Ces erreurs se corrigent généralement assez vite. La sensibilité et la délicatesse dont fait preuve l’auteur compense d’ailleurs largement ces défauts. Au plaisir de vous relire. |