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Réalisme/Historique
Salimbye : Le relais
 Publié le 03/12/13  -  4 commentaires  -  16260 caractères  -  64 lectures    Autres textes du même auteur

Petites ironies de la vie.


Le relais


I - YOUSSOUFIA. La maison de Hadda, ou, plutôt sa hutte se trouve au quartier El Arsa. Un nom riant. Un lieu qui vous invite à venir y passer un après-midi inoubliable. Un coin pas comme les autres. Un vrai labyrinthe. Dénué de toute plantation. Ruelles étroites, non asphaltées. La hutte de Hadda est à proximité d'un dépôt de déchets. Mouches bourdonnantes. Chèvres.

L'entrée du logis est faite de quelques planches en guise de porte.

Hadda, une soixantaine d'années, mais elle n'en accepte que quarante. Jambes menues. Cheveux gris, poussiéreux. Yeux cernés. Joues creuses. Bouche édentée. Telles sont quelques séquelles d'une lutte sans merci pour la survie.

Hadda fait peur aux petits. Aux grands, elle inspire la pitié. Quant aux jeunes filles elles voient en cette créature, qui vient chaque jour se recroqueviller dans un coin ensoleillé devant la porte de sa hutte, une sorte d'image obscène accrochée là au bord de la rue N° 8, pour rappeler le sort réservé à toutes celles qui osent quitter le « droit chemin ».

À la suite d'une liaison douce et délicieuse au départ mais scandaleuse et très tumultueuse à la rupture, Hadda s'est retrouvée sans famille et sans… argent.

Elle a envisagé de devenir Chikhat. Elle a même exercé pendant quelques mois ce pénible métier de chanteuse populaire. Cela se passait à Safi. Mais la fatigue, les nuits blanches, l'alcool, le haschisch, le kif et surtout les honoraires exorbitants du chef d'orchestre Ould Khtou lui avaient enlevé toute envie de continuer.


« Aussi la beauté et le jeune âge m'ont-ils poussée à envisager le métier de prostituée », confia-t-elle à Selma, la petite-fille de Sitahar, venue pour la première fois lui apporter un bol de soupe et cinq cigarettes.


Sa dose pour survivre. D'habitude c'était Sitahar qui s'occupait de cette tâche-là. Mais comme il était occupé par d'interminables démarches dans le but de rapatrier le corps de son fils Issam, mort dans une mine de charbon en Belgique, ce fut donc cette ravissante jeune fille de vingt et un ans qui effectuait le travail pendant son absence.


« J'ai même osé me renseigner auprès de lointaines connaissances.


– Le local et la clientèle, m'ont-elles répondu. Bien sûr il faut être généreuse avec tout le monde. Du dernier sbire qui vous protège contre un client non rassasié et qui veut recommencer gratuitement jusqu'au haut responsable qui doit fermer l'œil sur tes activités illicites.


Que faire ? La petite somme d'argent que j'avais amassée au moment où je travaillais chez Ould Khtou ne me permettait pas un tel luxe. L'idée de m'associer à une autre femme qui pratiquait le même métier me paraissait inconcevable. »


Hasard ? Ironie du sort ? Hadda rencontra, un jour, dans un bain maure, une fille de joie qui habitait Youssoufia.


– Loujanti ? (1) Comment ? Tu ne la connais pas ? C'est à quatre-vingts kilomètres d'ici ! La ville des musclés, des miniers, des ouvriers. La ville de la pollution, de la poussière, de la prostitution.


Hadda s'enquit sur la marche du métier.


– Ça dépend des clients et des périodes, ma belle. Mais Dieu soit loué, on se la coule douce de temps en temps, surtout N'har Lkinza (2). Bien sûr, il y a les capricieux et les vicieux qui vous demandent de ces CHOSES… et les violents qui, satisfaits, te secouent les puces et se retirent en rigolant. Mais que veux-tu ? Ce sont les risques du métier.


II - Trois mois plus tard, Hadda débarqua à Youssoufia.

Cité moyenne, bâtie sur des plateaux. Une voie ferrée la coupe en deux parties diamétralement opposées. À l'est, spacieuses villas.

Quelle architecture !

Des trottoirs rectilignes, un parc, l'éclairage, deux cinémas, un supermarché, la municipalité, un commissariat, une gendarmerie…


– Les maisons des ingénieurs de l'OCP (Office Chargé de l'extraction des Phosphates), lui dit son guide en pointant son doigt vers quelques villas éparpillées sur une colline.


C'était un petit garçon de onze ans qui avait quitté récemment l'école pour venir en aide à sa famille. Il n'avait pas de métier précis : coursier les jours de marché, vendeur de cigarettes en détails, guide, cireur, proxénète de vingt et une heures à minuit.


– Mais comme tous les occupants ne sont pas des ingénieurs, on appelle cette partie de Youssoufia – le quartier européen. Ici, il vous sera impossible de trouver une maison. Allez plutôt de l'autre côté de la voie ferrée.

– Où ça ? Je ne connais pas bien cette ville.

– Dans ce cas prenez une charrette.


Le moyen de transport le plus usuel dans cette agglomération.


– Elles ne sont pas loin d'ici, continua le guide. Vous voyez ces chèvres près du pont… ?

– Je vais m'égarer.

– Alors coupez tout droit par ici. Elles sont au-delà du mur.


Le petit s'en alla en sautillant de joie. Il venait de gagner cinquante centimes sans peine (1/20ème d'euro). Chose qui n'est pas très courante dans ce patelin. Hadda se dirigea vers… le mur.


III - Le charretier, un adolescent aux dents couleur de chocolat, la déchargea à la rue N° 8, à El Arsa.

Un autre monde : des poules picoraient goulûment les crottes des quelques animaux qui se promenaient librement dans les rues. Trois tentes dressées sous un figuier : deux cordonniers et un coiffeur. Une demi-douzaine de gamins couraient en tout sens pour vendre leurs cigarettes en détail. D'autres jouaient au football près d'un boucher. Une bouteille en plastique faisait fonction de ballon. Poussière blanche. D'un geste monotone, le vieux boucher chassait un essaim de mouches têtues qui tenaient à se poser sur un morceau de viande tout abîmé. Deux fillettes et un petit garçon morveux contemplaient curieusement un chien et une chienne qui s'accouplaient paisiblement près d'un tas de pierres.

Apparemment, le lieu semblait calme. Seule Zahia, surnommée l'Égyptienne, une entremetteuse de renommée, qui faisait la pluie et le beau temps se renseignait auprès de Laouar – le borgne – sur cette beauté qui passait devant elle. Assis à même le sol, une dizaine de vieillards, des retraités de l'OCP, jouaient docilement aux dames et aux cartes.

À voix basse, trois jeunes garçons souhaitèrent la bienvenue à Hadda.

On lui avait indiqué où se trouvait « l'agence immobilière » de Sitahar. Une boutique exiguë de deux mètres sur deux.

“Heureusement il y est.”

Double menton, barbe noire, Sitahar somnolait. Il transpirait.


– J'ai une chambre qui va sûrement te plaire. Allons la voir !


Sa voix était disproportionnelle avec son corps énorme.

Avant de sortir Sitahar jeta un coup d'œil sur un petit miroir accroché près de la porte. Il ajusta son turban, lissa sa barbe et sa moustache puis il se retourna tout sourire vers Hadda.


– Allons-y !


Il décrocha un chapelet noir qu'il tint visiblement dans sa main droite. Sur le chemin, il saluait dévotement tous ceux qu'il voyait en posant ses deux mains sur sa large poitrine et en se penchant légèrement en avant.


IV - Ils arrivèrent chez Zahia. Une montagne de chair. Sitahar la salua solennellement et s'enquit longuement sur sa santé. Ses yeux brillants fixaient l'énorme jambe blanche et poilue, que l'Égyptienne exhibait volontairement dans le but d'appâter un client timide ou indécis.


– Cette femme veut louer la chambre d'en haut, chevrota Sitahar.

– Tu sais que tous mes locataires sont kif-kif. Si elle accepte le règlement, je ne vois pas d'inconvénient, lui répondit la grosse femme d'une voix rauque.


« Sitahar m'expliqua le règlement. Zahia était la patronne et la caissière. C'était elle qui décidait des clients qui pourraient me rendre visite. »


“Le champ est miné, pensa Hadda. Il vaut mieux déguerpir tout de suite.” Mais elle répondit :


– D'accord, je vais réfléchir.


« Sur la route, j'ai informé Sitahar que je ne voulais pas de cette chambre. »


– C'est bien dommage ! De temps en temps nous passons des nuits mémorables chez Zahia, lui confia l'homme barbu en souriant.

– Je vais chercher une chambre ailleurs, et vous n'avez qu'à venir chez moi ; vous serez le bienvenu.


Cette invitation, on ne peut plus claire, enflamma Sitahar.


– Ce ne sont pas les chambres qui manquent. Venez avec moi, cria-t-il.


D'un pas rapide et décidé, ne faisant plus attention à tous ceux qui levaient la main pour le saluer, il emmena sa cliente à la hutte.

C'était SA HUTTE.

Avant d'arriver sur les lieux Sitahar la rassura. Elle n'avait rien à craindre. Il n'y avait pas d'eau courante, mais le puits était juste à deux pas.

Il ouvrit la porte. Une armée de rats prirent la fuite et se replièrent immédiatement sous le foin qui occupait aux trois quarts la hutte.


– Vous n'avez même pas la peine d'acheter un lit.


Il éclata d'un rire bruyant mais un peu forcé.

Pour le loyer, Sitahar l'informa qu'il lui laisserait la hutte gratuitement.


– J'y dépose la nourriture de mes chèvres.


Mais il passerait les nuits du vendredi au samedi chez elle.


– Le dîner sur mon compte !


Il lui remit une des deux énormes clés. Il en garda une. Pour tout acompte, il se contenta d'un baiser. Il retint, difficilement, son ardeur : il reviendrait le soir vers dix heures. C'était un vendredi.


V – « Je suis sortie au village pour acheter des allumettes, une couverture, une miche de pain et une boîte de sardines.

Aucun client ne se manifesta l'après-midi. On était le six du mois et N'har Lkinza était déjà passé. De plus, la rue n'était pas très passante, et les gens ignoraient qu'une respectueuse venait de s'installer près de ce dépôt de déchets.

Le soir, j'ai pris officiellement mon service. Sitahar est arrivé à l'heure prévue. Il portait trois djellabas dont deux en laine. “Bien armé pour la nuit”, ai-je pensé.

De l'un de ses trois capuchons, il retira deux verres, une ancienne théière tout abîmée et sans couvercle, un morceau de pain, deux morceaux de sucre, un peu de thé et de la menthe.


– C'est notre premier diner en tête-à-tête ? lui ai-je demandé en plaisantant.

– Non, non, répondit-il. Ce soir, je suis pris. Loukhnati va partir à La Mecque. C'est un voisin. Il a invité tous les gens de la rue de Damas à venir manger chez lui. Non, pas tous les gens, mais seulement ceux qui apprennent le Coran comme moi et qui sont très respectés dans cette ville. Nous allons sûrement passer une grande partie de la nuit à psalmodier les versets de notre Livre Saint.

Alors, ne m'attends pas. Prépare ton repas et mange. »


Il lui promit que ce serait pour le vendredi suivant.


– Attention au feu !


« Avant de sortir, Sitahar a caressé certaines parties de mon corps. »


Il jeta un coup d'œil sur sa montre pour calculer s'il lui restait encore du temps pour un plaisir plus mousseux.


– Non, je vais rater le dîner.


Et Sitahar retint encore une fois sa ferveur et sortit en soupirant.


VI – « Une demi-heure après son départ, un jeune homme est venu frapper à ma porte. Il était beau. Souriant. Timide. Il m'a dit qu'il s'appelait Issam. Il voulait passer la nuit chez moi. Il était très gentil. Il m'a filé dix dirhams (un euro).


– C'est tout ce que j'ai, m'a-t-il avoué.


Une nuit délicieuse. Le matin, il a décampé de bonne heure.


– Je reviendrai ce soir.


Il revint tous les soirs vers dix heures, sauf les vendredis. »


VII - Le deuxième jour après son arrivée à Youssoufia, Hadda sortit le soir pour faire un petit tour dans le quartier européen. “Il vaut mieux viser haut. Un ingénieur, pourquoi pas ?” Mais c'est Sitahar qui l'accosta et lui dit à voix basse, sans la regarder, qu'il valait mieux pour eux de ne laisser entrer personne dans la hutte.

Il avait ses raisons : les nouvelles se répandent vite, les dangers pour la nourriture des chèvres… En réalité, c'était surtout l'envie d'avoir une seconde femme à lui tout seul. Une femme qui ne l'ennuyait pas tous les jours. Une machine de plaisir prête à fonctionner à tout moment. Une propriété privée au vrai sens du terme. Il voulait bien avoir quatre femmes. Son Islam ne l'autoriserait-il pas à varier ses sources de plaisir dans ce sens ? Malheureusement, Sitahar n'avait ni les moyens ni la force pour étancher toutes ses soifs. Déjà, c'était un miracle que la jeune et belle Hadda acceptât de vivre sous une hutte tout en supportant un barbu médiocre, intolérant et obtus comme lui.


– Tu seras comme ma femme. Je subviendrai à tous tes besoins.


Il débita ses phrases d'un seul coup et hâta le pas sans se retourner comme s'il avait peur d'une réaction imprévue.


« Seulement, nous avions tort tous les deux : il n'avait pas de document légal qui faisait de moi “comme sa femme” et je ne pouvais pas de mon côté me passer de mon gentil Issam qui passait six nuits sur sept dans ma hutte. Je te jure qu'à part ces deux hommes je n'ai jamais fréquenté une autre personne ici à Youssoufia. »


VIII – « Malheureusement, une nuit, vers vingt-trois heures, ton grand-père est arrivé à l'improviste. Il allait s'absenter le vendredi suivant. Pour éviter tout déséquilibre dans le temps réservé à ses plaisirs sensuels, il a eu la malencontreuse idée de venir chez moi pour passer la nuit. C'était un mardi.

La porte s'ouvrit tout doucement. Sitahar qui avait horreur des allumettes, portait toujours sur lui une pile sèche à batteries.

Soudain, un faisceau de lumière nous a baignés tous les deux : ton père et moi. Nous étions nus. L'un dans les bras de l'autre. Nous venions juste de faire l'amour.

Désemparé et mort de honte, ton père a pris ses vêtements dans ses bras et s'est enfui. Personne ne l'a jamais revu. Quant à moi, j'étais bien rouée de coups. Sitahar m'a sommée de ne jamais révéler à quiconque ce qui s'était passé. »


Au moment où cet événement se produisit, Hadda était enceinte de deux mois. Les menaces proférées par son locataire ne l'empêchèrent pas de penser à Issam. Elle espérait le revoir. Tous les soirs, vers dix heures, l'oreille aux aguets, elle attendait vainement, les trois petits coups furtifs du cher disparu.

Il ne revint plus.


« Plus tard, un ami de ton père est venu voir Sitahar pour lui annoncer la nouvelle.


– Ton fils est en Belgique. Il m'a dit dans une lettre qu'il ne comptait plus revenir au pays. »


Cette triste nouvelle anéantit les deux responsables de la fuite du jeune garçon. L'un ayant perdu son fils unique, l'autre un amour tant rêvé.

Sitahar et Hadda ne se fréquentaient plus. Ils ne se parlaient plus ou rarement. La mère de Selma avait perdu tout l'éclat de sa beauté. Mais elle avait toujours droit à sa nourriture et à ses cinq cigarettes par jour. Elle ne pouvait plus quitter Youssoufia. Son ventre la gênait.


« Le jour de ta naissance, ton grand-père m'a proposé de t'adopter.


– Ce sera une bonne consolation pour la mère d'Issam.


Et faisant fi de tout ce que je pourrais ressentir à cette séparation, il t'a arrachée de mes bras et emportée chez lui.

Depuis cette date, je me mets chaque jour à cette place, bien au soleil, pour te surveiller et te voir grandir. Je n'avais pas le droit de t'approcher, de te caresser ou de t'embrasser. Je ne pouvais plus quitter Youssoufia, que dis-je ? Même pas cette place. »


Hadda remonta le cours de sa vie. Elle évoqua ses sentiments, ses rêves, ses douleurs, les yeux braqués sur son passé désastreux, inattentive aux sanglots de sa fille.

HADDA CONTINUAIT À PARLER TOUTE SEULE.


IX - Dans le train qui l'emmenait à Safi, Selma voulait se renseigner sur les quartiers les moins chers de cette ville.


– Comment ? lui répondit sa voisine qui mâchait vulgairement son chewing-gum. Tu ne connais pas Safi ? C'est à quatre-vingts kilomètres d'ici. La ville des ouvriers, des musclés, des marins. La ville de la pollution, de la poussière, de la prostitution. À nouail (les huttes), tu peux trouver un logement pas cher. Là-bas Dieu soit loué, on se la coule douce de temps en temps, surtout N'har Lkinza – le jour de la quinzaine. Bien sûr, il y a les capricieux et les vicieux qui…


LAABALI


NOTES :


1) Loujanti déformation de Louis le Gentil (Youssoufia s'appelait Louis le Gentil en temps du protectorat. C'est une ville minière : phosphates).

2) N'har Lkinza : le jour de la quinzaine. Les ouvriers travaillant dans l'extraction des phosphates sont payés tous les quinze jours.


 
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   Anonyme   
10/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ouf ! J'ai trouvé cette histoire très dure, sans concession et pourtant aussi sans jugement, sans manichéisme. Les liens entre les personnages se dévoilent peu à peu, et je dois dire que leurs actions, à tous, m'ont paru justifiées de leur point de vue.

C'est pour moi la beauté du texte : chacun bâtit sa vie comme il peut, en retire malheur et joies ; la morale humaine qu'on plaque dessus est artificielle, un autre artisan de notre malheur. Telle est en tout cas la manière dont je lis ce récit. J'ai beaucoup aimé l'écriture détachée, factuelle, qui souligne pour moi cette conclusion.

   senglar   
3/12/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Salimbye,


Dépaysement garanti. Texte ébloui de misère morale et matérielle et de soleil où l'absence de révolte, l'acceptation jusqu'à une certaine forme de soumission à la fatalité et un bonheur malgré tout, un bonheur dans tout ce dénuement, un but, une raison de vivre PAR LE REGARD. Finalement une leçon de philosophie qui révèle l'humain sous les apparences, le beau triomphant du cruel.

Aussi supplié-je l'auteur de sauver Selma !

Ben oui quoi ! Hadda mérite bien ça, rompre cette spirale en forme de ruban glu-tue tout ce qu'il attrape :)

Senglar-Brabant

   Pepito   
5/12/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Salimbye,

Forme : l'écriture est est pas top top, avec quelques bugs...
"disproportionnelle" mot carrément à coté de la plaque
"kif-kif" c'est du "pareil au meme" non ? je ne vois pas bien son emploi dans la phrase.
"Les menaces proférées par son locataire ne..." c'est le "propriétaire" plutôt ?
"pour un plaisir plus mousseux." jolie formule

Fond : donc, si je comprends bien, la fille qui a été élevée "normalement" dans le respect de ci de çà et tout et tout, devient prostituée car elle a apprit (à + de 20 ans) que sa vraie mère l'était...
Voilà qui n'a aucun sens à mon avis, mais bon c'est l'idéee de l'auteur.

Bonne continuation.

Pepito

   dowvid   
5/12/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup. Une espèce de rigueur dans le conte, des faits, des images qui vont presque jusqu'à sentir.
Pas beaucoup de nouvelle que je lis sans en passer des bouts.
Celle-là m'a tenu. Un dépaysement, un conte des mille et un jours.
Cool !


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