|
|
Anonyme
26/12/2013
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai bien aimé cet enchaînement fatal, comme inéluctable, à partir d'un incident minime. La fin, très bien, sauf que je ne comprends pas pourquoi la jeune femme qu'il a heurtée devrait se retrouver dans la voiture, à côté de lui ; pour moi, le choc aurait dû au contraire la projeter plus loin... La gamine, OK, elle est sous les roues et lui il va crever en bouffant du verre pilé agrémenté de sang. Ça c'est du fait-divers !
Oui, vraiment ce côté "petite cause grands effets" lapidaire est plutôt réussi à mon avis. Un bémol pour l'insistance sur la haine que Martin porte à sa femme : cela ne me paraît pas utile dans l'économie du texte, vous pourriez ne pas appuyer autant dessus ; je pense que le texte y gagnerait en force. "il le ferait aussi pour faire enrager sa conne de femme" : dommage, pour moi, la répétition du verbe "faire" à quelques mots d'intervalle. |
Pascal31
2/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un texte bien écrit, qui se lit facilement. J'ai avalé le récit d'une traite, avec une fascination morbide...
Je comprends le classement de ce texte en 'Horreur/Épouvante' même si ce n'est pas vraiment le genre de cette nouvelle. C'est plus l'horreur psychologique qui est abordée ici, avec cet anti-héros qui finira tué par son vice -le sucre- d'une façon à la fois originale et très cruelle. Je n'ose imaginer le résultat final ! L'auteur, pour moi, a réussi son but : j'ai été perturbé par cette lecture dérangeante et j'ai frissonné devant cette conclusion qui, assurément, n'a rien de sucrée ! |
Marite
14/1/2014
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai lu aussi d'un trait cette nouvelle. Rien ne m'a vraiment gênée dans l'écriture ou dans le déroulement de l'histoire. Ni horrifiée ou épouvantée, il me reste seulement une certitude : les régimes alimentaires trop sévères peuvent être désastreux au niveau psychologique.
|
dowvid
14/1/2014
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonne histoire, bien écrite.
Un peu gros à mon idée, l'effet du sachet de sucre sur le type, mais bon, c'est une histoire inventée. Le déroulement est limpide. Je ne vois pas trop pourquoi on met en scène la femme et la fille du type. À mon avis, elles n'ont pas d'impact sur l'histoire, et n'amènent rien comme image ou comme explication à l'histoire. J'aime les appartés, j'aime quand on en met beaucoup dans une histoire si ça apporte des images, des sentiments. Ce coup-là, je n'y vois pas l'intérêt. Je n'avais pas saisi la fin. On veut trop en mettre, je pense. On dit et répète qu'il est mort, mais il ne l'est pas. Et il bouffe du sucre qui est en fait de la vitre cassée ? Je n'avais pas saisi. Mais somme toute, une bonne histoire bien écrite. |
senglar
14/1/2014
|
Bonjour SAMI,
Pas trop compris. Tout ça pour un diabète de type 2 et un sachet de sucre en poudre non ingurgité. Je ne suis pas bien certain que vous vous soyez documenté à propos de cette maladie. Il me semble que nous avons plutôt là un individu obèse qui souffre d'un dérèglement hormonal très sévère. Pareil pour l'accident au feu rouge sur une route qu'il connaît parfaitement. On est plutôt dans le registre de Charlie et la chocolaterie que dans l'horreur/épouvante ici :) Je n'évalue pas. brabant |
Perle-Hingaud
18/1/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour Sami,
L’entame est provocatrice, je me demande en lisant le premier paragraphe si vous allez tenir l’équilibre ou tomber dans le travers de celui qui en écrit trop… Vous naviguez donc sur le fil du rasoir, mais vous vous en sortez grâce à une écriture alerte et à un bon sens de l’équilibre. Un bémol : la mise en scène de la petite fille : dommage, c’est trop : utiliser un enfant correspond à l’artillerie lourde, ce n’était pas la peine, à mon sens, un piéton quelconque aurait suffit. La chute, la confusion des cristaux, est bien trouvée. Quelques broutilles relevées au fil de ma lecture : il avait beaucoup trop de marge avant de pouvoir mourir de faim. : le verbe « pouvoir » ne me parait pas ajouter du sens à la phrase. Idem : une attention pour le moins inhabituelle : « pour le moins » ? tous les médecins de l'époque : de l’époque ? Quelques répétitions qu’une relecture peut facilement gommer : tous les médecins…tous les autres serveurs… Pendant toutes ces années il s'était refusé tout mets sucré,. Plus bas, en quelques lignes : toute trace de sucre depuis des années,… après quelques années…Il hésitait pour la première fois depuis des années |
Bidis
14/2/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
|
C’est un texte qu’on lit jusqu’à la chute, parce qu’il présente une intrigue assez originale et que l’on est curieux. Mais l’écriture bien que très vivante et agréable à lire, n’est pas toujours très claire.
Par exemple : - « un couple d'Allemands commandait avec peine à une jeune fille qui devait débuter dans l'établissement » : je crois qu’il faudrait un complément à « commandait » sinon on dirait que le couple commande la jeune fille en tant que supérieurs. A mon avis, il vaudrait mieux dire « passaient (avec peine) leurs commandes ». - « Harold la lui présenta » : Le sujet auquel se rapporte le pronom « lui », Martin, se trouve trop loin à mon avis. Il y a eu un autre sujet entre les deux (le couple d’Allemands) et comme un pronom se réfère au dernier sujet ( ici toujours ce couple) cela provoque une confusion. - « lui avaient balancé un tas de chiffres dans sa grosse figure » : Je crois que l’expression est plutôt : balancer quelque chose « à » la figure de quelqu’un et non « dans ». |
Anonyme
10/4/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
|
I'm sorry mais mois j'aime bien, à la fin, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire beurk beurk beurk ! Moi qui n'aime pas le sucre, alors si il est mélangé à du sang et des morceaux de verre !
|
carbona
4/9/2015
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai vraiment beaucoup aimé votre texte jusqu'à l'accident, la description du type, ses démangeaisons, son caractère... votre écriture est un régal. J'ai juste noté une répétition : il avait de la marge (pour l'appétit et pour le sucre)
En revanche j'ai moins aimé la description de l'accident, je l'aurais souhaité plus "trash" et cet instant de vie après la mort, j'aurais préféré que l'on reste dans un registre réaliste où le type fait un carnage, mais vivant. Je trouve le choix du titre tout à fait pertinent. Merci pour cette lecture. Je lis les commentaires , ce type n'est pas mort en fait ? |