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SQUEEN
16/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beaucoup apprécié, l'écriture nerveuse et limpide, très drôle dans le genre hyper caustique désabusé. Petit bémol, chute de niveau à la toute fin, mais s'il fallait ça pour justifier le reste j'adhère. Merci pour le partage. Mention spéciale:
"Les bouteilles du speed-testing flottaient maintenant autour de moi. « Comme autant d’enveloppes vides » pensais-je, subitement poète." |
Asrya
21/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'aime assez le ton général de la nouvelle ; un ton assez sombre et pessimiste, sarcastique, ça me plaît.
Le début est bien amené, comme le reste de manière générale et ce que j'ai trouvé un peu perturbant c'est qu'il y a quelques longueurs. Des phrases que l'on pourrait supprimer sans que cela change quoi que ce soit en terme de ressenti. Et j'ai eu cette sensation à de nombreux moments mine de rien, ce qui m'étonne au vu du style employé. Bon... passons. J'aime bien les quelques remarques adressés au lecteur, ou celles qui sont faites "pour être drôle" ; peut-être par contre qu'elles ne sont pas "placées" au bon moment, au bon endroit. Ou qu'il y en a trop. J'aérerai davantage le texte pour que ces répliques aient davantage d'impact. Cela n'engage que moi évidemment. L'idée de la relation entre votre personnage et cette pute est intéressante, on ne traite probablement pas suffisant ce genre de situation, et certainement pas avec ce style. Ça ne peut pas laisser indifférent. J'ai bien aimé. De la même manière que dit précédemment, j'ai trouvé des longueurs dans le passage où il cherche à s'accrocher à la bouée et lorsqu'il est seul sur l'eau ; ma lecture a été égratignée, je ne saurais dire pourquoi. La fin m'a plu, espérant probablement qu'elle finisse par accepter. Mon côté romantique. Dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé le style, la trame, le fond ; malgré tout, j'ai quelques réserves sur certaines parties, du coup, cela freine un peu mon emballement. Merci pour ce partage, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
plumette
21/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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j'ai bien aimé le ton de cette nouvelle. Un ton caustique, distancié qui me semble assez plausible de la part de cet homme " touché en D7 ".
J'ai bien aimé qu'il se définisse comme un buveur qui fait le boulot j'ai bien aimé aussi cette vision initiale du gars complètement imprégné qui se réveille parce que la marée vient caresser son entrejambe. Un démarrage qui ne manque pas d'intriguer le lecteur. Bravo pour cette lente distillation au gré de cette marée montante des souvenirs et indices qui informent sur les raisons de cette étrange situation. Bon, le gars est un peu bavard, l'auteur se fait plaisir avec des développements plein d'adjectifs qui arrachent un sourire à son lecteur mais ne servent pas nécessairement l'histoire. ex: "toutes ces histoires de gamins coincés sous des bagnoles, libérés par des femmes, souvent leurs mères, se transformant soudain en haltérophiles turkmènes." j'ai bien aimé la chute parce que je suis définitivement sentimentale! Après ma lecture, je me suis quand même demandé ce qu'ils avaient fait du fauteuil! Cela n'avait pas du être facile de le faire rouler dans le sable! je me suis également interrogée sur la fameuse "sclérose en plaques" C'est pas juste une atteinte en D7 ce truc là! Pour la crédibilité de l'histoire je pense que le narrateur aurait simplement pu avoir un accident de moto. Il faut bien chipoter un peu! Plumette |
Anonyme
26/9/2017
a aimé ce texte
Pas ↑
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Pour vérifier, j'ai cherché sur Internet des photos de bouteille de vodka Zubrowka, et c'est bien ce que je pensais : impossible qu'un bernard-l'hermite s'installe là-dedans. Le goulot n'est pas mal, mais qu'est-ce qu'il foutrait de tout cet espace vide, comment se déplacer ? Beaucoup trop encombrant comme contenant. Je regrette que, simplement pour une blagounette sans importance aucune pour l'intrigue, vous ayez négligé cet aspect d'invraisemblance.
Sinon, que dire ? Eh bien, le narrateur, je le pousserais volontiers dans une piscine avec son fauteuil roulant tant je le trouve imbu de lui-même. Le ton de tout le récit m'insupporte, et c'est dommage parce que sinon vous construisez bien l'histoire, à mon avis. Mais ces personnages caricaturaux, j'ai du mal. J'avais l'impression de voir un épisode de la série policière "Caïn" ; je me dis que ce n'est pas parce qu'un personnage est infirme qu'il devient automatiquement sympathique ou intéressant. Par ailleurs, selon moi, vous pourriez conserver à moindres frais ce ton tragique-sardonique auquel vous semblez tenir en allant plus directement au but, sans vous perdre dans des apartés qui, à mon sens, alourdissent. Par exemple : — Je commence à être tellement bourré que je pense pouvoir bientôt faire breveter mon sang. C'est une blague, ça ? En quoi sang + alcool serait une formule brevetable ? Pour moi, la formule est gratuite, n'apporte rien au mouvement du texte et met l'accent sur le nombrilisme du narrateur tellement génial rien qu'en étant lui que sa biture même est qualitativement sans précédent... Bref, vous l'aurez compris, malgré les qualités très réelles de construction que je trouve à ce récit, je n'ai pas aimé. |
Thimul
26/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai beaucoup aimé le ton de cette nouvelle. L'ironie constante du personnage face au monde qui l'entoure avec un je ne sais quoi de désespoir tapis tout au fond. Enfin c'est comme ça que je l'ai ressenti.
Maseule réserve concerne l'histoire elle même. J'ai peine à croire à l'absence totale de panique qui viendrait frapper à la porte de son esprit même pour quelqu'un qui ne tient pas tant que ça à la vie. Je n'imagine personne se satisfaisant ou se résignant à mourir de cette façon. Je trouve que ça aurait pu être évoquer sans dénaturer le reste des réflexions sarcastiques et désabusées du héros. En tout cas bravo pour cette histoire |
Perle-Hingaud
14/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour scatterbrain,
J'ai beaucoup aimé votre nouvelle: C'est rythmé, drôle, et pas prise de tête. Le narrateur est bavard, cynique, attachant, quoi ! :) Les personnages caricaturaux collent bien de toute façon à toute l'histoire, sa narration, ses excès. Un seul paragraphe de trop, à mon sens: "J’ai fermé les yeux et tenté de faire la planche mais il m’était impossible de flotter à l’horizontale ..." Ce paragraphe, même s'il explique le titre, pourrait être élagué. Mais c'est pour chipoter ! Un grand merci pour cette lecture enlevée et joyeuse ! edit: A la relecture, il y a des scories d'écriture et quelques points qui me paraissent à recadrer dans le scenario, comme par exemple: - il dit qu'il ne pense sans doute pas savoir nager:" pouvoir" serait préférable, dans ce cas: Il a dû savoir, puisque la sclérose en plaque a du l'atteindre à ce point jeune adulte (et ça passe avec le suspens sur ses jambes) - je ne voudrais pas avoir l'air obsédé, mais je n'ai pas compris si finalement l'amour avec luna était cool ou pas, il m'a semblé qu'il se contredisait, - à la fin, elle ne l'attrape pas pour le tirer, elle reste au bord: Je ne pense pas, pourtant, qu'il soit si loin d'elle: sinon, il se serait noyé. - de Paris, mieux vaut Saint Lazare et la Normandie, et le voyage est moins long. Parce qu'en 3h de train, ils ont eu le temps de sortir de leur état euphorique. Dans l'histoire, on croit comprendre qu'ils ont diné (bu beaucoup), voyagé en train, racheté de l'alcool (gare ?), fini sur la plage. Bon, ça reste possible, l'aventure dans la nuit, ceci dit. C'est du détail. |
hersen
14/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Evidemment, tout le sel (de mer) de cette nouvelle, c'est le ton. Parce qu'il est bon. :)
Il y a une narration très dynamique. Pour autant, les blagounettes ne sont pas si nouvelles, ou transcendantes, mais elles fonctionnent hyper bien dans la bouche de ce narrateur qui sait user de l'auto dérision. Quelques passages en trop, ou un poil longuets, une fin trop mignonne, enlèvent au texte ce petit côté sarcastique qui avait bien commencé l'histoire. Mais je ne vais pas me plaindre, j'ai lu avec plaisir. A te relire, hersen |
vendularge
14/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé le ton, cette dérision joyeuse et libérée des "idées reçues", le rythme est prenant, la construction de l'histoire harmonieuse. Le tout est un très agréable moment de lecture servi par une écriture désinhibée qui sert l'histoire de bout en bout..
Un grand bravo et un talent certain vendulargae |
Anonyme
14/10/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonsoir Scatterbrain,
Je vais pas en écrire des caisses, lorsque je me suis inscrit sur le site, j’étais venu pour lire des choses comme celles-là, des choses que je ne trouverais pas forcément en mieux sur les rayons des meilleurs libraires, car s’il est une qualité qui n’est pas l’apanage des auteurs professionnels, c’est bien l’humour et la formule juste. Je crois que cette voie est la seule qui sache dire merde au fion trop serré des auteurs maison (maisons d’édition, hein, pas Oniris…). Si j’étais éditeur je vous demanderais de m’envoyer autre chose, juste pour savoir si je peux miser deux trois jetons sur vous. Pour moi tout est parfait dans votre texte, et en vérité, je n’ai pas prêté une grande attention à l’intrigue. Lorsque je suis porté par les mots et par leur esprit, le sens ne me passionne pas. Je ne suis même pas sûr de pouvoir raconter votre histoire à quelqu’un d’autre. Votre humour est une gymnastique pour les zygomatiques, et lorsque vous appelez à la rescousse un peu de sentimental, c’est toujours avec l’intelligence de la dérision, comme une sorte de pudeur stylistique qui est la marque des grands comiques. Bravo Scatterbrain, un tsunami burlesque est venu déranger nos plages tranquilles. Ludi plagiste secoué |
Kvalcade
14/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir scatterbrain
J'ai beaucoup aimé. C'est un style qui en a sous le pied, comme on le dit parfois. Très curieuse de vous lire sur du long avec à la clef une histoire aussi noire qu'un expresso. Amère, sans sucre, forte en bouche. Le début ne m'a pas emballée, la suite m'a dégourdi les zygomatiques. J'ai bien aimé cette infime pincée de sucre en final. Luna donne envie de mieux la connaître. Joli. Au plaisir. |
widjet
14/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une note maximale d’un grand dadais comme Ludi, ça m’interpelle presque autant qu’un joueur du PSG dans une bibliothèque municipale.
Alors, forcément, j'ai lu. Verdict : gros potentiel, mais doit apprendre à se canaliser. L’auteur a et c'est indéniable le sens de la formule, une jolie répartie, et de l'énergie à revendre. Après, ça manque encore de souffle pour tenir (avec une efficacité constante) la note sur la distance. Après un démarrage en fanfare, les phrases courtes fonctionnent à merveille et servent ce style sec, percutant. Alors pourquoi, l’auteur s’est-il senti l’envie de multiplier les phrases à rallonge, noyant un peu les effets et l’acidité de cet humour dont je suis si friand ? Excès de confiance, manque de relecture, lassitude soudaine ? Sais pas, mais ça a commencé là : Certains prétendent que le corps humain développe des capacités hors du commun en cas de danger de mort imminente, vous savez, toutes ces histoires de gamins coincés sous des bagnoles, libérés par des femmes, souvent leurs mères, se transformant soudain en haltérophiles turkmènes. Moi, je n’étais certainement pas assez concerné pour me lever d’un bond miraculeux puis piquer un sprint jusqu’au bistrot le plus proche et raconter mon histoire à des poivrots sceptiques. Alors, ce n’est pas que la longueur de ces phrases m’ait énormément gêné ou étaient ratées. Non, non, elles sont bien écrites, évocatrices, mais moins inspirées (l’humour y est plus poussif, moins efficace, moins claquant). Ce verbiage fait que ça sent un poil trop l’effort et le désir de faire de l’esprit, de faire marrer. Je critique sans vraiment critiquer, je tombe souvent dans ce piège du "too much". Et puis, l'auteur aime digresser, mais moi aussi, alors tant pis si parfois ça s'essouffle ou si ça noie un peu trop le récit ! L’auteur est comme moi : il est gourmand, il en met un peu trop, il adore les adverbes notamment ! Je le comprends, les adverbes, ça donne souvent un côté très détaché, une sorte d’ironie « so brittish », très distanciée et renforce le ressort comique. Des menus défauts propres à tous les auteurs foisonnants et prodigues ! Bon, la fin, bof, j’ai le sentiment que l’auteur en avait ras le cul, qu’il s’était assez amusé, qu'il était pressé d'en finir et de passer à autre chose. Je ne lui en tiens pas rigueur, il nous a quand même souvent régalé. Comme dit au début, l’auteur en a pas mal sous le pied, des idées, de l’enthousiasme (on sent le plaisir d’écrire), de la générosité rédactionnelle (faut accepter parfois de faire sauter quelques trucs pas indispensables même si ça fait mal). Et c’est déjà beaucoup. J'ai envie d'encourager fortement ! Keep going buddy W |
jaimme
15/10/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Clap-clap! Et clap (tant qu'à faire)!
L'humour, le vrai, tout empreint d'auto-dérision (avec un handicapé, ce qui est casse-gueule, sans jeu de mots, promis). Plein d'inventions de qualité. J'ai carrément ri à certains moments. Et beaucoup souri. Et vous avez tenu la distance, ce qui est rarissime en humour. Un style travaillé (sans que cela se voit). Une belle sensibilité. Bref, je n'ai pas envie de chipoter en allant chercher la bébête pour (soit-disant) montrer que j'aurais pu faire mieux. Non. Juste chapeau! D'autres? (d'avance merci). Mon beau-fils à 6 ans: "Ils ont de la chance ces handicapés, ils peuvent se garer où ils veulent." Véridique (et retrouvé dans votre nouvelle avec tout l'humour noir et triste que j'aime). |
Anonyme
15/10/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Scatterbrain,
C’est un super, super bon moment de lecture que je viens de passer ! Merci pour votre esprit caustique, votre sens de la dérision, votre sensibilité, votre humour, le noir et le triste, votre écriture magnifique et votre imagination débridée. En prime, pour la romantico indécrottable que je suis, vous avez brodé une histoire comme je les aime. De l’amour là où on ne l’attend pas forcément mais toujours rédempteur. J’ai aimé en son temps le film « Pretty woman ». Ici c’est « handi man et sa bitch » et c’est même encore mieux… A vous relire très vite. Cat Fan de Scatterbrain |
Louison
15/10/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Un régal!
le sujet est grave mais traité joyeusement! j'aime la façon dont le narrateur s'adresse au lecteur. Je n’ai pas l’habitude de me commencer mes journées par une bonne vieille hydrocution: le ME est une coquille, non? Enfin on s'en fout, c'est très agréable à lire. Merci pour ce moment |
Zorino
15/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est ce qui s'appelle entrer par la Grande porte d'Oniris. Pour un premier texte, vous faites fort, TRÈS fort ! Bravo !
Bonjour Scatterbrain, Une grande créativité se trouve derrière votre plume. J'ai vraiment eu cette impression qu'on me contait cette histoire autour d'une bière, entre potes. Humour parfois grinçant, sensibilité, dérision, écriture élaborée... J'ai adoré cette phrase : "Le type qui me refera marcher n’est pas encore né. Je ne suis pas un combattant." J'ai vraiment pris grand plaisir à vous lire 2 fois. Je n'ajouterai rien d'autre et attends avec impatience votre prochaine publication. Merci pour ce très plaisant et surprenant partage |
guanaco
16/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Scatterbrain,
Comme beaucoup, j'ai adoré l'humour de ce texte et principalement le rythme des mots et des phrases, un ŕythme rapide et efficace qui hélas tend un peu à disparaître au fur et à mesure de la narration. Je n'ai pas cherché les possibles invraisemblances, j'ai juste passé un très bon moment! Merci. Guanaco |
in-flight
16/10/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un moment de lecture sympathique avec de bonnes trouvailles stylistiques et un réel plaisir d'écriture ressenti.
Le scénario tient le lecteur en haleine. J'ai trouvé la demande en mariage assez "kitch" pour clore le texte. Et puis j'ai réfléchi et j'y ai vu une métaphore (volontaire? Involontaire?): Le narrateur demande à Luna si elle veut apprendre à nager. Elle répond non vu ses performances en natation. Par la suite il la demande en mariage pour lui signifier que si elle ne peut pas nager, lui arrivera quand même à la guider dans les eaux parfois troubles du mariage. Coûte que coûte. Quelques pinailleries: " Elle avait bien entendu parler du phénomène intriguant des marées, une fois ou deux, mais pour quelqu’un qui n’a jamais vu la mer," --> Les marées sur la mer sont dérisoires, mieux vaut parler d'Océan " Si je pouvais encore me servir de mes jambes, j’aurais déjà sauté d’un pont." --> pourquoi lutter pour la vie avant l'arrivée de Luna dans ce cas. Suicidaire en dilettante? |
Jean-Claude
16/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Scatterbrain,
Je ne vais pas trop ajouter aux commentaires. Ce qui aurait pu être scabreux, et était difficile, est drôle et s'offre même une pointe de tendresse. Au plaisir de vous (re)lire |
Alexan
16/10/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Une nouvelle originale, certes, et l’idée n’est pas mal. Cela dit, j’ai eu du mal à accrocher avec le ton et le style. On sent bien l’intention cynique qui se voudrait cocasse à travers la débauche d’un infirme, et j’avoue que j’ai tout de même souri par moment, mais sans plus. Je trouve l’humour un peu trop forcé. Cela ne vient pas naturellement à mon gout. De plus la grossièreté de temps en temps pourquoi pas, mais si cela ressemble à un procédé je ne suis pas fan.
Je dirai malgré tout que mon intérêt a un peu grandit par la suite, notamment lors du rapport que le narrateur entretien avec sa prostituée, et leur petit périple vers la mer. Mais malheureusement, c’est retombé assez vite. Juste mon humble avis perso, et subjectif. |
aldenor
17/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une écriture pleine d’humour et d’imagination, pour une situation improbable : un paraplégique abandonné, par son amie partie amener des croissants, à la marée sur une plage !
Je suis un peu chiffonné qu’il ait douté d’elle... A noter que « Mes cinq premières pensées furent les suivantes » est inutile et répétitif et qu’il manque « un » à « On va prendre taxi ». Et de petites longueurs. Il reste un récit poignant et une plume de qualité. |
GillesP
18/10/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Comme bien d'autres lecteurs, j'ai aimé le ton général de cette nouvelle. Certains passages sont vraiment très drôles. Vus avez le talent de raconter des choses prosaïques en évitant de tomber dans la vulgarité.
Certains passages m'ont cependant semblé peu utiles. Par ailleurs, j'ai eu un peu de mal avec l'emploi des temps: du passé composé, du passé simple du présent pour raconter l'histoire, cela fait, pour moi, un mélange qui manque d'harmonie. Au plaisir de vous relire. |
trevorReznik
28/10/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Je vais moi aussi y aller de mon petit concert de louanges. J'aime tout dans ce texte : le style, le rythme, les personnages…
Le gros point fort étant selon moi le ton du personnage (ses traits d'esprits sont parfois si fulgurants que même sa vulgarité m'est séduisante) : il porte toute la nouvelle et balaye les quelques problèmes de vraisemblance qu'il pourrait y avoir. Et puis il y a même de l'émotion ! Merci énormément pour cette lecture. |
Anonyme
7/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai rigolé tout le long de la lecture. Ça fait du bien. énorme.C'est la meilleure appréciation que je puisse faire.
Un seul bémol: La sclérose en plaque est une maladie assez terrible. En faire de l'humour peut être ressenti comme irrespectueux pour tous les gens qui en souffrent, voire indécent. A moins que vous-même en soyez atteint. |
Donaldo75
3/11/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Scatterbrain,
J'aime bien cette histoire de par sa narration. Pour ce qui est du style, il est beaucoup composé d'images et de formules, certes parfois marrantes, qui lassent à la fin parce qu'elles masquent une partie du fil narratif qui est pourtant supposé véhiculer l'humour de ce texte. Certains vont adorer, surtout sachant qu'il y a déjà sur ce site un grand spécialiste de la formule enrobée à la sauce rigolade qui nous gratifie de sa science du verbe même dans des écrits estampillés "sentimental/romanesque", d'autres vont se lasser. Moi, je trouve juste que c'est dommage, même dans la catégorie "humour/détente". C'est quand même un agréable moment de lecture. Merci, Donaldo |
Anonyme
3/11/2017
a aimé ce texte
Pas
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Aie, j'accroche pas du tout
Le style me gène dans les mots employés: couille, sucer Et puis la forme: un poil imbu de sa personne le monsieur c'est un ressenti évidement et le mien plus précisément un humour qui ne me parle pas |
Mokhtar
10/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une remarquable écriture que ce texte. On y trouve l'humour noir, ou cynique, propre aux handicapés qui ont repris le dessus.
Toujours à mi-chemin entre problèmes de survie et divagations post-éthyliques, le type erre entre deux marées. Celle des flots et celle de ses pensées. Il pense être trahi par une femme dont il a presque honte à reconnaitre qu'il est amoureux. Et son combat pâtit d'une motivation mitigée. Il fait le minimum nécessaire pour rejoindre la symbolique bouée. Mais il se refuse à appeler au secours, et n'insiste pas lors de ses essais de déplacement. Et ce sera l'amour qui décuplera ses forces, pas la volonté de survie. C'est l'essence de ce texte. L'auteur aime bien écrire, cela se sent. Mais lecteur ne s'ennuie jamais, vite retenu par un style convaincant. J'ai tout aimé, et notamment la divagation sur la montée des eaux.. Et aussi la chute. La petite slovaque qui ignore les marées. Très bon moment de lecture. |
FANTIN
31/1/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Si on soulève le voile de l'ironie, ce qu'on voit dessous n'est pas forcément folichon: la vie de tous les jours qui est souvent assez moche, féroce, et n'incite pas vraiment à faire des cabrioles, surtout ( plaisanterie douteuse) quand on est hémiplégique, mais même sans ça.
On comprend mieux du coup le recours vital du héros à la dérision et à l'humour. C'est ça ou laisser tomber. Voire se laisser tomber du haut d'un pont. Mais heureusement pour cet homme à "l'amer", c'est l'humour corrosif, l'humour vengeur et ravageur qui lui sert de bouée. Il y a sans doute des longueurs, peut-être quelques invraisemblances, cela n'enlève rien pour moi aux qualités évidentes de ce texte très personnel, ni au plaisir qu'il m'a procuré. Un grand merci pour ce moment de lecture. |