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Jean-Claude
16/4/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Pour l'essentiel, je trouve que tout va trop vite. Par exemple, les propos de Tout-en-un sont à la fois trop évasifs et trop succincts. On n'a pas le temps de s'immerger et certaines formulations (le style) me font grincer des dents. Et je ne comprends pas la partie "éveil" du point de vue d'un premier xbp1, point de vue qu'on ne retrouve plus par la suite puisque tout se passe du point de vue du second xbp1. Bref, pour moi, il y a de la matière mais elle mériterait d'être développée, un sujet, une histoire, même si elle n'est pas très originale. Je ressens presque une hâte de finir qui réduit cette histoire à un texte à peine plus développé qu'un scénario, hormis quelques anecdotes qui prennent le pas sur la ligne générale. Quelques détails entre autres... "Avant, j'étais celui qui recevait la curée{qui était victime de la curée - plus correct} dès que quelque chose allait mal" "Et pour une raison qui me tourmente{qu'il ignore, non ? - après, que ça le tourmente, pourquoi pas}, alors que j'étais le dernier au fond de la cellule," "je n'y aurais jamais prêté attention sans inspecter{avoir inspecté} activement{inspecté quoi ?} pour une alternative{ce n'est pas vraiment le bon mot}." Au plaisir de vous (re)lire JC |
Perle-Hingaud
24/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour,
Ahhh, Des fleurs pour Algernon ! Grand roman... Bonne inspiration ici, l'écriture est efficace. On saisit vite mais ce n'est pas grave. Par contre, je n'ai pas compris: - ce que signifiaient les autres tatouages, si je passais à côté d'une référence; - comment il peut trouver des congénères comme lui échappés, alors qu'il est le numéro 1 a priori (Xbp1-1) ? En relisant le passage du vieux, j'ai pensé qu'il n'était que le premier d'une nouvelle génération de Xbp1, puisqu'il parle de 5 générations... ce n'est pas très clair. Un peu plus de récit m'aurait bien plu. Malgré ces interrogations, un texte lu avec grand plaisir. Les Xbp1 finiront-ils comme la souris Algernon ? ou cette fois-ci, l'issue sera-t-elle différente ? |
toc-art
9/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Shepard,
Plusieurs images me viennent immédiatement en tête quand je lis ton texte. D'abord, visuellement, je pense au film Midnight Express. A priori, aucun rapport, mais c'est plus sur l'atmosphère de l'enfermement et la déambulation du héros dans le labyrinthe de la prison avec des pièces différentes où les gens se regroupent selon leur état de conscience ou de rébellion. Ensuite, je pense aussi au mythe de la caverne où le monde qu'on croit voir n'est pas une réalité. Enfin, la référence à Algernon fait le parallèle entre les mésaventures du héros et les recherches scientifiques sur des souris pour améliorer leur niveau d'intelligence. Ensuite, dans les différents niveaux perçus par le héros, j'avoue que je m'y perds un peu. L'histoire des numéros, tout ça, ça me passe un peu au-dessus, même si je crois comprendre qu'à chaque numérotation correspond un niveau de conscience spécifique. Mais le savoir de l'éclopé m'étonne un peu. S'il n'a pas été confronté à son sacrifice et si personne n'en est revenu, comment peut-il en être conscient ? Tu l'auras compris, mais tu le savais déjà, je n'ai pas de références dans le domaine de la SF. Là, ce qui m'a plu, c'est d'une part que le texte n'est pas trop long et vu ma capacité à enregistrer des données très loin de mon univers, c'est très bien, et d'autre part, c'est l'ambiance qui se dégage du texte. Bizarrement, le sentiment de ne percevoir qu'une faible partie de ton intention ou d'être même totalement à côté, loin de me vexer ou de me désorienter, me rend le récit plus intrigant et intéressant. |
Robot
9/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Dés le début dans cet univers carcéral j'ai pensé à un laboratoire ou l'on teste des êtres (peu importe qui et ce qu'ils sont) afin de mesurer leur intelligence. Les sigles correspondraient au niveau atteint. Les moins performants étant incapable d'un bon raisonnement ils sont regroupés et sont analysés, disséqués.
Les meilleurs, ceux qui ont atteint l'objectif, "les xbp" subissent des tests de plus en plus compliqués pour savoir s'ils peuvent encore se dépasser. La fin, je la vois comme ceci; L'être testé a pu sortir du labyrinthe, il hésite, il peine à croire être libre. Peut-être n'a-t-il pas tort de douter, est-ce un test supplémentaire pour savoir ce qu'il fera de cette liberté ? Je vous ai donné ma manière de vivre cette SF. Probablement suis-je complétement à côté mais vous avez la preuve que j'y ai trouvé un intérêt certain, même si par moment entre les désignations j'ai eu du mal à me retrouver. Par exemple, je crois peu utile la digression avec xbp3 qui n'apporte pas beaucoup au récit. |
hersen
9/5/2018
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Bonjour shepard,
Même si j'ai beaucoup aimé l'écriture, je ne sais pas sur quel pied danser; Parce que d'une part, je suis dans un élevage de souris de labo, à mon avis, je me suis dit ça à partir de couiner, et les différentes générations, rapides, me l'ont confirmé; J'aime bien mon interprétation (tant qu'à faire, autant se faire plaisir !) Par contre, je perçois au bas mot trente tonnes de références, je les pressens mais je n'ai aucune idée de ce à quoi elles se rattachent dans le texte; je n'ai aucune culture SF. ce qui ne m'empêche pas d'en lire et d'apprécier. Mais ici, je me sens trop larguée, la faute à mes méconnaissances, et je me sens prisonnière de mon interprétation à laquelle je ne peux pas donner une dimension plus vaste puisque aller plus loin serait forcément faire fausse route, puisque tout est dans le texte et je ne le vois pas. Donc ce n'est pas un texte pour moi ! Je ne suis pas assez conditionnée, un comble au vu de mon interprétation :)) |
Pepito
10/5/2018
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Bonjour,
Quelques relâchements dans la kriture : - "Je suis soumis à une langueur doucereuse" (et aussi, peut-être, à l’ISF) … peut-on être « soumis » à une langueur ? - "une attraction intrigante" me semble redondant par rapport au reste de la phrase et cé pas joli. ^^ - "participer à la curée" ça, je vois, mais "recevoir la curée" … quoi ça y’en a vouloir dire ? Surtout dans le sens utilisé… - "rester dans les coins afin d'éviter le regard des autres" dans une pièce circulaire, c’est sûr, on ne pourrait pas éviter le regard des autres. ;-) - "Premièrement, par la réalisation que nous sommes de façon évidente " heingue ! - "vivotent sans même y prêter attention" > "s'affrontent encore dans un pugilat" faudrait se décider (à noter : "encore" + " sans fin") ^^ - " que je mate avec brutalité" que je « toise », non ? - "sans y trouver un pourquoi satisfaisant" oh putaingue ! et pourquoi pas " sans y trouver de satisfaction" ;-)) - "devisons des plans d'évasions" > " de" , non ? ... Fond : l'histoire d'Algernon de Daniel Keyes, revue de l’intérieur. Ma foi, pourquoi pas. Juste que les "perceptions" restent toujours celles d'un animal plutôt court sur pattes. Meme si on est très intelligent, difficile appréhender la notion de "tatouage" par exemple. ^^ ... sans parler des lettres et chiffres. Bonne continuation |
Anonyme
11/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Enfin je reconnais ta patte, faite de mystère, de scènes dures et d'imagination, le tout servi par une écriture sans faille. Autant ta dernière nouvelle m'avait laissé dubitatif, autant celle-ci m'emporte dans sa noirceur. Car franchement, mis à l'écran ça pourrait devenir un film d'horreur, entre cruels geôliers et détenus proches de l'animalité. Tu campes juste ce qu'il faut d'environnement, de cadre, pour laisser le lecteur construire à sa guise ce monde désespéré. J'apprécie quand un récit ne s'épuise pas à expliquer mais donne les faits directement, c'est comme ça et à vous de vous débrouiller avec ! Rien de tel pour enflammer l'imaginaire, mais il faut tout de même des éléments solides et on les trouve ici malgré la brièveté de l'intrigue que je regrette. Ce sera ma seule critique car au bout du compte on reste en suspend.
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Alcirion
14/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Shepard,
j'ai bien aimé ta nouvelle malgré la fin trop ouverte (une suite à venir peut-être ?). L'ambiance, au-delà de la référence à Algernon, m'a fait penser à l'esprit de la collection Anticipation de Fleuve Noir dans les années quatre-vingt (qui au milieu de romans "commerciaux", donna leur chance à Pelot, Brussolo, Jeury...) : c'est dark, post-apocalyptique, "cyber-punk" comme on disait à l'époque. L'écriture est intrigante et maintient bien le suspens jusqu'au bout, le style ampoulé des paroles de l'ancien ne m'a pas choqué, ça convient bien au côté nihiliste et sentencieux du personnage. Bonne continuation ! |
Donaldo75
18/6/2018
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Bonjour Shepard,
L'incipit m'a fait espérer un peu de terreur. A la place, j'ai ressenti une impression de dédale narratif, un début mais pas de fin, presque pas de milieu, juste un labyrinthe. A cet égard, la nouvelle est bien construite. Que puis-je dire, si ce n'est que le contexte est tout sauf humain ? Quant à l'aliénation, je ne l'ai pas vraiment perçue. Peut-être que le titre est une fausse piste. Je me pose encore la question. Bref, j'ai l'impression de ne pas avoir compris grand-chose mais c'est bien écrit et agréable à lire. A bientôt, Donaldo |