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Asrya
12/2/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Pfiou, de la SF bien givrée !
A lire avec deux cachets d'aspirine. Vous nous offrez une sacrée gymnastique cérébrale avec des notions assez compliquées qui peuvent légèrement perturber. L'entropie, une conception très délicate à cerner. J'en connais les grandes lignes mais suis loin de la maîtriser. Je vous avouerai que j'ignorais que l'entropie pouvait être maximale. Il me semblait avoir compris que le désordre était infini ; à croire que non. Charles Hawkin en référence à Stephen Hawking ? J'imagine que oui mais... je trouve cela assez maladroit (même si c'est cohérent). En tout cas, vous maîtrisez le sujet à la perfection. Votre qualité d'écriture est indéniable et sert minutieusement cette "vulgarisation" du bordel universel. Vous m'avez offert une intense réflexion métaphysique ornée de délire littéraire, merci beaucoup. Si je dois retenir une phrase et une seule de votre écrit, ce sera celle-ci : " Est-il statistiquement plus probable que votre femme, vos enfants, votre monde et les huits milliards d'habitants qui le constituent soient nés de fluctuations cohérentes, ou que vous soyez seul avec le bon agencement ? " Plutôt poussée comme pensée ; très intéressant. Je ne suis pas sûr d'avoir bien assimilé votre chute malgré tout, je suis probablement passé à côté de quelque chose de passionnant ; frustrant. Merci pour cette lecture surprenante, habile et savoureuse, Au plaisir de vous lire à nouveau ! |
Neojamin
14/2/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Que dire ? L'idée est intéressante, sans aucun doute, l'écriture est sobre et efficace, l'histoire confuse. Je ne sais pas trop si c'est moi qui ne comprends pas ou si c'est l'auteur qui entretient un peu trop bien le mystère. Sommes-nous témoins de l'émergence d'un nouveau monde ? Mais qui est ce lux...qui est le narrateur ? Doit-on le savoir ? La fin me laisse perplexe...tout ce dialogue pour ça ? J'ai vraiment dû passer à côté, désolé. Sur la forme, le style est propre, le dialogue pourrait être coupé par des paragraphes d'explications un peu plus long...j'aurais personnellement aimé plus de détail pour mieux m'imaginer le lieu, les personnages, ce qu'ils ressentent. J'ai trouvé que l'auteur était avare en descriptions. Merci et bonne continuation |
Perle-Hingaud
22/2/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Shepard,
J'ai bien aimé lire votre nouvelle, dont l'écriture est nette et les dialogues maîtrisés. Mais à mon sens, cette histoire n’en est pas une : c’est plutôt la démonstration d’une réflexion, d’un paradoxe. Et c’est là la faiblesse de ce texte : il est trop pointu, du moins pour moi. À moins de connaître le sujet, impossible de comprendre l’action, les tenants et les aboutissements. Déjà, je ne maîtrise pas le concept « d’entropie », alors, la suite… je suis obligée de lire de loin, de tenter une explication, mais j’avance à tâtons. Donc, étoffer votre nouvelle par une vulgarisation des principaux thèmes abordés serait particulièrement intéressant : je pourrais comprendre et apprendre, et ça, j’adore. Ah, si, j’ai trouvé le jeu de mot sur Hawkins, mais pas de quoi triompher… je crois savoir que ses travaux portent (notamment) sur les trous noirs et l'entropie, mais pour la suite... impossible de mieux comprendre, si ironie ou humour il y a. Je pense que vous avez la technique d’écriture, reste à inventer une histoire plus étoffée pour mélanger intrigue et savoir. Une lecture plaisante, mais qui me frustre : j’espère qu’en forum vous m’expliquerez… |
Anonyme
22/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir,
J'avais écrit un commentaire plutôt long qui essayait d'expliquer de quoi il s'agit - selon moi - mais j'ai pris un peu trop de temps et le tout s'est perdu dans un autre Univers. Bien, je vais donc raccourcir : Entropie et Energie Noire provoquent l'expansion de l'Univers dans lequel nous vivons. Or, Nyx commande à Lux d'éliminer justement assez d'énergie noire tout en maintenant une certaine stabilité afin de maintenir assez de matière ordinaire et créer son propre Univers, absolument stable. De ce fait cet Univers ne pourra jamais être en expansion et perdurera à jamais. C'est ce que j'ai compris. Bien à vous, Wall-E |
Anonyme
24/2/2015
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Je viens de relire un livre d'Hubert Reeves qui écrit qu'un univers en expansion ( comme le nôtre) est en mesure d'augmenter indéfiniment son entropie, et c'est pour cela que notre univers est si créatif. Alors c'est quoi leur problème dans cette histoire. Je pense que je n'ai rien compris. D'accord, c'est une belle écriture qui m'a accueilli ici, mais vite je me suis retrouvé en un drôle d'endroit où des milliers de miroirs montraient mon reflet et semblaient tendre vers moi des doigts moqueurs en criant: "oh le gros nul !!". Si la majorité des lecteurs des plus grands noms de la S.F (tels que Herbert, Asimov, Clarke, Van Vogt, Silverberg, Heinlein) avaient été aussi peu capable de comprendre leurs oeuvres que moi je le suis aujourd'hui avec votre nouvelle, je pense qu'ils n'auraient jamais eu le succès qu'ils ont connu. En clair, pour qu'une histoire soit "bonne", à mon avis, faut-il encore qu'elle puisse faire tilt dans une cervelle. En ce qui me concerne, le petit tilt aurait bien voulu sonner mais j'ai plutôt eu cette désolante impression qu'il s'agissait du gros tilt du flipper( des années 80) qu'on a un peu trop secoué. J'ai disjoncté quoi. S'il vous plait, un peu de compassion pour les pauvres lecteurs que nous sommes. Descendez un peu de vos trop hautes sphères et offrez un peu plus clairement votre divin nectar. Désolé, mais pour moi une boite d'aspirine ne suffira pas... |
Anonyme
24/2/2015
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai eu une période où je me suis passionné pour l'astrophysique et son pendant infinitésimal la physique des particules. J'ai dévoré avec délectation maints ouvrages de vulgarisation sur la question complexe et déroutante de l'origine de l'univers et de notre présence ici-bas. J'ai donc lu avec intérêt votre nouvelle, audacieuse, qui tente d'exploiter ces notions de façon romancée. Las, je ne suis pas sûr que le pari soit réussi. Même avec mes connaissances, succinctes il est vrai, je me suis retrouvé rapidement largué dans le cosmos. Il aurait fallu que je me replonge dans mes livres, corvée qui ne m'enchantait guère ! C'est donc mon reproche principal, la complexité de votre récit, qui bloque la compréhension du lecteur et empêche de l'apprécier à sa juste mesure. Exercice délicat que la science-fiction. Utiliser des paradigmes mais à petites doses, au risque de ne parler qu'à soi-même ou à un public averti.
Je pense que vous teniez une bonne idée mais trop poussée, trop ardue, décourageante finalement. |
molitec
9/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Le narrateur qui se retrouve dans ce qui reste de son univers, un coin à l’ abri, jusque la, d’un trou noir qui avait tout englouti, essaye de lutter contre l’entropie (désordre d’information du contenu de son univers et qui est suppose grandir avec le temps qui passe) et de remettre de l’ordre dans ces particules ou informations afin de pouvoir reconstituer la matière de son monde, ce qui semble une mission très complique voire impossible, comment va t ’il faire?, cette intrigue avait tout de suite éveille ma curiosité.
Dans la suite des événements, ça s’annonçait difficile de comprendre un tel processus, mais j’avais choisi de me mettre un peu a la place de Charles, qui avait besoin de réponses et de clarifications, tout comme moi ; je ne suis pas certain d’avoir tout compris , mais je crois que le personnage avait tente de recréer Charles Hawkins (une copie mentale de lui même)et de l’introduire par la suite dans son nouveau monde reconstitue, et que ce personnage est inspire d’un certain Stephen Hawking, le scientifique et physicien, (pour faire un test, afin de ne pas le faire avec son propre corps physique) ce qui expliquerait le changement dans les dialogues : des questions réponses du début on passera a un échange plus équilibré (les deux se comprennent, quand les souvenirs du scientifique seront enfin complètement reconstitues dans l’esprit de Charles). En ce qui concerne la chute, j’avais senti que le narrateur semblait commencer a douter un peu de sa stratégie, et qu’il allait être dépassé dans ces prédictions par le personnage crée (reconstitue), qui est lui même ou sa copie , on ne saura pas si ça allait réussir ou pas. Malgré les quelques doutes sur ma compréhension en général, j’ai aime l’écriture, les dialogues, l’introduction, c’était une lecture plaisante et intéressante ; cependant il y avait deux mots clés selon moi : entropie et Hawkins, mais si le premier ne pose pas de gros problèmes, le deuxième n’est pas vraiment évident malgré son importance dans l’histoire, car je crois qu’il n’y avait pas d’autres indices concernant ce personnage, et j’aurais préféré moins de nuances autour de ce personnage, ou plus de détails, sinon plus d’information sur le passe lointain du narrateur lui même. Merci pour cette lecture. |
Acratopege
28/3/2015
a aimé ce texte
Bien
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Jolie mouture humoristique de la Genèse. Les dialogues sont percutants, font penser sous le couvert de la légèreté. Pas très réaliste qu'un jardinier s'exprime ainsi, mais enfin, le genre le permet. J'ai pensé aussi à Matrix, sans les effets spéciaux. En bref, un dialogue philosophique plaisant sur une thématique universelle, mais joliment représentée.
Nyx et Lux, ces noms sont-ils tombés du ciel, ou bien faut-il chercher un sens? Linux peut-être...mais il manque le y. Merci pour ce bon moment. |
Donaldo75
16/4/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Ce texte est très ambitieux dans la réflexion qu'il demande. Ce n'est pas spécialement un handicap sauf qu'il utilise des concepts (entropie, énergie noire, expansion de l'univers) signifiant quelque chose de précis dans le langage des astrophysiciens mais pas celui des simples mortels, aussi cultivés soient-ils. Je comprends donc qu'il paraisse hermétique à certains lecteurs.
Ceci dit, dans mon cas, je l'ai trouvé intéressant même s'il s'appuie sur des théories (l'énergie noire en est une belle, un exemple de modèle créé pour expliquer l'incompréhensible, sans apporter la moindre preuve de son existence) qui risquent fort d'être battues en brèche dans quelques années. C'est le risque avec la science-fiction, surtout quand elle flirte avec la philosophie (qu'il y avait il avant notre Univers ? qui nous a créé ?). Au final, c'est une belle construction intellectuelle, comme l'énergie noire ou la théorie des cordes, un peu froide cependant, très théorisée, à la limite du cours de logique. |
Ninjavert
16/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Hello Shepard !
Un texte intéressant, même si je rejoins plusieurs lecteurs sur le fait qu'il est un peu abrupt et fait appel à des notions loin d'être évidentes. Ça a remué pas mal de mes vieux souvenirs d'astrophysique : la constante cosmologique, l'entropie, les différentes théories autours des multivers (qui peuvent être des projections), les bulles, etc. Bref, c'est extrêmement riche pour un texte aussi court. Et pas mal austère aussi, du coup, pour qui n'est pas fan de SF bien pointue. Ceci dit, il n'y a pas de sous-catégorie sur Oniris, donc on ne peut pas te reprocher de n'avoir pas suffisamment vulgarisé : ce type de textes a un public. En ce qui me concerne, je pense avoir saisi l'essentiel, même si la narration est parfois un peu confuse (par exemple, par moment on a l'impression que le narrateur est Nyx, qui contrôle Lux (son "coeur"), mais il est dit dès la première phrase que Nyx est le monde du narrateur ("Mon monde est une petite Lune. Nous avions l'habitude de l'appeler Nyx"). Bon, ça peut être un complexe Napoléonien, après tout si j'étais une sorte de machine pouvant contrôler mon univers, je me donnerai peut être du "nous" aussi. Mais quand Charles lui dit "Nyx, c'est ça ?" et que le narrateur répond "Oui", ça rend le tout un peu confus. Ceci pour dire que la narration, dont le cadre n'est pas très clair (au sein d'une sorte de machine, dont on ne sait pas trop ce qu'elle est ni fait au début, et dont l'existence même des principaux protagonistes est douteuse), ajoute des difficultés de compréhension à une histoire déjà assez complexe. Le personnage de Charles est sympa. J'aime assez le contraste entre les éléments très factuels qu'on connaît de lui (il est jardinier, sa famille, etc.) et sa nature profonde et son rôle, assez énigmatique jusqu'aux dernières lignes. Le narrateur (Nyx du coup, je suppose), est lui plus complexe à appréhender. J'ai eu un peu de mal à m'y identifier, ce qui n'est pas si déconnant vu la forme de vie qu'il représente... mais en usant d'une narration à la première personne, c'est un réflexe naturel et on manque clairement d'info sur lui pour parvenir à s'y identifier. J'ai donc suivi toute la nouvelle dans une sorte de dédoublement de personnalité, comme si je suivais l'histoire hors de mon corps :) (expérience intéressante malgré tout). L'écriture est simple, efficace. C'est bien vu car malgré la complexité du propos tu arrives à nous emmener au bout (moyennant quelques connaissances de base sur le sujet). Si je devais résumer : SF pointue, qui fait appel à des notions pas évidentes. Clairement pas pour tous les publics, ce qui n'est pas un reproche. Narration un peu confuse, qui rajoute de la complexité à une histoire déjà pas évidente. Ce point pourrait probablement être optimisé, pour apporter un peu plus de clarté à l'ensemble. A côté de ça, Nyx semble être par essence un personnage complexe à appréhender... donc là encore, ça m'a perturbé à la lecture, mais ça contribue à ce côté "insaisissable" qu'on pourrait attendre d'un tel être. Sur le fond, j'aime beaucoup cette intrigue autour de la fatalité d'un univers en expansion, voué à tellement s'étirer qu'il ne peut en rester qu'un ciel d'encre, vide et sans vie. La quête de Nyx, visant à restaurer son monde, via des expérimentations improbables, le tout teinté d'un soupçon de cosmogonie... et une chute qui nous laisse libre de toute interprétation : Charles va-t-il disparaître en contemplant son univers ? Nyx aura-t-il fait tout ça pour rien ou parviendra-t-il à recréer son univers d'origine (customisé à son goût, faut pas déconner) ? Au final, ça reste un peu trop conceptuel à mon goût, et vu la complexité des notions abordées, il aurait peut être fallu délayer un peu la nouvelle pour amener les infos de manière un peu moins dense. Si je devais faire le malin, je qualifierai ta nouvelle de "big crunch" : énormément de choses condensées en un tout petit bout de texte. Passionnant, mais à la limite de l'indigeste. Merci en tout cas, c'est pas de la SF facile, mais j'ai passé un très bon moment :) |