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Asrya
11/4/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une nouvelle que j'ai dû lire à deux reprises pour être en mesure de l'assimiler correctement. A cause des personnages, de leur nombre, mais aussi à cause de la manière dont vous les appelez (chacun possède plusieurs appellations ; pour un texte court, c'est gênant).
Quoi qu'il en soit, une fois les différents personnages cernés, tout devient plus simple. Qui plus est, la manière dont s'exprime la Poisse est bienvenue ; cela aide réellement à faire le lien entre les différentes prises de parole des personnages. Le style d'écriture est particulier, peu commun, mais colle parfaitement avec l'univers que vous nous décrivez. C'est plaisant ; pas forcément simple à lire, mais plaisant. Hormis les deux premières phrases : "Un ciel d'encre diluée ... de la pelle qui creuse." qui n'engagent pas à poursuivre la lecture (c'est bancal ; pourquoi ne pas fusionnez les deux phrases ?), je ne trouve rien à reprocher à l'écriture. Quant à l'histoire, de la même manière, je ne vois pas quoi lui reprocher. Les actions s'enchaînent relativement bien, les dialogues sont menés convenablement, les différents caractères des personnages ressortent judicieusement ; le texte est vivant, prenant. Seul bémol vraiment, la difficulté à suivre votre nouvelle dès la première lecture. Et vraiment, ce serait dommage de s'en délaisser car elle offre une aventure peu banale narrée avec efficacité. Merci beaucoup pour cette épopée morbide, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Anonyme
4/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une nouvelle classée en fantastique mais qui aurait eu tout autant sa place en horreur. C'est en effet morbide de chez morbide ! Rien ne nous est épargné, le récit regorge de détails plus sanguinolents les uns que les autres au point que j'avais parfois l'impression d'assister à un film de zombies.
J'ai particulièrement apprécié le style, en parfaite adéquation avec le contexte médiéval. Je suppose que certains mots étranges (« harnois, coterie, cabasse ») sont tirés du vocabulaire de l'époque. Visiblement vous avez fait beaucoup d'effort pour rendre une ambiance lourde et poisseuse, crade si je puis dire. C'est bien réussi même si parfois votre écriture frise l'excès : « La lune bondit derrière les nuages noirs, dépassant juste assez pour observer la scène comme une enfant sous une couverture, espérant finalement un retour du soleil. » Cette phrase me semble trop poétique et chargée, de plus en décalage avec le ton général. Jolie pirouette à la fin, j'étais convaincu de la bonne foi de la glaiseuse ! Une femme croque-mort, ça aurait dû pourtant me mettre la puce à l'oreille. EDIT : J'oubliais, une grosse réserve sur le titre et l'incipit qui, je trouve, ne correspondent pas ce qu'on va lire par la suite. En Espace Lecture j'ai passé mon chemin car je les trouvais saugrenus. |
placebo
4/5/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le vocabulaire et les événements m'ont fait penser à certains jeux videos d'heroic fantasy, ou certains détournements pour l'effet comique.
Bien aimé l'ensemble, une petite reserve pour le combat avec certaines phrases sans verbe qui rendent la comprehension difficile. Bonne continuation, placebo |
bigornette
4/5/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une bien jolie nouvelle que vous avez ciselée là, messire écrivain. Vous vous êtes taillé un style qui a du mordant. Les phrases sont travaillées, on sent qu'il y a eu de la sueur, et c'est bien. C'est ce qu'il faut quand on veut écrire.
J'ai beaucoup aimé la relation simple entre Poisse et Reynald. J'ai trouvé du Trois un peu caricatural, même s'il est le faire-valoir de la relation entre Poisse et Reynald, justement. J'ai trouvé Onyx légèrement fantomatique. Il aurait pu en pincer un peu pour Poisse, avant de se faire bouffer par les goules. Quant à la fin, elle est bien, mais je n'ai pas vraiment été surpris, car du Trois m'avait déjà mis la puce à l'oreille. J'aurais trouvé marrant que Reynald aie compris le rôle de Poisse, sans pour autant lui en tenir rigueur. Après tout, elle lui a permis d'acquérir de la gloire. Moi j'ai bien aimé "La lune bondit derrière les nuages noirs, dépassant juste assez pour observer la scène comme une enfant sous une couverture, espérant finalement un retour du soleil." Et je n'ai eu aucun problème pour suivre l'histoire, savoir qui parlait, sauf à un moment : "– Je ne peux vous laisser occire qui que soit, chevalier. Quittez cet endroit. – Ôtez-vous de mon chemin ou subissez les ordres du roi !" Là, j'ai dû relire deux fois pour comprendre. Des détails qui me viennent à l'esprit, pour chipoter : "se ratatina comme figue flétrie". D'abord elle se ratatine, ensuite elle est flétrie comme une figue, non ? "Poisse s'électrisa". Je trouve que ça fait moderne, même si, on est d'accord, l'électricité est un phénomène naturel. Voilà, c'est tout. En résumé, j'aime bien l'histoire, et beaucoup le style. Merci. |
hersen
11/5/2015
a aimé ce texte
Bien
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Nouvelle très plaisante à lire, le côté " à vomir " est très bien contrebalancé par une certaine légèreté sympathique de vos deux héros. Du coup, on s'amuse donc beaucoup, d'autant plus que le champ lexical est très riche.
Merci pour cette lecture |
Anonyme
9/5/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Grandiose ! C'est le terme qui me vient immédiatement à l'esprit. Ca pullule de personnages au vocabulaire riche en argot moyênnageux (je retiendrais évidemment celui de glaiseux/glaiseuse).
L'intrigue est bien menée (tambour battant dirai-je), les personnages hauts en couleur (dignes d'un véritable roman de fantastique ou d'héroïc fantasy). Question écriture, c'est vraiment du haut niveau. Vous devriez en faire un roman et l'envoyer illico chez différents éditeurs. Je suis certain que vous feriez un tabac ! Absolument fabuleux ! Wall-E |
Mauron
9/5/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Le texte me laisse perplexe, entre héroïc fantaisie, et Rabelais, dont il a un peu la verve. Ce que je préfère, c'est le vocabulaire à la fois truculent et poétique, mais cette descente (burlesque) aux enfers me "laisse sur ma faim" si je puis dire en l'occurrence. Au fond, pourquoi sont-ils descendus? Qu'ont-ils découvert? A quoi cela a-t-il servi? Si ce n'est à se débarrasser (accidentellement) du scribe ecclésiastique qui semblait "gonfler" tout le monde. J'ai senti comme une jubilation dans l'écriture, mais celle-ci ne se retrouve pas dans la narration des événements, qui me semble un peu "poussive"... Un texte qui me paraît donc assez "adolescent" manquant de maturité et parfois inutilement provocateur. Mais montrant un bel appétit fictionnel. Quelques bonheurs d'écriture: la deuxième phrase. "J'entombe"!... et des personnages à la fois caricaturaux, burlesques comme "Les Visiteurs" n'engendrant pas la mélancolie. "Ces amuse-bouche m'ont mis en appétit, où sont les cuissots, les faisans, les lièvres?..."
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Sylvaine
20/5/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Le texte m'a paru, à moi aussi, un peu difficile à suivre, je me suis quelquefois perdue dans la pluralité des personnages, qui ne sont pas toujours nommés de la même manière. Mais l'atmosphère est bien rendue, les dialogues plaisants et pittoresques, et il y a des bonheurs d'écriture (mais aussi une négligence que j'ai relevée : on ne festoie pas quelque chose, mais de quelque chose.) Cela dit, la trame même de l'histoire ne me semble pas très solide : c'est un prétexte à des évocations gore, plus qu'un récit bien structuré et régi par une nécessité interne.
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MissNeko
22/7/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J ai adoré ! De l horreur et du gore avec de la sorcellerie.
Seul hic : les personnages n'ont pas été évidents à identifier mais hormis cela rien à dire. |