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ANIMAL
7/10/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Si on aime les histoires d'horreur dans le style "folles expériences médicales", en voilà une qui répond à tous les critères.
Les personnages sont bien présentés, glaçants d'inhumanité malgré toutes les excuses qu'ils se donnent. Les quelques doutes qui taraudent le narrateur ne résistent pas aux reproches de ses supérieurs et il continue les expériences en faisant fi de la souffrance des êtres qu'il utilise comme cobayes. Puis la fatalité le rattrape et il devient cobaye lui-même. Ce n'est que justice. Le récit monte peu à peu en intensité jusqu'à une chute pas banale. La fin est dans la droite ligne du reste de cette nouvelle très visuelle que je vois très bien adaptée en court métrage d'épouvante. Le texte est clair et bien écrit, il se lit aisément. Je n'ai pas de remarque particulière. Voilà une nouvelle qui devrait plaire aux aficionados du genre. en EL |
maria
7/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
On démarre une voiture au point mort, pourquoi ne pas refaire fonctionner un corps humain déclaré cliniquement mort ? C'est le but de certains scientifiques déterminés qui se livrent à des expériences épouvantables. L'auteur(e) donne explications et détails ; on souffre avec la ressuscitée. On est dans la catégorie horreur-épouvante en milieu clos. C'est saisissant. La narration est dynamique : dialogues et gestes du narrateur. On visualise l'histoire. Cette nouvelle me plaît beaucoup par sa fin riche et touchante. Le narrateur se désespère de plus pouvoir 'imaginer sa mort ! On peut en tirer d'autres conclusions. J'ai été satisfaite de cette lecture dans une catégorie que je n'affectionne pas, en général. Merci pour le partage et à bientôt. |
poldutor
15/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Effroyable nouvelle contant les expériences de "résurrection" par une équipe chirurgicale. Les patients fraichement décédés sont ramenés à la vie, pour un temps très court. Le chirurgien opérant à conscience de ne pas respecter l'éthique, il se rebiffe, mais le patron de l’hôpital, l'oblige à continuer. Il finit par mourir lui même et est ramené à la vie... Histoire qui donne froid dans le dos, en espérant que jamais la science ne permettra ce type de recherche. La mort est un processus naturel, personne ne peut y échapper. Essayer de prolonger la vie au maximum oui, mais pas plus. La description de l'intervention est très crédible, l'auteur(e) serait-il(elle) du métier? Merci de nous avoir fait trembler. Cordialement. poldutor en E.L |
Anonyme
25/10/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Shepard,
Le thème ô combien classique de l'histoire de zombies m'a rappelé un Herbert West et son fameux sérum ! Pendant cette lecture (sans surprise, dommage), une musique de Richard Band m'a trotté dans la tête... est-ce vraiment étonnant ? Une question reste en suspens : les origines, ou la nationalité coréenne des personnages et cet appui venant de l'état... suggérez vous qu'une certaine dictature actuelle soit le pays où se passe l'histoire ? L'idée méritait d'être plus développée. Merci pour cette lecture. Dugenou. |
Tiramisu
26/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Oui, pas besoin de gore, de monstre, et autre alien pour nous emmener dans l'horreur. Economie de moyen, l'être humain nous suffit pour toucher les rives de l'horreur. J'aime l'idée. Le pire est que c'est tout à fait possible, déjà aujourd'hui ? Ou dans une brève échelle de temps ? L'être humain aime jouer aux apprentis sorciers, donc avec l'évolution des connaissances et de la technique, vraiment pourquoi pas ? Avec un état dirigé par un fou, la Corée, hum.. L'écriture est limpide et facile à suivre, un suspense latent qui maintient l'attention. On est très loin du tunnel de lumière, là ... Noir c'est noir. Mais est ce pire au fond que ce que peuvent nous faire vivre certains humains, à méditer ... Merci pour cette lecture. |
Perle-Hingaud
26/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un bon texte !
L'auteur réussit à capter mon attention sur un scénario pas vraiment original. L'écriture est efficace et particulièrement visuelle, entièrement au service du récit. Ce qui marque, c'est le suspense, bien mené. On plonge dans ce labo tellement crédible (vu de l'extérieur, aucune idée de ce qui se passe vraiment…). Les dialogues sont naturels, pas trop explicatifs. La fin est vraiment très bonne. J'ai bien aimé les explications du tout début qui contextualisent et donnent du corps au texte. Va savoir quelles expériences sont désormais tentées dans l'opacité de certains labos ? Ce sujet a encore de beaux jours devant lui ! Merci pour cette lecture. |
plumette
26/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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je en suis pas dans ma zone de confort pour le genre et la nouvelle n'est pas confortable.
Glaçant et très réussi. Un suspens bien mené. un peu d'humanité du côté du narrateur qui est plus bouleversé que satisfait de la première expérience de retour. J'ai trouvé que la description de l'opération était très crédible. Le récit a de la puissance car je reste mal à l'aise après lecture, un peu perturbée de ce que les revenants laissent entendre au sujet de " l'autre côté" . La chute a un petit côté "moral" mais ce n'est pas pour me déplaire. Je vais aller de ce pas me lire une "sentimentale/ romanesque" pour alléger un peu ma soirée, Plumette |
Cristale
26/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Et bien ! Voilà un "Rien" qui est beaucoup.
Je n'aurais jamais dû manger ma pizza en dévorant ce texte... Dorénavant, je pendrai garde de mourir en dehors d'un complexe hospitalier. Votre nouvelle m'a tenue en haleine jusqu'au bout, je ne sais même plus si j'ai respiré un seul moment...c'est pour dire que l'écriture est de qualité. Voici un bon scénario pour un film d'horreur. Bravo Sherpard ! Je suis bluffée. Cristale |
hersen
26/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une excellente fin. Pour un peu, elle donnerait de l'espoir !
Des essais cliniques avec des chercheurs prêts à tout, indifférents au sujet qu'ils "traitent". Le seul qui en a une conscience, qui dit "j'arrête", est celui-là même qui tentera d'arrêter le processus. Qui tentera. Car l'arrêtera-t-il vraiment ? Mais il est vrai que le mythe de la découverte du fonctionnement du cerveau est vieux comme le monde, on a toujours aimé défoncer les crânes pour voir ce qu'il y a dedans. Voir n'est pas comprendre. Une nouvelle qui, je te le dis tout net, fait son effet ! :) Merci de la lecture. |
Louis
1/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Ce texte semble présenter quelques défauts, malgré ses qualités narratives.
Ainsi la première phrase est loin d’être une « vérité universelle ». Le terme « finalité » ne convient pas. Il indique une « fin », mais non au sens de ce qui met un terme à…, mais au sens d’un « but », intentionnel ou pas, objet en principe d’une volonté. Il est donc absurde de dire que la mort est la finalité, c’est-à-dire le but de la vie. La mort est le terme de la vie, bien sûr, mais n’en est pas la finalité, n’en est pas le but. Nous ne vivons pas pour mourir. La vie est finie, limitée dans le temps, elle trouve un terme dans la mort. Mais ce que « veut » la vie, c’est… vivre. Nous vivons, non pas pour mourir, mais pour vivre. La vie est à elle-même sa propre finalité. Après ce départ qui prétend délivrer une « vérité universelle », le texte devient narratif, et le récit ne manque pas de suspense. Mais arrivé au terme de l’histoire, on ne peut qu’être surpris par la construction du récit. Le narrateur, en effet, va mourir, plus exactement va mourir pour la deuxième fois, il dispose de peu de temps dans l’intervalle entre ses deux décès : « je n’ai pas beaucoup de temps et je dois faire vite », dit-il. Et pourtant, il trouve le temps d’écrire un récit assez long, dans un style posé, réfléchi et rationnel, sans heurt, sans précipitation, sans fébrilité, alors que la panique le gagne, alors que l’émotion le submerge, même s’il prétend que : « Plutôt que de me paralyser, cette certitude (celle selon laquelle il va mourir à nouveau dans peu de temps) m’aide à rationaliser ». De plus, il écrit l’histoire au présent. Son texte se veut une sorte de testament, un témoignage édifiant pour l’avenir, celle de la recherche scientifique, celle du sort de l’humanité, qui ne pourra être lu que lorsqu’il sera décédé, comment peut-il l’écrire au présent dans de telles conditions ? Ce qu’il vient de vive, et ce qu’il vient de ‘’mourir’’, c’est du passé, comment pourrait-il en rendre compte dans un présent « vivant », au moment où la vie le fuit à nouveau ? Et parce qu’il se veut un témoignage édifiant (sinon pourquoi écrirait-il son histoire ?), le texte s’enferme dans une contradiction. « Je dois tout détruire. Personne ne doit savoir » : déclare le narrateur pour justifier le meurtre du directeur des recherches. Ce qu’il faut dissimuler aux yeux de tous, c’est que « la mort est une chose abjecte », or dans le même temps que cette dissimulation est proclamée, le texte écrit par le narrateur la révèle, et se donne à lire à des lecteurs ! Le texte se termine comme il a commencé, par l’énoncé d’une vérité qui n’en est pas une. « Personne ne doit savoir, répète le narrateur dans la dernière phrase, notre imagination est plus acceptable que la réalité » Le texte, en effet, présente comme un « savoir », donc comme une vérité, ou comme l’approche d’une vérité, ce qui a été découvert sur la mort. Le savoir se distingue de la croyance, et le narrateur le remarque puisqu’il distingue, à juste raison, le savoir qui saisit quelque chose de la réalité, et la croyance qui est fruit de l’imagination et, faudrait-il ajouter, de l’espérance. Quel est ce « savoir » qui serait acquis, distinct de l’imaginaire ? La mort, ou plus exactement, ce qu’il advient après la mort, serait « horrible » : « C’est horrible. C’est vraiment horrible… » : dit la revenante, le cas « numéro 6 » de l’expérimentation. Ce témoignage est assez vague, et plutôt subjectif, à l’adresse d’un savoir scientifique, d’autant plus que l’on ne sait pas si cette horreur a été éprouvée dans l’après-mort, ou si elle est éprouvée dans le court laps de temps pendant lequel la femme décédée est revenue à la vie. Le narrateur, après avoir fait lui-même l’expérience de la mort, apporte des précisions : « des ténèbres sans couleur » et « un silence absurde », « la terreur du vide » et, non pas « un repos », mais « un isolement éternel de tout ». Ténèbres et couleurs supposent la vue, la perception sensible. En dehors de ces sensations visuelles, couleurs et ténèbres n’ont pas de sens, or la mort n’est-elle pas la perte de toutes sensations ? Des couleurs pourraient-elles être perçues par un être désincarné, par un pur esprit qui se détacherait du corps pour lui survivre ? Comment serait-ce possible ? Nous disons bien que nous voyons des idées, que notre esprit est parfois clair et lumineux, parfois dans l’obscurité, mais ce ne sont que métaphores. Nous pensons toujours la mort comme si nous étions à la fois mort et vivant, c’est pourquoi nous attribuons à la mort ce qui relève de la vie. Vivants, nous attendons du sens, et la mort ne serait qu’un « absurde » silence. Une fois encore, ce qui fait la vie se trouve projeté dans la mort. Un être désincarné pourrait-il éprouvé des sentiments ? Ceux-ci se sentent, et se ressentent, liés au corps et aux sens, comment pourraient-ils alors être éprouvés quand le corps n’est plus, comment une « terreur » du vide pourrait-elle être alors ressentie ? Une absence de « repos », un « isolement » total caractériseraient aussi cette mort. L’isolement semble se confondre ici avec la « solitude », or repos et solitude sont des états subjectifs qui s’éprouvent, et de nouveau la vie est projetée dans la mort. Le texte prend à contre-pied les opinions répandues sur l’après-vie : elle ne serait pas « un repos et une paix éternelle », mais un état terrifiant ; elle ne serait pas la rencontre d’êtres de lumière, mais d’horribles ténèbres solitaires ; elle ne serait pas fusion dans un Tout de l’univers, mais un isolement extrême. Oui, mais une affirmation contraire à une opinion courante ne fait pas d’elle une vérité. Ce qui serait plus proche d’une vérité, c’est que la mort reste l’inconnaissable et l’indicible. Ni lumière ni ténèbres, nous ne savons pas. Bien sûr, le texte est une fiction, et ne prétend pas vraiment à l’objectivité d’un savoir scientifique. Pourtant, il contribue à perpétuer la crainte de la mort, alors qu’il s’agit de s’en délivrer, non par des espérances illusoires, mais dans une lucidité sans faille, contraire à ce que soutient le texte : « notre imagination est plus acceptable que le réel » ; dans l’accès à une sagesse tragique. « Rien » : dit le titre du texte, et pourtant vous faites de la mort quelque chose, quelque chose de terrifiant. Épicure, il y a longtemps déjà, avait écrit que « la mort n’est rien », et, avec plus de rigueur, il en avait tiré les conséquences logiques, qui sont tout à l’opposé de celles du texte. Un récit donc, dans lequel la narration est bien menée, mais dont le fond ne me semble pas convenir. |
Lulu
11/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Shepard,
Quelle nouvelle ! Cela fait un moment que je n'avais pas été chamboulée par un texte… Entre l'imaginaire, la réalité et tous les fantasmes qu'il peut y avoir chez l'homme sur la vie/la mort, je me rends compte que je suis si loin de toutes ces questions qui peuvent se présenter ou s'oser… La catégorie Horreur/Epouvante m'a tenue un temps éloignée de ce texte, mais je suis bien contente d'avoir franchi le pas, car j'ai trouvé ce texte très réussi. C'est vraiment bien écrit ; le suspens est maintenu via un rythme des phrases que j'ai trouvé parfait. La notion d'Horreur, je l'ai d'abord ressentie à l'approche de "la perçeuse"... L'éthique, ensuite m'a presque rassurée sur ce qu'il est effectivement possible de faire, car dans cette écriture impeccable, on se croirait juste dans une transcription de la réalité… Bref, c'est effroyable. De l'épouvante au sens fort du terme. Je me suis demandée ce que signifiait "Shiba". Je n'ai pris connaissance de la note qu'en fin de lecture et ai été très surprise de ce mot. J'avais cru qu'il s'agissait d'un surnom… Dans la dernière phrase, j'aurais bien vu juste "Personne ne doit savoir", sans autre élément d'explication. La chute m'aurait semblée juste plus subtile, comme l'est toute la nouvelle. Bravo pour ce texte qui ouvre des portes à la réflexion. Que fait-on, peut-être, à notre insu ? Au plaisir de te relire. |
Malitorne
12/11/2019
a aimé ce texte
Bien
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Efficace dans son déroulé, bien écrit, d’un style clair et concis que je ne vous connaissais pas. Si je ne m’abuse, votre écriture est habituellement plus dense et riche en descriptions. Ici ce n’est pas le cas, clinique, sans doute pour mieux servir le récit. Bien réussi donc de ce côté là.
Moins enthousiasmé par un thème peu original qui m’a tout de suite remémoré le film « L’expérience interdite ». Quoi de plus fascinant que de revenir d’entre les morts ? Sujet traité d’innombrables fois et sachant votre imagination fertile, je m’attendais à plus déjanté. Le message de votre histoire, bien conventionnel, c’est que la mort est terrible, que ceux qui jouent avec doivent mourir eux-mêmes, les vilains. On ne touche pas à l’interdit nom de dieu ! Oui, certes, d’accord, mais heu… bon… rien d’autre ? Pourquoi au contraire ne pas avoir ressusciter des gens euphoriques, s’exclamant dans la salle de laboratoire : « P’tain, trop génial, les mecs, par pitié j’veux y retourner ! ». Le passage dans l’au-delà, sans parler d’un paradis illusoire, n’est peut-être que pur bonheur, heureux soulagement. L’enveloppe charnelle est parfois si pesante... |
ours
27/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Comment mettre fin à des siècles de méditations métaphysiques ayant pour but de diminuer l'angoisse face à la mort, le tour joué est joué avec cette nouvelle qui fait froid dans le dos sur un final assez habile bien qu'attendu.
Le thème n'est certes pas très original, mais dans cette catégorie il devient difficile d'innover. Ce que j'ai trouvé intéressant, c'est bien le traitement et l'ambiance que l'auteur a su créer avec cette mise en scène et une espèce de distanciation assez froide d'avec ses personnages (qui rappelle le cinéma asiatique) L'éthique n'est pas vraiment le sujet bien qu'abordée succinctement, ce qui compte c'est de révéler la peur profonde de la mort, et cet aspect est très réussi. - Un peu pour le thème - Bien+ pour le traitement - Beaucoup pour le style et la narration avec des expressions très évocatrices (la main qui sert doucement le coeur pour décrire la nausée du personnage) - Bien pour le scénario, un bon déroulé mais une fin attendue, mais une belle chute final avec une formulation un peu à l'américaine qui contraste avec le style plutôt asiatique je trouve ("Personne ne doit savoir, notre imagination est plus acceptable que la réalité") - Beaucoup pour mon appréciation personnelle Puisque j'accorde peu d'importance au thème quand il est bien traité, ça nous donnera un beaucoup - |
Donaldo75
16/12/2019
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Bonjour Shepard,
Tiens, je ne te voyais pas dans le genre « Horreur / Epouvante ». En général, ce genre est extrêmement codifié ; je n’en connais pas beaucoup de romans, hormis quelques Stephen King et Dan Simmons. « La mort est la finalité de toute vie. Une vérité universelle parfois considérée comme une farce de l’univers : pourquoi exister pour disparaître quelques pas plus loin ? Si tout le monde rencontre la mort à un moment ou à un autre, on ne peut encore expliquer ce qu’elle est vraiment. » Tu attaques fort, il n’y a rien à dire. Je vais prendre un café parce que quand les scientifiques se mettent à la littérature, il est souvent nécessaire de sortir l’artillerie lourde en terme de pharmacopée. Asimov en est un des exemples les plus célèbres mais ils sont nombreux dans ce cas. Bon, la suite de la phrase citée me rappelle un article que j’ai lu dans Science & Vie – oui, je suis abonné à ce magazine parce que j’aime bien les histoires qu’il raconte, qui souvent sont battues en brêche par d’autres histoires quelques mois plus tard, une belle saga que la science tout de même avait coutume de me dire ma grand-mère, une institutrice de la république fan de la première heure des œuvres de Jules Verne – avec la même valeur littéraire. Je sens que je vais m’émerveiller devant une histoire racontée par mon professeur de physique de quand j’étais un gentil collégien. J’en suis au passage sur l’opération. La narration est clinique. Est-ce voulu ou est-ce ton style naturel, ce besoin de précision et de justesse ? Je ne sais pas et en fait la réponse importe peu. Je continue ma lecture. Le thème est dans la lignée de Frankenstein, me semble-t-il. Je pose les précautions rhétoriques parce que je ne voudrais pas être traité d’inculte et me voir reprocher une imprécision intolérable voire sacrilège. Jusque là, j’ai vraiment l’impression de lire un de mes Science & Vie. Au moins, je suis en territoire connu, je ne prends pas le risque de subir les affres d’un auteur déjanté qui apporterait de la religion, de la folie, du mystère, un rythme haletant, un lyrisme débridé, une théatralité surchargé, j’en passe et des plus attaqués du bulbe, à cette histoire pas vraiment originale. Asimov ne va pas se faire déborder par Philip K. Dick. Dan Simmons est resté à la maison taper le carton avec Stephen King. J’aperçois le ressort dramatique ; je suis peut-être arrivé au bout du tunnel. Han va devenir le sujet de ces tests. Quelle ironie du sort ! Bizarrement, la nouvelle s’arrête presque là, quand ça commence à bouger, que sont terminées les analyses scientifiques, les résumés de thèse, les dialogues entre sachants pas d’accord sur le pourquoi de leur torture de cerveaux. Il y a même de la violence dans les dernières lignes. La phrase de fin sonne comme une vérité première qui appelle presque une saison 2. On verra ce que dira la production de Science & Vie TV. Je ne mets pas d’avis car je ne peux pas dire que j’ai aimé ou pas aimé ; c’est comme mon abonnement à Science & Vie, je lis en premier les articles sur l’astrophysique parce que ça me fait souvent plus rêver que le reste – les étoiles, peut-être, je ne vais pas parler de cerveau reptilien maintenant que je sais grâce à toi quelle n’est pas sa fonction – dont je garde la lecture pour les moments où je dois me vider la tête. Certains pratiquent le jogging, le yoga, le yaourt, moi c’est la lecture des Science & Vie. Il y a quand même des gens bizarres sur cette planète, avait coutume de me dire ma grand-mère. Je crois qu’elle avait raison. |
Germain
22/3/2020
a aimé ce texte
Un peu
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La fin de l'histoire me rappelle celle du film "Martyr", faisant référence à une vision de l'au-delà indicible et insoutenable. Le récit est bien élaboré, sans fioritures, mais je ne comprends pas bien pourquoi le personnage tue son collègue au final. Et la description par le protagoniste de son épisode post-mortem me laisse sur ma faim. Un isolement éternel ? Des ténèbres sans couleurs? On a un peu de mal à conceptualiser la chose.
Et quels sont ses trois visages qui l'observent? |
in-flight
1/4/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Et à la fin, il y a une justice.
Un texte "d'époque" qui pose l'éternelle question sous un versant éthique. Pas bien saisi l'intérêt de faire évoluer la scène en Corée (mais justifié après précisions de l'auteur) Quelques bricoles: "ses yeux sont noirs de haine. Le fou rire sape ses forces" --> du mal à me représenter l'ambivalence des réactions du patient. "d’énormes veines pulsent sur son front, prêtes à exploser. " --> ajout de virgule pour être raccord. "– Les grands projets nécessitent des sacrifices, dit-il en terminant son verre, puis nous avons l'accord de l'État" --> plus clair je trouve. "Elle hurle, se lève d’un coup et me jette une chaise à la figure," --> ça va le réveil! Pas de muscles atrophiés? "– Vous voulez une cigarette ?" --> là j'ai rigolé ! "– Je vais vous laissez vous reposer. " --> tu m'étonnes! "je sombre moi aussi dans état de plus en plus pénible" --> UN état |
Anonyme
10/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai adoré! l'histoire et le style! la mort est un état étrange qui permet à l'imaginaire de se libérer des peurs éventuelles. j'aime votre écriture franche, sans détour, sans dégoulinure qui emmerdent les lecteurs comme moi. Votre écrit prend à la gorge et au ventre. un grand bravo ! belle découverte
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SaulBerenson
9/11/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bravo pour cette nouvelle sur un sujet difficile. L'écriture au présent en augmente la dramaturgie, et donne à l'ensemble une histoire plutôt bien ficelée.
La peur du vide doit être aussi ancienne que la conscience humaine. Beaucoup se tournent vers la religion, moi je préfère la sérénité du repos éternel à l'état gazeux, chacun son truc. Ici nous avons affaire à un narrateur convaincu, rendant le meurtre de Sun-Hoo indispensable à cacher une réalité à ce point inacceptable. Fort. Une petite réserve sur la première phrase; la mort est simplement la fin d'une vie, pas sa finalité. |
cherbiacuespe
9/10/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Cette histoire est un désespoir total ! Si je comprends bien, après la mort, on se retrouverait dans une non réalité? mais conscient. Mais alors, avant la naissance ?
Le texte est écrit au cordeau, justesse des dialogues, précision de l'ambiance ( les doutes du professeur Han ), dans un style direct, des mots simple. On suit cette histoire sans difficulté, on peut se laisser porter jusqu'au bout. A l'exception de la fin qui me laisse perplexe, du tout bon. |