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plumette
5/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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La nouvelle est centré sur Christian et son univers.
une solitude rythmée par des rituels, un travail de nuit, on devine très vite la perte d'un être cher et une forme de résignation. en fait Christian est déjà un peu mort, il est dans le fonctionnel et l'indifférence. J'ai bien aimé sa maniaquerie, en hommage à la disparue. Sauf qu'il est forcément un peu obsessionnel si l'on en croit la description de son repas du soir. Christian n'est pas sympathique parce que son univers ne l'est pas. Entouré de gros lourdauds( ça c'est un peu lourd d'ailleurs car trop attendu) Et puis, il est réveillé de son semi coma parun cri, qu'il entend peut-être simplement dans sa tête et qui va entraîner un geste de grande violence et , on peut l'imaginer, un abandon de son boulot et le démarrage d'une vie nouvelle? Un bon savoir faire de l'auteur, une bonne écriture, un peu fonctionnelle , elle aussi. il manque un je ne sais quoi pour provoquer un peu d'étonnement chez le lecteur. Plumette |
Anonyme
7/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un récit d'ambiance, très bien mené, noir comme un blouson de rocker (5 occurrences du mot "noir"). Les descriptions sont très imagées.
J'ai pris du plaisir à lire cette histoire qui, d'une certaine manière, finit bien. Sauf si Christian s'est trompé de bagnole... mais non. Bien vue la scène de la douche à la fin. Souvent utilisée après une vengeance, mais je suis client. "Le téléphone sonne, cela faisait longtemps." Bien vu, pour dire que Christian aura des comptes à rendre mais que c'est bien dérisoire à côté de sa "libération". Mais je peux me tromper. L'auteur, qui ajoute "cela faisait longtemps", veut peut-être distiller un parfum d'optimisme pour augmenter l'idée de fin heureuse. La solitude s'arrêterait avec cette libération... pas sûr... partagé. J'ai buté : "Il a du mal à comprendre pourquoi un mec comme Tarik chercherait à s’endurcir." La réponse est dans la question. Un mou a toutes les raisons de vouloir s'endurcir. "Il n’a sans doute pas d’insomnies, lui, n’est pas arraché de son sommeil par un cri qu’il n’a pourtant jamais entendu…" J'aurais bien vu un point, avant ou après "lui". Merci pour ce texte. |
widjet
25/7/2017
a aimé ce texte
Pas
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Une écriture plate (scolaire), verbeuse, très très lourde qui rend la lecture assez fastidieuse.
La narration est monotone. Les efforts de l'auteur pour donner une densité psychologique au personnage principal sont trop maladroits, ça manque de subtilité pour rendre palpable le désespoir de quelqu'un. L'auteur n'est pas assez armé (stylistiquement parlant) pour réussir cet exercice difficile d'intériorité. Petite inversion de mot : "il n’a dérangé pas son collègue" Faudrait un "?" à "A quoi bon". W |
placebo
7/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bien aimé ce texte, je suis sensible à l'atmosphère de la veille de nuit, ici ce n'est pas trop glauque, plutôt "lourd". La structure : des descriptions et des actions bien séparées en blocs, y fait pour beaucoup.
Bonne progression du texte qui n'en dit pas trop mais laisse le lecteur comprendre. Une fin qui n'apporte pas la rédemption : après l'avoir perdu elle, avoir perdu sa vie, il est prêt à perdre le reste et pas à regagner, en tout cas pas pour le moment. Bonne continuation, placebo |
toc-art
7/7/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Le côté positif de ma lecture, c'est que je trouve que l'écriture se tient. Vous créez une atmosphère et savez retranscrire la psychologie de cet homme brisé par un événement tragique. J'aime aussi la fin qui laisse à chacun le loisir de poursuivre le récit dans sa tête. Le côté moins positif, c'est que l'épisode central de votre texte, la découverte de la voiture et sa destruction, ne m'a pas convaincu en l'état et je m'interroge : - d'une part, j'ai du mal avec cette découverte providentielle de la voiture en "suivant" les cris fantasmés de sa femme. Il m'aurait paru plus logique qu'il sillonne volontairement le parking de long en large en vue de retrouver cette voiture. - d'autre part, je me pose la question : est-ce la voiture criminelle ou une simple similitude qui lui fait péter un plomb et se défouler sur elle ? Dans cette dernière hypothèse, je trouve que le détail de l'immatriculation est de trop et de plus, 6 ans avant de partir en vrille sans autre élément déclencheur qu'une voiture comparable à l'autre et semblable à des centaines qu'il a dû croiser au cours de ses rondes, j'y crois pas trop. Si, en revanche, il s'agit bien de la voiture criminelle, là encore, je reste sceptique. D'abord parce qu'avec les informations assez précises recueillies par la police, je me dis que celle-ci aurait recherché et trouvé la voiture depuis longtemps. Ensuite parce que si vraiment c'est la bonne voiture, le personnage se contenterait simplement de la casser, sans chercher à retrouver le propriétaire ? Tel que vous le décrivez, pour moi, ça ne colle pas. Voilà pourquoi je n'ai pas adhéré à votre scenario, quelle que soit l'hypothèse retenue, mais ce sont des éléments qui peuvent facilement être corrigés. Et peut-être apporterez-vous des informations qui dissiperont mes réticences. Bonne continuation |
Anonyme
25/7/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai trouvé le récit bien conduit pour nous emmener, au fur et à mesure, vers la raison de la léthargie psychologique de " Christian " qui ne réagit même pas aux sarcasmes de ses collègues de travail.
Je suis un peu perplexe quand à la vengeance sur une voiture comme si cette " rage folle " allait changer quoi que ce soit à sa détresse. Mais peut être que ça lui aura apporté une nouvelle façon d'appréhender sa vie devenue médiocre suite à la disparition de l'être cher. |
Grifon
25/7/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
je reste sur ma faim après avoir lu cette nouvelle. En fait je ne suis pas sûr d'avoir tout saisi dans cette nouvelle, le lien entre l'histoire personnelle du personnage principal et ce qui arrive ce soir là, dans ce parking. Ce cri entendu plusieurs fois lui laisse imaginer d'autres cris, d'autres hurlements poussés par cette personne qui lui était cher. Et puis, cette voiture à la plaque d'immatriculation rappelant également cette ancienne histoire personnelle. Tout cela lui a fait "péter les plombs". Pourquoi pas bien sûr, mais je reste quand-même un peu à côté de l'histoire, sans y croire vraiment. Pas trop emballé quoi... Ensuite, l'écriture me va bien, sans lourdeur et assez aérée. Merci pour ce temps de lecture |
Anonyme
25/7/2017
a aimé ce texte
Pas
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Histoire: 2/5 Un homme en dépression suite à l'accident mortel de sa compagne. C'aurait pu être sa chienne ou sa mère... On ne sent pas l'amour qu'il a pu avoir pour elle. La rage qu'il est censée déverser sur la voiture ne transparaît aucunement.
Personnages: 2/5 Galerie de personnages secondaires légèrement caricaturaux. Personnage central transparent. Style: 1/5 Mélange d'un style scolaire et de beaucoup de lourdeurs façon "je suis écrivain": "Il descend sans crainte, sans toutefois négliger l’appréhension vaporeuse qui naît en même temps que la nuit." "pas très haut mais large d’autant" "cet hominidé qui refuse l'évidence" "seuls ses halètements frénétiques parasitent encore la domination du silence" Ressenti global: ennui Avis éminemment subjectif d'un lecteur lambda |
Jean-Claude
25/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Solal.
Le personnage crispé sur des rituels est intéressant. Il évolue dans un univers pas très sympathique. Je ne suis pas certain que la discussion relative à l'enterrement de vie de garçon soit utile. La fin est un peu comprimée. Comme je suis joueur, je trouve le thé fort poli : il a eu le bon goût de refroidir en silence avant d'être bu. A une prochaine lecture. |
Anonyme
26/7/2017
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Bonjour,
J'ai un peu honte de dire que je n'ai strictement rien compris à cette nouvelle et ce d'autant que si j'en crois les commentaires qui précèdent tout le monde a compris de quoi il s'agit dans cette histoire. De ce fait je m'interroge sur mes capacités d'entendement bien plus que sur le texte lui-même et ce n'est pas de l'humour, c'est réel ! Je passe mon tour en ce qui concerne la notation pour ne pas mettre n'importe quoi. Merci pour ce partage ; à vous relire une autre fois dans de meilleures dispositions. |
Marite
26/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Les chocs psychologiques et affectifs importants laissent toujours des marques qui se manifestent de différentes façons selon les individus. Ici, cela nous est dit par ce paragraphe :
- " Il n’a pas toujours été obnubilé par la propreté. C’était son truc à elle, il essaie juste de conserver quelque chose. Ne pas tout perdre et bizarrement il se raccroche au trait de caractère qui l’agaçait le plus." L' exigence que Christian s'imposait à lui-même pour l'ordre, la ponctualité, la rigueur était le seul moyen trouvé pour canaliser la révolte et l'horreur d'une situation dramatique vécue et injuste. Il réussissait à contenir tout cela jusqu'à cette nuit où ... - " En réalité, ce hurlement, il le connaît bien, du plus profond de son corps. Tant de fois il se l’est imaginé, l’a entendu dans son sommeil. Son cri à elle, avant le choc… " Tout est dit dans ces trois phrases pour que le lecteur comprenne la puissance du flot de violence qui émerge des profondeurs de son subconscient et l'engloutit. Captivée par l'histoire dont la progression est réaliste, j'aurais aimé qu'elle se poursuive ... |
Anonyme
26/7/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Pas de lourdeur dans l’écriture, le noir envahit l’espace au fur et à mesure que se bâtit l’histoire.
L’atmosphère où le soleil s’est éteint est bien rendue. La psychologie du personnage dans l’évolution de son désespoir bien cernée. J’aime que l’auteur me laisse déployer les ailes, mais dans cette histoire, il me manque un maillon de taille. Quelques bribes pour matérialiser la dimension du drame. On ne sait rien de celle qui se trouve sur la photo. Deux, trois détails la concernant auraient été les bienvenus. Lorsque le cri survient et que tout s’emballe, il règne un moment de flou où j’ai perdu les pédales. Recouper les informations trop chichement distribuées m’a fait sortir de l’histoire. C’est frustrant. Aurons nous droit aux intentions de l'auteur ? |
Tadiou
1/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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(Commentaire tardif, commentaires précédents non lus)
Ca se met en place lentement, méticuleusement, avec des précisions matérielles : j'aime cette mise en place progressive et soignée. Cela continue de la même façon, pas à pas. Ambiance glauque, de souffrance, de solitude, de désamour de la vie. De grossières moqueries. Beaucoup d'ellipses dans le récit. Une photo d'un bonheur passé, un cri( appel au secours d'une femme) : réminiscence du drame de sa vie. Il pense reconnaître la voiture meurtrière. Le désespoir continue et le dégoût de vivre s'accentue. J'aime l'écriture sobre, délicate, comme détachée, qui donne, par contraste, un grand poids à toute cette noirceur. J'apprécie aussi que tout ne soit pas dit. Mais cette uniformité, qui n'est que noire (à part un contact un peu humain avec Tarik) me gêne : un peu de nuance aurait sans doute donné davantage de corps au récit. Tadiou |