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Artexflow
2/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Ce qu'on peut dire c'est que j'ai lu cette nouvelle avec un certain plaisir. La narration est quasiment impeccable, même si elle est assez neutre. L'anecdote est intéressante, en revanche pourquoi le choix du sentimental/romanesque ? Je pense qu'il y a erreur de classement. Globalement j'ai l'impression d'une oeuvre qui manque peut-être d'un ou deux tours de relecture. Voilà ce que j'ai noté : - "Pourtant une noblesse mystérieuse émanait de son visage." La tournure est légèrement bancale." De lui" à la place de "de son visage" ? - "des fourches à anguilles, des cages à écrevisses, etc…" etc non ! Terminez uniquement par des points de suspension. Laissez etc à... euh, non, laissez-le tout court ! - "Sept ans après, ma mémoire use déjà de sa faculté la plus perverse, la sélection des souvenirs." Là, c'est le ton qui m'a dérangé, un peu trop déprimé pour le narrateur :) Par contre je suis d'accord, la mémoire, quelle poisse ! - "Je me contenterais donc de relater ici l’épisode le plus marquant de toute cette période." Je pense que cette transition est malvenue, d'ailleurs, peut-être n'est elle pas nécessaire tout simplement ! Pas grand chose de plus à relever. Je pense que votre nouvelle mériterait un roman, votre style s'y prête (ni trop lourd ni trop niais), votre talent est certain. Fond intéressant, style maîtrisé, pour moi c'est très bien. |
alvinabec
12/2/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Le lecteur oscille entre légende et souvenir personnel du scripteur. C'est tout à la fois l'un et l'autre probablement.
L'histoire ne me convainc pas, je m’ennuie un peu à cette fable aussi charmante soit-elle. Le style est intéressant, un peu terroir, donc raccord avec le sujet, mais il me semble que l'auteur voue une passion trop forte aux adverbes comme aux adjectifs. (Une vérité indicible me frappa, une évidence profondément tribale et cruellement naturelle.) |
costic
13/2/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Nouvelle champêtre et chemin initiatique qui se déroule assez paisiblement.
Les personnages sont rendus assez vivants, on peut s’y attacher. Des remarques toutefois au niveau de l’écriture qui gagnerait, à mon avis, à être simplifiée, pour toucher au plus près, des émotions. Dans : . Seulement son visage, il m’évoquait un certains mystère. L’inversion alourdit la phrase sans rien apporter. Il manque sans doute une virgule après seulement. une longue barbe ébouriffée traduisant une forme pudeur placide. Je ne comprends pas vraiment l’image… une vérité indicible me frappa. Une vérité indicible ? Quelque chose à la fois de profondément tribale et de cruellement naturelle. Tribal ? Naturel ? On m’a souvent conseillé d’éviter les « quelque chose, un espèce de… » M’encourageant à trouver un mot plus précis pour le remplacer. L’auteur doit sans doute s’efforcer de rendre claires les images, de faciliter le travail au lecteur… cette pêche, aussi surprenante soit-elle, avait déjà modifié quelque chose en moi…encore un quelque chose…qui doit facilement pouvoir être remplacé. je voyais ses pieds s’enfonçer fièrement dans la boue. Je n’arrive pas à concevoir la fierté des pieds… Des instants riches qui précédaient nos mésaventures. S’agit-il vraiment de mésaventures ou bien d’aventures ? Tout le passage de transition : « Sept ans après, ma mémoire use déjà de sa faculté la plus perverse, la sélection des souvenirs. Certains évènements s’imprègnent profondément dans notre vie sans pour autant qu’on est eu le temps d’appréhender leurs importances. Ces promesses de maturité modifient inéluctablement notre personne, pourtant nous en perdons parfois les codes de lecture. Et quand l’on se retourne sur soi, on n’aperçoit plus qu’un inconnu, un autre. Je me contenterais donc de relater ici l’épisode le plus marquant de toute cette période. » Me semble inutile, enlève du dynamisme à l’ensemble, on avait déjà compris que le narrateur nous racontait ses souvenirs…. Il y a aussi des problèmes de temps, on passe de l’imparfait au passé composé, présent, passé simple sans vraiment toujours que ce soit justifié, px : Après l’avoir camouflé dans le premier des fruits, il a accroché la ligne à une branche, la jeta à l’eau et se tourna vers moi. Quand il le sentit mollir, Gégé me confie à ligne pour se jeter, tout habillé, à la flotte notre ami nous gratifia/ il a remué un dernière fois sa nageoire. Dans : L’incarnation d’un pan juvénile…Le mot pan ne me parait pas très évocateur… Dans l’ensemble une histoire agréable, j’aime beaucoup l’image du poisson plume, les passages des repas de sardines…Le texte gagnerait à être retravaillé en privilégiant la simplicité de l’évocation de cette vie dans la nature. |
macaron
25/2/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une très bonne histoire! Vous avez un personnage merveilleux avec ce Gégé braconnier. Sans ennui, on vous suit dans cette pêche miraculeuse et cette initiation aux secrêts de la nature. J'avais commenté en EL à votre premier passage, et franchement c'est beaucoup plus limpide, indéniablement mieux écrit. J'aime le final avec ce passage de témoin pour garder cette proximité avec une nature rebelle et mystérieuse.
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Pascal
26/2/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Vous en parlez vous-même, dans votre, texte, cette impossibilité de revenir à la force des souvenirs, aux émotions, au cru, pas mangé par le temps, pas cuit par votre histoire. Tous ces adverbes cachent cette impossibilité, et vous donnez ce que vous pouvez, avec ce que vous avez, je sens qu'il y a tellement plus, continuez à écrire, les mots peuvent être une madeleine, même si le goût n'est plus le même. Je me suis intéressé, parce que je connais le sujet, c'était plus un intérêt technique, comme quand on parle d'une passion commune. Le style est clair, direct, simple, ce qui correspond bien au sujet. C'est une chronique, cela n'a rien de romancé. Laissez-vous tenter, par la pêche au mot, lancez votre plume, et attendez :)
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Acratopege
28/2/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Votre histoire fonctionne tout à fait bien. On croit à l'initiation du jeune homme d'abord indifférent par le vieux marginal, personnage crédible du début à la fin. La chute est peut-être un peu moralisatrice à mon goût, mais qu'importe. En vous lisant, je me suis pris de sympathie pour les braconniers de la vie qui osent encore, quel que soit leur "territoire" (pour reprendre vos guillemets), avancer dans la marge en toute discrétion.
Le style est fluide, avec un vocabulaire simple en accord avec le sujet. Les commentaires précédents en ont déjà relevé les faiblesses... J'ai découvert le verbe "missionner" en croyant d'abord à un néologisme ou à un régionalisme, puis je l'ai adopté et rangé dans mon dictionnaire intérieur. Deux détails que je n'ai pas aimés: Premièrement le "etc..." au début de la deuxième section, qui donne une impression de négligé. Si vous écrivez une liste, tenez-là jusqu'au bout, qu'elle soit courte ou longue! Deuxièmement, j'ai toujours détesté les tournures du type "Arrivé à destination, le paisible ronronnement du courant nous accueillit." Utilisées de plus en plus souvent, surtout par les journalistes, je continue à m'en m'irriter! En résumé, bravo pour cette tranche initiatique! |
brabant
12/3/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Cette histoire de braconnier au grand coeur se laisse lire plutôt agréablement, il y manque peut-être les odeurs et la gouaille d'un Raboliot. Je crois que Gégé aurait aimé la pirouette finale :)
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