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hersen
10/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Et ben voilà, j'aime beaucoup !
Contre toute attente, il faut le dire car le début pourrait être considéré comme rebutant; Sauf que le style, avec ce qu'il faut d'emprunté et d'érudit, a titillé ma curiosité. Nous retrouvons bien ici l'atmosphère pesante des bien pensants prompts à inculquer la morale aux jeunes. Un étouffoir dont il fallait accepter les règles sans rébellion. cette histoire de capote paraît aujourd'hui si dérisoire ! d'autant qu'elle est maintenant fortement conseillée; ça, c'est la petite revanche. Parce qu'il s'agit d'un livre et d'un mystère sur une fameuse page, ce texte me fait penser au Nom de la rose. Je pense que l'auteur a bien su restituer une ambiance qui replace parfaitement cette anecdote. je trouve ici que l'écriture, précise, un rien ampoulée, érudite, colle on ne peut mieux au propos, à l'environnement d'une école religieuse des années soixante. |
plumette
16/4/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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les moeurs dont il est question dans l'évocation de ce souvenir sont d'un temps que les moins de vingt ans...mais peu me chaut ! car j'ai pris plaisir à ce récit bien écrit qui m'a plongée dans l' univers de froideur, de raideur et de solitude vécu par le narrateur dans son pensionnat et dans sa famille.
Une histoire assez touchante qui dit beaucoup plus que le contenu de la fameuse page 263! En dehors de l'anecdote, amusante , édifiante, il y a aussi une éducation qui laisse d'indélébiles traces, dont celle d'une certaine pudeur qui est à l'oeuvre dans ce texte ( car je parie pour un récit tout à fait autobio! ) un bon moment de lecture pour moi. Plumette |
senglar
7/5/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour solane,
Jubilatoire (à lire) et parsemé d'observations (et/ou de conclusions) judicieuses. J'en cite une : "J'allais sur mes quatorze ans... l'âge où le peu d'études faites laisse accroire que l'on sait tout alors que l'on ne sait à peu près rien." Le milieu feutré et sévère, d'une religiosité carcérale et castratrice se dévoile méthodiquement pendant la plus grande partie de la nouvelle ; lecture intéressante pour ceux qui ne savent ce qu'est l'internat qu'au travers des livres, des films et de quelques copains (infortunés). On est à l'époque qui n'est pas encore celle de l'enfant-roi (je parlerais pour aujourd'hui d'enfant-empereur :) ) mais la famille du lycéen de cette nouvelle apparaît singulièrement rigoriste et égoïste, dénuée d'amour filial. Et le père et la mère sont égaux en cruauté morale, deux Madame Lepic et/ou deux Folcoche pour le prix d'un(e). J'irais jusqu'à dire que ces deux-là sont particulièrement gratinés. Curieusement je n'ai pas vu de réelle révolte de la part de l'enfant (pleurs la première année puis il cherche à gagner l'amour ? ou plutôt l'estime de ses parents). L'homme que cet enfant est devenu apparaît d'ailleurs très équilibré, sans séquelles affectives. Quelle carapace ! Dans un style d'où une certaine préciosité n'est pas absente en étant pittoresque, jamais ennuyeuse, l'auteur fait preuve d'un solide bon sens et on ne peut qu'approuver la philosophie de ses remarques particulières comme de ses conclusions générales quant au ridicule, à la relativité et à la vanité des choses et des certitudes. A la lecture de ce texte on comprend aussi pourquoi les écrivains des siècles passés, livresques jusqu'à la démesure, condamnés à apprendre en quelque sorte, avaient une telle culture et un tel style, pourquoi ils étaient des érudits. Et pourquoi nos écrivains contemporains, pour la plupart d'une culture éparse, dispersée, éclatée, ne pourront jamais leur arriver à la cheville. Bon, on a quand même quelques génies aussi hein. lol. Calmos. Merci pour cette lecture solane :))) senglar |
GillesP
8/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Jolie anecdote racontée avec un style classique mais maîtrisé, soutenu sans être ampoulé, agrémenté de quelques touches d'humour ici ou là. Tout se tient dans ce récit, l'histoire est plausible, le tableau des années soixante marquées par un ordre moral feutré mais néanmoins très prescient est bien réussi; quant à la distance entre le personnage et le narrateur qui raconte son adolescence bien des années après, elle sonne juste: face à l'adolescent qu'il était, le narrateur éprouve un mélange d'amusement et de nostalgie.
Mon regret vient du manque de folie du récit, qui reste sur un chemin balisé de bout en bout. L'auteur n'emprunte jamais une voie de traverse venant surprendre le lecteur. Le contenu de la page 263 est assez prévisible dès le départ, d'une manière générale : si on ne devine pas qu'il s'agit d'une référence au port de la capote, on se doute néanmoins que le contenu concerne le domaine de la sexualité. Ps:j'ai bien aimé la périphrase par laquelle vous révélez qu'il s'agit d'une histoire de capote. Au plaisir de vous relire. |
toc-art
8/5/2019
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Bonjour,
L'écriture va bien avec l'époque décrite, sauf que vous écrivez de nos jours donc vous n'avez pas besoin d'utiliser un style aussi désuet. L'impression d'ensemble, c'est que le style est aussi suranné que l'époque qu'il dénonce, ce qui me parait un peu contradictoire. Par ailleurs, je trouve dommage de s'être arrêté à cette anecdote, et de l'avoir dévoilée dès le résumé, ça enlève pas mal d'intérêt au texte. En revanche, l'univers familial qui est à peine évoqué a l'air très intéressant et aurait mérité à mon sens de ne pas servir seulement d'arrière-plan. Mais je reconnais que c'est bien sûr votre liberté de choix en tant qu'auteur. Un détail pour finir : je suis surpris aussi que le gamin n'ait pas couru voir le camarade à qui il avait prêté le livre pour savoir ce que celui-ci pouvait avoir de licencieux. Voilà, je n'ai pas été séduit par ce texte parce qu'il ne correspond pas à mes goûts de lecteur mais je n'ai pas de gros reproche à lui faire. Bonne continuation. |
jfmoods
9/5/2019
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Voici une nouvelle bien conçue, bien charpentée, d'une écriture élégante. Si l'on peut aisément deviner le motif de la confiscation du livre, on n'en goûte pas moins le plaisir de l'attente et ce n'est pas le moindre mérite de ce récit.
Le texte fait sourire le lecteur et cela pour au moins deux raisons. D'abord, par le scrupule du directeur des études à lire la totalité de l'ouvrage pour y trouver la phrase incriminante. Il convient de ne rien laisser passer car, comme le dit si malicieusement, si judicieusement l'expression, le diable est dans les détails. Ensuite, par le prodigieux décalage entre la subtilité de la phrase et la capacité intellectuelle du jeune homme à en comprendre le sens. Tout ça... pour ça, ne manquera-t-on pas de penser. Merci pour ce partage ! |
in-flight
10/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un fait dérisoire qui aurait pu donner une fin dérisoire, mais vous faites de cette anecdote une histoire solidement bâtie dont on souhaite connaitre la fin.
Un écueil contourné grâce un style maitrisé, un "classicisme" réjouissant et qui sied à merveille à l'évocation de ce souvenir. Un texte qui pique la curiosité au point que tiens... https://www.babelio.com/couv/CVT_POUR-BALAYER-LES-VIEUX-USAGES-VOICI-LE-NOUVEAU-_2198.jpg |
Mokhtar
10/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je suis très amateur de ce style d’écriture, à la saveur certes surannée, mais dont les tournures et le vocabulaire colorent de littéraire une lecture fort agréable. Cette langue,(un peu british) purifiée des à-peu-près du verbiage quotidien, permet par des antiphrases ou des expressions « léchées » une distanciation et un humour savoureux.
Sur le fonds, c’est bien sûr la description de la vie dans les pensionnats religieux, aux règles et aux mœurs édifiantes, qui retient l’intérêt. Description qui ne donne pas dans le réquisitoire, mais presque dans le documentaire, dans le journalistique. Car, de toute évidence, le propos de l’auteur n’est pas de s’étendre sur les souffrances et les vicissitudes de sa condition de pensionnaire. Il cherche simplement à habiller sa petite anecdote qui souligne avec humour l’évolution de la morale et des mentalités. Belle entrée chez Oniris d’un auteur qui, j’espère, n’en restera pas là. |
maguju
11/5/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un texte bien écrit et bien mené mais le style ne m'a pas emballée; pardon mais je l'ai trouvé un peu ennuyeux. Ce n'est qu'un ressenti très personnel. Malgré tout vous avez su aiguiser ma curiosité par la qualité de votre écriture, même si au final j'ai été un peu déçue par la chute.
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Donaldo75
14/5/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Solane,
Ce que j'ai aimé, dans cette nouvelle, au-delà de l'histoire elle-même, c'est que le style va désespérément bien avec l'époque décrite. Je n'ai pas connu cette période, quand le Général de Gaulle était le Président incontestable, quand la société française était entièrement corsetée par des us et coutumes hérités de la Troisième République. J'en suis d'ailleurs heureux, parce que tout ceci ne sentait pas la franche rigolade et la créativité. Je me permets de digresser sur ce sujet; en effet, pour qui n'a pas connu cette ère heureusement révolue, celle d'avant 1981, une telle histoire est aussi exotique qu'un roman de Jules Verne. Je ne sais pas si le choix du style est voulu ou si c'est votre écriture naturelle - vous voyez, moi qui tutoie facilement d'ordinaire, je me mets à vouvoyer, parce que cette lecture a posé cette ambiance solennelle et coercitive - mais l'ensemble est cohérent. Même en n'étant pas adepte de ce style, je ne peux que saluer la performance d'avoir réussi à me faire entrer dans cette époque. Merci pour le partage. Je retourne en 2019 où les Humains envoient des sondes sur Pluton, détruisent leur planète et écoutent de la musique électronique tout en écrivant des messages en langage télégraphique, sur de bizarres petites fenêtres portatives et greffées à leur main. |
Cairote
5/6/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Quel délice ! Ce texte m’a enchanté. Par son intelligence, ses pointes d’humour, sa construction parfaitement équilibrée, et par son style classique et élégant, mais sans fioriture aucune, qui reflète bien l’atmosphère de l’époque et du lieu. Je suis d’ailleurs estomaqué que la manière de ce texte, si maîtrisée et savoureuse (à mon goût), en ait ennuyé certains ! En général j’apprécie beaucoup les nouveautés et mêmes les aventures stylistiques, lorsqu’elles me paraissent réussies, mais je ne vois pas en quoi elles détrônent les autres, plus classiques. Mon jugement est-il si biaisé, par mon âge et par le fait que cette petite histoire me rappelle bien des choses (ayant « subi » le « cours classique » à la même époque au Québec chez les Pères Franciscains) ?
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Pierrick
9/6/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Le choix (inconscient peut-être) de relater ses souvenirs d'enfant ou d'adolescent de façon exclusivement intellectuelle a toujours été, pour ma part, un "coup d'épée dans l'eau". En effet, ce qui symbolise avant tout cette période de notre vie, ce sont les émotions, les vibrations de l'âme et de l'esprit, les multiples ouvertures sur la vie qui bat, qui palpite. Alors, pourquoi "ampouler" ces souvenirs où le coeur exulte avec un style certes maitrisé mais tellement académique et "surjoué" ?
Pourquoi s'enfermer dans une narration où toute spontanéité est absente, où toute émotion est retenue en laisse ? Il eût été tellement plus "efficace" de dépoussiérer votre écriture, de lui ouvrir les fenêtres, de lui apporter un vent frais et doux. Bien sûr que vous savez écrire mais, voyez-vous et je m'en excuse, je n'ai pas lu une oeuvre littéraire mais une simple rédaction d'élève de terminale. Le sujet de votre histoire méritait, croyez-moi, meilleur traitement |
Ynterr
10/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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un texte bien agréable à lire, dont l'effet comique de la révélation du mystère de la page 263 est la cerise sur le gâteau.
(Et aussi bonne maîtrise de l'écriture ampoulée, ça me plait aussi beaucoup) hâte de vous relire Ynterr |
JPMahe
7/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très beau texte. L'ambiance est très bien portée par le récit, j'ai l'impression de me retrouver dans ces années. L'intrigue est agréable et me rappelle qu'il m'est arrivé quelque chose d'un peu similaire avec un livre qui s'appelait La Mante Religieuse... mais qui n'avait rien à voir avec les insectes. Bravo !
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cherbiacuespe
10/8/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est admirablement écrit avec un style plaisant, rien à dire. L'agencement de l'histoire est parfaite. Pour le fond, oui, comme le dit Solane, c'est un énième témoignage au sujet des pensionnats religieux qui ne devrait rien ajouter de plus. Sauf que, en choisissant la forme d'une nouvelle, je trouve ce récit bien intéressant. On prend bien du plaisir sans se lasser.
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