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plumette
13/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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j'aime beaucoup le regard que l'homme (narrateur et sans doute auteur) qui a avancé dans la vie porte rétrospectivement sur ces blessures d'enfance dont il ne faut ni se moquer ni croire qu'elles sont dérisoires!
Cette histoire nous est livrée avec des détails qui la rendent très vivante et même parfois amusante comme cette image de la bonne soeur en cornette qui plante des choux avec son nez. Il y a aussi dans le récit des phrases qui en disent long sur ce que cet enfant a déjà mis en place pour résister à sa façon et défendre son intégrité. ex: "Je devais me soumettre ou faire semblant de me soumettre. J'optai pour le second terme de cette alternative." Un texte qui me touche, et qui montre bien , à mon avis, comment on peut transformer une matière autobiographique en littérature. A vous relire, Plumette |
Corto
23/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Eh oui les enfants doivent parfois faire preuve d'initiative pour échapper à des situations inacceptables ...
Ce texte déroule bien son propos, sans que le sujet pour autant soit extraordinaire. Mais on aime bien suivre ce petit garçon offensé et assumer son refus en restant toute une matinée à faire le pied de grue. Mais hasard ou malchance le père vient de se mêler à l'affaire pour l'après-midi. Les personnages sont bien campés et le final "Les adultes se conduisent en enfants mais ne comprennent pas que les enfants sont déjà des hommes." est bien trouvé. 'C'est pas juste, c'est trop injuste' aurait dit Calimero... |
Anje
4/6/2019
a aimé ce texte
Bien
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La résistance puis la soumission à une décision que l'on ne trouve pas juste. Ce garçonnet s'y est bien opposé mais sa réussite est finalement une défaite parce que son papa, allez savoir pourquoi, contre toute attente est intervenu. Une belle leçon de vie.
Une histoire simple, racontée simplement et qui se lit d'un trait sans difficulté. Chacun, me semble-t-il, peut ainsi se souvenir d'une injustice vécue à l'enfance qui a laissé une trace quelque part dans le cœur fragile. C'est cette petite blessure que j'ai sentie dans ce texte. Et sœur Théodosie n'a plus de mercurochrome. |
Donaldo75
4/6/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Solane,
Je tente le commentaire linéaire, séquentiel. « A quel village pensait Charles Trénet lorsqu'il composa "Douce France"? » Je pense - c’est quand même juste une intuition - que cette question introductive fixe la tonalité de cette nouvelle. Elle me rappelle les chroniques de Jean-Paul Ollivier sur les étapes du Tour de France cycliste, quand il agrémente les images de coureurs en peloton par des histoires sur les lieux traversés. « La garderie était un paradis, mais l'enfant vivant dans l'avenir, l'ambition de tous était d'accéder à la "grande école". » Là, je me dis que vous voulez nous lâcher du lest, donner quelques indices sur le drame à venir. Et c’est le cas. Certes, le drame est personnel, raconté des décennies plus tard, avec le prisme déformant de la mémoire sélective. Il exprime néanmoins un traumatisme certain. Des psychanalystes se sont enrichis sur moins que ça, des livres ont été écrits sur des bases moins fermes. « Les adultes se conduisent en enfants mais ne comprennent pas que les enfants sont déjà des hommes. » Une vérité première pour conclure, ça ne peut pas faire de mal. Certes, elle est abrupte, tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, mais après relecture, elle a du sens, elle est même cohérente. Presque pertinente. |
poldutor
4/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour solane
Belle petite nouvelle qui nous ramène au temps béni de la petite enfance. Que voilà un chenapan malicieux, mais sa supercherie n'a pas réussi jusqu'au bout ! La petite sœur Théodosie commet un pêché d'orgueil en acceptant avec un visage sévère ce galopin, sans en avoir été informée... Belle écriture ,et une phrase que j'ai adorée : "un mouvement de grève démangea les enseignants"...déjà à cette époque... Cordialement. poldutor |
senglar
5/6/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour solane,
Comme quoi les enfants se montrent ridicules quand ils se comportent comme des hommes, c'est-à-dire qu'ils ont déjà intégré leurs défauts. J'ai trouvé le ton un peu cérémonieux pour décrire une mésaventure arrivée à un enfant aussi jeune. Sans doute le regard de l'adulte devenu vieux est-il trop appuyé et a-t-il influencé le récit, s'est-il comporté comme un prisme déformant par rapport à ce qui s'est réellement passé. En effet il y a beaucoup trop de recul pour que ce ton paraisse confidentiel, oserais-je dire que cet enfant de six ans donne l'impression de ratiociner comme le ferait un vieux grammairien, notamment quand il marchande avec sa mère. De ce fait on a du mal à être complice dans cette histoire dont on reste un spectateur finalement plus sceptique qu'amusé, un spectateur dubitatif qui se demande s'il veut réellement peser tous ces "pour" et ces "contre". la magie n'a pas opéré pour moi ici comme elle l'avait fait pour la "page 263". Dommage ! Peut-être ai-je voulu retrouver ma propre petite enfance dans cet enfant de "garderie" puis de CP voire de CE1 mais je n'ai pas réussi à m'identifier à ce petit bonhomme déjà trop homme à ratiociner non pas comme un enfant mais comme un vieux philosophe. A vous relire cependant pour une nouvelle immersion dans le passé dans un décor et un décorum toujours édifiants :) senglar |
Davide
5/6/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour solane,
J'ai bien aimé cette histoire, ce charme suranné d'une "Douce France". Pour l'anecdote, cette chanson éveille toujours en moi quelque chose de doux et d'indéfinissable... Même si l'on se perd un peu dans la description de ce village typique d'une époque, la belle écriture sauve de la monotonie. Malgré le choix du point de vue interne, il y a comme un recul d'avec la scène, comme une distance, celle de l'expérience d'un auteur adulte qui parle à travers le regard d'un narrateur encore enfant. Rien de bien original me direz-vous, mais j'y trouve une justesse appréciable, un regard infiniment tendre. J'ai d'ailleurs ressenti beaucoup d'empathie pour ce jeune garçon. Un texte auquel on pourrait reprocher un certain manque de relief, mais, à mes yeux, son authenticité le fait resplendir. Merci solane, Davide |
Anonyme
10/6/2019
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Le narrateur n’est pas l’enfant, mais l’adulte qui se souvient. Ça me parait très clair et je ne vois pas en quoi cela poserait problème.
Tout ou presque concourt à ce que je ne porte pas une appréciation très enthousiaste sur ce texte : - l’événement relaté parait de peu d’importance ou l’auteur n’a pas su lui donner le relief nécessaire pour que cette importance apparaisse évidente au lecteur que je suis ; - la phrase finale en forme de morale, qui devrait justifier le texte, apparaît certes juste, mais un peu légère ; - le style est très prosaïque alors que le contenu était de nature à laisser libre cours à une expression plus poétique, tant par les décors que par l’émotion que l’auteur tente de communiquer. Et pourtant, bien que le texte ne m’enthousiasme pas, j’ai pris un certain plaisir à le lire. S’il avait été plus long, j’aurais fini par me lasser, mais dans un format court, j’ai goûté une écriture précise, au vocabulaire riche et délicieusement suranné. Il ne m’en reste certes qu’une carte postale, mais j’ai aimé voir cette carte pendant un moment. J’aimerais beaucoup voir cette écriture mise au service de quelque chose de plus travaillé, dans le même décor, mais dont l'émotion serait le cœur et non plus ce décor. |
Gyver
20/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Belle offre de lecture, on se remémore des évènements personnels.
Je ressentais tout en lisant, une gravité qui ne m'a pas lâché jusqu'à la fin, malgré somme toute l'absence d'un revirement final étonnant ou surprenant, et c'est ce qui me fait beaucoup apprécié ce texte. Merci pour ce moment... |
JPMahe
10/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Beau souvenir scolaire qu'on imagine bien en noir et blanc, format guerre des boutons, le temps ou l'école des soeurs et celle de la république se faisaient compétition. Récit agréable à ranger délicatement dans la mémoire du 20 eme siecle
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