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florilange
13/6/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je suis désolée de n'avoir pas accroché à cette nouvelle.
D'autant plus qu'elle me paraît bien écrite. Avec, par moments, certains passages assez beaux. Peut-être est-ce seulement le sujet, qui m'a paru trop hermétique. |
Anonyme
22/6/2010
a aimé ce texte
Pas
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L'entrée en matière n'est pas très claire. Qui est le personnage principal ? Un termite ? On suppose. Mais cela pourrait être un tout autre insecte, voire un humain, et la termitière une métaphore d'immeuble.
Il y a une intrigue avec la montre ...mais même en relisant plusieurs fois le texte, je ne comprends absolument pas le rôle de cette montre. Comment devient-il aveugle ? Des phrases pas très compréhensibles comme : " Je vaque à des activités inutiles et sommaires. Et pourtant, rien d’inutile, jamais, dans ce que l’on fait ; il n’y a qu’un peu de vie qui supporte mal qu’on contrarie son cours." La chute, il devient papillon ! Mais comme on ne connaissait pas clairement son identité précédente cela n'a pas de réel effet ! Bonne continuation |
marogne
23/6/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Superbe.
Que dire de plus. Que j'ai aimé cette balade, le fait que l'on ne sait pas vraiment qui parle tout du long, que l'on est dans un monde que l'on comprends proche, que l'on croit connaitre, mais qui est si nouveau, si surréaliste. Oui une bien belle chose. Et puis, une fin ... une fin qui rend sympathique ce petit insecte et tous ses semblables, qui pourrait presque redonner un peu d'espoir! |
Anonyme
30/6/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Comme souvent avec toi ma Sarbacane (plaisir de te relire d'ailleurs, au passage), je suis entre deux impressions.
Déjà j'aime beaucoup le fond : le vilain petit canard version insecte... C'est agréable, le style est agréable à lire, toujours un peu entre le réaliste et le surréaliste, l'absurde... Par contre, c'est toujours trop rapide (oups c'est pas cool de dire ça a un homme, parait-il)... je veux dire par là que j'aurais aimé plus. Plus de détails, plus de vision de ce monde de termites par les yeux d'un papillon (quel genre de papillon pasque les termites quand même ça se confond pas avec la chenille, si? Aaaah)... etc. J'ai un sentiment d'inachevé, de pas assez, j'aurais aimé plus,juste pour que la fin ne me semble pas du deus ex machina.. Je sais pas ce qu'il y a de marqué sur la monnnnnnntreuuuuuh bouhouhou (lui non plus comme l'était aveugle, mais quand même)... => EDIT : oulà c'est une parabole que je viens de comprendre... la course contre la montre, scuzi... Ensuite, juste un chipot, l'évocation de la ruche pour parler de la termitière me semble maladroite dans le terme. je comprends ce que tu as voulu dire hein (le bruit, l'activité tout ça) mais je pense que ça renforce le "je sais pas trop ce que je vois" et qu'à cet endroit particulier ce n'est pas nécessaire. Bref, merci Sanméthane pour cette histoire, qui m'a plu, mais... Parce que moi et les mais... On dirait que tu te retiens, que t'oses pas aller au bout du truc absurde à fond... Contente de t'avoir relu et au plaisir, bientôt de te relire à nouveau! Bonne continuation. |
Anonyme
30/6/2010
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Une douceur comme un regard par en dessous. Un joli titre et l'incipit ne le dément pas. Un texte empreint de lyrisme (le lyrisme ça fait partir des choses que je chasse, mais c'est personnel, je le chasse comme les lieux communs qui à mes yeux sont pire encore que l'emphase, mais c'est question de goût).
Ensuite des qualités de coeur qui font fléchir en moi la midinette. Et surtout une certaine poésie. Un texte construit comme une poésie en prose. J'ai lu plusieurs fois, c'est bon signe non ? Merci solidane, ce fut une lecture plaisante. |
Anonyme
2/7/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour solidane
J'aime beaucoup le début de la première phrase. Dans la seconde il y a trop de "et". Tout de suite après il y a le "est". Après je me tais, jusqu'à "mes pas me ramènent claudiquant..." Tout ce qu'il y a avant est pour moi nébuleux, j'arrive pas à me dégager de la tête que celui qui parle est un vieux monsieur. Triste et mélancolique. La suite, après claudiquant est poétique, me suis dégagée de l'idée de vouloir à tout prix comprendre, me laisse simplement portée. C'est très très joli. Ca me plait. J'ai lu les comms qui disent que c'est surréaliste ou autre. Très bien, je vois à peu près où je vais mais même, je reste dehors. C'est joli, je visite, j'aime bien les couleurs, le ton des choses dites mais voilà... Au plaisir de te lire. |
ANIMAL
7/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'éprouve une certaine fascination pour ce texte, même si je ne suis pas certaine d'avoir tout compris.
"Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse", et c'est ce que je ressens avec ce foisonnement d'images servi par un style aussi étrange que poétique. Sans doute manque-t-il de clarté par endroit quant à l'identité du protagoniste principal et des seconds rôles, mais je crois que plus d'indices dénatureraient le côté magique de cette nouvelle. Certaines phrases sont superbes, par exemple : "Nous nous connaissions depuis longtemps et bien peu pourtant." "Nous lui avons donné la couleur d’un bonheur, pour peu de temps." Juste un bémol : cette histoire de montre. Une allégorie ? Alors je ne l'ai pas comprise et elle ne parle pas à mon imaginaire comme le reste du texte. Une lecture intéressante, dans tous les cas. |
costic
7/7/2010
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Bonjour!
Je n'aime pas trop les récits "anthropomorphiques", les animaux qui pensent comme les hommes, ça ne me touche pas. L'écriture est travaillée, le vocabulaire riche, mais le récit manque un peu de clarté au niveau de la narration. J'ai mis trop d'énergie à comprendre qui parle, pour savourer vraiment ... Une question de gôut, simplement.J'adore la première phrase. |
Dunkelheit
8/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Alors j'ai vu un homme, triste, si triste, qui s'est retrouvé là, dans un HLM, sans trop savoir comment ni pourquoi il y est encore, qui s'y voit termite dans une termitière, anonyme parmi la multitude et qui finalement ne se sent pas plus termite qu'abeille. Et je crois que c'est ce décalage qui me met si mal à l'aise, ce sentiment qu'on a tous déjà éprouvé, celui de ne pas être à notre place, et qui transpire tellement dans ce texte si bien écrit.
Et cet homme, si triste puisqu'il s'était attaché à une femme/termite comme une autre, mais plus jolie, mais lui n'étant pas de ce monde, son temps était compté, cela ne pouvait pas durer (c'est ce que j'ai compris de l'allégorie avec la montre qui m'était vraiment imperméable au départ). Alors bien vite c'est un retour à la réalité, elle n'est plus là pour lui et offre du bonheur à un autre en laissant derrière elle quelques morceaux d'elle qui le font souffrir. Mais finalement, sa douleur ce n'est pas elle, c'est de se savoir pas pareil au milieu de ces tous semblables (mais qui s'autorisent des digressions telles que l'odeur de poireau), et finalement la renaissance, après un amour déçu, mais surtout la réalisation, celle d'être ni mieux ni pire, mais d'être différent. Voilà mon interprétation. En somme un beau texte dont l'écriture me ravit, tellement de poésie ! La métaphore filée entre la communauté anonyme des hommes et la termitière est bien trouvée, bien travaillée, seulement le texte me laisse un sentiment d'inachevé : on le suit, on le suit, on reste dans son sillage, son ombre, et puis il s'envole et il s'en va. Plutôt sommaire. Une belle lecture tout de même, merci pour ce texte. D. |