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jaimme
27/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Plus qu'une réflexion, j'ai lu ici le délire d'une personne qui sombre dans la folie à la suite d'une rupture.
L'histoire, si c'est celle-ci, est alors intéressante et met mal à l'aise. Elle est forte et dérangeante. J'ai quand même était gêné par plusieurs tournures de phrase (dont la première). Le style gagnerait parfois à plus de limpidité. Merci solidane. |
calouet
27/9/2009
a aimé ce texte
Pas ↑
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Je n'ai pas vraiment accroché à ce texte, malgré une idée (détourner les choses, à volonté) qui me semble intéressante. La faute à un traitement un peu trop sirupeux à mon goût : à la fois trop bavard et pas assez acide. Il aurait, je crois, fallu envoyer plus la purée, que le héros se lâche plus dans ses expériences, pour nous entraîner dans son délire... et tout ça, avec moins de tournures alambiquées, moins de lourdeurs, comme l'a justement relevé Jaimme. Là, par exemple :
"La sonnerie, et ça c’est quand même bien sa responsabilité, a retenti, je trouve le vocable mesuré. Vingt-deux heures trente, coup de téléphone professionnel, il y a urgence, et c’est vrai, mais ce n’est pas mon urgence. Plus exactement, c’est un de mes impératifs, mais qui se situe à côté. J’ai répondu efficacement et je le pense courtoisement." Et puis sinon, pour finir, j'ai un doute : a un moment donné, les points de suspension sont-ils censés désigner quelqu'un ou non? Je le pensais au moment du dialogue, puis ne le croyais plus, et est arrivée cette dernière phrase, avec la virgule devant les points... Désolé pour ce commentaire et cette évaluation, Solidane, on en reparle si tu le souhaites. |
florilange
28/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Cette nouvelle m'a beaucoup étonnée.
Détourner les objets de leur fonction 1ère, oui, très tentant. C'est fou mais bon, on a tous de temps à autre, droit à 1 brin de folie. Cette folie ne m'a pas paru assez folle. Je m'attendais à ce que ça aille + loin. Le style, lui, m'a décontenancée. Je l'ai trouvé verbeux, souvent lourd et trop sensé pour parler de la folie. Alors, peut-on parler de la folie quand on n'est pas fou? C'est la question que je me pose. Désolée, Solidane, je n'ai pas accroché. À la prochaine, donc. Florilange. |
wancyrs
29/9/2009
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Je crois que je n'y comprend rien du tout moi-aussi. Il ressort du texte une sensation de délire, mais pourquoi ? je ne trouve pas.
Peut-être une explication de l'auteur pour nous diriger ? |
widjet
29/9/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Les objets ont ils une âme, un esprit ? Sont-ils polyvalents ? Et par extension, peut-on faire de même avec les humains en les utilisant à d'autres effets que leurs fonctions premières ? Toutes ces questions somme toutes assez intéressantes ne sont hélas qu'ébauchées dans ce texte écrit de façon très zen, très posé.
Un "délire" trop ronronnant, écrit dans un style trop raisonnable (solidane ne prend guère plus de risques désormais) qui ne me convainc pas vraiment. W |
aldenor
29/9/2009
a aimé ce texte
Bien
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On dirait que l’auteur a brusquement trouvé l’inspiration vers la fin de la nouvelle, avec le velouté d’asperges, quand le thème bifurque de la relation entre l’homme et l’objet à celui du détournement des appareils a d’autres usages. Auparavant, j’ai trouvé bien plates les variantes sur l’homme et le téléphone.
L’idée de détourner les appareils est amusante ; c’est elle qu’il faudrait probablement exploiter davantage. |
marogne
30/9/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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J'avais commencé la lecture avec délectation: j'abhore les téléphones portables et ceux qui y sont scotchés....
mais j'ai assez vite déchanté et me suis perdu à la recherche d'une idée humoristique, d'un clin d'oeil, mais non il n'y avait pas. Un rève, un cauchemar, comme dans la clinique ou l'apprenti sorcier? - non, pas vraiment, le verbe est bien trop sage.... Et la personification des objets? Non plus il y manque une âme à ces choses.... Bon pas vraiment accroché, un peu plus de folie peut être? |
Lapsus
4/10/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un combiné téléphonique pour avaler sa soupe ? C'est certain que c'est louche. Et visiblement il n'y a pas que le téléphone pour être en dérangement.
C'est une dérive vers la folie et vers l'absurdité. L'un des maîtres du genre a écrit : La mécanique de l'absurde est celle de la raison. L'absurdité, c'est obligatoirement logique, c'est ça qui est inquiétant. - Raymond Devos Ce téléphone qui gagne en autonomie jusqu'à en perdre sa fonction première relève de l'absurde. Le fait-il de manière logique ? "Un, il n’y aucune raison pour que chaque chose reste à sa place, se contente de la tâche qui lui a été assignée, quand elle pourrait fort bien exercer d’autres métiers." C'est le postulat animiste, le reste suit. Trop de choses peut-être, cela nous menant vers une fin catalogue. Le téléphone avait peut-être d'autres choses à dire, histoire de vous rendre l'appareil. |
Coline-Dé
4/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pour connaitre assez bien la paranoïa ( professionnellement, hein, pas de confusion !) j'atteste que la nouvelle de Solidane est parfaite : ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle la" folie raisonnante", et j'ai connu de véritables malades qui argumentaient de façon tout à fait semblable, avec la même absence de " folie" justement.
Je suis donc sensible à l'écriture volontairement un peu terne, un peu retenue et au sérieux avec lequel est abordée l'énormité des pratiques : c'est extrêmement convaincant ! (...et... tu prends bien tes médicaments, j'espère ...?) :-))) |
Anonyme
22/12/2009
a aimé ce texte
Pas ↑
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Une bonne idée de départ mais traitée sans conviction.
L'auteur reste dans son doux délire sans parvenir à manipuler le lecteur. Comme semble-t-il c'est son ambition (non assumée) |
Anonyme
4/3/2010
a aimé ce texte
Bien
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Qu'est-ce qui me gène dans ce texte : les digressions qui se voudraient autres comme par exemple : "La sonnerie, et ça c’est quand même bien sa responsabilité, a retenti, je trouve le vocable mesuré". Mais on ne va pas se "brouiller" avec ce récit pour si peu, n'est ce pas ?
Puis parfois l'usage de la ponctuation : "Par contre la scène, que j’ai faite à l’appareil, l’était nettement moins". La ponctuation d'une phrase est un peu, comme en musique, un ensemble d'éléments rythmiques d'un morceau qui lui donnent son style particulier, son caractère. Mais j'ai aimé la personnification du téléphone et l'humour sous-jacent : "je sens au creux de ma main le combiné se faire plus léger, se ramollir, bref se faire tout petit jusqu’à se retourner pour se voiler la face et mieux cacher sa honte. Je fais celui qui n’a pas remarqué". Aussi : "J’y ai découvert que le goût des aliments change radicalement quand on vient à modifier le contenant qui les amène à la bouche." : c'est probablement dû aux ondes électromagnétiques. Il ne faut pas oublier que la longueur d'onde d'un téléphone portable (potable ?) est la même que celle d'un four à micro ondes, à la différence près que l'on ne peut faire chauffer les aliments (le cerveau, oui !). Quelques suggestions : - le cirage pour faire les carreaux, plus besoin de tirer les rideaux. - chandelles : elles peuvent avantageusement remplacer les boules Quiès... à condition de coucher sur le dos. - sonnerie modulable : à donner aux enfants pour remplacer la pâte à modeler. Au final, j'ai souri mais j'aurais aimé que vous alliez plus loin dans votre délire... objectif(1). Objectif : qui existe en tant que pensé ou représenté par l'esprit, indépendamment de toute réalité lui correspondant et indépendamment du sujet ou de l'acte par lequel il est pensé ou représenté. |
Chiffon
7/5/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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A mes yeux il s'agit plus d'un texte humoristique que d'une réflexion sur le sujet.
J'ai essayé de me représenter ma propre relation avec mon téléphone. Puis j'ai trouvé qu'on se dirigeait vers une sorte de folie anthropomorphique due à une forte solitude, je commençais à être vraiment intéressé quoique dérouté. Mais on finit sur des considérations sur les plus ou moins nettes affordances des objets du quotidien, ce qui m'a de nouveau fait changé de point de vue et m'a déçu. J'aurais donc mis "Bien-" pour la manière dont se déroule cette histoire, mais il y a aussi selon moi des problèmes dans la constructions de certaines phrases : "je sais avoir sérieusement à étayer un tel jugement" et consorts. C'est dommage car dans l'ensemble l'écriture me plaît. |
Faolan
7/5/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Une bonne idée, malheureusement pas assez exploitée. Je me suis franchement ennuyé durant la première partie du texte puis, légèrement réveillé à partir du velouté d'asperges...
Certaines phrases m'ont dérangé par le tournure ou leur ponctuation - elles ont déjà été relevées, je ne les citerai donc pas à nouveau. Il manque un brin de folie à ce texte pour qu'il soit plus convaincant à mes yeux. Un peu comme la deuxième partie, mais encore un rien plus mordant ! L'auteur(e) aurait du pousser à fond son délire. Dommage car il y a quelques bons passages ! |