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doianM
4/11/2010
a aimé ce texte
Bien
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Amusant, dans le thème "moi et les magasins" avec tout le cortège de petits ennuis et de bienvenues fantaisies de l'acheteur.
Phrase du début, liée aux obligations de faire des cadeaux aux proches et à la famille, teintée d'un soupçon de cynisme: certains cadeaux à certaines personnes dont on espère ne pas recevoir des nouvelles. Le sujet est mince mais bien tourné et le titre lui va comme un gant. Bonne continuation |
Anonyme
8/11/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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En ce qui concerne l'humour, je n'ai pas trouvé chaussure à mon pied. Quelque chose de plus déjanté (je ne sais pas s'il existe un équivalent pour la chaussure, donc déjanté) m'aurait plu. La fin m'a néanmoins un peu pris au débotté. Je vais donc rajouter 10% à mon appréciation.
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Flupke
11/11/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Beaucoup trop d'adverbes en -ment. secrètement, fermement, heureusement, Etonnamment, également, désespérément, faiblement, résolument, incidemment, exactement. Un animateur d'atelier d'écriture chargé d'une pré-selection pour un concours me racontait qu'il avait reçu la consigne suivante: plus de 5 adverbes en -ment sur une feuille A4 => débutant => poubelle. Depuis je fais attention à ce genre de détail et je n'utilise des adverbes en -ment que si je les juge indispensables. J'espère que vous trouverez ce conseil utile à l'amélioration de votre style, même si ici on ne peut pas parler de style débutant. Non, à part cette prolifération adverbiale, il y a un effort pour construire des phrases correctes, de manière parfois recherchée. La maturité stylistique est proche. D'autre part, sur le plan de l'intérêt ou de la portée de cette histoire, je ne suis pas sûr de pouvoir l'apprécier à sa juste valeur. Cette histoire me semble un peu mince, une simple anecdote. Il faudrait étoffer l'aspect psychologique du personnage, ses doutes ses hésitations ses caprices pour qu'elle ait une portée réelle. |
Anonyme
14/11/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour,
Le début de votre nouvelle collait bien avec le titre. Cela m'a amusée, de même que la description de la période des achats, parfois maladroite mais suffisamment bien conduite et détaillée pour que je m'y croie. Je suis donc entrée dans le magasin de chaussures avec le narrateur (à son sujet, voir plus loin). Et au final, j'ai été assez déçue. Votre nouvelle est plus une description qu'une histoire, et la chute en est un peu mince à mon goût. Voici quelques petites choses que j'ai relevées : -"Tous ces cadeaux, ces petits achats de première et de dernière minute ou d’ultime nécessité." : sans être une puriste acharnée de la forme canonique, je trouve que cette phrase aurait eu tout à gagner de la présence d'un verbe (que l'on attend), sans doute à cause du "tous" ; - la scène du manteau m'évoque plus les soldes que les achats de Noël ; - "C’est une violence unisexe et il est grand temps que je m’y plonge. Rien à voir pourtant avec ce moment magique, mystérieux,… " : j'aime bien l'expression "violence unisexe. Je me demande ce qu'est le moment magique, mystérieux ? L'amour physique ? - "Les quelques mètres de trottoir à parcourir entre mon véhicule et la porte du magasin " : le narrateur s'est garé juste en face. Ce trottoir me semble bien large ! - "désespérés et jaloux d’être moins bien exposés" : c'est une image un peu trop facile. D'ailleurs, l'anthropomorphisme disneyen se poursuit avec la grimace de la voiture : cela n'apporte rien au texte. - "la taille c’est quarante" : alors là, je suis scotchée ! Le ton du récit m'avait fait supposer que le narrateur était un homme, peut-être une interprétation hâtive des "talents de nageur". Plus loin : "je me fais intéressé.""je suis dur en affaire", etc.... Ha. C'est un homme qui a de très petits pieds ? -"Ses descriptions des modèles sont précises, chaudes, enivrantes parfois. Peu me chaut" : la répétition phonétique de "chaut" est maladroite ; -"Alors que la caisse électronique crache sa petite musique, je lui demande si je pourrais avoir une petite bonification. " : répétition de "petite" ; - Les comparaisons entre le flot des clients et l'eau sont bien menées, mais l'image manque d'originalité. J'espère que ces quelques réflexions vous aideront à affiner votre texte, qui dans l'ensemble est bien écrit. |
aldenor
25/11/2010
a aimé ce texte
Bien
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L’intro est un alignement de traits d’humour : Présents obligés à des gens qu’on aimerait ne pas revoir ; essayage du manteau à deux ; Noël amour en haut, guerre en bas… Non pas qu’ils ne soient pas drôles mais ça manque d’homogénéité, et de but, ça ne prépare pas vraiment la suite.
Ensuite il prend sa voiture pour « perdre du temps à chercher une place de parking … ». Il déploie des talents de nageur pour lutter contre le courant des piétons. Idées fines et amusantes, mais ici aussi ce sont des idées parallèles, nous ne sommes pas encore dans le vif du sujet. Finalement on y arrive : le héros a besoin des chaussures. Hilarant : « … ça tombe bien, vu qu’elle ne dispose plus de choucroute ; ils ont tout dévalisé. » « …la taille c’est quarante, facile à retenir puisque c’est également mon âge. » : Marrante trouvaille jouant sur le rapprochement d’un élément changeant, l’age, avec un élément fixe, la taille du pied. La vendeuse s’impatiente, saisi son pied avec moins de douceur : évolution bien amenée. « Elles sont parfaites… Lesquelles ? … Toutes… » ; « Et vous n’avez rien de plus cher ? » sont amusants mais l’idée suivante, de la bonification, reprend le « vous n’avez rien de plus cher ? » et fait répétitif. La grimace de la voiture a la vue des souliers ? Pour moi, l’humour ne fonctionne pas ici ; il faudrait que la voiture soit présentée dès le début comme un personnage, qu’elle réagisse déjà au parking et à la foule par exemple. Le titre enfin est bien trouvé. Bref, beaucoup d’humour, mais les traits tombent parfois à plat, parce qu’ils se dispersent. Un peu brouillon, je dirais, en somme. Un mot sur le style : il est vif et précis mais, juste une impression, heurté, manquant de souplesse, de liant. Trop de ponctuation ? Faudrait-il quelques phrases longues, qui respirent ? |