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Anonyme
12/3/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour solidane
C'est un très beau texte, très mystérieux servi par une très belle écriture. J'ai cru comprendre certaines choses, mais les passages en italique, pour ce qu'ils disent, brouillent ce que je crois avoir perçu de l'histoire. Parce que beaucoup de choses ne sont pas dites, on dirait un extrait de quelque chose de plus vaste. J'aime bien cette quête, cette digue construite entre une grande terre et une île. Ce qui est curieux, c'est qu'en général, on cherche à creuser une digue dans le sens inverse. Mais peut-être qu'il s'agit d'un "retour à la vie" qui jusque là a été mise entre parenthèse ou entièrement vouée au service de quelqu'un d'autre... Belle écriture. |
Selenim
12/3/2009
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Dans la catégorie récit énigmatique à tendance poétique je voudrais Paradis perdu.
Ce texte est tellement flou et vaporeux qu'il aurait pu ce nommé Cumulonimbus. L'intro et la fin, en italique, décrive le quotidien d'une vieille femme dans une maison de soins, enfin je crois. Dans l'autre partie, le narrateur dit avoir été chassé du paradis. Est-ce un ange? Il se retrouve sur une île (purgatoire?) où il joue au maçon en bâtissant une digue qui l'amènera... on ne sait pas trop. Plus hermétique que le Terrible et le Redoutable réunis ( mais moins que le Kurk), cette nouvelle. J'espère que l'auteur va ouvrir une section dans le forum pour nous donner le sésame de son œuvre. |
xuanvincent
12/3/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Curieuse, étonnante nouvelle, j'ai envie de dire (pour une lectrice qui aime lire des histoires du genre "Merveilleux")...
Cette histoire m'a fait penser à un autre récit que j'avais lu il y a quelques temps, où le narrateur/héros oscille entre la réalité (terne) et le rêve (bien plus beau). Le merveilleux m'a paru surtout résider dans les rêves d'évasion du narrateur (mais d'autres lecteurs seront peut-être d'un autre avis). Il m'a semblé, comme coquillette, que le narrateur se présentait à demi-mots (évoquant, suggérant, plus que n'explicitant *), qu'il ne disait pas tout, laissant ainsi au lecteur la liberté de comprendre le reste comme bon lui semble. * une démarche que j'apprécie Comme je l'écris parfois, ce texte m'a paru dans l'ensemble bien écrit, un peu trop peut-être parfois. Les italiques m'ont un peu embrouillée : au départ, j'ai pensé à une sorte de présentation de la nouvelle, pour voir que ces passages décrivaient, du point de vue du narrateur, la vieille femme. Je me suis demandé si ces italiques étaient utiles ; j'ai cru aussi au départ que le narrateur s'attarderait davantage sur cette vieille femme. Il me semble ne pas avoir tout compris mais sans doute que là n'est pas, pour ce texte, l'essentiel. |
Liry
12/3/2009
a aimé ce texte
Bien
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Un joli texte, bien écrit et très agréable à lire. Il laisse aussi planer le mystère. J'ai plutôt eu l'impression de me retrouver perdue dans un rêve ou bien dans l'imaginaire de l'auteur alors qu'il contemplait cette veille dame.
Merci beaucoup pour ce moment de lecture. Liry |
Menvussa
13/3/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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J'ai des difficultés pour commenter le fond, car la forme laisse entrevoir des écueils. Il y a, à mon sens, de grosses incohérences.
"J’ai été chassé du paradis. J’ai laissé l’illusion gagner sur le réel." À lire cette phrase il semble évident que le paradis et le réel ne font qu'un. "Cet éden était constitué d’autant de moments chauds et émouvants que de difficultés à traverser, il avait tellement l’aspect d’une réalité." Revirement de situation, l'éden c'est cette illusion. "À chercher le beau, j’ai évité le vrai." Très très curieux comme réflexion. Qui trouve, d'ailleurs, une contradiction dans le paragraphe suivant. "Je ne désirais aucune île paradisiaque, l’authentique est tellement plus joli" L'authentique c'est pourtant bien ce vrai, évité... Donc si je compile, sans chercher la petite bête, j'en arrive à : À chercher le beau, j'ai évité l'authentique, le plus joli. Difficile à partir de ce moment de juger du fond, je comprends vaguement, ou crois comprendre, que l'auteur veut faire ressortir, comme valeur essentielle, la recherche de petites joies simples et quotidiennes, encrées dans la réalité, plutôt qu'une utopie. Je serais tenté de dire que c'est assez joliment écrit mais mal explicité. Par ailleurs, si je comprends bien, cette longue réflexion serait ce que "l'observateur" devine, ou crois deviner de la pensée de la petite vieille. En quelque sorte, c'est donc la petite vieille qui "parle" dans ce qui suit. Une autre incohérence, toujours à mon sens : "J’étais seul, elle n’aimait pas les fruits de mer. Et aujourd’hui encore je ne sais si elle ne fut que mirage ou si un jour elle s’est envolée." Curieux, de qui parle-t-elle ? J'ai bien l'impression que la petite vieille est devenue "petit vieux" qui parle d'une petite vieille" Bref, je suis perdu. |
Nongag
13/3/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Totalement flou! Pas compris grand chose à ce texte bien écrit par ailleurs. Pourquoi le passage de cette vieille dame précipite le narrateur dans ce conte bizarre ou un homme tente de construire une route en sable à travers l'océan...??? Difficile de discuter d'un texte quand aucune lumière ne s'allume à la lecture... J'ai lu deux fois ce texte et j'avais l'impression de nager dans le sable, intellectuellement, et sans mauvais jeu de mot.
Reste un auteur qui sait écrire. Il doit clarifier son propos. |
Anonyme
13/3/2009
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Oupss heureusement que j'ai lu le sujet ouvert dans le forum sinon je serais passé totalement à côté.
Pour moi une superbe écriture avec des images fortes, une bonne description des sensations. Mais un fond beaucoup trop hermétique alors je vais m'abstenir de noter parce que même avec la clé je n'arrive pas à comprendre... Ou alors il faudrait expliquer plus clairement l'image. |
Anonyme
15/3/2009
a aimé ce texte
Un peu
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Première lecture, fin, je me dis : non, la vague, le sol mouillé, le narrateur serait-il le balais???
Mais non! Déçue 2L... Décidément, chaque texte de Solidane me laisse la même impression : incohérence, flou mais de belles images. Comme (Menvussa?) je me perds entre le réel, le fantasme, le vrai, le faux, le beau, ... De belles phrases, mais alternées avec des mots vides, des images un peu plan plan. Dommage. Les répétitions de sable, temps... J'accroche toujours pas, mais au moins cette fois je ne me suis pas cognée la tête contre les murs (enfin, si en forum parce que je n'ai pas bien tout compris et pas compris plus en tout cas après ton explication, désolée). |
jensairien
15/3/2009
a aimé ce texte
Pas
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bon, même après avoir lu le post en forum je n'en comprends pas plus. Pour moi, d'après les mots et la disposition des phrases, il s'agit d'une dame âgée (manifestement tassée - pourquoi "manifestement" ? on le voit si elle est tassée ou pas, on ne va pas dire "manifestement petite" par exemple) qui veut aller aux toilettes. Les toilettes sont condamnées. Alors à partir de là l'auteur trace une parallèle (audacieuse) entre ces toilettes condamnées, inabordables, et un certain paradis perdu.
Mais alors je ne comprends pas non plus pourquoi le récit se fait ensuite au masculin. Je croyais qu'il s'agissait d'une narratrice (la vieille dame) enfin, confus, confus, je suis confus. |
Marite
8/4/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Solidane
Le titre « Paradis perdu » m’a attirée. Je ressentais confusément que quelque chose devait bien exister au travers des mots. La lecture des divers commentaires ne m’a pas vraiment éclairée non plus. Je suis allée chercher vos explications sur le forum (que j’avais raté, faute de temps). C’est le point 4) de vos explications qui a fait la lumière sur ce que je n’arrivais pas à définir. Concernant le point 2) : « Paradis perdu » est-il un texte écrit avec ce que l’on appelle une prise de risque dans l’écriture ? J’aimerais vraiment comprendre cette expression… Merci Solidane pour cette échappée hors du quotidien et du réel. |