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Anonyme
29/8/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
j'ai beaucoup aimé l'écriture, très soignée, assez elliptique, de la deuxième partie de récit. Beaucoup de non dits, de mystère, mais quelque chose d'impalpable qui retient l'attention et donne envie d'en savoir plus. ça, c'est le côté positif. En revanche, le sens de la première partie m'échappe totalement, cette impression étant renforcée par une ponctuation à mon sens défaillante. Et le fait que tu reviennes sur cette première partie en fin de seconde ne donne pas vraiment de clés et ne m'a pas semblé très intéssant pour être franc. En revanche, toute la partie franchement narrative emporte mon adhésion, sans réserve. Bonne continuation. |
jaimme
29/8/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai aimé cette procédure atypique. Bien que la fin de la première partie soit une peu longue à mon goût.
La deuxième est belle. Bien écrite. J'ai été intéressé par cette nouvelle où le lecteur interpellant est aisément perçu comme la conscience de l'auteur qui va d'un argumentaire "pour" à un argumentaire "contre" (la reprise, l'espoir de la reprise avec Léa). Le personnage est en fait conscient du piège et s'y prête volontiers, avec espoir. Léa aussi, sans doute. Le temps qu'il a fait s'oublie et les défauts de Léa aussi... Bien. Lecture intéressante pour moi. Une forme de délicatesse intelligente qui m'a touché. |
Anonyme
29/8/2009
a aimé ce texte
Bien
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J'aime bien la manière dont l'auteur à choisi d'aborder ce thème. J'aime aussi l'ambiance qui se dégage de l'ensemble. C'est très joli, surtout la conclusion.
J'ai passé un très agréable moment de lecture. Merci. |
Anonyme
30/8/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour solidane
J'ai eu du mal avec la première partie, que je trouve cependant plaisante à lire, très vivante, mais à un certain moment, j'ai eu du mal à suivre. L'un parle avec un ami (ou sa conscience) de la perte de Léa et du chemin qu'il lui faut parcourir pour parvenir à briser les derniers liens. Jusque là, ça va. Après c'est l'ami qui s'empare de la page blanche ? Apparemment, mais c'est pas sûr : "C’est-à-dire que j’ai pas grand-chose à raconter, après tout, je ne la connais pas moi cette Léa." C'est l'ami donc qui va écrire ? "C’est vrai, je suis le seul à donner mon avis à ce type qui écrit et que je n’ai même jamais rencontré." Mais alors le type qui écrit en définitive c'est qui ? Lumière solidane, éclaire moi de tes lumières ! La seconde partie est très belle. L'écriture fluide, les mots doux. Un texte poétique comme souvent, et une tendresse égale. ha si... j'accroche un peu, un tout petit peu sur "le chemin peut-être aussi long que la descente d'une bouteille de rosé"... mais en fait non, c'est pas si long que ça, le chemin d'une reconstruction. Quand on regarde longtemps après en arrière, en fait, tu as raison, ça se fait peut-être aussi vite que la descente d'une bonne bouteille. Merci pour cette lecture nostalgique et longue continuation à l'auteur. |
florilange
30/8/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime beaucoup ce dialogue entre lui & lui, où il s'accuse, se défend, etc. Cette partie est moins belle que la 2nde mais c'est normal, elle était aussi + difficile à rendre.
Qu'il l'aime encore n'est pas important, selon moi. Il veut seulement qu'elle ait moins mal, qu'elle se reconstruise comme lui, qu'elle redevienne comme avant. Avant qu'il y ait eu "eux"? L'amour peut-il démolir? Il veut garder 1 souvenir pacifié, comme cet instant autour d'1 bouteille de rosé. J'aime ce texte réaliste & nostalgique. Florilange. |
lucio
5/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Si je ne suis pas forcément fan du choix esthétique de la première partie, j'accroche beaucoup plus sur celui de la deuxième, sobre sans être plat, comme j'aime !
Et puis finalement, à la deuxième lecture, malgré mes réticences, j'ai été frappé par le contenu de cette première partie, qui m'avait laissé un peu froid la première fois. Tant pis pour la technique, j'ai été touché par ce dialogue interieur. Bonne idée de se concentrer sur cet aspect d'une relation qui peut sembler tellement incomprehensible pour l'entourage ( et aussi pour soi-même, comme le dialogue le montre). Bon, il est vrai que mon jugement doit être biaisé, tant ton texte fait écho à ma propre histoire récente, à peine déformée. Mais, en même temps, tout texte réussi tend vers l'universel, non ? Je trouve que tu rends parfaitement l'ambivalence des choix du narrateur qui ne semble pas certain des réelles raisons pour lesquelles il agit sans tomber dans une grandiloquence facile qui aurait été déplacée, voire impudique. Merci pour cette lecture, Solidane. |
widjet
9/9/2009
a aimé ce texte
Pas
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J’avoue ne pas trop comprendre ce qu’apporte la première partie (pas franchement drôle en ce qui me concerne)…Une introduction ? …Peut-être un peu de légèreté au vue de ce qui va suivre ? Possible, mais je pense que la seconde se suffit à elle-même et nous aurait plongé d’entrée vers cette histoire sentimentale, la plus sentimentale de son auteur qui fendille un peu sa carapace de farfelu (je m'en réjouis, ça suffit de déconner!!).
Bon, on va dire que je suis chiant, mais je suis encore déçu par ce texte de solidane. Et notamment par ce traitement qui à mon sens aurait mérité d’être plus travaillé, plus subtil aussi, moins « verbeux ». J’ai trouvé le style terriblement laborieux. Pas mal de chose m’ont gêné, comme « Mon horizon, trop personnel s’éclaircissait ». Un horizon trop personnel, c’est quoi ? « Assis, nous allons parler, de ce qui la trouble, de nous, un peu mélangés encore ». Qui est mélangés ? Pas clair… Je ne suis pas (loin s’en faut !) un pro de la ponctuation, mais il y a une profisoon de virgules dont certaines personnellement me semblent bizarrement placées. Je ne les note pas toutes mais entre autres : « Certes, la monture, munie de ses verres, cherchera à regagner son nez, à s’agripper fermement à ses oreilles. » (de plus c’est mal dit, pourquoi préciser « munie de ses verres » ? On porte des montures sans verre maintenant ? Ou encore : « Bien sûr, moi, son mari encore, je suis le plus mal placé pour l’aider dans son long chemin, fait de malheur, de désir de bonheur, et qui finira, j’y veillerai, par une sécurité retrouvée, un plaisir d’être reconstruite, où que ce soit, avec qui que ce soit » (surabondance de virgules qui hache trop la phrase et rend le tout très lourd comme ce « pour une sécurité retrouvée, un plaisir d’être reconstruite où que ce soit, avec qui que ce soit », franchement disgracieux !) Ou encore : « Elle a certes besoin d’autres mots, d’autres paroles, venus, d’ailleurs, d’amis ; » (la virgule après venus, pourquoi ?) …. Il y a aussi cette phrase que j’ai trouvé un peu lourde, trop justifiée: « je la vois se reconstruire, pas à pas, mot à mot, verre après verre, quand bien même notre consommation reste modeste ». Pourquoi rajouter ce « quand bien même notre consommation…. » A mon avis tu peux sucrer ! Et celle-ci aussi à la comparaison saugrenue « Le chemin peut être aussi long que la descente d’une bouteille de rosé ». Bref, tout ça pour dire que je n’ai pas aimé le fond, l’écriture qui se veut pourtant intimiste mais qui manque un peu de densité, de personnalité, les effets ne me semblent pas maîtrisés. Pas aimé non plus ces successions de verbes conjugués au présent suivi du futur comme « elle y viendra, elle y vient (…) les choses se feront, se font… » et je ne parle pas des répétitions de mots en cascades. La lecture en souffre indubitablement. Ce rythme indolent, presque soporifique (à l’image de cette homme mou, sans grande personnalité, au point de me demander quel support il a pu être pour consoler son ex) a finit par me lasser. En parlant de cette femme d’ailleurs, j’aurai aimé sentir davantage cette progression dans son changement d’humeur (de l’effondrement à l’apaisement). Peut-être plus de description physique, de gestuelle chez Léa. Je me rends bien compte - et je salue cette initiative crois moi ! - que tu a voulu t’essayer à un nouveau genre (ou plutot retrouver le ton de tes premières nouvelles), que tu as voulu y mettre un peu plus de ta sensibilité, de ta pudeur mais il y avait moyen de faire quelque chose de plus sobre, de moins bavard avec une ambiance (car cela manque, il n’y pas d’atmosphère en partie à Léa qui est faussement présente puisque tout tourne autour du gars). Le manque de retravail (apparent) a je trouve gâché quelque chose qui aurait pu être bon. Vraiment désolé solidane (tu prends cher sur ce coup, mais c’est parce que je pense que tu peux, que tu sais mieux faire), je suis sévère, peut-être trop. J’espère que tu ne m’en voudras pas. W |
NICOLE
13/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Il m'a plu, ce dialogue entre la raison et l'instinct.
L'auteur traduit bien l'idée d'une continuité, et non d'une rupture. Il y a ici ce qu'il faut de nostalgie pour paufiner le rendu d'une soirée d'été, dans la pénombre d'une treille, quelque part en Provence, quand les langues se délient autour d'un rosé de pays. Une ambiance rendue en peu de mots. Joli travail. |
Chiffon
5/6/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bon je n'ai pas compris ce texte comme mes co-commentateurs. Pour moi la première partie est un dialogue avec le lecteur, sauf que celui-ci l'ignore. La chute arrive lorsqu'on apprend que l'on est cet interlocuteur "À toi que j’ai bâillonné".
Si c'est la bonne interprétation, l'idée et géniale, mais la réalisation moyenne. C'est à dire que la première partie manque de clarté, l'échange est confus, l'écriture n'est pas très soignée. "Mon horizon, trop personnel s’éclaircissait." franchement comme le note widjet, ça manque d'une relecture pour la ponctuation. Bref, d'autres exemples sont cités plus haut. Par contre la deuxième partie m'a vraiment accroché. Peut-être y a t il d'ailleurs une bonne part autobiographique, c'est en tout cas tout à fait crédible, et restitué avec rythme, brio, humble profondeur. Bref: il faut rendre l'embuscade plus claire si elle existe vraiment, et retravailler cette première partie assez unanimement réprouvée. |