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Perle-Hingaud
14/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J'ai bien aimé. La narratrice me paraît totalement perchée et perdue dans un Starbucks d'une zone de bureaux, entourée d'hommes (pas de femmes ? pourquoi ?) devant leurs ordinateurs ou pressés. Je trouve l'image décalée et ubuesque. La narratrice sort de sa bulle pour examiner le monde qui l'entoure et la parodie est bien croquée. L'écriture est inventive.
Ce texte est présenté en catégorie "humour-détente", mais il n'y a rien de drôle pour moi. Le récit est plutôt triste avec ces hommes déshumanisés, branchés en réseaux et en pixels, qui ne sont plus que des lettres, et une narratrice décalée avec ses tentatives aussi touchantes qu'infructueuses pour amener un peu d'humanité, de ramener au premier plan le corps, les sensations. Différents niveaux de lecture dans ce récit, j'apprécie. |
JohanSchneider
22/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Je vois ce texte comme une parabole qui nous dépeint - très brillamment et très drôlement - le monde du travail.
En vous lisant j'ai tout de suite pensé à un environnement fait d'enfilades de bureaux grands ouverts sur des couloirs interminables, peuplés de zombies la main crispée sur leur souris et fixant leur écran dans un état proche de l'hébétude. Ce que je vous livre ici n'est bien sûr qu'un ressenti subjectif. Je ne sais que trop qu'entre les intentions et le projet d'un auteur et les réactions des lecteurs peuvent parfois s'immiscer des interprétations déconcertantes. Quoi qu'il en soit, je salue la prise de risque, l'inventivité et l'humour (discret mais bien présent) de votre nouvelle. |
M-arjolaine
23/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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J'aime beaucoup ce texte.
J'ai imaginé une espèce de séminaire d'entreprise dans lequel il y aurait des formations axées développement personnel et yoga, pas du tout la came des p-ho-sé (j'ai adoré cette abréviation ! Les "petits hommes sérieux" m'ont évoqué le businessman du petit prince, et aussi je ne sais pas pourquoi les trois têtes vertes du voyage de Chihiro). A la fois, comme Perle-Hingaud, j'ai un peu de tendresse pour Cils-de-(tout) qui tente quelque chose d'un peu différent, et en même temps elle est si déconnectée de la réalité qui l'entoure que ça la rend un peu ridicule. J'adore ce début : "c'est pour un jour de pluie brillante". |