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plumette
1/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
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un curieux texte, trop hermétique pour la lectrice un peu basique que je suis.
L'agencement des mots n'est pas désagréable, mais je ne comprends pas où la narratrice m'emmène. on passe du je au tu: est-ce une sorte de dialogue intérieur? décidemment, je suis perdue ! Plus prose poétique que nouvelle, ce texte ne me semble pas à sa place. Désolée! |
jeanphi
20/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Je trouve cet 'ovni' d'une finesse et d'un esprit critique d'une improbalité rares. Vous oscillez du récit poétique vers la nouvelle, avec un arrêt dans la case brouillon de notes.
Une poésie inhérente, une fusion parfaite des différents éléments, un portrait en déroute d'une vision de la culture et de la philosophie de la pensée, un spleen et une nonchalance enviable caractérisent, selon moi, cette nouvelle. Un condensé d'associations intelligentes, rendues dans une désinvolture littéraire des plus conceptuelles. Commenté le 02/01 en E.L., corrigé ce jour pour orth. d'où la date affichée ci-dessus. |
Keanu
20/1/2024
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Bonjour solinga !
Je suis ravi de découvrir (une facette de) ton écriture ce matin. Je me sens proche de la sensibilité aux lieux, donc au déplacement, que ce texte déploie par petites touches, de façon elliptique et fragmentaire. J’aime également, bien sûr, les plateformes transitoires, les espaces-temps limitrophes et amovibles, en somme les non-lieux comme les trains et les gares. Chaque migration est une mue ; or, on ne choisit pas toujours de perdre sa peau, et jamais la peau qu'on porte. Il s'agit alors de faire corps avec le lieu en ritualisant l'intime, en créant une nouvelle poétique de l'habitude : c'est comme ça que l'on se souvient, que l'on se déplace — pas de voyage vers l'autre sans fiction du foyer. Ainsi, « je me recompose une géographie », « aliénation au familier » et surtout « l'événement est l'élection d'un lieu » font partie des formules qui me parlent beaucoup, que je trouve justes et belles dans leur sobriété et leur précision. De manière générale, l'écriture m'a paru avide d'images et pleine de reliefs. On sent qu'elle embarque dans son élan une intériorité vive et fragile qu'elle est habituée à documenter. Oui, il y a là trace d'une littérature-témoignage, diaristique, autofictionnelle et lyrique, et ça aussi, ça me plaît beaucoup. Mais c'est ce même élan, je crois, qui m'a par moments tenu à distance dans ce texte, comme si la langue, en se laissant entraîner dans sa propre bohème, se mâtinait d'une sorte d'affectation, d'afféterie, comme si l'écriture de l'errance devenait légèrement maniérée, parfumée, le goût de la formule se faisant tentation de l'aphorisme et l'émotion pathos ou poncif : « l'incertitude volubile de tes pas », « filaments de contingence », « moi je les abandonne, les voue au vent », « fantaisie stérile d'écrire », « promené ton désarroi », « effets de miroitement d'âme à âme », « les braises par quoi on existe », « bourgeons de prescience »... Ces « coquetterie[s] » stylistiques m'ont semblé plus nombreuses à partir du moment où la narratrice s'adresse à elle-même et où l'écriture écrit sur l'écriture, le miroir de l'amour épistolaire nécessitant alors un peu trop d'apprêt, de préciosité : « Tous mes désirs battent des ailes. » Ce n'est pas la dramaturgie de soi en tant que telle qui me gêne, pas du tout, simplement certains choix esthétiques. Question de goût, bien entendu. Je crois également que cette belle relation entre le langage et l'espace, les lettres et les lieux pourrait être fouillée, approfondie. J’aurais peut-être aimé, aussi, que l’introspection se mêle davantage à la matérialité, à la sensualité du lieu nouveau : le texte renseigne ses coordonnées (Rennes, L’enchanté…), mais n’évoque pas sa chair. Du point de vue structurel, en fait, le texte me laisse un sentiment de trop peu, d'inachevé ou d'irrésolu, ce qui n'est pas nécessairement problématique, mais je sens en l'occurrence qu'il n'a pas exactement trouvé son format, ou alors fonctionnerait mieux en étant intégré à un ensemble, afin que le lecteur puisse « retiss[er] » les paysages de ce Je décousu, vagabond, et ainsi éprouver sa continuité. |
Perle-Hingaud
20/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Un texte qui me semble attachant, peut-être parce que je lui trouve des défauts désarmants, comme si la narratrice se livrait et se regardait écrire de jolies choses inspirées dans une honnêteté singulière mais aussi affectée.
La narratrice, personnage fantasque et libre, évoque / rêve d'une romance (?) avec ce correspondant épistolaire qui, seul, peut la comprendre. Alors, je suis sans doute désabusée ou cynique, mais j'ai un sourire en coin ... tout en étant attendrie par le personnage. J'ai bien aimé le décor de la ville, l'ambiance créée en quelques mots, ce caractère hors sol que la narratrice exprime dans son écriture. La nouvelle me semble tout de même bien légère, mais d'un autre côté c'est un instant suspendu: davantage serait lassant, ou bien il faudrait mettre en scène le monsieur, et là, tant de chemins pourraient être ouverts ! Merci pour cette lecture ! |
Eskisse
21/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour Solinga,
Je penche pour insérer votre texte plutôt dans la Nouvelle-instant: Dans la nouvelle-instant, l'objectif n'est pas tant de raconter une histoire, faite de péripéties, de rebondissements, dirigée vers une fin, que de se centrer sur une sensation, une émotion, une atmosphère, un état d'âme, un souvenir, qui amènent le personnage à s'interroger sur sa vie, à en reconsidérer le sens. Et effectivement, si "L'évènement est l'élection d'un lieu, " vous répondez à cette définition. Toutefois, la description du lieu reste succincte et ne me permet pas d'entrer dans votre texte. Mais y a-t-il véritablement une interrogation de la narratrice sur le sens de sa vie ? Si elle est présente, moi lectrice je ne la perçois pas. Je vois un désir, un espoir seulement. C'est dommage |
Malitorne
22/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
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Une nouvelle – qui par définition n’en est pas vraiment une – que je qualifierais de nombriliste tant elle se fonde sur la narratrice au détriment de son environnement, des choses extérieures. L’autre n’existe pas, le cadre réduit à sa portion congrue, l'ensemble axé sur une intimité qui discute avec soi-même. Le je et le tu s’extasient de cet entre-soi, se fascinent mutuellement en s’adressant des mots pompeux, solipsisme poussé à l’extrême qui n’accorde aucune place à l’objectivité. La narratrice semble ne vivre que pour elle et se repaître de son monde intérieur, comment l’atteindre dans ce cas ? A-t-elle seulement envie d’un contact ? Dans ces conditions, en effet, l’écriture demeure stérile puisqu’elle elle exclut de fait la rencontre.
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Damy
7/2/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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2 rue Saint Melaine
« L’Enchanté, c’est se sentir comme à la maison au cœur de Rennes. Un lieu où l’on aime venir se détendre dans les canapés en buvant un thé, s’installer au comptoir et parler de la vie, retrouver une amie de longue date et refaire le monde, réviser ses cours ou corriger des copies…On y déguste des pâtisseries maison et des plats frais et de saison. » (Office de Tourisme de Rennes) Enchanté. Vous avez atteint votre but : défier la raisonnance. |