|
|
toc-art
15/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
|
Bonjour,
Je trouve l'écriture de ce texte aboutie et qui donne corps aux différents personnages de cette galerie de portraits. Il en ressort une vraie ambiance, une certaine épaisseur. Même si je n'ai pas bien compris d'où venait la haine pour Gisèle qui pourtant acceptait de manger l'assiette de la narratrice. On ne sait rien d'ailleurs de cette fameuse négociation dont nous parle la narratrice, et qui parait de l'extérieur un peu inutile puisque la voracité de Gisèle semble inextinguible. Au delà de ces détails, ce qui manque, à mon sens, c'est une vraie histoire. Là, on est juste dans l'anecdote, certes marquante pour la narratrice, mais qui ne permet d'extrapoler beaucoup plus, en dehors peut-être du sort de Marianne. Après, c'est mon attente personnelle, j'entends tout à fait que ça n'était pas votre but. Dernière observation : je pense que les parenthèses sont pour la plupart inutiles, des incises les remplaceraient avantageusement. |
jeanphi
18/7/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
|
Bonjour,
La gastronomie revue et corrigée sous l'angle de la comédie humaine. Oserais-je saluer quel brillant usage de la langue vous faites, l'un des sujets secondaires étant la langue de bœuf . Le focus est étroit, sa finalité est contenue dans chaque paragraphes, et le tout est vitriolé. L'écriture est très littéraire. |
Disciplus
18/7/2023
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
|
Espace lecture
Je fais abstraction de cette histoire morveuse, pleine de langue de bœuf et de fausse grosse, qui ne m'intéresse aucunement pour m'impliquer dans la rédaction proprement du texte. C'est en français correct - si on excepte le verbe "morver", néologisme stylistique. Les personnages sont plausibles. L'idée générale peut être entendue. Inimitié d'adolescentes à l'internat avec acmé à la cantine Pas de chute. |
Donaldo75
29/7/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
|
J’ai failli régurgiter mon petit déjeuner dès les premiers mots ; peut-être suis-je finalement un petit être sensible que le mot « morve » et ses dérivés dérangent ou sortent de sa zone de confort. Le premier paragraphe m’a bien dégouté à cet égard. C’est bon signe. Cela veut dire que la narration est réussie. Le style d’écriture est assez classique, pas super moderne dirais-je dans un élan d’euphémisme voire d’évidence à deux balles. D’histoire, pas des masses je trouve mais c’est plus dans le portrait que je classerais ce texte.
|
hersen
29/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
J'aime beaucoup cette nouvelle.
Il y a l'impression qu'on reste dans de simples souvenirs d'école, de cantoche, tous plus ou moins heureux, des souvenirs de gosse, quoi ! Mais ces souvenirs n'en sont pas, ils sont un marquage persistant d'un rapport à la nourriture. Entre celle qui morve dans son assiette et l'autre qui se goinfre de tout, il y aura ce malaise, formidablement énoncé dans le passage, à la fin, où le malaise par rapport à la nourriture est clairement, sinon assumé, en tout cas conscient, quand Solange se met en frais pour cuisiner du bon à la narratrice, qui se retrouve devant deux tranche de langue de boeuf si gélatineuses, si froides, qu'elle occulte pour un temps la morvosité de Nicole. Bref, ceci pour dire que c'est une vraie nouvelle, elle nous emmène plus loin que ce qu'elle dit. Et le calvaire des enfants que l'on force à manger, ce calvaire de l'heure des repas... |
papipoete
9/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
bonjour solo974
Faut le coeur bien accroché pour ne pas quitter la table, face à ce puits de morve qui n'en finit pas de s'écouler, et déborder dans l'assiette de l'héroïne qui stoïquement résiste à cet affreux spectacle ; " ça mangerait une pomme sur la tête d'un galeux ! " NB inappétence que je ne connus pas à la cantine, plutôt la faim quand désespérément le plat échouait en dernier devant moi... vide ! Le " surg' " découvrit un beau jour ce stratagème, devant qui ne caftant point, les caïds me prirent finalement en sympathie ! Vous évoquez " bonbel et sylphide " ( fromage contre taille de guêpe ) Bizarrement, mon père qui travaillait chez Bel, testa un beau jour un fromage " saveur sylphide " Votre texte fait parfois sourire, avec cette éruption de morve, dont le flot jamais ne cesse, mais au final l'émotion n'est pas loin et Soeur Solange surveille cette assiette tout d'un coup vide... 10 secondes plus tôt encore pleine ! |
Babefaon
10/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Un instantané servi par une écriture de qualité. Les mots sont bien choisis et le style en adéquation avec l’époque à laquelle il me renvoie. Les images s’enchaînent à la vitesse d’un repas de cantine que l’on aimerait terminer au plus vite au vu des mets insipides qui sont servis et aux images peu ragoûtantes qui lui sont associées. Il y a comme une urgence à raconter pour se débarrasser au plus vite de souvenirs devenus encombrants, ce qui peut laisser, dans un premier temps, le lecteur sur sa faim. Sans même chercher, comme elle le dit, à savoir ce qui est à l’origine de cette « morve » qui ne peut que l’empêcher d’apprécier quoi que ce soit, laissant libre cours à l’imagination. On prend plaisir à observer cette courte scène dans laquelle se mélangent plein de sentiments qui lui laisseront, à n’en pas douter, une empreinte indélébile tout au long de sa vie, ouvrant très certainement la porte à des troubles du comportement alimentaire.
|
Robot
12/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Ces brèves de cantines certes peu ragoutantes sont rédigées dans une vision réaliste et je trouve que c'est leur qualité. Bien sur l'image de la morveuse n'est pas des plus savoureuses mais il faut un certain talent descriptif pour inspirer cette répulsion par l'écriture.
Pour ma part, j'ai ressenti plus de dégout au passage rapporté de ces deux morfales gloutonnant cet amalgame de baguette accompagnée de Bonbel. Beurk ! Je n'ose dire que je me suis régalé de ce texte mais franchement je l'ai trouvé fort bon, fort bel. Bon bel quoi. ! |
Cyrill
16/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
|
Salut Solo,
Le cœur bien accroché j’ai attaqué le morceau au lieu de me carapater aux premiers mots. Bien m’en a pris, j’ai aimé ces souvenirs, fictifs ou non, racontés d’une plume alerte et facétieuse. La « complicité masticatoire » et autres tournures sont un régal. Une écriture délectable selon moi. Le regard de l’adulte porté sur son enfance est sans concession ni mièvrerie. Les personnages sont croqués avec beaucoup de mordant ( ! ), le personnage central étant la nourriture à n’en pas douter. Pas d’histoire mais des portraits et de petites histoires dont parfois le tragique se cache sous l’ironie. À l’instar d’une narratrice qui revisite son passé, j’ai vraiment envie de savoir ce que sont devenues ces gamines. Merci pour le partage. |