|
|
Anonyme
3/7/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Excellent ! J'adore ce genre d'absurde démesuré, avec des accents qui me rappellent la geste de Gargantua... Bien sûr, le sel de l'histoire est dans la bonhomie, la tendresse de la grand-mère et de la petite-fille, en contraste avec les tortures qu'elles font subir aux humains.
Nous-mêmes, hein, est-ce qu'on s'apitoie sur le poulet à décapiter pour le déjeuner ? Cela dit, je trouve qu'il manque quelque chose. La tranche de vie est savoureuse (!), mais j'aurais bien aimé un développement, je ne sais pas, un aperçu sur l'histoire de cet univers, comment on en était arrivé là. D'un autre côté, cela alourdirait peut-être le récit qui, tel quel, passe tout seul. Je ne sais pas trop ce qui me manque, mais j'ai un sentiment de "trop peu". |
Robot
5/7/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Belle tranche d'humour. Voilà le fantastique comme je l'apprécie, sans effets extraordinaires, une simple dérive du contexte et on est dans l'étrange. On entre dans l'histoire sans que l'auteur se croit obligé de nous asséner des explications superflues. Il conte un point c'est tout. Au lecteur de se laisser prendre. En plus, l'auteur n'éprouve pas le besoin de nous asséner une morale. Et puis, j'ai adoré cette grand-mère qui, comme presque toutes les grands mères pardonne facilement à sa petite fille un larcin qu'elle n'aurait pas excusé à ses enfants. Si, il y a peut-être une morale finalement: c'est que le péché de gourmandise est bien puni. "ça fait mal au ventre."
|
Alice
1/8/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Un texte bien agréable à lire, qui fait rire presque honteusement (quand on considère que les gens de notre espèce y finissent dans l'huile ou à danser la rumba dans un estomac). Il est amusant de considérer l'histoire sous deux points de vue: comme elle est écrite bien davantage du point de vue de la géante, on en vient à lui concéder le même genre de tendresse que celle à laquelle nos grand-mères humaines ont droit; en revanche, on peut toujours se transférer vers la conscience des humains qui "giclent" et obtenir, en comprenant dans notre chair les implications des expressions à faire froid dans le dos, une image mentale à la fois repoussante et cocasse :P
Certaines formulations me paraissent un peu maladroites, en particulier l'étrange "L’animal réalisa un petit cri strident qui chatouilla les oreilles de la géante": que fait donc là le verbe réaliser, il me semble bien peu approprié... Mais ce n'est qu'un avis. Merci pour cette très bonne lecture, Alice |
Pimpette
8/8/2014
a aimé ce texte
Passionnément
|
Comment ne pas dire:"Excellent"!!!
Belle écriture limpide Sujet singulier et drôle Dialogues parfaits Nouvelle courte comme je préfère Une fin en coup de cymbale efficace! Je suivrai à la trace vos textes suivants SOruf vient de recevoir un premier Prix au concours de Nouvelles de EMMAUS BRAVO!!! |
Pascal31
1/8/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Une histoire à la fois tendre et horrifique. Un bon point pour le sujet, original. J'aime que l'on ne me donne pas toutes les explications : cela permet à l'imagination de faire le reste du boulot.
A l'instar d'Alice, j'ai tiqué sur la phrase "l'animal réalisa un petit cri" ("émit" aurait mieux sonné à mon oreille), ainsi que sur "prit une teinte rouge vive" ("rouge vif" me parait plus correct). J'ai également été gêné par deux ou trois éléments qui m'ont fait sourire : j'imagine assez mal la géante, qui peut tenir une poignée d'humains dans sa main, compléter sa recette avec des œufs d'autruche ! Pour elle, ils ne doivent pas être plus gros que des têtes d'épingle et je ne vois pas bien ce que cela ajouterait à sa recette. Dans le même ordre d'idée, deux tonnes pour 36 humains (3 douzaines), ça me semble un peu léger (avec une moyenne de... 55 kilos par humain !). Mais ce n'est que du détail, cela m'a plutôt amusé, en fait. L'histoire se lit bien et j'ai apprécié le contraste entre la tendresse et l'horreur qui se mêlent habilement. Un texte qui donne également à réfléchir, dans une certaine mesure, sur la façon dont nous traitons les animaux que nous mangeons... Brrr ! |
widjet
1/8/2014
a aimé ce texte
Bien
|
C’est plutôt bien écrit, agréable à lire et assez court.
J’ai également apprécié le caractère horrifique assez subtilement distillé (pas de surenchère, c’est bien vu). Et même si l’idée demeure amusante, je pense que la satire aurait largement pu être plus mordante et plus jubilatoire (en sacrifiant des enfants humains notamment). Mais ne boudons pas notre plaisir, l’objectif détente est atteint. Premier texte prometteur à défaut d'être marquant qui mérite encouragement. Alors, j'encourage :-) W |
Anonyme
1/8/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Craquant et échevelé....
Quelques petites imperfections encore : - deux fois "la vieille géante" au début. "Elle" aurait suffit la deuxième fois. - comme "gambadaient", je ne sais si c'est le comportement que j'adopterais chez cet éleveur... - l'histoire de l'ogre et des lutins, c'est un peu "forcé-téléphoné" je trouve... Mais j'ai revu plein d'images de mes livres d'enfant (dont celui avec de beaux dessins d'une histoire presqu'inverse, Gulliver...). Merci de ce conte merveilleux ! |
guanaco
1/8/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Trop d'infos dès les premières phrases et mon imaginaire a fait le reste: un ensemble trop prévisible pour moi.
Mon coté psychopathe aurait préféré une cuisinière plus à échelle humaine cuisinant de l'humain, avec des morceaux et tout et tout... Je sais, je suis peu recommandable mais suffisamment poli pour remercier l'auteur pour cette pause gargantuesque. A croquer! Guanaco |
in-flight
4/8/2014
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour,
Merci pour cette part de clafoutis sanguinolent. Sympathique petit conte qui m'a un peu dérangé (c'est l'effet souhaité en même temps!). En fait, on est pris d'affection pour la relation entre Mamie qui veut faire les choses bien pour sa petite fille et on plonge dans le macabre lorsqu'il s'agit de scalper les humains et des les jeter dans l'huile. Encore une fois pari réussi si c'est l'effet voulu mais du coup je chancèle un peu à la fin de ma lecture. Peut être je cherche à nier les conditions de vie et d'abattage des animaux qui se retrouvent dans nos assiettes? Mal aux dents a carnivore ? N'en devient par herbivore. |
Uranie76
5/8/2014
a aimé ce texte
Un peu
|
Je vais évoquer ce qui m'a rebuté et empêché d'apprécier à sa juste valeur l'imagination sanguinolente à souhait de l'auteur. Mes mirettes ont trébuché sur des redondances qui ont alourdi la lecture de cette nouvelle : le mot "géante" est répété vingt deux fois, sachant que les mots "La vieille" est répété dix neuf fois, la combinaison "la vieille géante " treize fois..cette lourdeur s'illustre à titre d'exemple dès ce passage.
========= Dépitée, la vieille géante coupa le feu et laissa retomber les humains dans leur gamelle, ce qui les fit gicler. En remarquant cela, la vieille géante soupira de désolation. — Même pas frais en plus ! Mais où avais-je la tête ? Et dire que j’en ai besoin pour le clafoutis de demain. La vieille géante se rinça les mains pour décoller le jus d’humains. Elle allait se rendre chez Napoléon, son éleveur préféré. La vieille géante sortit en maugréant. La fois précédente, elle avait dû se rendre en grande surface. ============= Au final, un poil de fluidité m'aurait mieux plongée dans le fond pour apprécier ce conte dans sa globalité. |
Brodsky
9/8/2014
|
Commentaire modéré
|
Coline-Dé
9/8/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour, Soruf
Miam, quel régal ! Je ne sais pas si c'est politiquement incorrect ( cruauté de manger l'espèce humaine) ou politiquement correct : dénonciation de notre côté schizophrène : nos façons de nous nourrir tout en nourrissant des rapports affectifs avec nombre d'espèces animales ( et à cet égard, j'ai particulièrement apprécié la réaction de Merise aux mangeurs de lutins !) ... mais je m'en fiche ! Quand la tambouille est bonne, je me lèche les doigts ! Certes, quelques répétitions pourraient être évitées, mais l'ensemble est si croustillant d'humour que je n'en ferai pas un fromage ( d'ailleurs, pas de fromage après un si délicieux clafoutis) J'ai ri sans vergogne à : " Une douzaine d’humains préalablement lavés et pelés », notait le guide. Dépitée, la vieille géante coupa le feu et laissa retomber les humains dans leur gamelle, ce qui les fit gicler. En remarquant cela, la vieille géante soupira de désolation. — Même pas frais en plus !" et ça continue avec : "Deux tonnes presque tout rond" "Pour y parvenir, on pouvait utiliser un chalumeau, mais la vieille opta pour l’économe afin d’éviter les odeurs. " Et la morale de l'histoire qui rattrape tout !!! Sur le détail, outre les répétitions déjà signalées, deux ou trois bricoles me gênent : L’animal réalisa un petit cri strident Elle jeta dans l’huile crépitant ( j'aurais dit crépitante) et prit une teinte rouge vive. ( il me semble que "rouge vif" serait plus indiqué, ou alors "une vive teinte rouge") " Elle lui caressa ses jolis cheveux." ("elle caressa ses jolis cheveux" ou "elle lui caressa les cheveux" mais les deux = redondance) Mais encore une fois, je me suis trop amusée pour que ces broutilles gâchent mon plaisir. Bravo, encore ! |
aldenor
9/8/2014
|
Je n'entend pas commenter ce texte ; son humour noir me laisse plutôt mal a l'aise ( Mais bon, c'est sans doute l'effet voulu et c'est bien ficelè, puisqu'il est obtenu), je voudrais seulement signaler une petite erreur :
« La vieille géante aborda un sourire de satisfaction. ». On « arbore » un sourire. |
Ellon
14/8/2014
|
J'adore ... Histoire courte et macabre et une petite dose d'amour et de tendresse. Effet garantit ! Une très belle recette pour nous faire passer un léger et bon moment. Merci beaucoup
Ellon |
Asrya
23/8/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une jolie histoire pleine de "fraîcheur"
Belle idée, amenée par un style sans fioriture qui n'en fait pas des caisses et qui colle à merveille avec le ton du récit. J'ai réellement pris du plaisir à lire cet écrit, mélange savoureux de monstruosité et de banalité de la vie, De belles nuances entre "l'horreur" et le "sentimental" tout au long de cette nouvelle qui accroissent le plaisir de la lecture, bref, plus qu'une chose à dire : Vive les clafoutis de Mamie ! |
carbona
13/9/2015
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour,
Voilà un conte mignon comme tout qui me plaît beaucoup. j'adore l'idée. Quelques remarques sur la forme : - trop de répétitions de "La vieille géante" dans la première partie du texte. - "ta mère n’entendant rien à la cuisine." < ça sonne bizarre, pas top la formulation avec le participe présent - " la fillette se réveilla aux aurores et tiraillée par la faim" < je remplacerais le "et" par une virgule Pour le fond, je suis étonnée que les humains se mangent vivants. La fin n'est pas sensas, j'aurais préféré un peu plus de pep's pour finir en beauté. Merci pour la lecture. |