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Anonyme
7/9/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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En lisant ceci : "Hier, le violent orage qui grondait", je me suis dit que le cerisier allait prendre cher et que tout serait découvert. Bingo, c'était à peu près inévitable !
J'ai beaucoup aimé ce basculement soudain : "De nuit pour enfouir mes secrets : des corps humains", où la nouvelle a d'un coup changé d'orientation. Voilà ce qui s'appelle cueillir le lecteur à froid ! Pour moi, ça a bien fonctionné. Sinon, eh bien j'ai aimé l'écriture, belle et dense pour moi, mais l'histoire en soi ne m'a pas tellement emballée ; un psychopathe, un de plus, on ne saura pas pourquoi. Soit. La nouvelle m'a paru tout entière tendue vers sa chute, sans dire autre chose que ce qu'elle dit, mais bien construite en tout cas, avec efficacité et économie de moyens. |
Acratopege
13/9/2013
a aimé ce texte
Bien
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Plutôt qu'une histoire d'amour, j'ai vu dans votre texte une histoire de désamour. La rupture d'avec le monde des hommes m'a davantage convaincu que les pulsions pour le monde des arbres et des jardins. En vous lisant, j'ai ressenti de la lourdeur, du désespoir. En faisant le détour par les jardins japonais et les cerisiers aux fleurs roses, je trouve que vous avez très bien décrit ce que les professionnels appellent une dépression au sens fort du terme.
Rien à dire sur le style, dont la simplicité est tout à fait congruente au propos. Un peu d'emphase moins bienvenue, peut-être dans des expressions comme "entrailles putréfiées" ou "mon cœur s'étiole", mais au fond cela convient assez bien à l'atmosphère mélancolique du récit. Mélancolique au sens fort. |
Robot
24/9/2013
a aimé ce texte
Bien
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Je vois dans votre texte une tentative d'adaptation à la solitude, une échappée du monde des hommes vers la nature qui loin d'apporter un réconfort plonge la personne dans une absence encore plus profonde.
Le (ou la) solitaire découvre qu'elle est trahi par la nature, une tueuse auprès de laquelle elle voulait trouver du réconfort mais qui la révèle à sa propre méchanceté. La nature qui trahi son espérance. Je suppose que le chien qui défend le pré carré de son arbre et qui ne le retrouve plus doit ressentir cette même sensation de vide. C'est finalement une histoire bien noire, bien pessimiste. Et ma foi, si le sujet était là, c'est bien rendu par la rédaction. J'aime assez le découpage qui va de l'espoir, passe par la désillusion et la rage morbide et finit en une immense déception que l'on pressent dés le second alinéa. |
Anonyme
2/2/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je suis japonaise, et j'ai vraiment aimé votre texts. Je pense que vous avez une sensibilité très japonaise.
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