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Bidis
4/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Ce texte se laisse lire, sans plus. L'histoire est assez conventionnelle et l'on en devine trop rapidement la chute. Et je n'ai pas trouvé l'écriture suffisamment belle pour pallier au manque d'originalité.
J'ai relevé deux ou trois choses : - "les maisons d’accueil, les familles d’accueil" : petite répétition - "Et puis on est misanthrope ou on ne l’est pas !" : théoriquement un misanthrope cherche la solitude et se rabat au mieux sur un animal de compagnie. Ici, le personnage lui, quitte une femme pour une autre. Ce n’est pas cela la misanthropie. - "ils ne vont pas pouvoir la garder, la maison" : les mœurs ont changé, la morale aussi, mais les lois demeurent qui protègent femme et enfants. Quid de la pension alimentaire ? Même si elle n’est pas requise pour les enfants s'ils sont majeurs (on ne dit rien à cet égard), il reste que l’épouse a des droits. Si ce n’est pas le cas (notre époque devient si étrange !), il faudrait tout de même spécifier ce qu’il en est. |
Anonyme
6/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bon, d'emblée le contexte n'est pas trop crédible. Une jeune et jolie femme qui aborde un inconnu dans la rue, celui-ci qui l'héberge et s'en amourache jusqu'à tout plaquer, un peu tiré par les cheveux tout ça !
Le reste du récit me parait excessivement démonstratif, appuie trop sur les déboires éculés de la vie conjugale. Finalement cet homme avait toutes les raisons de s'en aller, davantage de nuances auraient rendu l'affaire plus compliquée, plus intéressante à suivre. C'est ici où l'on se rend compte que l'auteur est une femme, imaginant des reproches standardisés de la part de l'homme. Par contre j'ai aimé la fin gentiment cruelle, je ne m'y attendais pas du tout et je trouve que c'est bien vu. (Attention aux répétitions, ça alourdit le style : "Je ne sais pas comment, ils font, justement, les autres, pour se supporter. Tous plus cons les uns que les autres.") |
hersen
7/8/2017
a aimé ce texte
Pas ↓
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En lisant ce long défilement de plaintes, j'avais juste un espoir, un seul : que Leila se casse bien loin. Ouf, c'est fait !
Sinon, j'avoue que j'ai adoré l'interprétation que le narrateur donne de "l'enfer, c'est les autres", enfin, quand je dis adoré, j'ai compris que ça donnait le ton. Dans ce texte, nous allons de cliché en cliché, je dirais sans vergogne de la part de l'auteur. Un condensé. L'auteur aurait dû prendre un peu de hauteur et s'extirper de ce ton lancinant, d'une écriture plate et sans surprise. Une petite mention spéciale pour Roger, 48 ans et père de famille, pour qui procréer et faire l'amour sont deux choses différentes et ne comprend pas la grossesse de sa jeune amie. Saperlipipette ! Le planning familial a de beaux (?) jours devant lui. Je suis désolée pour l'auteur, mais je n'ai absolument pas aimé ce texte. Je lui trouve un grand manque de profondeur. |
wancyrs
8/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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La ponctuation dense dans le texte a gênée un peu ma lecture ; je me sentais coupé à chaque moment. Étais-ce pour créer un effet cinématographique ? En dehors de cela le reste se tient bien et est cohérent, hormis ce "Comment voulez-vous, par exemple, que je sache qu’il faut monter le petit tas de vêtements ( ?) qui se trouvent sur les premières marches de l’escalier ? Et pour en faire quoi, une fois en haut ?..." que j'ai trouvé un peu exagéré. Puis, dans le dernier paragraphe, avait-on besoin d'attirer explicitement notre regard sur la porte ? "C’est quoi ce bout de papier sur la porte ?" est la phrase de trop dans ce paragraphe. Elle tue notre imagination.
L'histoire n'est pas nouvelle, alors pas de surprise pour la chute. J'aime beaucoup les passages du langage intérieur de l'homme, c'est avec cela que l'histoire créée un zeste d'originalité. Merci pour le partage |
Donaldo75
11/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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(Lu et commenté en EL)
Bonjour, L'histoire du loser de base, voici ce que je viens de lire. Tout dans le personnage le rend antipathique au fur et à mesure qu'il raconte sa vie. Dès le départ, on sent qu'il se sent plus fort avec plus faible, plus démuni que lui. De plus, le regard de sa femme s'explique aux quelques anecdotes ou exemples qu'il donne. La chute est juste et pas vraiment inattendue. On a envie de dire "bien fait pour ta gueule, Roger, tu n'as que ce que tu mérites". Comme lui dirait sa femme si elle le voyait déconfit devant la porte de son studio. Le rapport avec le thème du concours, me direz-vous ? Il n'est pas évident, je l'avoue. J'ai bien aimé, c'est l'essentiel. |
Tadiou
11/8/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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(Lu et commenté en EL)
Bon, je m’attendais à la chute. Le narrateur béatifiait trop pour qu’il n’y ait pas un furieux retour de manivelle. C’est écrit de manière simple, limpide et fluide; mais je dirais « journalistique », comme un compte-rendu d’un séminaire : c’est que je ressens. On reste à la surface. Une litanie de plaintes, souvent avec mauvaise foi ; mais surtout sans nuances ; alors ça va, on a compris, mais du coup cela fait un peu artificiel et un peu ennuyeux. Et on ne sait rien de ce couple. Pourquoi est-il comme ça, ce narrateur ? Et surtout comment est sa femme ? (un fantôme aux abonnés absents !!!) Donc on entre trop peu dans les personnages pour que je puisse y croire. Et pourquoi Leila réagit-elle ainsi ? Même si je m’en doutais (littérairement). On sait très peu sur elle. Au final je dirais qu’il y a trop peu de corps, trop peu d’humain, pour que je puisse me sentir concerné et pénétrer dans le récit. A vous relire. Tadiou |
plumette
14/9/2017
a aimé ce texte
Pas ↑
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je n'ai pas pu m'attacher à ce personnage que je trouve peu incarné.
la nouvelle n'est pas très longue mais elle est cependant trop longue à mon goût pour ce qu'elle développe. on ne sait rien de précis de cet homme, si ce n'est son raz le bol d'une vie de famille dont il a été peu à peu éjecté ( dont il s'est éjecté?) et sa rencontre avec une jeune fille qui devient sa maitresse et avec laquelle il s'imagine une vie nouvelle. tout cela m'a semblé très très caricatural. je m'attendais à ce genre de chute si bien qu'il ma semblé que, dans l'esprit de l'auteur,l'idée de la chute avait même peut-être précédée le récit. je n'ai pas trouvé non plus à l'écriture un relief particulier. Cette nouvelle pourrait sûrement être améliorée si elle faisait plus de place à la vie réelle des personnages avec des détails et des anecdotes. Cela manque "d'effets de réel" pour le dire autrement! on aurait pu connaître par exemple le prénom de l'épouse, le prénom du narrateur, son métier, la ville dans laquelle il habite, là où il pense se rendre avec Leïla... etc... désolée plumette je reviens sur mon commentaire laissé en EL car je remarque que certains autres lecteurs ont bien relevé le prénom du narrateur, qui m'avait échappé! lecture inattentive ou personnage trop stéréotypé pour accrocher? deux interprétation possible et peut-être une part de vérité dans les deux. |
Marite
17/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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Cette nouvelle est l'illustration de cette citation (ou proverbe ...) " On sait ce que l'on quitte mais on ne sait pas ce que l'on trouvera " surtout arrivé à un certain âge.
Aussi peut-être que Roger n'a pas été assez ferme et attentif à la fois dans son attitude d'homme, responsable de sa famille. Il a beaucoup "donné" semble-t-il mais, en silence, comme une obligation et non pour partager des plaisirs. Occupé à ressasser ses rancoeurs il ne s'est pas impliqué dans l'éducation de ses enfants. Pas étonnant qu'il ait envie de fuir surtout qu' une nouvelle chance s'offre à lui mais voilà, il a dû conserver la même attitude, imaginer sans échanger vraiment avec sa nouvelle conquête et, comme une bulle de savon son rêve éclate ... |
Acratopege
18/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé votre manière de manipuler les clichés: les hommes sont veules, de mauvaise foi, lâches, naïfs, et les femmes méprisantes et impitoyables! Votre récit mérite quelques retouches de style, mais il tient la route. Le passage sur le "petit tas de vêtements" me paraît le plus faible, mais c'est toujours ma femme qui s'occupe de la lessive...
Vous vous êtes bien débrouillée dans la peau d'un homme. On s'y croirait. Ils n'ont pas d'égal pour passer d'une cercle infernal à un autre! Errrare humanum est, perseverare diabolicum. Merci pour ce bon moment de lecture. |
Louison
14/9/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Une histoire cousue de fil blanc et pleine de clichés. Leila je l'ai sentie arriver avec ses gros sabots...
Je trouve que le narrateur nous guide trop, on devine tout de suite ce qui va se passer, surtout quand Roger nous dit qu'il a vidé ses comptes. Pauvre Roger qui ne se remet jamais en question! Le billet accroché sur la porte est un peu facile. L'histoire se lit agréablement, c'est le point positif pour moi. Bon mais finalement, en demi teinte, l'enfer c'est nous-même, à force d'aveuglement, n'est-ce pas? |
Anonyme
14/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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J’ai eu mal au cœur pour Leïla. Ouf ! Elle a compris à temps où se trouvait son salut.
Roger est ma foi, assez antipathique. Toujours à se plaindre de sa vie, comme si ce n’était pas lui qui se l’était construite. En plus, il est tellement aveugle qu’il est prêt à imposer sa présence de vieux, à une jeune femme qui lui est juste reconnaissante. Sans même tenir compte de ses véritables sentiments à elle. L’écriture, ma foi fluide et agréable, nous promène dans son univers pas très joyeux. En tant qu’elle, vous vous êtes bien mise dans la peau d’un lui peu reluisant. C’est crédible. Merci pour le moment de lecture. A vous découvrir bientôt. Cat |
Thimul
14/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé.
Les paroles de cinquantenaire aigri qui en veut à tout le monde parce qu'il a l'impression d'être passé à côté de sa vie, et qui est incapable de se remettre en question ne sont à mon avis pas si caricaturales que ça. Evidemment ça rend le personnage pas franchemment sympathique et un peu plus de nuance aurait donné de l'épaisseur à cette nouvelle mais je trouve l'essai plutôt réussi. Merci pour cette lecture. |
vb
14/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour,
j'ai beaucoup aimé cette nouvelle. Elle sent le vécu. De ce point de vue, le passage de "Toujours à me reprocher..." à "...une fois en haut ?" m'a paru le plus savoureux. Tout ca ressemble à une tranche de vie sans exagération ni fioriture. Il m'a semblé cependant que le narrateur était un peu trop caricatural. Ne se pose-t-il jamais de question sur la possible réalisation de ses projets? Il dit "l'enfer c'est les autres" mais exclut Leila du monde des autres. Une étude psychologique du narrateur, de ses doutes, des questions qu'il se pose, m'a manqué. Ne pas sentir son coeur qui bat m'a empêché de bien m'imprégner de son caractère. L'ensemble devient dès lors un peu plat et c'est dommage. |
Damy
14/9/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Et que va-t-il faire maintenant ? Réintégrer l'enfer originel ou se décider à vivre seul dans le studio pou ériger enfin son paradis ?
Ce texte pose la question du désamour parce que l'on attend de la reconnaissance. Et si l'on n'attendait rien de l'amour, sinon le recevoir quand on vous le donne ? Le thème de "l'enfer c'est les autres" est ici en effet bien développé, mais j'aurais aimé y trouver une philosophie plutôt qu'une simple relation de faits. |
Anonyme
15/9/2017
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"Ce qui n'intéresse que moi n'intéresse personne" André Malraux
Et pourtant, voilà un propos universel qui loin de m'interroger sur le désamour me conduit tout droit chez Barthes et les Fragments du discours amoureux. Preuve en est avec ce récit court que les histoires d'amour on se les fabrique aussi, faisant l'autre à l'image du prince ou de la princesse. Démon de midi ? J'aurais préféré un autre point de vue, du cynisme, de la hauteur, je sais qu'il me sera répondu que ce protagoniste n'en a pas. C'est vrai. Mais quand même. |
Alcirion
16/9/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Les idées scénaristiques sont bonnes, la chute tombe bien.
Au-delà, le personnage apparaît résolument et définitivement mauvais, lâche et de mauvaise foi. Ses états d'âme sont des clichés alors qu'il aurait été sans doute plus intéressant de s'intéresser à son sentiment de culpabilité, ses doutes... Là, on est dans une sorte de crise de la quarantaine qui sonne un peu comme un lieu commun. Mais l'écriture se tient et le fin est surprenante, donc impression mitigé également. |
placebo
17/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Quelques remarques que j'ai bien aimées sur le linge ou la séparation entre acte et procréation dans la tête - des hommes se reconnaîtront sans doute :)
Dès le début je le sens mal pour le narrateur, pas très surpris par la fin. Pourquoi sa femme est devenue ainsi, c'est encore flou pour moi. "Et, il y a Leïla, et, elle m’attend." un peu trop de virgules ? Bonne continuation, placebo |
SQUEEN
10/10/2017
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Anonyme
11/10/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Squeen,
J'ai lu ton forum avant de commenter. Je rejoins assez l'avis général concernant la ponctuation, le trop est l'ennemi du bien, on se sent obligé de respirer où tu ponctues, et on est au bord de l'hyperventilation au second paragraphe. Je relève aussi pas mal de maladresses qui me coupent en lecture : - Le retour de autres dans le premier paragraphe me gène énormément, je le trouve surjoué, surfait, manquant de naturel et alourdissant le propos assez inutilement. Il en va de même pour le retour d'accueil/accueillante dans la rencontre avec Leila. - ... ma femme est totalement indifférente à ma personne ! Cette tournure rend le propos totalement superficiel. On dirait un étudiant bourré qui prend un ton guindé pour dire qu'elle le regarde pas. Si encore son langage partait dans ce sens avant, ... mais c'est pas le cas. - etc. Le manque de réalisme ou en tout cas de recul du narrateur m'impressionne. Non seulement il n'est pas capable de préparer son départ (enfin je veux dire on peut tout plaquer comme ça mais on check son point de repli avant au minimum), mais en plus il se fourvoie complètement sur les intentions de Leila, et pour finir, il l'a tellement mise en confiance qu'en recevant le chèque elle se barre. Ouais. Dommage, parce que l'idée est bonne à la base je pense, ce sentiment de béatitude... et puis je sais pas... je crois pas à la psychologie du narrateur qui me semble souffrir d'une jolie petite perversion narcissique ou un truc du genre, mais qui ne va pas au bout de son truc. Le style fait beaucoup aussi en ce qui me concerne, et l'abus de ponctuation, sur mon appréciation de ta nouvelle. Avec mes excuses, j'aurais aimé aimer. Au plaisir ! |
Anonyme
23/10/2017
a aimé ce texte
Bien
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Je trouve cette histoire très drôle et bien sûr qu'on la voit venir la chute, tous sauf lui...le pauvre "l'enfer c'est vraiment les autres !" Lui il ne demandait qu'une seconde chance. J'rigole mais justement c'est que j'ai eu le sourire tout au long de ma lecture attendant de voir jusqu'où il allait....ben sur un papier déserté, pas de pitié pour les gros beaufs...
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