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Anonyme
22/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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Une nouvelle étrange, mais agréable. Ce n'est pas, pour moi mais ça reste un avis très personnel, une nouvelle au sens où elle n'a pas de fin marquée. J'y lis plus un extrait de roman, un texte à poursuivre.
mais le style est bon et fluide, avec un beau rythme. J'aime cette simplicité, qui sans être de la facilité permet d'éviter l'écueil de la préciosité ou du compliqué pour faire compliqué. bref, un texte plaisant, agréable, mais qui gagnerait à être développé. |
Mokhtar
24/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J’avoue ne pas avoir réussi à expliciter le titre choisi. Pourquoi « l’éclat » ? Pour la petite incartade nocturne ?
Ce texte est bien écrit, soigné, et le lecteur n’est jamais tenté de fuir. L’héroïne s’y dépeint comme en distanciation avec son univers familial, affichant en public une discrétion de violette. Il me semble probable que l’auteur(e) s’y est investi(e) de matière personnelle, voire autobiographique. Le thème que je préfère est celui qui traite de la déprime quand s’achève l’été, avec des tristesses de fin de fête, opposée aux enthousiasmes du renouveau qui ont des airs de résurrection. C’est présenté et expliqué de façon convaincante, avec ce qu’il faut de poésie pour agrémenter la lecture. On a là, pour moi, le point fort de ce récit. Je partage personnellement le peu d’intérêt pour la célébration des anniversaires, glorification d’une circonstance dans laquelle on n’a aucun mérite, et qui s’accompagne de rites un peu mécaniques et ridicules. Le recul et le décalage exprimés pour ces festivités sont parfaitement crédibles. La relation des deux amitiés successives s’embarrasse d’un luxe de détails qui donnent l’impression de confessions descriptives, de journal circonstancié. On sent bien l’idée de démontrer que le recul de l’héroïne s’applique aussi dans l’amitié, mais je pense qu’il aurait fallu plus se concentrer sur l’esprit même des deux relations. Avec plus de concision, en allant à l’essentiel. L’épisode de fin de texte, à propos de l’apprentissage de l’orthographe, me semble un peu faible pour une conclusion. La méthode paternelle me semble plutôt intéressante et ludique, et ressemble peu à une « torture »… N’a-t-on pas voulu, en finissant ainsi, sous-entendre quelques problèmes avec le père ? Et l’on touche là à ce qui me semble la faiblesse de cette histoire : les « quelques trucs qui clochent » dont on ne perçoit clairement ni la nature ni l’importance. Ni s’ils sont pour quelque chose dans cette distanciation dont le personnage témoigne. Peut-être ce texte est-il trop personnel pour être trop précis ? Peut-être parce que cela a du « mal à sortir » ? Il n’en demeure pas moins qu’il est d’une lecture agréable, qui suscite l’intérêt. Mokhtar, en EL |
plumette
27/7/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Revoilà Chloé ! Elle n’est pas nommée, mais je l’ai reconnue sans peine dès le début de cet épisode qui permet au lecteur de s’approcher tout près de son ressenti d’ado qui peine à trouver sa place.
Le ton employé est assez lyrique, il nous dévoile le rapport de Chloé à la nature, plus globalement au sombre et au clair, à l’ombre et à la lumière, au renoncement et à la renaissance à travers son rapport aux saisons. C’est joliment exprimé MAIS je reviens encore sur cette fameuse voix de Chloé que décidemment, je n’arrive pas toujours à attraper. Chloé a 14 ans ! S’exprime-t-elle vraiment ainsi ? Il me semble que c’est trop écrit, J’en donne un exemple plus bas. C’est plaisant à lire, j’aime ce que cela raconte, mais comme c’est écrit au présent et au je, la lectrice que je suis s’attend à un langage plus direct et plus cru. « Et tous les ans, il me faut faire bonne figure et célébrer dans la joie mon entrée dans cette période de contrainte, d’ennui : à l’école je me rétracte, me dessèche, je m’éteins pour une longue hibernation muette. Je ne recommencerai à reprendre mon souffle, à sortir de cette torpeur mortelle que l’année prochaine en mars, à mesure que les jours s’étireront » Chloé continue de beaucoup s’auto analyser. Tout ce que tu as écrit ici nourrit son personnage, mais je continue d’avoir un doute sur la forme. Ne peux-tu pas rendre la même chose en nous montrant plus directement Chloé dans ses rapports aux autres ? « j’aimerai moi aussi pouvoir circuler d’une personne à l’autre avoir un mot gentil pour l’un, une phrase bien à-propos pour l’autre, un compliment, une question… Plus personne ne me demande de participer, à force la vie autour de moi s’est organisée sans moi. Pour tout le monde je suis la timide, la réservée mais moi je sais qu’en fait je marche à côté de ma vie et que je l’observe à distance. Que je suis partagée entre faire comme tout le monde ou trouver une autre voie, je suis au minimum décalée mais peut-être complètement folle. » La nouvelle est en deux parties car après avoir évoqué la détestation de son anniversaire, Chloé évoque son amitié récente avec Caro. Cet épisode n’a pas vraiment de fin. J’aime cependant beaucoup la dernière phrase quand Chloé s’adresse intérieurement à Caro. Je trouve que l’évocation de l’autre copine n’est pas tellement à sa place ici pour la cohérence de l’épisode. Plumette |
izabouille
12/8/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai apprécié votre texte et votre style. Je suis malgré tout restée sur ma faim, la fin n'est pas très claire, mais je vois qu'il s'agit d'un texte qui fait partie de nouvelles à épisodes. Je lirai donc la suite pour en savoir plus sur ce qui cloche dans cette famille. Merci à vous pour cette lecture, j'ai bien aimé.
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Alcirion
19/8/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une première partie un peu dépressive qui exprime bien les peurs que peuvent ressentir les adolescents, j'y ai retrouvé le ton désenchanté de L'immortalité.
La suite est un peu plus légère, le fond du propos sonne très réaliste. Un texte bien écrit qui s'inscrit dans un projet d'autofiction sans doute, on se laisse facilement prendre par les doutes existentiels du personnage, j'ai trouvé ça agréable à lire. |
Anonyme
31/8/2018
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Il me semble que les différents registres de vocabulaire compromettent la vraisemblance de cette histoire.
- apothéose de l'allégresse -stratagèmes d'évitements -nous avons toutes les deux changé pour le même athénée -en représentation C'est là le vocabulaire d'un auteur et non d'une adolescente qui se voudrait "gothique". |
SQUEEN
5/9/2018
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vb
5/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Squeen,
Comme d'habitude, j'aime bien votre écriture, j'aime bien le personnage de Chloé. Son vocabulaire et son ton me plaisent. Cela ne me choque pas du tout qu'elle formule des phrases comme un adulte. Ici on découvre une autre face du personnage, le passage de l'enfance à l'adolescence, et je trouve que le personnage devient de plus en plus rond. Son dégoût des anniversaires cadre tout à fait. J'ai cependant un problème avec la dernière phrase: "Oui, ma famille est géniale Caro, y a juste deux ou trois trucs qui clochent." Il me semble qu'il manque une virgule entre géniale et Caro. Ce n'est qu'un détail mais cela veut dire que l'ensemble du texte est adressé à Caro. Si cela est bien votre intention, je trouve que vous auriez dû le préciser plus tôt. D'autre part, je n'ai pas non plus compris le sens du titre. |