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Anonyme
26/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
"Elle sent avec jubilation se rompre le mince fil qui l'a maintient au rivage. La caresse du vent sur son visage aux paupières closes." Peut-être aurait-il fallut réécrire Elle sent (ou autre chose) avant La caresse du vent. Le sens de la phrase est tronqué ici. D'autant qu'après il y a "Le sens de sa démarche" et comme elle marche on bute sur ce double sens. "Jamais autant conscience de son corps attaché à sa colonne vertébrale." Ici aussi, avis perso, il manque un liant quelque part. "Un morceau de viande sur son os." sur un os peut-être, plutôt que sur "son os", parce que le lecteur à l'image de la colonne vertébrale donc d'un squelette constitué de bcp d'os. "Pour se prouver qu'elle était capable de geste gratuit." Peut-être le mettre au pluriel ou alors il manque ici aussi un petit quelque chose. "la masse sombre et à peine mouvante de la mer." peut-être supprimer le "et" pour la fluidité de la phrase et de l'image. Ensuite, la magie de l'écriture opère, j'ai lu et apprécié. Je n'ai pas tout saisi mais il y a là ici deux femmes entremêlées, deux contraires suggérés mais bien dessinés. Bonne continuation à l'auteur. |
florilange
29/1/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'aurais préféré que le narrateur reste toujours extérieur, qu'il ne se mette pas à parler à la 1ère personne.
Les paragraphes sont trop denses, il faudrait les aérer 1 peu pour faciliter la lecture, la rendre + agréable. Le style accuse des répétitions mais aussi de belles formules, dont la peur de tout, la peur de la peur, terriblement féminine. Les souvenirs reviennent par rafales, sans beaucoup d'ordre, c'est sans doute normal quand on est à ce point perturbée mais il est, du coup, difficile de comprendre son problème, de reconstituer l'histoire qui l'a amenée là, sur cette plage, puis en Espagne. Et qui la fera rappeler cet homme, pour qu'il revienne la chercher. Un bon terreau, légèrement embrouillé. Florilange. |
jaimme
31/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Touché par ce texte. Très riche de ces phrases courtes qui décrivent une intense, immense, douleur.
Quand je n'ai plus envie de noter les détails imparfaits c'est toujours le signe que le texte m'a emporté. Un très bon signe. J'ai souffert avec cette femme. Je n'ai "tiqué" qu'à un moment: peut-on se souvenir des moments de l'apprentissage du langage, de ses débuts? Est-ce alors une image, comme celle du portable à recharger. Un détail. La toute fin mériterait d'être un peu travailler pour lui donner ce point d'orgue que mérite la puissance de ce texte. Merci pour cette lecture. |
Anonyme
3/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Joli texte qui nous tient en haleine, qui raconte les urgences de la vie par des phrases courtes, enlevées, irrémédiables : il faut vivre à tout prix. Bilan d'une vie qu'on veut forte, qui ne peut déboucher que sur un ailleurs... Et la chute, réussie, arrive, salvatrice. Bref un ressenti plutôt agréable.
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Automnale
7/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai trouvé ce récit intéressant. Lors de la première lecture, je n'avais nulle envie de relever les éventuelles maladresses. Seule la suite de l'histoire m'importait. Et cela, c'est plutôt un très bon point au profit de l'auteur. Il m'a donc fallu une seconde lecture pour m'imprégner à la fois du fond et de la forme.
J'ai essayé de savoir qui, dans la vie de cette femme, était le narrateur. J'ai pensé que cela pouvait être son amant de coeur, celui à qui elle aurait tout - ou presque - raconté. J'ai noté l'importance du père. Après le décès de celui-ci, elle a cessé de le voir en chacun de ses amants. J'ai bien compris que sa propre vie lui faisait mal. J'ai souri à l'idée qu'elle n'était pas vraiment son genre ! Mais j'ai eu un peu de mal à imaginer son âge. Dans un premier temps, l'auteur dit : "Elle ne se sent pas vieille, juste un petit peu adulte". Et, cependant, il ajoute un peu plus loin : "Pourtant, sa poitrine dégringole déjà" ! Elle ne serait donc pas si jeune que cela, alors, d'autant qu'elle se considère comme une petite vieille ? Or, nous apprenons que, il y a trente ans à peine, elle jouait encore au ballon prisonnier... A mon sens, il y a des contradictions dans cette histoire d'âge. Quelques petits détails - qui n'enlèvent rien à la qualité du récit - ont quand même (en seconde lecture donc) attiré mon attention. Exemple : "Comme ce tireur fou qui tue au hasard dans la rue. Il n'était pas plus désagréable qu'un autre". Je sais bien que ce n'était pas le tireur qui était plus désagréable qu'un autre, mais les deux phrases, à la suite l'une de l'autre, me gênent un peu... Deuxième exemple : "Elle baisse la vitre, la gifle du vent, la vitesse, le paysage, le béton de la côte espagnole". Cette phrase pourrait, je crois, être améliorée...Troisième et dernier exemple : "Là-bas, sur la jetée, un pêcheur et son fils s'affairent". Comment peut-on savoir qu'il s'agit du fils du pêcheur ? J'ai aimé le "gris purgatoire" ! J'ai aimé la précision finale du "11 heures 35" ! Et je lirai, avec plaisir, un autre récit de Stéfan dont le style d'écriture me semble bien au-dessus de la moyenne. |
Anonyme
7/2/2010
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé ce récit et à ma deuxième lecture je ne trouve pas à redire. Du charme, une certaine façon d'entraîner le lecteur et surtout une chute mélancolique bien trouvée et bien tournée.
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Anonyme
7/2/2010
a aimé ce texte
Bien
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L'écriture est belle et très personnelle.
des passages que j'apprécie : "Et puis dans le noir de cette chambre ...l'amour s'en est allé" : un peu long mais j'apprécie l'enchainement... Plein d'expressions très belles et expressives à souhait "Son coeur...pleurerait","tout en haut de l'échelle du désir","l'écran du téléphone la supplie ...le fil sa vie" "Son crâne est une coquille vide ..." etc.. En revanche, l'histoire sous jacente est peu claire. On comprend un mal être fort de cette jeune-vielle femme. Une relation au père mal digérée qui la sépare des hommes ... Mais le road movie est plutôt bien mené. La fin pourquoi pas ? Mais des interrogations demeurent. |
Anonyme
9/2/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Je suis un peu partagée sur ce texte
D'un côté il y a les "Je l'imagine" qui me plaisent beaucoup et qui permettent de bien visualiser les scènes. De l'autre côté il y a un peu trop d'intériorité, d'explications du personnage, du coup je n'arrive pas à avoir un minimum d'empathie pour elle, un peu comme si elle était un sujet d'étude. Ici "Il n'était pas plus désagréable qu'un autre. " il m'a fallu relire pour comprendre qu'elle parlait de celui qu'elle venait de quitter et non du tireur fou Sinon j'ai noté une écriture agréable toute en douceur et langueur que j'apprécie. Par contre je pense que le texte aurait gagné à être plus lié. Quelque part je ne vois pas vraiment de progression dans le récit, il y juste des juxtapositions de souvenirs. Et finalement pas assez exploités (Le dernier paragraphe tellement il est riche et dense au niveau du personnage aurait par exemple mérité d'être beaucoup plus longs). J'aime bien par contre les dernières phrases |
Anonyme
21/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est un texte entre deux vagues, il est facile de s'y perdre.
L'écriture est fluide, riche et parfaitement aboutie. Le fond de l'histoire semble provenir d'un vieux film, une tragédie sentimentale. Je ne cherche pas à savoir s'il s'agit d'un souvenir intime ou le résultat d'une inspiration, cette nouvelle est fort bien écrite. |