|
|
Nat
6/10/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Ah comme j'aurais aimé clouer le bec aux quelques profs pédants et méprisants croisés durant ma scolarité...
Je vous parlerait peut-être un jour de cette horrible prof de lettres qui a remué ciel et terre pour m'empêcher d'intégrer une classe préparatoire bien méritée, arguant que je n'avais pas le potentiel...heureusement, j'avais mes partisans et j'ai validé chacune des six longues années d'études entreprises par la suite. J'aurais aimé lui dire, à cette prof...j'aurais voulu lui dire...eh bien ce genre de choses, justement ! Jubilatoire. Et je crois que beaucoup d'autres rêveront de leur propre vengeance par le biais de cette nouvelle. J'ai beaucoup aimé! |
macalys
7/10/2007
|
Hé hé, merci ! Je crois que cette histoire nous rappelle à tous des moments de gloire vécus ou imaginés (selon qu'on ait pu ou pas exercer sa vengeance...). Il y a dedans la jubilation de l'élève qui prépare un mauvais coup, et en même temps, on s'angoisse : comment cela va-t-il se terminer ? Un récit qui insuffle le courage de la rebellion et incite à relever de nouveaux défis d'écriture.
Quant à moi, j'ai eu la chance d'avoir des profs de français qui m'encourageaient... J'ai même le souvenir d'une jeune prof idéaliste qui m'avait mis un 20/20 en récit d'invention, et avait défendu cette note bec et ongles contre l'avis de ses vieux dragons de collègue qui jugeaient une telle notation inacceptable ! Et bien mine de rien, elle m'a donné un peu confiance en moi, ainsi qu'une féroce envie d'écrire (rassurez-vous, c'est la fin de la parenthèse "souvenirs d'enfance" ;-p ). |
Pat
8/10/2007
a aimé ce texte
Bien
|
L'histoire est vraiment sympa... On a souvent rêvé de clouer le bec à un c.... de prof comme ça ! Si, en plus, l'histoire est vraie... Comme quoi, les résultats scolaires n'ont pas toujours grand-chose à voir avec la réalisation dans la "vraie vie".... Il y en a quelques uns autour de moi dont les parcours de vie semblaient mal débuter et pourtant que de talent ! (il y en a même sur Oniris...) L'échec scolaire n'est pas forcément une fatalité... Mais ce n'est bien sûr pas toujours le cas, malheureusement.
L'histoire "pompée" de Léon Bloy me parait tout de même un peu exagérée... Sans doute que le résumé accentue cette impression. On ne s'attend pas à ce que ce soit un plagiat... Est-ce pour le retournement de situation ? Une stratégie pour confondre le prof ? La structure du récit est assez bien mené. Le style est toutefois assez maladroit par moment, même s'il reste fluide et enlevé. Par exemple : "Quelques temps plus tard, le beau-père est revenu pour récupérer Clotilde, en menaçant le peintre, tout en lui apprenant qu'il était allé à la police, pour lui signaler un détournement de mineur." : cette phrase est un peu trop longue, et comporte trop d'adverbes "que je croyais faites pour que je me mette hors de moi." : c'est un peu lourd notamment par l'utilisation des relatives. |
Anonyme
10/11/2007
|
Qui n'a pas eu d'ennui avec le corps enseignant. Première autorité que l'on rencontre après celle des parents. Ici c'est édifiant. On est pris par ce récit
|
Anonyme
2/3/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Moi, c’est avec une CPE que j’ai eu des problèmes… J’étais tout le temps absent et j’arrivais tous les jours en retard… Un vrai cas social, quoi… Un jour, j’en ai eu ras le bol du prêchi-prêcha de cette fameuse Conseillère d’Education et je lui ai écrit une missive, que je lui ai remise en mains propres le lendemain. Depuis, elle ne m’a plus jamais embêté. Enfin, presque plus jamais embêté… C’est avec le très sympathique et très aimable proviseur que j’ai eu l’occasion de bavarder tout en buvant des tisanes et tout en mangeant des biscuits Lu. (Façon de parler, hein : il m’a gentiment décalqué !)
Bravo, Studyvox, pour avoir admirablement cloué le bec de Monsieur Narquois… euh… Carnois… |
Anonyme
17/5/2008
a aimé ce texte
Un peu
|
Rebonsoir.
Bien à nouveau je me pose en critique du style... que je trouve lourd, gargarisant (que de citations d'auteurs, comme gage de culture, étalage de culture, ) et ce dans un texte qui se veut critique de l'élitisme, de la bourgeoisie invantant la pauvreté pour se donner bonne conscience... je pense...? Et je ne comprends pas la censure du mot pute. C'est voulu mais je ne vois pas la raison à cette autocensure (je n'y trouve pas de raison objective). Enfin, j'aimerai néanmoins souligner la sincérité et un agréable rappel aux bancs d'école sur lesquels on a tous usé nos fonds de culotte. Mais je n'ai pas réussi à me mettre dans la nouvelle. Même si j'ai aimé l'impertinance du narrateur et son culot. Désolée Et de souligner en post scriptum pour l'anecdote l'énumération glaciale des horeurs arrivant dans la dissertation eponyme... que tu critiquais comme un manque de style et du "tourne au guignol" dans l'un de mes textes...hmmm |
xuanvincent
22/7/2008
a aimé ce texte
Bien
|
J’ai apprécié lire ce texte.
Le récit est très écrit, comme pour les autres textes de studyvox. La revanche du jeune homme, face à son professeur de français, m’a amusée. Les différents liens insérés ont de nouveau (comme dans les autres textes de l'auteur) ont attiré mon attention. Une invitation à la lecture ? |
Flupke
29/10/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Studyvox,
Génial le coup des liens dans une nouvelle en ligne. La nouvelle n’est plus plate, à deux dimensions. Elle devient multidimensionnelle. En plus cela tombe à un moment où je cherche vraiment des nouvelles courtes classiques à lire sur la toile. Cette nouvelle m’a semblé efficace de par son orientation interactive. Quelques remarques subjectives au niveau du style : Beaucoup de ON on avait, on passait on apprenait etc… Le paragraphe commençant par « je restai un instant sans écrire » continue au présent « il n’en est pas question ». j’aurais préféré une concordance des temps. « Cet agrégé si peu perspicace et qui n’avait somme tout, rien lu hormis la littérature du programme » cette affirmation me semble un peu forte, d’autant plus que plus loin on est informé que c’est lui qui choisit les livres pour la bibliothèque du lycée. Je remplacerais « somme toute » par « semble-t-il » afin de gagner en crédibilité. « Que je croyais faites pour que je me mette hors de moi » je préfèrerais une formule plus fluide moins lourde. Certains verbes faibles en sens (être, avoir, faire etc. ) pourraient être avantageusement remplacés. Ex : et il fait mon admiration => suscite mon admiration me semblerait plus seyant. Après le lien sur Julien Gracq il semble manquer une guillemet pour « exalté » Après deux tentatives de suicide, dont la seconde lui a été fatale (ah bon ce n’était pas la première alors :- )) Globalement il m’a été agréable de me retrouver dans cette nouvelle même si mon divorce adolescent d’avec la littérature fut moins violent, mais plus général (avant un réconciliation trentenaire). Globalement cette nouvelle m’a beaucoup plu. L’insertion de liens sur des nouvelles en ligne me semble très intéressante. Bravo et merci. Amicalement, Flupke |
marogne
2/11/2008
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
L’auteur devrait presque avoir honte du piège qu’il a tendu aux pauvres commentateurs. Ce n’est pas à deux niveaux qu’il faut lire cette histoire, mais à trois, à quatre ??
D’abord il nous la présente comme autobiographique, on a forcément des scrupules à commenter sa réponse au professeur, dire que malgré ce qui est écrit c’est un comble d’impolitesse, que c’est un comble de satisfaction aveugle de soi que l’on peut comprendre d’un adolescent, mais tout juste. Et puis même si on passe sur cela, on pourrait dire que c’est le souvenir de l’ancien combattant, qui enjolive le passé auprès de ces camarades de soirée au dessus d’une bonne guiness en écoutant du jazz en sourdine. Mais on ne peut le faire, ce serait être impoli, comme le héros de la nouvelle, et on ne peut pas ;…. Et puis l’histoire de Clothilde, comment dire que l’avalanche des malheurs, la niaiserie des situations, le style (et en plus il est dit que c’est un résumé, donc même sur ce point on ne peut commenter) sans en même temps se mettre du coté de ce professeur agrégé, aussi bête que … l’élève ? Non, on ne peut pas risquer de se rendre ridicule, de se faire « traiter »… Et enfin comment critiquer quelqu’un qui sait recopier de mémoire quatre pages doubles d’un roman qu’il a lu, sans altérer le style, le sens , la construction, car c’est tout ça que le professeur critique, apparemment bêtement car c’est une copie conforme de ce qu’a écrit un obscur (c’est l’auteur qui le dit) auteur peu connu (de l’auteur, bien qu’il reproche au professeur de ne pas le connaître – est-ce que lui a tout lu ???). Et bien un bel exercice, une « deception » au sens anglais du terme, qui mérite des applaudissements. Mais après tout, je vais lire tout ça au premier degré, et oser l’étiquette infamante. |