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Anonyme
17/2/2011
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Alors une nouvelle qui ne tient pas ses promesses je trouve Elle démarre fort bien, sur un bon rythme, je me suis vite attaché aux deux princpaus protagonistes, bien que je trouve les dialogues un peu mal construits, pour tout dire je trouve qu'ils ne sonnentb pas justes, comme si les paroles étaient forcées, et à leur débat sur le cannibalisme.
Mais quand arrive le voisin je trouve que le texte prend un tour de moins en moins intérressant, de plus en plus décousu, avec des dialogues qui sonnent complétement faux (le "coool" du baba du même nom est totalement risible je trouve) et avec une chute totalement banale. C'est dommage je trouve c'est un peu un gâchis de bonne idée en fait. Je crois qu'il faut revoir tout ça. |
shanne
18/2/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Cette nouvelle, un vrai régal pour moi. Bien écrite, la description des personnages est bien faite. Claire se nourrit pour vivre, Estéban aime la bonne chaire. La chair ? mais pas la chair humaine qui est réservée au voisin...un vrai personnage qui semble bien au courant de sa réputation et qui en joue. J'ai adoré leur rencontre, c'est vrai Claire se nourrit plus de relations que d'un bon repas. J'ai souri en imaginant la tête de l'adjoint du maire, le pauvre ... Un e ambiance rurale bien décrite sans oublier l'origine des ragots Bravo et merci à vous |
Coline-Dé
19/2/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Cette histoire sympathique souffre de déséquilibre et d'une focalisation un peu diffuse, selon moi. On se demande en effet si vous souhaitez raconter l'histoire d'amour entre Claire et Esteban ou l'histoire d'Ambroise, et cette hésitation vous fait manquer votre sujet et entraîne des déséquilibres : la scène au restaurant entre Claire et Estéban est trop longue pour le peu d'éléments qu'elle ajoute, on dirait qu'elle tire à la ligne, en particulier le dialogue du début que je trouve artificiel ( comme le récit d'exposition raconté par le fidèle serviteur dans les tragédies, bon, c'est vrai, vous avez d'illustres prédécesseurs !!! )
En revanche l'histoire assez extraordinaire d'Ambroise avec les Jaraï est torchée en quatre lignes à la fin. J'ai eu le sentiment qu'il y avait la matière, mais que l'histoire globale n'arrivait pas à se nouer, parasitée par des détails sans grande importance. On a , en lisant, un problème de hiérarchisation des informations, comme dans un tableau mal composé, où on ne sait quoi regarde, tant tout est sur le même plan. Sinon, j'ai apprécié le côté culinaire : on sent la gourmandise et la forme de générosité qui va bien avec ! Le style, léger, fait parfois un peu négligé, mais il a une certaine vivacité. |
jaimme
23/2/2011
a aimé ce texte
Bien
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Une écriture souvent très agréable. J'ai eu envie de lire cette nouvelle (et quand on en lit beaucoup on se lasse vite, c'est donc un vrai compliment).
Au départ le parler d'jeune du papy m'a un peu gêné, et puis le personne se dessine peu à peu. Reste quand même que j'attendais que le couple s'en étonne à un moment ou à un autre. Je comprends l'envie de bien dessiner les personnages, mais il en résulte une nouvelle déséquilibrée: on part sur l'histoire d'un couple et il s'avère qu'on atterrit sur une anecdote de leur vie. J'ai bien vu qu'on partait de la nouvelle que le voisin aurait mangé de la viande humaine, mais le couple est si bien mis en place que le reste devient annexe. Etonnant et dérangeant. Il y a donc un problème d'équilibre, à mon avis. Reste que la lecture m'a été très agréable. Merci et au plaisir! |
caillouq
25/2/2011
a aimé ce texte
Un peu
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Une histoire amusante mais j'ai été très gêné dans la lecture par les virgules qui manquent, ce qui donne une désagréable impression de relâchement, comme si l'auteur n'avait pas relu son texte.
J'ai relevé, pour le début: "C’était il y a longtemps apparemment et puis c’était des conditions particulières" "Les yeux fermés avec un haut-le-cœur elle imagina une matière visqueuse" "Voilà c’était enfin vendu." "« Chut, je vous ai rien dit hein »" "Tu me fais rire toi !" "Mais toi tu n’as jamais vécu dans un petit village." "Il sortit son permis ensuite ils se comportèrent comme deux adolescents. " à suivre ... |
Pascal31
1/3/2011
a aimé ce texte
Un peu
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Une nouvelle que j'ai envie de comparer à un soufflé : l'intrigue monte peu à peu... et la fin tombe à plat, complétement ratée (à mon sens, en tout cas).
Les dialogues ne sont pas toujours réussis, en particulier lorsque apparaît le troisième personnage. J'ai eu du mal à avaler certaines répliques (les "cooool", "c'est mou du bide un sans boule", "tin tin", etc.) Une faute (peut-être volontaire ?) s'est glissée ici : "Estéban aimait la bonne chair" (au lieu de "chère"). Le début du récit est plutôt bien fichu, je m'attendais à une fin exquise de noirceur, et au final (et c'est peut-être une façon de finir que l'auteur trouvait originale) rien ou pas grand-chose à se mettre sous la dent. Un peu comme un bon repas terminé par un dessert insipide. |
toc-art
1/3/2011
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bonjour,
une première qualité dans votre texte : il se lit aisément et sa relative longueur n'a pas été un frein à ma lecture. deuxième qualité : l'entame est alléchante. Moi, j'étais plutôt parti vers le témoignage des rescapés d'un crash dans les Andes mais quoi qu'il en soit, on a envie d'en savoir plus. En revanche, je n'ai pas été convaincu pour deux raisons principales : - la construction d'abord, qui donne trop d'importance au couple (assez improbable par ailleurs mais j'y reviendrai) et réduit le fond de l'histoire, à savoir les souvenirs du papy, à sa portion congrue. - le couple lui-même que je n'ai pas réussi à trouver crédible, tant dans le portrait que vous faites de l'un et de l'autre que dans les dialogues qui m'ont paru très artificiels. euh... j'ai une petite question le "il aimait la bonne chair" au lieu de "la bonne chère" est-il volontaire ? bonne continuation |
Lunar-K
1/3/2011
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai bien aimé le début, avec l'histoire de la rencontre entre Estéban et Claire, un début fort prometteur et drôle, dans lequel les deux personnages sont bien présentés et directement rendu fort attachants.
L'écriture est particulièrement agréable, légère, drôle, et s'il y a, effectivement, quelques lâchetés envers la ponctuation, cela ne fait que renforcer l'impression d'authenticité un brin décalée qui s'en dégage. Malheureusement, le style s'appesantit par la suite. La plupart des dialogues deviennent beaucoup trop artificiels : les répliques d'Ambroise, surtout, qui sont ridicules tant elles sont stéréotypées (je ne sais si c'était l'intention de l'auteur, mais le fait est que je n'ai pas aimé). Par exemple : "On s'en fout, c'est cool", "Les femmes...",... J'aurai aussi bien aimé que l'histoire d'Ambroise soit davantage approfondie (sujet pour une prochaine nouvelle ?). Le dénouement de toute cette histoire tient en presque autant de ligne que l'énumération de la commande des futurs mariés par le serveur du restaurant... J'ai trouvé cela un peu démesuré. Donc voila, j'ai trouvé ce récit très agréable à lire, il est bien écrit, etc. Par contre, les proportions de cette histoire ne me paraissent pas toujours des plus judicieuses... |
DouglasLejeune
1/3/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Pas mal.
Ecriture: rien a redire en dehors des dialogues. Ceux-ci en revanche sont parfois un peu faibles ou n'apportent rien. Comme cela a ete dit avant, le principal probleme du texte est son manque de focalisation (histoire sur le couple ou sur le voisin?.) Le deuxieme est la banalite du fin mot de l'histoire, alors qu'on ne poursuit la lecture que pour savoir si le voisin a effctivement ete cannibale (on pense bien que non, quand meme) et surtout pour savoir dans quelles affres les protagonistes vont etre plonges du fait de cette reputation. En fait, aucune, Esteban ne doute jamais, voila le probleme. Meme en etant bon public, on ne bascule jamais dans le doute. |
Anonyme
1/3/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour, lorraine Styx !
Mon commentaire va rejoindre les précédents, en ce sens que votre nouvelle est effectivement déséquilibrée et que la chute tombe bien à plat, alors que vous aviez une histoire potentiellement excellente à nous raconter ! Ambroise méritait un développement. Je trouve le couple un peu surréaliste, mais attachant. J'aurais aimé une petite explication sur la manière surannée qu'a Estéban de s'exprimer, par exemple. Cependant, j'ai lu cette histoire avec plaisir, et même un plaisir gourmand en ce qui concerne le passage du restaurant (en revanche, je n'ai jamais entendu de maître d'hôtel s'exprimer de manière aussi ampoulée, mais il est vrai que j'ai une expérience non nulle, mais assez modérée, des grandes tables). Il y a matière à autre chose. Gardez vos personnages sous la main, je suis certaine qu'ils vont grandir et évoluer. |
widjet
2/3/2011
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Pour moi, ce texte est raté, désolé de le dire.
Je passe outre pleins de choses. Exit l’histoire légère, sans prétention même si la catégorie « Humour » n’excuse pas tout, bien au contraire (ce n’est pas parce qu’on écrit une comédie, qu’on se doit de la traiter par-dessus la jambe en avançant – oui, j’anticipe, mais c’est bon, je connais la maison ! - l’argument facile du « c’est juste pour se détendre »). Je passe aussi sur le style non maîtrisé (par exemple utilisation du langage qui fluctue: le narrateur utilise du familier voire argotique puis bascule sur du soutenu voire du vieillot (je suis prêt à donner des exemples si besoin) sans souci de cohérence). Je passe outre la ponctuation (nombreuses absences de virgules), outre aussi la construction (ellipse un peu brutale on passe de la discussion entre les deux lors de leur rencontre et hop la ligne suivante « Claire avait donc décidé de quitter son appartement de location pour vivre avec lui »). Pas grave. Allez, je passe aussi sur le final expédé et les dernières lignes dignes d'un "ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfant". Je sais que ce n’est pas volontaire du tout, que l’auteur voulait sans doute bien faire, (me) divertir, mais merde… j'ai quand même eu l'impression de lire la vie de « Ken & Barbie », deux « adulescents » d’une guimauverie à toute épreuve et non d'un jeune couple d'adultes. Et ça me met un peu en colère, je l’avoue. Au début, j’ai presque cru que l’auteur cherchait à ridiculiser ses héros, mais finalement pas. Ce que je retiens surtout, c'est le traitement très "synthétique" du texte. C'est simple, on ne croit en rien et surtout pas aux personnages (qui représentent 80% du récit). Leurs échanges ultra artificiels écrits en enfilade sans souci de crédibilité, leurs réactions pré pubères (ah les « tin-tin », les « miam, miam, miam », les « oui, oui, oui » et autres « chez nous chez nous chez nous » d’Estéban ajoutés aux répliques énamourées et mielleuses de la jeune femme m'ont agacé) tout concoure à faire passer nos deux amoureux pour des grands naïfs pour ne pas dire autre chose (autre exemple pour caractériser le type : « Il était comme un enfant qui avait trouvé un copain de cantine aimant les épinards comme lui », ce genre de comparaison qui ne rend pas hommage au personnage selon moi). Tout le long, j’ai vu des mômes de dix ans rire bêtement, se dire des mots doux d’un autre temps (force est de reconnaitre que les dialogues mieilleux à morrrrrrrrrrrrrt ne font en plus rien avancer, ce sont des confidences et des aveux sans autre intérêt que de remplir de l’espace, en tout cas c’est ma perception). Exemple de passage dont on pourrait se passer sans que cela nuise à quoi que ce soit : - Estéban… - Oui ma douce ? - On va bientôt se marier et vivre ensemble… - Oh oui ma douce… Elle adorait ses expressions enfantines, sa nature prompte à l’émerveillement. - On va vivre dans ta maison. - Ne dis pas « ta maison », c’est notre maison maintenant mon ange. - Oui, je sais, il faut que je m’habitue à dire chez nous et plus chez toi… - Chez nous, chez nous, chez nous, répéta-t-il à l’infini, les yeux plissés avec un sourire idiot. - Tu me fais rire toi ! - Je sais. - Estéban… Et ce n’est pas en leur collant des joints ou en leur faisant dire deux trois gros mots que cela leur donne une maturité/densité. « L’intrigue » peine à décoller et sans doute que l’auteur, conscient de cela a tenté de relancer l’intérêt (il faut rappeler que d’entrée, dès les premières lignes le sujet est lancé, et pas n’importe lequel : l’histoire d’un cannibale ! De plus, l'auteur a judicieusement accroché son lecteur avec son teaser des plus prometteurs "dis moi qui tu manges je te dirai qui tu es", force est de constater que ce qui suit ne répond pas à mes attentes). Alors, bon, selon l’humeur, on trouvera cette démarche louable ou vaine de tenter de stimuler l’intérêt du lecteur dans un procédé que je trouve infantilisant qui peut aussi énerver c'est-à-dire en lui surlignant la situation au marqueur (passage du « On ne fume pas un joint avec un grand-père qu’on ne connaît que depuis une demi-heure, qui est potentiellement cannibale et qui enterre des couennes de lard dans ses jardinières à une heure du mat. C’était délirant… ), pour ceux qui n’auraient pas compris de quoi il en retournait. Allez, je terminerai sur une note plus encourageante (sinon on va dire que je m’acharne ou que je suis un gros connard…ah, non, ça on me l’a déjà dit finalement). L’auteur semble tout de même un peu plus à l’aise dans la narration que dans les dialogues, je l’encourage à s’orienter plus dans ce registre. Et puis, j’ai appris deux mots : « anorchides » et « anencéphales », comme quoi, je n'ai pas totalement perdu mon temps. W EDIT : le premier commentaire posté ayant, dans sa forme notamment, froissé l'auteur plus que je ne l'aurais cru (et jamais souhaité, je précise), j'ai modifié certains termes, peut-être excessivement offensant. |
jeanmarcel
16/2/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Le début nous met l’eau à la bouche, cela ressemble à du Stephen King dans la façon de présenter l’intrigue (chronique d’un petit couple tranquille dont la vie va basculée) mais la seconde partie du texte est moins élaborée, avec des longueurs et des invraisemblances qui alourdissent le propos. Les éléments propres à une intrigue sentimentale banale se télescopent avec ceux de l’intrigue policière classique du type « Mon voisin est un tueur ». D’ailleurs ce voisin super cool qui a fait l’Indochine et qui fume des pétards, c’est difficile à croire, c’est presque de la science-fiction, il ne fait pas peur au lecteur, bien au contraire. Le soupçon de cannibalisme qui empoisonne l’esprit de l’héroïne est mal exploité car il est le principal ressort pour un éventuel coup de théâtre ou rebondissement qui pourrait dynamiser la fin du récit et transformer une soirée douillette en carnage sanglant. Je pense que le texte peut être retravaillé à partir de la rencontre avec le voisin pour construire une chute très gore saupoudrée d’humour noir où, par exemple, le voisin et l’héroïne, amants de longue date, assassinent le mari. L’auteur doit encore progresser pour vraiment captiver son public.
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