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Sentimental/Romanesque
suzinou : Géranium
 Publié le 04/05/10  -  17 commentaires  -  4162 caractères  -  140 lectures    Autres textes du même auteur

Portrait d'une jeune fille d'aujourd'hui.


Géranium


Je suis dans ma voiture, avenue de Villars, je l’attends. C’est une jolie fin d’après-midi, au mois de mai, l’air tiède frémit au-dessus du dôme des Invalides, j’ai ouvert le toit pour respirer cette haleine de Paris qui me faisait rêver avant, tout est doux et vivant. Ça fait déjà une bonne demi-heure que je suis là, perdue dans l’attente et pourtant je fume, je change les stations de radio, pas de musique qui pourrait me dire, il y a des gens insouciants, ça existe. Je ressens malgré moi ce petit frisson joyeux des premières journées claires, mais ce n'est pas le moment. On sort de chez la psychologue, madame Richet-Payer, cinq cents mètres carrés rue Frédéric Le Play. Je l’ai emmenée là, pour lui prouver que, oui, elle est super intelligente et que toute sa haine, qu’elle crache au visage de tous ceux qui l’approchent, vient sûrement de l’avance qu’elle a sur eux. Je n’y crois pas et elle non plus, mais comme elle a eu cent quarante-deux, elle ne m’a pas engueulée. Évidemment, lui, n’est pas venu, il est bien au-dessus de ces tests, et il en coûte trois cents euros ; quand je lui reproche de ne pas être là ce soir, pour les résultats, il réplique une bêtise qui me ravit : « Évidemment qu’elle est intelligente puisqu’elle a des bonnes notes quand elle travaille. » C’est un de mes seuls plaisirs, l’entendre enfin dire quelque chose de crétin, c’est extrêmement rare et ça me fait toujours du bien.


Maintenant, on est devant son lycée parce qu’il lui manque des cours, elle trafique ses horaires, elle a beaucoup manqué, mais, depuis deux jours, elle fait comme si elle allait en faire un minimum pour liquider cette histoire de bac, alors je l’attends. Je ne suis pas allée travailler, je n’ai rien dit, quoi dire, je m’en fous de tous vos malades et de tout ce que je dois faire, je suis terrorisée pour ma fille, il n’y a que ça qui compte et, ce n’est même pas moi qui attends, dans cette voiture trop chaude, c’est mon ventre, avec juste assez de cerveau pour mettre le clignotant, tourner le volant et ramener ma reine avec moi, chez nous, pour qu’elle soit en sécurité au moins pendant les huit heures de la nuit.


Ça m’énerve d’attendre comme ça, la sensation qu’elle me marche dessus commence à s’insinuer. Mes yeux ne quittent pas le rétro dans lequel elle pourrait apparaître, sauf pour chercher à trois cent soixante degrés si un flic ne va pas venir me faire déguerpir de ma double file.


Et puis, je la vois, elle traverse la rue, elle n’a pas vu ma voiture, normal, elle est si droite, si tendue, étirée vers la racine de ses cheveux, elle regarde très loin par-dessus nos grouillements, et puis aussi, elle ne tourne pas la tête, elle est rigide, altière, elle avance sur ce carrefour qui se transforme en podium sous ses pas. Elle crève la rue de cette élégance glaciale qu’elle ne calcule même plus. Elle porte une petite veste rouge géranium, cintrée, en simple jersey, un truc de rien, et de loin, je vois passer une jeune femme si belle que je la regarderais par plaisir, que je me retournerais forcément sur elle, juste pour voir de la beauté, si elle n’était pas ma fille. J’ose des petits coups de klaxon, qui interrompent son défilé, elle se retourne toute d’un bloc et vient vers moi, les détails de son visage deviennent nets, il est fermé, dur, figé comme une photo dans un magazine. Elle a toujours ses yeux de bébé, couleur changeante et indéfinissable, immenses, bordés de cils aussi longs et denses que ceux des mannequins en vitrine. Les gens n’en reviennent toujours pas et je suis comme eux. Elle ouvre la portière et s’assied, encombrée de toutes les feuilles volantes débordant de ses classeurs bordéliques. Elle regarde droit devant, son chignon artistiquement mal foutu ne peut pas retenir ses mèches dorées ; je ne la vois que de profil et son nez si fin, si droit, finit de mettre le doute sur une maternité qui me sidère encore. Elle commence à chercher un filtre, du papier et son tabac pour s’en rouler une, et comme je ne bouge pas, stupéfaite, elle tourne enfin la tête de mon côté et balance, à gifler de toute cette indifférence qu’elle s’applique à dégager :


« Ben quoi ? »




 
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   Anonyme   
20/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Assez exaspérante la reine, mais je crois que c'est bien le but recherché. Quant à la mère, no comments ; d'ailleurs il vaut mieux. Je me suis demandé lors de la lecture si elle ne devait pas aussi aller chez la psy... à la place de sa fille qui, elle, ne vit qu'une crise d'ado doublée d'un égo sur dimensionné. Au final on ne peut s'empêcher de se demander si le père n'est pas le plus équilibré des trois.

   Flupke   
21/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Je trouve que ce texte gagnerait à être aéré au niveau de l'espace, des paragraphes. Les phrases seraient plus facilement appréhendées si elles étaient plus courtes:

Exemple: C’est une jolie fin d’après midi, au mois de mai, l’air tiède frémit au-dessus du dôme des invalides, j’ai ouvert le toit pour respirer cette haleine de Paris qui me faisait rêver avant, tout est doux et vivant.

=> C’est une jolie fin d’après midi, au mois de mai, l’air tiède frémit au-dessus du dôme des invalides, j’ai ouvert le toit pour respirer cette haleine de Paris qui me faisait rêver avant. [point]Tout est doux et vivant.

Beaucoup de choses sont peut-être claires pour l'écrivant mais pas forcément pour le lectorat. par exemple :

"On sort de chez la psychologue" ... cinq cents mètres carrés, ça correspond à la surface de l'appartement de la psychologue ? Comment, connait-"on" la superficie ? "On" est reçu dans tout l'appartement ?

elle a eu cent quarante deux ??? 142 quoi ? c'est une note ? sur combien ? (cette précision serait peut-être utile à la compréhension du texte).

il lui manque des cours, est-ce à dire des notes de cours qu'elle n'a pas pu prendre parce qu'elle était absente ?

Voilà donc quelques éléments qui je l'espère vous donnerons quelques pistes si vous souhaitez retravailler ce texte, car les idées sont bonnes et le portrait tracé en pointillé, clair obscur, semble intéressant, réaliste. Avec des phrases plus courtes, mieux structurées et percutantes, l'impact recherché pourrait être atteint.

Bonne continuation.

   Faolan   
25/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
J'aime assez l'idée (instantané de la vie d'une mère ne sachant pas/plus comment "gérer" sa fille) même si celle-ci n'est pas des plus originales. Malgré certaines lourdeurs dues à des phrases trop longues et mal ponctuées, le texte se lit assez facilement et mon plaisir a d'ailleurs été plutôt crescendo. J'ai trouvé la personnalité hautaine de la fille bien dépeinte. Je déplore toutefois certaines incohérences dans la construction des phrases (le pourtant à la troisième ligne par exemple)
Bonne continuation !

   Mistinguette   
27/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un épisode savoureux de la vie d’une maman. Je ne sais plus qui a dit : les ados, il faudrait les parquer entre eux jusqu’à leurs vingt cinq ans…
Il me semble (expérience perso.), que les filles sont pires que les garçons.
En tout cas ce texte restitue bien, et avec dérision, le supplice des mamans pendant cet âge ingrat.
Parents en devenir s’abstenir de cette lecture au risque de voir la race humaine s’éteindre…
Je rigole… Que deviendrions-nous sans nos chères têtes blondes ?
En tous cas, bravo à l’auteur pour cette nouvelle et au plaisir de le relire.

   Anonyme   
27/4/2010
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Bin une baffe non? Bon c'est un joli exercice de style sur la description d'une fausse princesse de 17/18 ans, mais à part ça je ne vois pas le but de ce texte.
Parce qu'une nouvelle se doit à minima de raconter un peu quelque chose, même si l'hsitoire n'est qu'un prétexte.
Là je retrouve une description certes assez sympathique et bien écrite, mais rien de plus.
C'est dommage je trouve.
Par contre enrober cette description d'une histoire serait une bonne chose.

   Pattie   
27/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai beaucoup aimé, j'étais dedans. Je le lis comme une tranche de vie - pas réelle, hein, on sent bien qu'on n'est pas dans un documentaire mais dans une construction d'histoire sans en avoir l'air. On attrape la narratrice à ce moment de sa vie, et on la quitte sans savoir comment ça va finir. J'aime même la frustration que ça crée. Et le côté résigné (« C'est comme ça, les ados, on n'y peut rien »), que je trouve très drôle et poignant aussi.

   Anonyme   
4/5/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Texte sympathique même si l'écriture accroche par endroits... Instantané de vie qui s'anime -enfin !- à l'apparition de la belle demoiselle : raccourci séduisant qui m'a plu.

   Margone_Muse   
4/5/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Suzinou (c’est mignon comme pseudo)
Tout d’abord, je ne suis pas la lauréate en titre de la meilleure ponctuation, loin de là, je suis même lanterne rouge. Mais alors ici…
Au secours ! Ils sont où les points ?
J’illustre mes propos :
« C’est une jolie fin d’après-midi (…) tout est doux et vivant. »
Bon, encore, celle-ci n’est pas méga méga longue mais elle manque de points je trouve. Pourquoi pas après « Invalides » et après « rêver avant ». Le premier, ce serait pour couper ou bien sinon, je verrais au moins un « et » car pour moi, il manque une transition qui ne peut se faire qu’avec une simple virgule. Le second me paraît indispensable. Je veux dire que le « doux et vivant » m’a choquée. Il ne sonne pas bien du tout ici et je l’aurais bien séparé du reste (voir même enlevé, mais bon… c’est pas mon texte).
« Et puis, je la vois (…) podium. »
Et voici la championne : « Je ne suis pas allée travailler (…) heures de la nuit. »
C’est incroyablement long, beaucoup trop pour moi.
Mais je répète que c’est pas moi la meilleure, donc, ce que j’en dis…

La psy qui est riche et payée… Bon, c’est pas à moi de dire quelque chose sur le jeu de mot, lol. Mais disons que ça passe…

Il y a des formules qui m’ont gênée aussi :
Le « il y a des gens insouciants, ça existe » pourrait être entre guillemets non ? Il s’insère bizarrement dans la phrase je trouve. Ou alors j’aurais mis « qu’il y a des gens insouciants, que ça existe ».
« Elle se retourne toute d’un bloc », c’est pas trop joli… Je ne sais pas… « elle se retourne en bloc » ?
Les « yeux de bébé », pour moi, renvoient bien à la couleur changeante mais bon, ils ne collent pas avec les reste : à savoir que les yeux de la fille sont sublimes et tout comme dans les magazines. L’expression était mal venue, et ça m’a cassé un peu le portrait de la fille.
Mais c’est moi, ce n’est que mon ressenti que j’énonce là.

Pour le fond maintenant…
En gros, la mère attend sa fille devant le lycée. Ben j’avais pas compris ça à la 1° lecture (oui, c’est peut être moi qui ai du mal). Le « on sort de chez la psychologue. » dans le premier paragraphe m’avait fait comprendre qu’elles viennent d’en sortir là tout de suite et que la mère attend la fille qui… qui quoi ? hein ? Ben je ne sais pas moi. Je remonte un peu et confirme que mes yeux avaient bien lu le « une demi-heure » alors je comprends rien.
Second paragraphe : « Maintenant, on est devant le lycée »… moui, j’aurais bien voulu le savoir avant moi… Ca fait donc une demi heure qu’elle attend sa fille devant le lycée après qu’elles soient passées toutes les deux de chez la psy ?
Ou bien j’ai tout faux… Faut me le dire dans ce cas :)

A côté de ça, il y a des expressions que j’ai beaucoup aimé, du genre : « avec juste assez de cerveau pour mettre le clignotant » ou « finit de mettre le doute sur une maternité qui me sidère »…
Il y a vraiment du potentiel pour que ça me plaise ce genre de texte… J’attends les autres :)
J’étais à deux doigts de pouvoir adorer (deux doigts, ou deux virgules, ou deux points… Enfin, voilà quoi)

Pour le portrait de la fille… Assez bien rendu. Je me la représente sans peine. Et à défaut d’avoir là une adolescente mal dans sa peau, je dirai qu’elle y est trop bien dans sa peau. Une pétasse de plus qui est née belle, qui le sait et qui ignore tout du reste de la vie.
Une baffe Kaos ? Ben non, juste une bonne dose d’indifférence. Si c’était ma fille, j’aurais préféré enfanter un laideron avec du potentiel pour être belle à l’intérieur et je ne bougerais pas le petit doigt pour ma reine. Je ne serais même pas là à l’attendre à la sortie du lycée.
Bon, opinion perso. J’arrête là.

Bonne continuation Suzinou !
Je lirai les textes à venir :)

Edit : je rêve ou mon comm fait la moitié du texte ? mdr

   Anonyme   
26/10/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Voilà qui est curieux !
J'arrive rarement à la fin d'un texte en ayant le plaisir d'avoir tout lu.
Ici c'est le cas et je ne sais pas bien pourquoi. Bien sûr il était court, ça aide, mais il n'y a pas que ça je crois.

Peut-être cette structure graphique : deux longs paragraphes entourant deux courts.
Peut-être l'absence apparente d'histoire, mais avec pourtant une longue histoire, avant ou après, que l'on devine.
Peut-être à cause ou grâce à cette ponctuation qui m'a surpris : des virgules où j'aurais mis des points. Une impression de maladresse d'abord mais, au cours de la lecture, reconnue comme assumée et que je ne peux finalement pas contredire. Une surprise de style donc. C'est appréciable.

Donc, j'ai aimé et je ne sais pas pourquoi. C'est encore mieux !

Ah !... et j'aime bien la fin aussi.

   Chiffon   
5/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une chute exemplaire, déconcertante à souhait mais avec bon goût, et qui rend ce texte fort.
Quoiqu'il le soit même sans la chute, car le style traduit bien une sorte de logorrhée mentale ni trop rationelle, ni trop romancée, d'une rare crédibilité.
Un peu court vu le plaisir que j'ai eu à lire.
Une construction que je trouve bancale : "Evidemment, lui, n'est pas venu, il est..." et une ou deux tournures moins naturelles qui dénotent un peu avec l'ensemble (pas d'exemple : je les retrouves pas en relisant :-s ).
En tout cas je recommanderai cette nouvelle qui se démarque.
Merci

Chiffon

   Selenim   
5/5/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Une anecdote du quotidien, tristement banale et réelle. Elle s'inscrit dans une réalité qui montre que l'auteure connait son sujet, peut-être une dose autobio plus qu'homéopathique. On ressent bien dans cette banalité que ce quotidien est digéré, qu'il s'enchaine avec la même monotonie. Le vocabulaire et le ton en général est blasé, distant, parfois fataliste


Ce récit m'a donné l'impression d'avoir été écrit lors de moments perdus, à la terrasse d'un café, dans le métro ou dans la salle d'attente du dentiste. C'est rapide, sans fioriture, comme si le temps manquait pour construire des phrases enjolivées. Cette sècheresse syntaxique, accouplée à la brièveté du récit, font qu'il est quasi impossible de s'attacher à un quelconque élément de l'histoire. Personnages, intrigue, style, climax ; tout passe tellement vite que rien n'adhère.

Je suis déçu car je n'ai eu droit qu'à un échantillon. Un texte anorexique qui ne consomme que des phrases sans matières grasses. J'aurais aimé en savoir beaucoup plus sur cette relation, banale, quotidienne donc potentiellement passionnante.


Selenim

   Anonyme   
6/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'ai un problème avec le premier paragraphe. D'abord parce qu'il m'a fallu tout ce temps pour entrer dans le style très particulier de cette description, ensuite, pour le fond. Envoyer sa fille chez un psy, facturé trois cent heures de l'heure en plus (doux rêve), pour lui faire passer un QI??? Pour se prix là, un entretien clinique aurait été nettement plus utile. Mais bref, passons.

La suite de l'histoire me plaît nettement plus. Ce portrait est très réussi. Une fois que l'on a réussi à s'imprégner des tournures de phrases et de la spécificité de l'écriture, plus rien n'arrête la lecteur dans sa progression.

Merci pour ce bon moment ! (hormis mes réserves quant au premier paragraphe, j'ai beaucoup apprécié)

   florilange   
6/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Oui, il y a des maladresses d'écriture, justement soulignées par les précédents commentaires.
Mais je trouve que le style correspond à l'état d'esprit dans lequel se trouve la mère. Elle attend. Dans sa tête repassent sans ordre logique les différents épisodes de la lutte qu'elle mène pour empêcher sa fille de déraper, malgré le peu d'aide du père.
Et puis la fille paraît. Toute mère comprendra l'ambiguité du regard qu'elle porte sur son rejeton : émerveillement de sa beauté, étonnement de se dire que c'est elle qui a pondu ça, difficulté de comprendre qu'elles ne parviennent plus à communiquer, comme quand c'était un bébé.
Une phase se termine et il faut se faire une raison : ce n'est plus son bébé, c'est un être séparé, déjà adulte qui vit hors d'elle. Et peut-être sans elle. Dur, dur.
florilange.

   Myriam   
11/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Une nouvelle courte qui laisse un goût amer d'impuissance et de frustration... elle n'a pas fini de souffrir cette mère... d'attendre un mot, un sourire, une gentillesse, pas fini de se se faire marcher dessus...

Ce sentiment est la preuve que la nouvelle fonctionne, malgré ses défauts, ce qui est très encourageant!

Les défauts donc: Un style qui manque de fluidité, et de clarté parfois, la faute pour beaucoup à la ponctuation: Que de virgules inutiles! Un exemple au hasard: "Évidemment, lui, n’est pas venu, il est bien au-dessus de ces tests, et il en coûte trois cents euros ; quand je lui reproche de ne pas être là ce soir, pour les résultats, il réplique une bêtise qui me ravit": au moins 5 virgules de trop!

Ceci me gêne d'autant plus que le choix de la narration interne exige un travail important et rigoureux sur le style qui est censé imiter le rythme de la réflexion. Ici, ce n'est pas toujours réussi.

Un thème fort donc, qui emporte l'adhésion. Du travail à
accomplir encore pour clarifier l'expression.

Bonne continuation!

   Anonyme   
12/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un savoureux petit moment de vie. Beaucoup aimé la chute qui résume à merveille l'outrecuidance de cette ado surprotégée, trop aimée.
Tout est dit, exprimé en quelques lignes. Et pourtant, pas facile de réussir dans le "super bref" !

En plus, de l'humour. Oui, décidément, j'aime.

Bravo à l'auteure.

   littlej   
12/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime bien.

La première phrase accroche et la dernière amuse. L'histoire est simple, sympathique et amusante.

Le style, maintenant :

Il est assez déroutant mais on sent tout de même une très bonne maîtrise, malgré ces virgules placées d'une façon pour le moins particulière... Et c'est ce qui me plaît. Une originalité et une parfaite canalisation du talent ; signe d'une personnalité forte et originale.

Des tournures cependant peu claires :

"je change les stations de radio, pas de musique qui pourrait me dire, il y a des gens insouciants, ça existe."
Quasi-incompréhensible du premier coup !

Aussi, le texte est bien court !

Ma foi, ça reste sommaire comme reproches, et il reste que c'est une nouvelle tout à fait plaisante et agréablement bien écrite.

Merci.

j

   Anonyme   
16/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Super beau !
J'ai ressenti ce regard contemplatif et manquant totalement d'objectivité, de mère aimante...
Quoi dire ? au delà du fait que je suis complètement concernée par le sujet, je pense être objective tout de même en disant que c'est vraiment bien écrit.


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