|
|
Anonyme
29/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une belle histoire, servie par un vocabulaire savamment choisi qui fleure bon le médiéval... J'ai aimé ce conte où s'étale sans fard la cruauté des hommes et la grandeur de la nature. Rien d'autre à signaler en ce qui me concerne : j'ai lu un récit qui m'a emportée ailleurs, et c'est l'essentiel que je demande.
|
plumette
15/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
je suis conquise! par l'histoire et par la langue, une magnifique langue en osmose avec son sujet.
il y a de la cruauté et de la beauté dans cette histoire. J'éprouve une empathie pour cet homme d'un autre siècle dont la différence n'a pu être admise par son père et qui l'a payé très cruellement. Je me rends compte que j'aurais aimé connaître son prénom, pour me le rendre encore plus proche et familier. La première scène de chasse où l'enfant refuse de donner le coup de grâce à un jeune cerf est saisissante. les évocations du grand cerf et de la nature sont très belles. A vous lire, je me demande quel travail il y a derrière pour pouvoir s'imprégner ainsi et restituer ces histoires du passé. Beaucoup de lectures? Un goût pour l'histoire? Vous nous faites voyager dans le temps, c'est un voyage comme un autre qui dépayse et m'a réjouis! A vous relire Plumette |
Anonyme
15/6/2017
a aimé ce texte
Un peu
|
Il y vraiment de bonnes raisons d'aimer et de ne pas aimer ce texte. L'auteur conviendra que l'entrée en matière est si proche du récit d'Adso de Melk dans le Nom de la Rose que c'en est troublant.
Je n'ai pas été enchanté par le déroulement du récit (je parle de l'argument en fait) mais en revanche l'écriture est remarquable. Pas vraiment nouvelle mais néanmoins on sent un esprit appliqué à bien faire. Une belle facture mais qui ne me séduit pas plus que ça. J'aime un peu mais sans plus. |
Pouet
15/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour,
Toujours cette écriture impeccable. L'ambiance est parfaitement rendue. Je me souviens encore de votre texte sur la "Licorne" et là encore vous mettez en scène un animal majestueux à la frontière de la réalité, notamment avec son regard "piqueté de points d'or", puis à son apparition fantasmagorique à la fin. Ce cerf qui représente l'imagination de l'enfance, la liberté, la justice et la grandeur face à la médiocrité, la barbarie et la petitesse humaine. Le châtiment Animal remplacera le châtiment divin et cet enfant se refusant à la guerre et à la cruauté deviendra prêtre animiste en quelque sorte. Je n'ai pas lâché votre texte. D'une grande force. Vous comptez pour moi parmi les plus belles plumes du site. Merci à vous et bravo. PS: le titre "Le porteur de braises" est lui aussi magnifique. |
Acratopege
15/6/2017
a aimé ce texte
Passionnément
|
Dommage que le scripteur brillant de ce récit doive quitter son monde si tôt pour rejoindre on ne sait lequel. J'aurais tant aimé qu'il m'abreuve d'autres histoires païennes si bien tournées. Reste à espérer que vous trouverez d'autre manuscrits scellés dans la pierre pour nous les faire partager.
Encore une fois, votre style est magnifique, parfaitement congruent au sujet, avec un brin de préciosité bienvenue et une richesse de vocabulaire qui laisse sur le flanc. Merci. |
papipoete
15/6/2017
a aimé ce texte
Passionnément
|
bonjour Sylvaine,
Etes-vous bien réelle, ou est-ce votre esprit qui prit la plume pour nous conter cette histoire extraordinaire ? Je verrais plutôt un " gentil " moine du Nom de La Rose , écrivant sur parchemin ces lignes magnifiques et pathétiques ! Ce père qui n'hésite pas à couper la " dextre " de son fils, parce qu'il lui fait honte, me donne la chair de poule ; je n'ose l'imaginer rentrant bredouille de la chasse ! Et le héros qui n'a pas une once de haine devant son bourreau, mais se sacrifie pour sauver ce " 18 cors ", est magistralement relaté en français, mais en latin enluminé aurait resplendi dans un grimoire poussiéreux ! Votre récit fort long, ne lasse à aucun moment et me laisse rêveur devant un tel talent d'écrivain ! |
Anonyme
15/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonsoir Sylvaine... Je lis assez peu de nouvelles mais le Conte médiéval du titre m'a attiré et j'en sors ébloui par le style qui est le vôtre ainsi que par le vocabulaire riche et d'époque.
Le thème me rappelle vaguement une autre histoire du même type qui se déroule dans l'Est de l'Europe mais à une autre époque et avec une chute totalement différente. Bref, un superbe conte médiéval à ne pas mettre toutefois entre toutes les mains compte-tenu de la brutalité de certaines scènes. J'ai vraiment apprécié et je vous en remercie. |
Solal
16/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Sylvaine.
On rencontre rarement un texte où le style se fond aussi bien avec le sujet. Cette histoire, qui confronte la cruauté humaine et la beauté (mystique) de la nature, cache quelque chose de mystérieux, d'envoûtant. Une belle réussite. Merci. |
PierrickBatello
16/6/2017
a aimé ce texte
Passionnément
|
Magnifique. Bravo. Enfin de la littérature sur Oniris.
Quelques détails: -"Diapré" très joli adjectif que je découvre, il est utilisé deux fois à courte distance de lecture, dommage. - Le premier paragraphe est alourdi par quelques redondances. "Maintenant que je touche à la tombe, que ma vie vacille et s’éteindra bientôt comme la flamme de cette chandelle qui éclaire ma veille ultime" Trois images pour dire la même chose, c'est beaucoup quand même. Tranchez (à l'épée si vous voulez). " qui ne m’étaient pas sacrés": je trouve cela inutile car il vient de confesser dans la phrase précédente qu'il ne reconnaissait pas ce Tout-Puissant - L'image, très belle, de "la mort qui écrase mon coeur dans son poing froid": vous l'utilisez en début et en fin de texte. Comme la nouvelle est courte et que l'image est frappante, on s'en souvient clairement à la fin. Une fois suffit. Attention à ne pas trop saler un plat exquis, cela en gâcherait le plaisir. |
Grifon
16/6/2017
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour,
un conte écrit de main de maître qui m'a transporté sans effort et pour mon plus grand plaisir dans un monde de rudesse, de barbarie mais aussi dans une nature pleine de vie, si belle, comme au premier jour. Je ne savais pas que je croyais encore dans les anciens dieux ! Merci Sylvaine pour cette révélation. Vivement la prochaine lecture ! Grifon |
Anonyme
17/6/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Sylvaine,
Je salue votre effort mis pour retranscrire une ambiance médiévale à travers les différentes références et le vocabulaire choisi. On trouve en ce sens la thématique de l’allégeance qui est omniprésente au moyen-âge aussi bien dans la vie courante que dans la littérature. Le héros refuse de se plier à la loi de son père, mais est adoubé par le cerf. Il y a presque (voire totalement, je pense) un lien de vassalité entre le narrateur et ce cerf, il devient un serf du cerf ( jeu de mots pourri ^^). Le topos de la forêt est également bien repris : lieu extérieur où s’opère le merveilleux. Bien évidemment, le choix du cerf pour mettre en avant le merveilleux est judicieux ; l’animal au MA a une symbolique juste énorme, et la chasse au cerf est un motif récurent. Ce que je trouve également intéressant dans votre texte, c’est la façon dont vous mêlez merveilleux et fantastique, même si les deux genres peuvent sembler opposés. Ainsi, on oscille entre le phénomène surnaturel, et l’explication rationnelle (le narrateur délire quoi). D’ailleurs, le récit à la première personne est une caractéristique du récit fantastique ; ce pourquoi, je trouve que votre nouvelle (ou conte) est à cheval entre les deux genres : le merveilleux ( forêt, cerf…) et le fantastique (récit à la première personne, le doute…). Plus encore, l’opposition entre paganisme et christianisme semble aussi diriger votre texte, et ce, à travers plusieurs points. Le reniement du narrateur déjà, chose évidente ; mais aussi à travers quelques détails, je pense par exemple à l’opposition entre la main droite qui symbolise la droiture et la main gauche qui symbolise la déviance (selon la religion bien sûr). (D’ailleurs je suis un peu déçue que vous n’ayez pas préféré « senestre » à « gauche » dans votre récit). Autrement, on voit également un travestissement du christianisme, par exemple, le cerf qui est un symbole du Christ, devient ici un symbole païen. Bref, |
Thimul
17/6/2017
a aimé ce texte
Passionnément
|
Magnifique.
Une ambiance médiévale très bien rendue et ça me semble difficile à faire. Un plaidoyer contre la violence et la bêtise humaine. Une ode à la différence (ce garçon qui manifestement ne peut s'intégrer dans une famille dont les valeurs sont aux antipodes des siennes). Et puis mine de rien, c'est un bon texte contre la chasse à cours et ça, ça met du baume au coeur. Un très grand merci pour cette histoire |
jfmoods
22/6/2017
|
J'aurais revu la ponctuation de ces deux passages...
"pendant toutes ces longues années de cloître, où j’ai récité jour après jour des prières" -> pendant toutes ces longues années de cloître où j’ai récité jour après jour des prières "ma main unique contrainte de copier ma vie durant des textes qui ne m’étaient pas sacrés couchera mon histoire sur ce parchemin" -> ma main unique, contrainte de copier ma vie durant des textes qui ne m’étaient pas sacrés, couchera mon histoire sur ce parchemin Agrémentée, à l'occasion, d'un vocabulaire plus spécialisé ("servir un jeune cerf", "servir la bête", "piqueux", "forlonger", "bahulée", "mesnie"), cette nouvelle, bien menée, ne manque pas d'emporter l'adhésion du lecteur. Au fil du récit, une question obsédante (dont la réponse est hélas trop connue) s'impose. Comment la religion catholique a-t-elle pu, pendant tant de siècles, cautionner les massacres, la cruauté des seigneurs ? On comprend, dès lors, la foi chancelante de l'enfant échappé du moule et celle, inexistante, de l'homme qui va s'éteindre ("j’implorai silencieusement le Christ en qui je croyais encore de nous épargner", " j’ai récité jour après jour des prières à la gloire d’un Tout-Puissant que dans le secret de mon âme je ne reconnaissais pas.", "contrainte de copier ma vie durant des textes qui ne m’étaient pas sacrés"). Une des qualités les plus sûres de Sylvaine, c'est cette faculté de figurer l'éblouissement... "Un jour que j’étais tout près de m’y perdre, je sentis une présence derrière moi. Je me retournai vivement, et restai le souffle court. Devant moi se tenait un cerf plus grand et plus beau que tous ceux qu’avait jamais courus mon père. Sa ramure pouvait porter dix-huit cors, enracinée comme deux arbres sur la tête qu’il levait haut, vers les branches jumelles des chênes. Des jambes fines, que l’on devinait infatigables, soutenaient le poitrail large, l’échine qui s’allongeait jusqu’à la croupe musclée. D’un brun chaud, son pelage blondissait sur les flancs." Un éblouissement qui va nourrir la dimension fantastique de la nouvelle (épisode de l'incendie) et justifier toutes les entorses à la règle... "J’ai appris à écrire de la main gauche, et j’y suis devenu fort habile, jusqu’à tricher pour rendre au cerf l’hommage que je lui devais en glissant son effigie dans les ornements de mes lettrines." Quelques éléments du récit (le Moyen-Âge, la violence exarcerbée, la religion, l'expiation) exhument des souvenirs de lecture le second des "Trois contes" de Gustave Flaubert ("La légende de saint Julien l’Hospitalier"). Merci pour ce partage ! |
JPMahe
22/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Belle écriture, un conte médiéval très agréable à lire, histoire d'une transcendance païenne sur fond chrétien.
|
Alcirion
25/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Très intéressé par votre style (j'aime beaucoup l'écriture à ambition archaïsante).
Le récit est bien construit, cohérent et crédible historiquement parlant. |
YvanDemandeul
1/7/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Votre style est fluide et agréable, le vocabulaire remarquablement bien choisi et les phrases harmonieusement équilibrées. Tout se tient, avec logique. On s'y croirait. L'ambiance médiévale est parfaitement rendue. J'entends ce pauvre manchot mystique soliloquer au fond de sa cellule et j'ai l'impression d'avoir remonté le temps ! Merci , Sylvaine, pour ce très agréable moment de lecture.
|
Mona
7/7/2017
a aimé ce texte
Passionnément
|
un conte cruel et magnifique, servi par une langue impeccable, qui nous fait rêver comme savent si bien le faire les légendes. Merci beaucoup.
|
Jean-Claude
18/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Sylvaine.
J'avais un a priori négatif à cause du titre mais l'a priori n'est pas de bon conseil. C'est bien mené. Je n'ai accroché sur aucune aspérité. L'évolution et le ressenti du personnage sont intéressants. Je trouve que la partie où il comprend qu'il s'agit d'un ancien dieu aurait mérité un peu plus de développement mais c'est là un avis subjectif. A une prochaine lecture. |