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alvinabec
8/1/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Bien joli texte, touchant, voire même émouvant sans doute par l'écriture pudique que vous distillez sobrement. Belles phrases et descriptions idoines, à la fois de la forêt et du géniteur. Il me semble cependant que c'est parfois un peu surjoué quant au style...surabondance d'adjectifs par exemple. A vous lire... |
Anonyme
11/1/2013
a aimé ce texte
Bien
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Ah, joli. J'ai cru jusqu'au bout à une histoire de lynx-garou, mais il y a un déplacement bienvenu, je trouve. Bon, on est dans le conte, je ne m'étonnerai donc pas qu'une femme apparemment pas trop entraînée ait survécu seule dans une cabane en plein hiver en vivant de "petit gibier".
Reste l'histoire, plutôt belle je trouve, et une écriture que je trouve soignée, par moments un peu appuyée dans la vénération de la forêt, de la communion avec l'animal en soi... c'est votre choix. "j’eus l’intuition d’aborder un monde que régissaient des règles nouvelles dont j’ignorais encore qu’elles orienteraient ma vie" : je trouve ce bout de phrase lourd, avec toutes ses subordonnées imbriquées. "entre les troncs noirs où des clairières s’ouvraient parfois comme des clairières bleuies par la lune" : maladroit, pour moi, les clairières qui s'ouvrent comme des clairières ; l'effet est peut-être voulu, mais je ne trouve pas que ça fonctionne. |
macaron
23/1/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une belle histoire bien que je m'emmèle un peu dans la filliation sur la fin de votre texte. Une écrirure juste, dans le ton de la confidence, propice au secrêt qui nous sera dévoilé. Le passage de la frontière entre les deux mondes est très crédible, le merveilleux s'impose naturellement. Très réussie!
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brabant
23/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Sylvaine,
Beaucoup de magie dans ce récit mâtiné de tendresse. Je ne m'attendais pas à cette fin me demandant quelle magie elle allait bien pouvoir contenir. L'écriture est belle et l'enchantement a fonctionné pour moi. Mvraou ! :) M'en vais à pattes de velours. Don't disturb anyway ! Lol |
Anonyme
30/1/2013
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J'ai beaucoup aimé la retenue, la délicatesse de ton choisi pour nous raconter cette histoire à l'allure de secret.
Je ne m'attendais pas à la fin, je l'avoue, et pour moi, toute la magie s'est révélée à ce moment-là. La magie a fonctionné pour moi. |
Anonyme
7/3/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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très sobre, très efficace... même si parfois pour moi cela flirte un peu avec les clichés occidentaux et inconscients sur les amérindiens... peut être faut il encore plus brouiller les pistes...
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jfmoods
18/7/2015
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Un accent circonflexe a été oublié ici...
« nous fûmes éveillés » Quelques passages me chiffonnent. Aussi, je me permets d'y ajouter des virgules qui me semblent en fluidifier la lecture... « il m’a quittée avant ta naissance, comme, avant lui, son père avait quitté sa mère » « La nuit, on les entendait rôder, à leurs soupirs, à leurs grognements, aux frémissements du feuillage » « Il goûtait, durant ces courses solitaires, une union plus étroite » « mais, quand j’y pénétrai à sa suite, j’eus l’intuition d’aborder un monde » « Alors, au-dessus de nous, les étoiles semblaient consumer le ciel » « Pourtant, le spectacle m’envoûtait » « D’ailleurs, sans elles tu ne serais pas là » « Alors, la trahison m’attira comme un vertige » « vers midi, les feuillages, dorés par l’automne, tremblaient sur les déchirures du ciel » « Bientôt, tu seras en âge de me quitter. » Mes doutes subsistent sur les conjonctions de coordination en début de phrase... « Mais, selon la loi des siens » « Car ton père sortait chaque nuit » « Mais cette fois il me proposait de le suivre » « Mais tous deux m’ont fait confiance » Quelques « , et » questionnent le lecteur, tant la logique d'utilisation apparaît complexe à cerner. La rédactrice de ce texte, dont on pressent qu'elle est une grande admiratrice de Borges, conduit bien son récit, y entraîne sans peine le lecteur. La menace de la faune environnante, sauvage, se focalise en une construction à rythme ternaire (effet de gradation : « à leurs soupirs, à leurs grognements, aux frémissements du feuillage »). L'image prégnante du père s'impose également en une formulation en trois temps (« sa souplesse, ses silences, sa brutalité dans la tendresse »). La tonalité fantastique est distillée avec application : par la présentation des relations conjugales (paradoxes : « une violence farouche dans ses caresses », « mon corps meurtri par ses caresses »), par l'image troublante avalisant l'évidence d'une unité entre l'homme et l'animal (« ces deux corps mêlés semblaient ne former qu’un seul être ») et par la réaction complexe de la narratrice après la révélation, attendue, de la véritable nature du père (antithèses : « l’émerveillement le disputait à l’effroi », « terreur et merveille », oxymore : « je savourais ma peur »). Merci pour ce partage ! |