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strega
26/11/2007
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Il y a une montée en puissance du suspense qui est indéniable, mais je suis restée un peu sur ma fin. J'aurais aimé savoir si c'était bien le petit garçon, s'il criait pour ne pas que ses camarades ne tentent l'avanture ou "simplement" pour effrayer par vangeance les adultes qui l'avaient abandonné. Ceci dit, c'est évidemment mon très humble point de vue. Mais j'ai beaucoup apprécié cette description sobre qui ne verse pas dans le trop. Mais un peu déçue du coup.
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Bidis
27/11/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Contrairement à Strega, je ne trouve pas que ce qui arrive au garçon doit être explicité. Ce qui reste flou dans l’imagination est plus fort que ce qui est clairement dessiné. Et la morale de l’histoire, dans la lignée du texte, fait d’autant plus froid dans le dos : quand on fait une « bêtise », on reste dedans et ce dedans, ça peut être un tas de choses - ce qui s’avère hélas trop tristement exact dans la réalité…
Par ailleurs, le suspense est effectivement bien amené et se fait de plus en plus oppressant, ce qui, dans un texte aussi court, me paraît un exploit. L’écriture est agréable J’ai pourtant relevé une phrase qui me semble maladroite : « Ce jour-là, il décida d’entrer dans la forêt. Tous se récrièrent. De si lourds secrets l’entouraient que, pour rien au monde, un seul n’aurait voulu y mettre le pied. Alors, peut-être pour ne pas perdre la face, il y entra. » : - l’entouraient : c’est correct mais je trouve qu’il serait mieux de mettre : « entouraient ce lieu ». J’ai hésité une fraction de seconde à cause du « Tous se récrièrent » qui vient s’intercaler entre « la forêt » et son pronom. - « un seul n’aurait voulu » : le « n’ » demande la négation « pas ». « Pas un seul n’aurait voulu » - « il décida d’entrer »…. « il y entra » : répétition. Et je n’ai pas aimé : « Une ribambelle d’enfants, tous hurlant plus les uns que les autres, se déversa dans le village. » D’abord, parce que ribambelle tout seul ne fait pas d’action et qu’il me semble qu’il faut mettre le verbe au pluriel (se déversèrent) ; ensuite parce que « hurlant plus » m’a heurtée même si, en réfléchissant, c’est peut-être correct. On peut peut-être pousser plus de hurlements qu’un autre. En tout cas, « on hurle plus » n’est pas joli. On hurle plus fort… Dommage… |
studyvox
27/11/2007
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La nouvelle se lit agréablement.
Le côté moralisateur n'est pas trop appuyé et le style poètique crée une ambiance de conte. La dernière phrase romp un peu le charme et n'est pas nécessaire, à mon avis. |
Lunastrelle
30/5/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je suis restée très largement sur ma faim ici... L'histoire est pour moi un résumé, j'aurais vraiment aimé que soit développé la psychologie des certains personnages, comme les meilleurs amis de ce garçon, ou ce dernier, par exemple. Détailler un peu plus les lieux, les sensations... Et enfin, je ne sais pas pourquoi la forêt semble maudite... Les différents événements s'enchaînent trop rapidement, on manque de point de vue aussi... Celui du petit garçon intrépide aurait été pas mal.
C'est dommage, cette histoire m'avait attirée, mais je n'y ai pas trouvé mon compte, désolée. |