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Thimul
18/11/2017
a aimé ce texte
Un peu
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L'histoire est bonne je trouve.
Ce qui me pose problème c'est la narration. Vous en dites trop et ce que vous dites raconte déjà la suite. Exemple 1 : "jusqu'à présent' elle avait pu éviter les catastrophes " Là je sais que le prochain type qu'elle va rencontrer est un cinglé. Si vous m'aviez dit qu'au fond elle cherchait l'amour je me serais attendu à une rencontre romantique. Au passage la réplique est particulièrement sexiste. Car bien entendu une femme qui s'éclate seule en boîte à la recherche d'une aventure doit savoir qu'elle court des risques alors qu'un homme... Exemple 2 : le policier qui reconnaît le serial killer. Pourquoi dire qu'il est policier et qu'il reconnaît le tueur en série ? A partir de là je sais qui est qui et je prévois même que la jeune femme va s'en sortir. La seule petite surprise vient du fait que c'est elle qui règle le problème toute seule. J'ai bien aimé par contre la référence aux couleurs. C'est un avis bien entendu personnel mais je trouve que cette histoire qui a du potentiel mériterait d'être retravailler pour la rendre moins prévisible. A vous relire. |
Asrya
20/11/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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La deuxième mouture du texte que je lis.
Je ne me souviens plus exactement de mon premier commentaire ni du texte précédent mais de ce dont je me souviens, il me semble avoir préféré l'ancienne version. Le début m'a plu, le portrait de Jennifer, son charme, sa beauté ; à Londres, le quartier, les rues. L'ambiance est bien posée. J'aime assez les enchaînements des événements, elle sur la piste de danse, elle dans la rue, elle avec le plombier, lui, le facteur qui prend la photo, qui la met sur facebook et l'inspecteur polonais qui reconnaît la photo. C'est très concis et ne se perd pas dans des détails, c'est plaisant (même si on peut tout de même se dire que... ça fait un peu gros, ça passe puisque après tout... ça doit arriver !). Par contre la fin me déplaît davantage. Que le serial killer soit mort à cause de Jennifer qui s'est défendue... bon... pourquoi pas même si ça me paraît peu vraisemblable (mais pourquoi pas) ; mais ensuite la romance entre le facteur et Jennifer... je trouve que là, c'est vraiment au-delà de l'invraisemblance. C'est beaucoup trop et... pour moi ça n'a pas pris. Vraiment pas. Encore une fois, il me semble que je suis déçu par la chute (et il me semble l'avoir été davantage qu'avec le texte précédent). Ceci-dit, je trouve que votre texte est intéressant, tant par son écriture que par sa structure mais il manque toujours un quelque chose qui puisse me faire raccrocher à votre fin ; une autre fois peut-être. (Ah et... j'aime bien les répétitions "palette de gris, rouge, brun" etc ; c'est charmant) Merci en tout cas pour la lecture, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Jean-Claude
22/11/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Eh bien, le remix est assez réussi. C'est plus cohérent. Je ne suis pas fan des "palettes" et pourtant ça rythme bien, comme quoi... Les disparitions à l'ouest apparaissent un peu trop fugitivement. Je me serais peut-être arrêter à "palette de rien". Mais ça s'est lu tout seul. Une observation... On comprend qu'il s'agit de Jennifer mais syntaxiquement ça ne va pas, surtout à cause de la relative "dont" qui est subordonnée. "C’est avec plaisir que les hommes la regardaient se déhancher savamment, sur les pistes de danse du Roller Disco, du Scottys Disco-Jazz Club ou d’autres discothèques, dont Jennifer était une habituée nocturne." ", dont Jennifer était une habituée nocturne." pourrait devenir "Jennifer, habituée nocturne de ce lieux, brûlait la piste." Au plaisir de vous (re)lire |
hersen
22/12/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonsoir Tadiou,
C'est une histoire intéressante mais j'ai cependant l'impression que tu appuies sur des détails dont on n'a pas vraiment besoin en tant que lecteur. Et ça entrave un peu le rythme et du coup, on a l'impression que l'auteur veut trop nous expliquer ceci et cela et tout ça; par exemple le plombier polonais : on n'a pas besoin de tant, on a compris. Alors que par contre, quand on aurait besoin d'un peu plus, tu es aux abonnés absents. par exemple le serial killer; c'est très succinct, on ne sait pas trop et le pire, on nous dit qu'il est serial killer amateur Tadiou, ça veut dire quoi ? qu'il est en stage , non, je rigole ! Mais tu vois ce que je veux dire, on a l'impression que tout à coup, tout cela n'a pas d'importance et qu'on va revenir vite fait à Jennifer et son histoire d'amour avec le photographe; d'ailleurs, en quoi cela sert-il l'histoire de savoir qu'il est frêle, ce photographe ? Son génie de la photo suffisait je pense pour poser le personnage, en tout cas dans une nouvelle. Sinon, la palette. c'est un point important mais que je trouve trop lourd. Surtout que pour connaître l'Angleterre, je n'ai pas toujours eu cette impression de couleurs chaudes prépondérantes. j'aurais mieux admis que pour une fois, des éléments étaient réunis pour que le photographe facteur tombe en arrêt devant le tableau qu'offrent les deux amoureux. Sinon, j'ai eu le sentiment que tu utilises beaucoup les participes présents, pratiques, certes, mais un peu lourd à la longue. Une histoire qui se tient à n'en pas douter, mais au bout du compte, je n'ai pas flippé, je n'ai pas été inquiète pour notre Jenny et je n'ai pas éprouvé beaucoup d'empathie pour les personnages. Pour moi, c'est trop clinique. Il manque l'aspect émotionnel. mais à te relire, Tadiou. hersen |
plumette
22/12/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Hello Tadiou,
Je découvre cette nouvelle que la distribution aléatoire de L'EL n'avait pas mise dans ma liste. J'ai trouvé le titre surprenant et finalement un peu artificiel car s'il est bien question de "fil du rasoir" pour Jennifer qui flirte avec le danger et de couleurs comme fil conducteur de la narration, le "et" qui relie les deux me laisse perplexe. Je me suis demandée quelle était finalement ton intention d'auteur. Nous emmener dans le visuel avec ces explosions colorées? Ou dans une histoire"édifiante " sur les risques d'être une femme libérée et de suivre n'importe quel beau moustachu viril ? Il y a trois histoires en une qui se rencontrent de manière un peu improbable. L'histoire de Jennifer, celle du plombier puis celle du photographe. J'ai lu tout cela sans déplaisir mais en me disant que c'était un peu tiré par les cheveux. A te relire |
Donaldo75
25/12/2017
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Bonjour Tadiou,
J'avoue ne pas savoir comment prendre cette histoire, du moins la commenter. La forme est intéressante dans sa construction mais justement elle s'arrête à la construction, au détriment de la narration. Ce sont des morceaux de narration, un collage narratif, que tu proposes au lecteur, libre à lui de rentrer dans la construction, ou pas. C'est un pari risqué. Je ne suis pas rentré. L'histoire n'a pas vraiment de ressort narratif alors qu'elle propose des pistes permettant à l'ensemble de décoller. Le lecteur prend inconsciemment ces pistes comme autant de possibilités de passer à autre chose, dépasser la seule construction. A la fin, il est déçu. L'ensemble parait, du coup, artificiel. C'était ambitieux, je l'avoue. Une autre fois, peut-être. Don |
Ombhre
25/12/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Une histoire au début intéressant, un retour en leitmotiv des palettes de couleur (et en passant, j'ai beaucoup aimé le "palette de rien") qui rythme et rompent en même temps le déroulé, et donnent à l'histoire un aspect un peu surréaliste que j'ai apprécié.
L'écriture est sobre et précise, les informations arrivent au bon moment, ça se tient bien. Mais la chute me semble faible par rapport au démarrage, et je suis resté sur ma faim. C'est pour moi une histoire qui gagnerait à être rallongée, détaillée, afin que la conclusion n'arrive pas aussi brutalement, et finalement avec aussi peu de surprise (très ramidement, on sait que ce sera elle ou lui). Et cela permettrait sans doute davantage d'empathie avec les personnages qui passent trop vite à mon goût. Merci pour cette lecture :-) Ombhre |
Anonyme
26/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Tadiou,
Une nouvelle divertissante à lire. Du sentimental romantique mené par le bout de la palette et ses couleurs vives qui en font une comédie enlevée et originale. J'ai été séduite par la structure. Elle confère à l'ensemble un charme indéniable. Tant et si bien, que la fin un peu too much – bah, oui, quoi ! Le sérial killer qu'on imagine tomber sous les coups d'une demoiselle entraînée aux arts martiaux, qui va de surcroît succomber aux charmes du petit facteur fluet, c'est too much quand même, non ? - cette fin, donc, colle parfaitement au genre annoncé. Je me suis juste un peu embrouillée dans la deuxième partie de l'histoire, plus confuse, alors que la première partie est claire comme un beau ciel bleu d'hiver illuminé par le soleil à son zénith. Merci infiniment pour le bon moment de lecture Cat |
Anonyme
8/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je lis cette histoire comme un conte dont les principaux protagonistes mènent une double vie.
Jennifer, jeune fée ensorceleuse aux couleurs chatoyantes, est en réalité une mante ( non) religieuse croqueuse d'hommes qui finira par éliminer un dangereux prédateur. Et pourtant rien dans son quotidien d'infirmière vêtue de gris ne laisse soupçonner sa double vie nocturne. Les femmes succombent facilement aux charmes fatals de ce Barbe Bleue qu'est Stefan qui, tel un ogre avec ses moustaches impressionnantes, a déjà sévi en Pologne et maintenant au Pays de Galles. L'inspecteur Jeczynski agit, lui, dans l'ombre de la nuit et mettra en lumière la double personnalité du serial-killer. Ce sont précisément la lumière et le fascinant spectacle des couleurs qui ont attiré l'attention du jeune et naïf photographe, révélateur involontaire de la vérité cachée. Tombera-t-il lui aussi dans les filets ensorceleurs de Jennifer ? Elle semble s'être transformée en bonne fée et l'histoire se termine en douceur comme un conte dont le mouvement captive le lecteur ; les couleurs d'abord excitantes deviennent apaisantes. |
Tadiou
8/1/2018
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Anonyme
4/2/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Le gros problème de ce récit c'est qu'il explique tout et ne laisse aucun mystère, aucun suspens. On parcourt le déroulé et pas un moment on ne frémit où on ne s'interroge car vous donnez tous les détails. Par exemple il aurait été intéressant de ne pas dévoiler clairement l'identité du seriel killer mais de laisser planer le doute. Idem, un rendez-vous avec Jennifer, connaissant les funestes intentions du plombier, aurait pu être source d'une grande tension. Mais non, on le retrouve le crâne fracassé, point barre. Tout ceci manque de finesse dans l'intrigue, je trouve. Et le jeu avec les couleurs, bien essayé, ne suffit pas à rattraper la faiblesse du scénario.
À part ça l'écriture est tout à fait correcte. |