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plumette
2/1/2017
a aimé ce texte
Un peu
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ce texte me donne l'impression d'avoir été écrit à la va vite et à peine relu!
ex : "Finalement ils ne l’ont pas pu la garder" j'ai buté sur un certain nombre de formules que je n'ai pas trouvé très heureuses. ex: "on lui a trouvé une place au temple gérontocrate d’à côté." "Le bâtiment est un immeuble moderne assez banal, qui projette ce dynamisme froid des lieux où l’on force des vieux chênes à s’égosiller dans des chorales. " "dans son ensemble Ikea qui la bouffe" "et du bas de ses trois jambes, ça fait loin" "avec grand-mère qui tend l’oreille chaque fois plus près en toile de fond." Et je pourrais continuer! il me semble que l'auteur n'a pas fait un véritable choix entre un ton un peu intimiste et triste sur la réalité de cette mise à l'écart de grand-mère qui attend sa fin et un ton plus caustique et distancié pour décrire cet univers. c'est dommage! plumette |
Marite
3/1/2017
a aimé ce texte
Bien
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" La conversation des trois fois rien s’enclenche rapidement."
C'est la petite phrase qui m'effraie le plus dans cette nouvelle, très réaliste. Plus de communication vraie, plus de questions à poser à la grand-mère en dehors de ces "riens" et pourtant, ne devrait-on pas lui demander de " se raconter " ? C'est l'heure de passage du témoin qui est arrivée et personne ne le prend en compte semble-t-il ... très triste je trouve. Laisse-t-on à cette grand-mère le temps de parler, de dire, d'expliquer même peut-être ? Grand silence sur ce qui approche inéluctablement ? Peut-être aimerait-elle que quelqu'un en parle avec elle, histoire d'exorciser la peur de l'inconnu qui sera là, demain ... |
GillesP
3/1/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé cette nouvelle. J'ai pensé à ma propre grand-mère, qui est, elle aussi, dans une maison de retraite, preuve que cette histoire particulière a bien une portée plus large, universelle, ce qui justifie le placement dans la catégorie "réflexion".
L'écriture m'a plu dans l'ensemble: elle est simple, adaptée à l'événement malheureusement banal raconté. Elle ne cherche ni la grandiloquence, ni le pathétique. Quelques petits détails sont peut-être un peu maladroits: la présence incongrue du verbe "bouffer" au sein d'une narration plutôt soignée, par exemple. Peut-être est-ce un effet stylistique, mais je ne le trouve pas du meilleur effet. Et puis: "Le repas de noël en prémâché, la chorale en yaourt, la gym en fauteuil, et le ciné du troisième âge": cette énumération ne m'a pas vraiment convaincu. "pour se remplir le devoir de la bonne conscience, et la panse de cakes aux fruits": ce zeugma est une bonne idée, mais je ne le trouve pas bien formulé: on ne se remplit pas le devoir de la bonne conscience. "avant que tu ne battes en retraite, sans cake aux fruits": je n'ai pas compris ce que je suppose être un clin d'œil. J'ai bien aimé la dernière phrase. |
Anonyme
24/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bravo.
Même si tout est exacerbé, c'est tellement ça. Vos avez narré à la perfection ce qu'était une fin de vie, du moins juste avant, sans prendre de pincette, mais avec une vérité, qui peut faire frémir. Cela peut paraître cru, car votre histoire oblige à regarder les choses en face, et surtout vous le dites sans tabous, j'ai presque envie de dire, que vous décrivez ce monde sénile, avec une sincérité déconcertante. J'ai bien aimé la description des dialogues ennuyeux, c'est si vrai qu'on s'y croirait. Des discours sans queue ni tête, comme vous avez raison. En tous cas ce texte m'a parlé, il est écrit sur un rythme agréable, où vous avez réussi à décrire un monde qui malheureusement existe, et qui pose des questions d'ailleurs. C'est pour toutes ces raisons que j'ai adoré vous lire, le style, le fond, la forme. Un grand merci. |
MissNeko
24/1/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
J ai beaucoup aimé le ton intimiste et réaliste de votre nouvelle. Beaucoup de vérités sont énoncées : on parle de pas grand chose, c est le vide, on fait comme si tout allait bien, on se raccroche à la moindre amélioration pour se donner du courage et de l espoir. Mais au fond de soi on sait que la fin est proche. Les souvenirs s égrènent et s envolent. Beaucoup de nostalgie et de résignation. J ai moins aimé certaines formulations et surtout les changements de personnes : parfois vous dites "tu" en plein milieu d'un paragraphe où vous menez une réflexion sans discours direct. Je pense que le discours direct/ indirect est à revoir ici. |
Solal
25/1/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Durant ma lecture, mon attention s'est surtout concentrée sur la critique des "résidences séniors". Bon, je vais pas cacher mes cartes, je bosse dans la santé. L'univers de la personne âgée dépendante, je connais. (enfin j'ai connu) Ce qui influe sur ma lecture. Je vais donc essayer de commenter le fond de votre histoire sans me montrer trop pointilleux. (petit exemple quand une personne âgée paie pour une chambre elle l'aménage comme elle veut, c'est son lieu de vie) J'ai aimé les discussions où personnes ne sait quoi dire, le choc entre les souvenirs d'une dame vaillante et la réalité d'une petite vieille dépassée par les années. Je voulais juste vous dire que, à mon avis, votre texte prend le sujet par le mauvais bout. J' aurai préféré que vous exploitiez plus la sphère intimiste du récit. Un texte qui ne m'a pas vraiment touché mais il s'en est fallu de peu. Bien à vous. |
Donaldo75
28/1/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Tapiocusz
Je m'attendais à un texte plus dur, au vu du sujet, mais, finalement, il est plutôt triste; j'ai aimé: - les allers-retours entre la situation de la grand-mère dans son centre pour seniors et sa vie précédente à la campagne - le dégoût du narrateur pour une réalité pourtant incontournable, puisque c'est sa famille qui l'a placée là - les références aux petites phrases toutes faites des gens que ça emmerde de venir en ces lieux pour n'avoir rien à dire à quelqu'un qui meurt à petit feu J'ai moins aimé la fin, après « J’ai pas le temps. » Merci pour la lecture, Donaldo |
micherade
29/1/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bien entendu je reconnais ces lieux, la vie rétrécie des personnes âgées qui vivent dans ces maisons de retraite, l'ennui de ceux qui y vivent et la gêne des visiteurs. Mais je trouve que le texte n'est pas suffisamment construit; et le propos est exprimé en demi-teinte; il aurait fallu peut-être aller un peu plus loin car effectivement il y a beaucoup à dire sur ces lieux et sur la déchéance bouleversante de ces vieillards.
Par ailleurs l'écriture est parfois maladroite : répétition de "ça", des impropriétés , des tournures bizarres notées dans les commentaires précédents. N'oubliez pas qu'écrire une nouvelle c'est écrire une oeuvre littéraire. Allez, reprenez ce texte et vous obtiendrez un résultat bien meilleur. |