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Ninjavert
7/8/2007
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Aaaah Tchollos, ce commentaire pourrait se résumer à ces quelques mots : tu m'as manqué...
Ce texte est d'une pureté extrême, il y a des relents du "tombeau des luciolles" dans ces images si belles, si vivantes et tristes à la fois, que tu nous peins avec ce brio si particulier. C'est une belle leçon de philosophie, jamais pénible ni moralisatrice. J'ai eu l'impression d'effleurer quelque chose d'innaccessible en lisant ce texte, perdu entre l'innocence enfantine et la dure réalité du monde. Tu maîtrises le récit comme d'habitude, avec un rythme, un déroulement et une chute qui m'ont laissé rêveur. Je dois compter sur les doigts d'une demi main les quelques phrases où j'aurait eu envie de changer un mot, de modifier une virgule. Et même ça, je n'aurai pas osé le faire devant la majesté de cette histoire. Reprends vite ta première place au classement des auteurs, histoire que ce monde se montre reconnaissant de l'admiration que je te porte :) Merci pour cette bouffée d'air pur, je me demandais si j'arriverais à préférer un de tes textes au vieux Milo, je crois que c'est arrivé. Ninj' |
Pat
7/8/2007
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Arggg... Ninj' m'a devancé (je lirai son comm. après). Mais j'avais lu la nouvelle avant lui... Tralalère... Quel beau texte, tout en sensibilité, simplicité, émotion... Vraiment c'est une belle histoire, un conte, sans recherche stylistique exagérée mais pourtant bien écrit. Il y a quelque chose de clair dans l'écriture (je ne sais pas dire ça avec des mots savants). Et je suis étonnée par Tchollos qui nous surprend chaque fois avec quelque chose de différent.... Vraiment bravo !
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Ama
10/8/2007
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Pendant ma lecture (qui fut un temps, il y a longtemps avant les autres mais pas avant Pat... xP), pendant ma lecture donc, je sentais bien sûr cette main de maître, ce style coulant, cette narration qu'on aime tous chez Tchollos. Mais c'est surtout la différence avec les autres textes qui m'a touchée. J'ai l'impression que celui-là est plus proche de son auteur. Comme Ninj, je me suis demandé quand Milo serait surpassé et je trouve qu'il l'est, même si les deux textes sont très différents. Parce que dans celui-ci, il y a une touche d'amour beaucoup plus profonde, beaucoup plus réelle. Les couleurs de la vie et le courage de la fillette sont des sourires tristes que j'aimerais garder encore longtemps après ma lecture. Je m'en suis rendue compte justement parce que le soir, le lendemain, le sur lendemain, les sentiments de cette nouvelle me bourdonnaient encore et encore au creu de l'oreille. Et je sais parfaitement que c'est le signe d'une belle oeuvre, qu'est passée par là et qui m'a laissée quelque chose.
C'est très beau :) Edit : faut que j'édite, juste pour redire que c'est beau et que j'aime parce que je relis et ca s'embellit à chaque lecture :) vivement que tu nous donnes encore quelque chose à lire, Tchollos! |
Cyberalx
13/7/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Non mais quel plaisir de te lire !
Je suis d’accord avec Ninj’, Ama et Pat pour leurs commentaires, je ne vais pas en rajouter… Oh et flûte ! J’en rajoute. J’aime la diversité de tes écrits, d’un petit appartement en Italie, tu nous emmène dans une province Chinoise, y portant le sens du détail jusque dans les métaphores (aussi raide qu’un soldat en terre cuite de l’armée de Qin Shi.), c’est une technique immersive très bonne, un peu comme le fait de marier un vin à un plat de la même région. et puis tu ne te moques pas de nous, Par exemple, il y a bien un « bouddha qui rit » au temple du Wuyu. Et s’il n’y avait que ça ! Mais non, le monsieur se permet aussi d’y coller du sentiment, des personnages crédibles et attachants, une belle histoire… Pis, c’est rudement bien écrit, tu ne te tords pas le ciboulot pour nous pondre une phrase qui resterait dans les mémoires, tu met ce qu’il faut, où il faut. Franchement, si tu publies un livre un jour, tu peux me compter dans tes lecteurs. Si je n’étais pas si rétif aux démonstrations, je te dirais que je t’aime. |
guanaco
8/8/2007
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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C'est un texte très abouti. Chaque personnage, chaque objet, chaque élément naturel acquiert une dimension qui va au-delà de l'histoire elle-même, c'est tout simplement de l'Homme dont on parle et de tout ce qui le constitue en particulier l'incomplètude.
Un texte plein de Meilinn-colie. Cette petite fille à mon sens pourrait devenir la mascotte d'Oniris: nous lui donnons tous notre petite boite à illusions perdues et ... advienne que pourra! |
oxoyoz
10/8/2007
a aimé ce texte
Beaucoup
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Tu écris bien (c'est un euphémisme, je l'utilise car sinon tu vas te lasser des superlatif ^^). Pour reprendre les autres, tu nous montres à quel point tu es polyvalent, et avec ca, tu as un sens du détail, du réalisme..
Je n'y ai pas pensé au début, mais le cadre et la mélancolie de la nouvelle font que le rapprochement avec Le Tombeau Des Lucioles est évident. Mais je pense que comme tu ne connais pas les manga, tu n'as pas vu le film. Si tu as l'occasion, fait le cela dit. Mais en faite la mélancolie, c'est pas vraiment mon truc. Je n'ai pas les histoire triste. Quand Mei Lin, après tant d'effort, se rend compte que la boite est vide, j'ai hésité à continuer la lecture, par peur de la tristesse. Mais ca se passe bien, tu ne fais pas tomber le texte dans le pathos que je redoutais. J'ai aimé l'extrait de fin. L'idée de cité un texte, dans un texte, et que les 2 parlent de la même chose, et surtout de la manière dont tu mènes le procédé, et très sympa. Et justement, j'ai trouvé ca intéressant de voir le regard de Mei lin adulte sur ces faits, un regard qui interprète à posteriori les choses différemment du narrateur qu'on a suivi le long du récit. Voila, j'ai aimé, mais je met une note légèrement plus basse que les autres car l'histoire (très belle je dis pas) ne m'a pas autant accroché que d'autre. PS : tu as écrit : " elle poussait sa bicyclette avec l’énergie d’un escargot anémique", lol, ca m'a fait penser au jour où tu m'as dit "j'ai la capacité de travail d'une moule dans le désert". Tu as le sens de l'imgae ^^ |
Togna
14/8/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Tu nous rappelles ici, sans jamais tomber dans le pessimisme, une réalité de notre monde : le beau peut cacher le laid et inversement.
Le récit est agréable à lire et je me joins qux autres pour les louanges. Cependant, pour le rendre encore plus attrayant, peut-être aurait-il supporté, çà et là, un peu plus de formes interrogatives et exclamatives ? Mais peut-être est-ce voulu pour réhausser la longueur du voyage de Mei Linn ? |
Anonyme
17/8/2007
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C'est avec émotion que j'ai découvert le premier texte de Tchollos. Cela faisait tellement longtemps que j'attendais ce moment. Un clic et là, à portée de main se trouvait sa prose. Mon esprit soudainement jouissif, rempli d'adrénaline s'est préparé au voyage. Mes neurones vagabondaient dans l'imaginaire de ce périple et une fois mes yeux enfuis dans le texte, les lettres se sont mises à danser tel un groupe de villageois sour un dragon... chinois ! Ce fut un régal, un pti bonheur, une découverte, une émotion. Je suis heureux de ce moment et ma (ré)jouissance est égal à celle de l'enfant qui n'a mangé qu'un bonbon pour avoir la salive aux lèvres à chaque fois qu'il pense qu'il en reste 4 dans sa besace. Moi, il me reste 4 textes à découvrir de... Tchollos.
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Bidis
23/9/2007
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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La vieille bête que je suis avait les larmes aux yeux... juste avant que la fin de ce magnifique texte ne vienne redresser cette ridicule situation.
Je retiens cette phrase sur laquelle je m'en vais à présent méditer : "L’équilibre ne naît pas de l’harmonie des choses mais bien des plus terribles contrastes." |
widjet
8/2/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Juste après "Milo", ce texte. Que dire ? Je ne sais pas vraiment mais ne rien dire serait tout simplement impossible. C'est...pfff...ah là là...
Déjà, c'est très visuel. Les descriptions servent admirablement le récit. L'auteur met nos sens à contribution avec l'odorat en ligne de mire et ses champs de lavandes. Et quelle formidable heroïne !On est avec la petite fille, juste derrière elle, sur son vélo. On la suit, on voyage en sa compagnie, on ne veut pas la perdre des yeux. Elle est si proche, si forte, si fragile. L'émotion est distillée par petites touches, comme cette amertume, ce désenchentement que l'on sent dans les dernières lignes. Au-delà de cette déchirante histoire d'amour, c'est aussi l'histoire d'une innocence sacrifiée. A lire et à relire encore. Pas de doute Tchollos est fort. Très fort. Merci Widjet |
aldenor
3/3/2008
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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J’ai beaucoup aimé ce texte poignant et poétique.
Je n’ai pas compris la raison d’être de l’explication finale, qui nous ramène à une brusque réalité, alors qu’on s’était perdu dans les champs mauves... Il y’a deux petites choses qui clochent a mon sens : 1. Le passage ou on découvre que Shen avait vidé la boite ; je comprends qu’il soit en décalage chronologique, mais alors il ne fallait pas employer le passé simple. 2. On ne peut pas nommer des personnages sans les introduire, comme c’est le cas pour les deux voleurs, qu’il aurait fallu présenter brièvement ou garder anonymes. Je ne tire ces remarques d’aucun manuel, c’est juste comme je l’ai senti, je peux me tromper. |
calouet
16/3/2008
a aimé ce texte
Passionnément
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Je n'ai pas lu le concert de louanges au dessus, mais j'en ai une petite idée... Pour ma part, quelle surprise, j'ai adoré! Ton écriture est la fois visuelle, très fluide, et sensible. Ce texte est très touchant, mais ce n'est pas son principal atout, il me semble. D'abord, tu nous as fait voyager comme si nous connaissions déjà le décor que tu décris, tu nous a emmené avec toi avec une facilité confondante. Et puis le rythme, les coupures, les enchainements entre les scènes majeures, c'est du grand art. Tu amènes ta chute sans forcer, tranquillement, mais elle percute grave quand même... Bravo, j'adore.
PS : un truc, "Ça va tomber dur", pour parler de l'orage, tu ne voulais pas écrire "dru" plutôt? |
Anonyme
2/4/2008
a aimé ce texte
Passionnément
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J'ai été très ému en lisant cette histoire sensible. Cette petite fille, Mei Linn, nous fait sentir que les choses essentielles résident dans l'être et non dans l'avoir.
Je pense, Tchollos, que tu as un bel avenir dans ta plume ! |
Anonyme
28/6/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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MERCI
j'ai adoré! |
TITEFEE
28/6/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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le temps de la lecture à haute voix pour BIbi et moi dans le jardin, notre environnement c'est magiquement transformé et nous étions cette petite-fille, philosophe, et confiante en la vie malgré l'existence qu'elle menait
Ton texte est une pure merveille.. Tiens j'ai bien envie d'aller le relire, et pour cela comme je prends le train lundi, je vais l'imprimer... on attends encore une nouvelle de toi qui nous transporte autant que celle que nous venons de découvrir |
Maëlle
6/7/2008
a aimé ce texte
Bien
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Moi aussi j'ai pensé au Tombeau des lucioles, mais il m'a manqué quelque chose pour que je m'intéresse vraiment à cette histoire: je l'ai lu avec plaisir, c'est peut-être là le problème, je ne me sens pas particulièrement touchée.
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Flupke
1/8/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Tchollos,
J’ai bien aimé. Merci. Un thème intéressant et bien brodé. J’aime bien aussi l’extrait tronqué à la fin. Amicalement, Flupke |
marogne
21/9/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'introduction qui cite le Sichuan m'a évidemment (j'y suis allé tant de fois...) intéressé dès le début de ma lecture.
Je vais commencer par quelques détails: * un champ de Lavande dans le Sichuan? peut être? mais ça ne me semble pas bien commun, je n'en ai jamais vu ni entendu parler - mais pourquoi pas? Ca ne fait simplement pas trop "typique" * pas trop "typique" non plus les moulins à prière dans les temples du Sichuan - même si il y en a, ce n'est ps la majorité * lors du voyage vers Sioun, j'aurais bien utilisé la montagne "Emei" comme symbole, une des cinq montagnes sacrées de la Chine, celà aurait peut être aussi fait un peu plus "local" * dans les dialogues, je n'ai pas senti la touche "chinoise", trop occidentaux sans doute. Il aurait peut être fallu user un peu plus de l'énumération, de ce goût des nombres et de la précision (même quand c'est faux) des chinois, plutôt que d'user d'expressions indéfinies comme "tas", "bigrement loin", .... Mais n'empèche, l'idée du titre est magnifique, et pour un provençal, sans doute encore plus. Merci donc de cette nouvelle. Je vais regarder dans mes photos, si j'en trouve une que je pourrais proposer comme adaptée à cette histoire, et venant du Sichuan (juste pour le fun). oubli (en re-edition): je trouve la fin, qui nous replonge dans le monde "trivial", un peu inutile, j'aurais préféré rester dans l'innocence. |
xuanvincent
22/9/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Cette histoire m'a tout simplement beaucoup plu et touchée dès les premiers mots.
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Anonyme
22/9/2008
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A vif , là, pas de mots, juste une émotion chaude... Tu oses parler de mon empathie pour Tom? je la retrouve ici...
Pas de pathos non plus dans cette nouvelle sensible mais sans sensiblerie... ;-) Tchollos, c'est une claque que je me prends là, une merveilleuse claque! J' arrête de suite la parlotte.... je retourne lire... Désolé, Mei Linn... Je ne te lache plus encore envie de te suivre sur la route... |
victhis0
22/9/2008
a aimé ce texte
Passionnément
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Salut à toi, maître...Je ne sais pas si çà va me donner envie d'écrire pour m'en approcher ou me dégouter à jamais.
D'un naturel prétentieux, je penche pour la première route. bravo à l'infini Tchollos dont je n'avais - honte et opprobre - rien lu jusqu'ici. |
Anonyme
20/2/2009
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Je suis rentrée dans l'histoire à petits pas prudents. Tchollos, Terra Incognita.
Je me suis baladée entre les lignes avant de me mettre à planer. Je regardais d'en haut, j'ai visualisé toutes les scènes. J'ai aimé les dialogues, surtout celui avec Mei Linn, la vieille et l'âne. Et j'ai tellement ressenti la douleur de Mei Linn derrière son voleur que j'ai buté un peu : courir avec dans le coeur tant d'émotions, tant de douleur, c'est difficile. Ca cloue, ça empêche de respirer et du coup en court moins vite. Mais bon, je ne pratique pas le vélo comme Mei Linn alors peut-être que... Tout le temps de la lecture, je t'ai vu toi l'auteur, tenant dans ta main ton implacable plume et je me suis dit, c'est bon là, elle a assez souffert, elle va y aller dans son champ de lavande ? Tu vas arrêter de lui mettre des bâtons dans les rayons ? J'ai buté sur le : elle ouvre la boite... J'ai pas aimé ce flash back. Pourquoi ici à cet endroit ? Je le relis et je trouve que non, Shen devait savoir qu'il s'agissait d'une urne, (question de culture ?) et que par conséquent la boite avait une valeur inestimable. "La petite fille qui faisait semblant d'être innocente" ?!? Comment peut-elle dire ça ? C'est renier toute la force de son enfance. Tout ce qui a fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui et en particulier cet épisode là de sa vie. " Dans la misère, ce n’est pas d’avoir faim ou froid qui est le plus terrible, c’est de perdre la conscience de soi, de se prosterner devant le sort, de devoir attendre que le temps choisisse pour vous. La misère vous dépossède de vous " Oui, immanquablement, mais ça ne justifie pas cette phrase juste avant, qui crucifie son enfance, et la rend dérisoire. Elle était une chouette, une adorable un magnifique petite fille. Elle ne peut pas balayer cette enfance d'un revers de main, ce serait renier aussi son vélo. Et son vélo elle y tient ça se voit encore là : " Quelqu’un m’a tendu le pne… la main. Ce fut ma chance. C’était un borgne..." Ce vélo c'est toute ce qu'elle avait, il ne vaut pas plus ni moins qu'elle, il est sa colonne vertébrale, il est ce qui l'a construite. Elle ne peut pas le renier du haut de ses 33 ans. C'est pas juste. "Ma volonté et ma soif de bonheur n’auraient jamais suffi." suffit à quoi ? Je ne comprends pas. Magnifique nouvelle. Très belle plume. Des questionnements, tout est bon. |
Anonyme
20/2/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très beau texte qui mérite largement ses belles plumes oniriques...
On voyage aux côtés de la petite Mei Linn sur les chemins du paradoxe, de l'apprentissage du monde. Une nouvelle visuelle et dépaysante, plus quelques pétales philosophiques... Vraiment bien. |
Menvussa
31/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le texte est superbe, que d'émotion.
"Nous ne sommes pas faits de poussière mais des traînées de souvenirs de ceux qui nous aiment. " Une très belle pensée. |
Selenim
30/4/2009
a aimé ce texte
Bien
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Un sympathique road movie à vélo.
L'écriture est simple, les décors colorés et vivants, les dialogues un peu trop décalés. J'imaginais le langage d'un moine moins...familier. La force du récit repose sur le contraste entre la simplicité de l'histoire de Mei et la profondeur des réflexions. L'apparente sobriété du style permet d'embrasser d'un regard des pensées construites et réfléchies. Un beau voyage initiatique, autant pour Mei que pour le lecteur. Selenim |
ANIMAL
3/7/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Une histoire extraordinaire de beauté, de sensibilité, qui coule comme une eau vive.
Merci. |
placebo
1/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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je fais partie des personnes qui ont été moins touchées que d'autres. le début, très bon. je regrette juste un peu un texte à peine occidental dans son traitement, bien qu'une part des remarques que je pourrais formuler ne soit que des questions (juré-craché existe-t-il par exemple là-bas ?)
répétition de acier, aucune importance. le mauve de l'enfance est vraiment bon, j'ai moins gouté une bonne partie du voyage, très poétique mais qui m'a paradoxalement moins touché. la course poursuite est tout à fait vivante, elle regagne sa boîte de façon désarmante, je me serai bien arrêté sur une morale au début de ce genre, avec l'image de la gamine dans son champ mauve. mais, il y a une sorte d'épilogue. il m'a beaucoup gêné au début, je ne voyais pas sa signification. J'ai relu, parce que je ne comprenais pas très bien, finalement ce sont les commentaires des autres qui m'ont éclairé. il y a là un retour sur le passé à la fois très pur et cynique, qui m'a dérangé. mais, n'est-ce pas là l'essence de chacun ? |
Anonyme
31/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Vraiment beaucoup aimé ma lecture.. Une belle émotion qui coule bien.
J'ai beaucoup apprécié ces deux images qui m'ont fait rire: ``énergie d'un escargot anémique ``comme un scarabée qui pousse une boule de crotte... À mon avis, il manque une présentation des deux voleurs Houchi et Shen qui débarquent dans le texte comme si nous les connaissions... Le passage du pourquoi de l'écrin vide est un peu malhabile...La fillette se rendant compte que l'écrin était vide, aurait pu supposer comme le lecteur que c'était Shen... La conclusion est une belle trouvaille et la réflexion suggérée est intéressante: ``Dans la misère, ce n’est pas d’avoir faim ou froid qui est le plus terrible, c’est de perdre la conscience de soi, de se prosterner devant le sort, de devoir attendre que le temps choisisse pour vous. La misère vous dépossède de vous. Bravo à l'auteur qui possède un réel talent pour l'écriture... Au plasir de vous lire encore... Merci du merveilleux partage. |
Anonyme
18/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"L'équilibre ne naît pas de de l'harmonie des choses, mais bien des plus terribles contrastes", cette citation aurait sa place parmi celles des plus grands philosophes. J'adore !
Que de tristesse, que d'espoir, que de promesses, que de poésie dans ce texte. C'est incroyable comme les mots nous tiennent... Je ne voulais qu'une chose, lire cette nouvelle jusqu'au bout. C'est aussi mon premier commentaire et je te le donne car ton texte est le premier qui me touche vraiment. Merci Tchollos. |
David
13/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Tchollos,
Une très belle histoire qui pourrait aussi convenir à un jeune public, je crois. L'action doit se situer suffisamment loin du premier francophone pour préserver un caractère onirique, mais le récit n'en abuse pas, et préserve même un certain pragmatisme. La chute est originale notamment par ce dernier point, c'est un peu plus qu'une "happy end" sans renoncer à une poésie... colorée. |
ClorisMenset
4/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Très joli récit, mais il y a des choses que je ne comprends pas.
Je trouve la tentative d'humour franchement forcée (" d'un peigne et... non, en fait c'est à peu près tout ce qu'elle avait" - "haut la ma... le pneu"), ça m'a fait très vite sortir du texte. Et surtout, je ne comprends pas ta façon d'insister sur l'au-delà du texte où l'on voit un peu trop clairement affleurer l'auteur. Je pense au paragraphe qui commence par "Mei Linn avait souvent expérimenté le paradoxe du monde." Il n'est pas creux en soi, mais je trouve son irruption dans le récit un peu étonnante, peut-être un peu trop appuyée. Tu donnes les clés un peu brusquement, je trouve. A mon sens, la fable marche même assez bien pour ne pas avoir besoin de les donner du tout! J'aurais bien aimé lire le même propos sous une forme un peu plus discrète, peut-être. Enfin, le dernier point qui me chagrine concerne cet étrange épiloque que je trouve franchement superflu. Ca vient appuyer encore un peu sur quelque chose qu'on a déjà compris et ingéré, et sous une forme étrange; non seulement rien ne prédestine ton personnage à écrire un (ou des) roman(s), mais en plus l'extrait que tu proposes a bien plus l'allure d'une interview. Non seulement ça ne renforce pas la morale de la fable, mais on pourrait même penser que ça l'annule... ("Le monde est dur et aussi fort que vous puissiez vous battre, vous ne serez pas récompensé ; il faut l'accepter. Mais en fait vous serez un peu récompensé quand même, allez.") Voilà pour moi, j'espère avoir été compréhensible! |
FANTIN
19/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une héroïne attachante; un conte riche de personnages et d'émotion mais qui n'endort pas son lecteur avec de beaux effets et des brumes dorées. On ne perd jamais de vue l'âpre réalité toujours présente qui, pourtant, ne peut venir à bout de cette fillette vulnérable en apparence.
C'est une belle histoire servie par une écriture très expressive. Un conte "paradoxal" en quelque sorte, qui fait se côtoyer "l'horrible et le merveilleux", mais où, pour finir, ce dernier l'emporte malgré tout en délivrant, par-delà misère et souffrance, une leçon de courage, de volonté, d'optimisme, et d'amour impérissable. |
Sylbian
12/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce que j'aime le plus dans cette nouvelle c'est le parcours et les rencontres. Chaque personnage a une certaine épaisseur, de la consistance et de la vie. Le voyage nous permet de plonger progressivement dans l'histoire et maintient l'intérêt jusqu'au bout.
En revanche je ne suis pas convaincu par la fin (le passage du roman). J'aurais préféré que le texte s'arrête avant. Je suis aussi un peu gêné par le paragraphe de "flashback" qui nous montre le garçon vider la boîte après qu'on l'ait vu rendre la boîte à la petite fille. Au cinéma j'apprécie moyennement ce type de pirouette et je trouve dommage de l'utiliser dans ce texte. Ces deux petites réserves ne changent rien au plaisir que j'ai eu à lire cette nouvelle. |
Anonyme
1/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Tchollos,
Je suis assez mitigée après lecture de ce texte. En réalité, il m'a beaucoup plu sur le fond mais bien moins sur la forme. Et je vais commencer par le négatif pour finir par le positif. J'ai trouvé inutile et de trop (puis aussi anachronique, je pense) le dernier passage qui est tiré du roman postérieur à l'histoire de Mei Linn. Pour moi, la chute était là, sans cet ajout : "Elle avait fait tout ça pour rien mais (...) elle ne s'était jamais sentie aussi riche." Concernant le retour en arrière du garçon voleur qui vide la boîte, j'ai eu du mal à comprendre de suite, et je n'ai pas trouvé ça parlant. En effet, comme le dit Sylbian, dans un film, c'est une chose et parfois un peu gênant, mais à l'écrit, je trouve encore plus difficile à lire et moins fluide du coup. En revanche, j'ai beaucoup aimé toute la réflexion sur le paradoxe du monde qui est une réalité indéniable : "l'équilibre ne naît pas de l'harmonie des choses mais bien des plus terribles contrastes" et qui est d'ailleurs représenté à travers tout le texte, via des métaphores bien imaginées tel que le conseil de la maman de Mei Linn concernant les moines bouddhistes : "ils parlent de morale comme les chauves parlent de cheveux, sans en avoir ou alors juste un peu sur les côtés" qui montre bien qu'on peut être un moine et n'avoir aucune morale. Via des métaphores, mais aussi jusque dans la personnalité de Mei Linn : "une guenilleuse au grand et bon cœur, courageuse". La personnalité extraordinaire de cette petite fille est cachée derrière ses haillons qui ne montrent qu'une apparence pauvre. Et ce qui m'a plu particulièrement dans cette réflexion, c'est qu'elle est vraie, rien à dire, bien que souvent on pense le contraire : l'harmonie, l'alter ego, "qui se ressemblent, s'assemblent", le positif attire le positif. Souvent les hommes y croient dur comme fer alors qu'il n'en est rien. En réalité, et c'est de la chimie, le positif et le négatif se complètent, le paradoxe régit la nature, "les opposés s'attirent", tout est construit sur la complémentarité et donc sur le paradoxe qu'elle comporte. C'est pour cette raison que j'ai quand même beaucoup aimé ce texte :) Et merci et bravo pour cette réflexion ! |