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Anonyme
31/3/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Tu m'as manqué mon Tcho...
Alors je suis apparemment le premier commentateur (et je pense la première lectrice du site dans l'absolu puisque j'ai eu la chance de lire ce bijou il y a presqu'un an)... J'aime les descriptions au début, on s'immerge dans Liège (que je connais très peu mais que je visualise bien à te lire), on a une impression apocalyptique dense et mystérieuse. Les personnages sont quasi parfaits. On les prend auvif, on aimerait s'attacher mais on se souvient que Nemesis elle est pas sympa et on cherche : qui va mourir et comment? J'aime cette version cahotique un peu cluedoesque de la fin du monde. En tout cas de la fin de 2 mondes et je suis sure que tu aurais pu continuer les réactions en chaine pour un texte encore plus long... mais ça aurait tué la chute. Et le titre... hmmm... Bref, contente de te relire entre ces plages et tu pourais publier un truc que j'ai pas encore lu, non? ;-) |
Nobello
31/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bon, ben je découvre Tchollos.
Et je me déclare fan absolu de cette écriture-ci. |
Selenim
31/3/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Une jolie fable sur la bêtise humaine.
Un sens de la phrase maitrisé, de belles descriptions. J'ai trouvé le rythme assez chaotique. Gros pavé descriptif dans les deux premiers tiers de l'histoire et une succession de dialogues pour conclure. Il m'a manqué des émotions. Il y a une certaine froideur dans le texte. Même la fin, avec ce double assassinat, n'est pas riche en émotions. Je me suis senti trop à l'écart en tant que lecteur. Selenim |
Menvussa
31/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce servir de cet hypothétique compagnon du soleil à moins que ce ne soit de ce météorite du même nom pour faire ressortir la constance et non moins absurdité de certaines réactions humaines est la preuve s'il en est encore besoin d'un esprit torturé par le génie de l'inventivité.
S'ajoute à cela la qualité d'une plume qui n'est plus à démontrer et nous voici en possession d'une œuvre qui, si elle ne mérite pas d'être envoyée dans le vide interstellaire pour une postérité fantomatique, a pour le moins le mérite de nous enchanter. Un récit fantastique qui se veut un petit instant de réflexion sur ce que nous sommes, sur ce qui nous meut (comme dit la vache). Juste un point qui a perturbé mon attention dans la lecture de cette nouvelle : Louis ralentit à pas d’homme pour profiter de la vue. La place St-Lambert offrait sa désolation sous un soleil pâle d’avril. Le panorama était plus triste qu’effrayant. La plupart des monuments, semblables à des ruines après un bombardement, ne tenaient debout que par un miracle géométrique. Le palais des Princes-Évêques s’était consumé pendant quatre jours. Sa carcasse décharnée, torturée, éventrée, défiait quelque géant d’oser venir l’achever. j'ai cru un instant que le caillou avait déjà frappé, me disant que pour, 1 quart de lune, il avait fait bien peu de dégâts. Hors il n'en est rien et cet état de désolation ce spectacle d'après guerre ne serait donc dû qu'à des manifestations d'humeur, disons, intempestives. Ne les ayant pas vu, clairement , venir, j'ai été un peu dérouté. je n'irai pas jusqu'à flinguer l'auteur pour cela, d'autant que je n'ai plus de cartouche. À relire le passage précédent, il est vrai que l'on parle de manifestations musclées, mais si je m'attendais à voir de vitrines brisées ma vision de choses n'était tout de même pas si apocalyptique. |
Anonyme
31/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Tchollos,
C'est froid, déterminé, limite écrit au scalpel. Chaque mot est à sa place et il n'y en a pas un de trop. L'écriture rapide, galopante, va direct à l'essentiel et je ne vais pas m'en plaindre... sauf qu'après le passage sur l'Afrique et notamment après "dans la merde", j'aurais mis un point. L'état des lieux étant conséquent, ça aurait permis de faire une sorte d'arrêt sur image, avant de reprendre et d'embrayer sur la Chine. Je comprends bien qu'à l'annonce d'une telle catastrophe il y ait les débordements décrits mais point n'est plus question de cette catastrophe dans la fin de la nouvelle. Aura-t-elle lieu ? je ne sais pas. Or ce qui se passe ensuite est déterminé par l'éminence de cette catastrophe, j'ai donc été un peu frustrée de ne pas savoir si oui ou non elle aurait lieu et du coup, j'ai trouvé la première partie vaguement hors contexte et, si prétexte à la détermination soudaine de Louis, elle est... il me semble que le détonateur, ou le révélateur est disproportionné. (je m'explique : si on devait attendre une catastrophe interplanétaire pour se soulager - et se venger - d'une souffrance qui nous a bouffé l'existence... il n'y aurait plus bcp de meurtres à déplorer) La description et la psychologie des personnages, de Louis en particulier, mais pas seulement, fonctionne à plein. Je les trouve parfaits. Louis avalant cette part de tarte au riz, tel que tu décris l'instant est bien vu, bien trouvé, bien travaillé et surtout, bien ressenti. Pour moi, c'est le moment clé de cette nouvelle. Autre moment clé, la fin, avec ce retournement de situation. Il surprend et est décrit avec une telle concision que cet instant, rapide, devient fulgurant. Comme le destin quand il frappe. Bravo à l'auteur et merci pour cette lecture. |
victhis0
31/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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mon auteur préféré sur oniris...Ne me déçoit pas. Histoire originale, ambiance unique, verbe magnifique. Tu fais vraiment chier Tchollos !
Mais un regain d'orgueil déplacé me pousse à relever un truc ; effectivement, il faudrait des millers de pages pour décrire l'apocalypse et, finalement, Tchollos commence un peu, puis s'arête devant l'ampleur de la tâche. J'aurais, dans ce cas, fais une impasse plus large afin d'éviter des début de description qui laissent sur leur faim... |
widjet
31/3/2009
a aimé ce texte
Bien
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Le retour du « patron ». Ca fait rudement du bien. Des auteurs comme Tchollos, on en a trop peu pour ne pas remarquer l’absence et quand on y a goûté on est forcément très sévère avec les autres artisans (y compris et surtout avec soi-même !).
Revenons à ce nouvel opus qui s’est fait drôlement attendre (8 mois !). Alors, je te mentirais cher ami si je te disais que ce récit fait partie de tes meilleurs. Néanmoins, j’ai retrouvé un certain nombre de choses qui m’ont séduit et qu’on retrouve dans la plupart de tes histoires. Tout d’abord, la fluidité de l’écriture. Ca fait plaisir, ça coule tout seul, ça ne recherche pas « à se la raconter ». Mais qu’on ne s’y trompe pas, cette simplicité et cette facilité d’accès ne signifie pas que la forme est sans personnalité. Loin de là. Je pense que l’auteur a volontairement choisi de ne pas faire entrer son texte dans plus et trop de profondeur ou de détails techniques (il l’avait fait avec Le serment de Cronos ). J’en tiens pour preuve le ton résolument léger en dépit du sujet (la fin du monde), les touches d’humour qui sont dispersés ça et là (l’auteur a aussi compris que le trop est l’ennemi du bien, et qu’il est plus agréable pour le lecteur de repérer et de sourire à ces différents traits d’esprit que de bombarder le texte de blagues au risque de lasser). A l’image de ce titre qui démontre le décalage totalement assumé du texte (et de l’auteur que je sais très, trop modeste). D’ailleurs le texte se scinde en deux parties bien distinctes. L’annonce de l’Apocalypse dans un premier temps et puis on bascule vers la découverte du personnage de Louis, de son passé (succinct, on peut le regretter mais là aussi, l’auteur n’a pas voulu s’appesantir sur la noirceur de son passé) et la double fin, la double vengeance (je n’en dis pas plus). A ce titre, il faut saluer la malice de l’auteur qui a insérer « le mobile » derrière une phrase à priori anodine. Oui, le procédé est assez facile et presque indétectable, mais je me suis laissé cueillir quand même. Celui qui attendait une vraie fin et notamment ce qui allait arriver à la planète menacée pourrait être déçu, mais tel n’est pas mon cas (ce qui me conforte mon idée que la fin du monde est juste la toile de fond du récit et d’ailleurs Tchollos ne dupe pas son lectorat en spéculant sur un suspense foireux du genre – alors fin du monde ou pas – En fait, je pense qu’il s’en fiche !). Bien sûr, le texte n’est pas parfait, un poil court (j’aurais bien pris 5K caractères de plus sans craindre pour le rythme - avec peut-être un travail plus poussé sur le caractère du personnage, je ne suis pas d’accord avec Estelle, Louis pouvait être beaucoup plus riche humainement parlant), mais je prends le plaisir en l’état et c’est déjà bien assez. Voilà ce que je peux dire « à chaud » sur cette nouvelle (critique rédigée pendant mes heures de boulot, mais je voulais pas attendre). Sans atteindre les sommets, grâce à la limpidité du style, son humour (ce texte – encore une fois – est a surtout pour objectif de divertir plus que de faire réfléchir) est le plus agréable que j’ai lu depuis longtemps sur Oniris. Merci chief Widjet PS : Sans être totalement inutile, la dernière phrase me semble pas franchement nécessaire. |
Flupke
31/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Tchollos,
Excellente nouvelle. Très bien écrite, passionnante, atmosphère très bien décrite. Ironie délicieuse etc. et surtout une chute superbe et innatendue. (Je me suis bien sûr demandé comment allait se terminer la nouvelle et je me bidonnais à l'idée de la tête que feraient les extra terrestres devant les peintures abstraites :-)) Du chipotage : J’aime bien qu’on me signale mes gallicismes, vu que je vise un public francophone universel, peut-être cela t’intéresse-t-il que je te signale un belgicisme ? Si oui : Il n’en pouvait rien. Et comme le signale Menvussa, Némésis est le nom proposé pour un MSC (Massive Stellar Companion) pour l’instant indétectable, avec orbite elliptique et qui serait responsable de l’extinction des dinosaures, quand il s’approche du nuage de Oort et qu’il déclenche des douches d’astéroïdes. Mais d’un autre côté le choix du nom est justifié dans ta nouvelle à cause du symbolisme qui y est associé. J’en redemande !!! Amicalement, Flupke |
nico84
1/4/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bravo tchollosn l'astronomie et la menace des astéroides une de mes plus grandes peurs et passion en même temps.
Le sujet me passioone donc et la forme est géniale tout autant. Je pense que si ça devait arriver, il pourrait se passer deux choses. La catastrophe reste secrète et le monde continuerait jusqu'au moment venu. La fin se sait et là, la folie humaine apparaitrai, peut être bien au delà de ta nouvelle. De maitre de l'univers à grain de poussière, la transition serait difficile pour un esprit humain. J'adore ton écriture, bravo ! |
Anonyme
2/4/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Rien à dire de très constructif. Pas facile de passer après tous ces coms super argumentés.... L'écriture est àgréable. Le texte est prémonitoire?
En été 2012, passera-t-elle à côté de notre bonne vieille Terre, la météorite de la taille de la Belgique? Chuuutttt, c'est Paco Rabane qui m'a rencardé... |
Anonyme
4/4/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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On commence par les détails: Encyclopedie/a Universalis... grmphhhhhh
l'Afrique ne fit rien... mwaif... limite... bon la fin de phrase rachète, sacristi j'ai eu peur... Ostende... mwi... bon mais non ! Oostende... comme London (Londres n'existe pas, Barcelone non plus) Liégeois donc avec les Ardentes et le palais.. Je visualise bien l'itinéraire... Bien pour la cohérence et la tarte au riz.... Pour l'émotion... j'ai bcp aimé, mais personnellement et parce que je n'aime pas que tout soit dit et qu'au contraire il reste une place au lecteur, je pense que j'aurais arrêté la nouvelle un rien plus tôt: à cette phrase splendide: - L’éducateur était un grand gars plein de rêves artistiques, continua Louis, comme s’il récitait un texte mille fois répété. Un salopard de vicelard qui s’est bien amusé avec les gosses. Ça vous dit quelque chose ? La suite est évidente et tout ce qui suit le coup de feu n'est que justification (et risque d'être perçu comme justification de cette absurdité qu'est la vengeance)... D'un autre côté, je comprends bien ton intention Tchollos, de montrer que c'est absurde (dans ce monde finissant, nous sommes tous mortels, un peu plus tôt un peu plus tard...) Une écriture magnifique (on s'y fait)... Je regrette que tu n'aies pas laissé plus de liberté ou d'espace au lecteur... Une très belle nouvelle cependant... Joli titre... qui explique l'intro ou du moins renvoie à ces putains de Dinos (j'ai tjs rêvé d'en découvrir un ds mon jardin, mais il est trop petit) Pour les non-belges, la tarte au riz est (avec les boulets sauce lapin - sans lapin mais au sirop) la grande spécialité de Liège... On cuisine du tonnerre de Zeus dans ce pays! + pour ce titre ... |
macalys
9/4/2009
a aimé ce texte
Bien
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À la première lecture je n'étais pas allée jusqu'à la fin du texte (je t'expliquerai pourquoi), puis je me suis dit quand même, il faut que je finisse cette nouvelle, l'écriture est fluide, précise, captivante. Finalement, ouf, la fin est mieux que ce à quoi je m'attendais.
Alors voilà pourquoi je n'ai pas voulu continuer la première fois : Tu nous plantes un décor somptueux, pré-apocalyptique. Le monde part à la dérive, mais on essaie de sauvegarder un semblant d'ordre avec le Novam. Bon ok. On est bien installé, on s'attend à ce que ça déménage dans la suite des évènements. Lorsque paraît Louis, grandiose parmi les ruines, l'anti-héros des temps post-modernes, on se dit : chouette ! Il va y avoir de l'action ! Puis tout à coup on se retrouve dans un atelier, avec un petit vieux, et une histoire sordide d'abus sexuel et de vengeance... En fait, je crois que tu as engagé des moyens un peu disproportionnés pour arriver à cette fin. C'est comme de recruter 500 figurants, de réserver des monuments romains pour son tournage et au final de mettre en scène une histoire banale d'adultère, certes pendant la période romaine, mais à quoi bon ? Ou alors il manque un maillon dans la chaîne de ton récit qui nous permettrait de passer de l'univers grandiose que tu créés à cette histoire (trop) personnelle. La fin à mes yeux rattrape un peu le reste : le fait que les vengeances se produisent à la chaîne permet de sortir de la mesquine histoire de Louis. En bref, ton univers a tout pour faire rêver, ton écriture est prenante, mais le passage avec Louis est trop limité à mon goût pour l'environnement que tu as développé. PS : Comme Is, je comprends l'idée, mais je trouve que si ton héros avait renoncé à la vengeance, ça aurait été encore plus fort et aurait encore mieux démontré la vanité de ses intentions. |
aldenor
9/4/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un début plein de promesses.
J’ai aimé : Le chaos « Comme s’il couvait, invisible… » ; « La raison a vaincu la folie, terrassée par l’évidence de notre vacuité. » et bien d’autres jolies tournures. Et Louis travaillant à contre-courant, en cette fin du monde, à la préservation du patrimoine est une idée séduisante. Ensuite je trouve des obscurités : je n’ai plus compris à un moment donné si le cataclysme avait déjà eu lieu ou devait encore se produire, ni pourquoi on bifurquait dans une sordide affaire de mœurs. En gros, je n’ai pas bien saisi la finalité du texte. Et la morale des dernières phrases ne m’a pas aidé. |
Togna
18/4/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ça commence par quelques lignes nous expliquant avec humour comment Homo Sapiens s’est gavé depuis sa naissance : un régal. Après, le contraste entre la pensée profonde de Louis et les historiens, les scientifiques, les religieux : surprenant et drôle. S’en suit, en guise d’introduction à l’intrigue, une description des comportements et de la vénalité des actes, grands ou petits, devant l’inéluctable. Et puis vient l’intrigue elle-même, le tout conté, comme d’habitude, avec clarté, précision, variété, et ponctué de métaphores qui me rendent envieux.
J’ai cependant été surpris par les répétitions des verbes être et avoir à l’imparfait et au passé composé dans le premier paragraphe du troisième chapitre (Louis avait épousé etc.). Parce que, justement, tu sais éviter ces monotones litanies que l’on voit trop souvent dans les descriptions. Mais c’est peut-être un bas sentiment de jalousie qui me pousse à tenter de trouver une faille dans cette chouette nouvelle. Merci Maître, je me prosterne devant vous… |
minouchat
12/5/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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j'ai adoré! Même pas envie d'y mettre mon grain de sel... trop envie de rester dans mon plaisir... Merci... Je vais relire... à bientôt
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florilange
19/5/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'aime le titre, j'aime l'histoire, le style et le ton, surtout, de la voix impersonnelle dans un documentaire cinématographique. Une nouvelle que j'aimerais avoir écrite. Zut! Trop tard...
Merci Tchollos! Florilange. |
colibam
10/6/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte intelligent, froid, sans concession mais finalement plein d'espoir... pour d'autres que nous.
Quel camp faut-il choisir ? Celui de la lucidité ou de la désespérance ? Un peu comme Louis, la majorité galopante hurle en silence qu'elle n'en a rien à foutre. La piste de danse ne cesse de se remplir, chacun rampe à la sueur de son hypocrisie vers la scène située tout près du DJ. Mais l'essentiel n'est il pas dans la musique ? C'est elle qui fait danser les corps sur un tempo choisi, consenti. La Bête couve, un sourire orgasmique aux lèvres. Miam-miam, régalons-nous dans un ultime festin. Gilbert, Louis, Marc : on est tous des salauds pour quelqu'un. Bon, j'ai compris qu'il fallait réserver un ticket pour la Belgique, c'est ça hein ? Bravo pour ce beau texte à l'écriture parfaitement maîtrisée. |
Arnaud
25/6/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Belle nouvelle, sèche et percutante, mais comme par nature je suis un chipoteur, j'ai quelques remarques...
Premier paragraphe: "on ne s'est pas gêné"... Moi je mettrais un "s" à "gênés". Car "on" est utilisé ici dans le sens de "nous". Bon là ça se discute, mais quelques lignes plus bas, au lieu de dire de Louis "qu'il n'en a rien à foutre", moi je supprimerais le "n'"... Ca serait plus cohérent avec le style "parlé" du premier paragraphe. J'ai aussi des doutes sur l'emploi du mot "sidéral". Sidéral signifie "relatif aux astres". Vu le contexte, au lieu de dire "obus sidéral", et plus loin "vide sidéral", je pense que le bon mot est plutôt "intersidéral"... Je pense aussi qu'il aurait fallu mettre des majuscules à Centre de Crise Permanent de Bruxelles. Il y a un problème dans l'expression "qui se sont déroulés pendant ces jours et ces nuits infernales". Jours étant masculin, la grammaire voudrait qu'on écrive "infernaux" !... Mais bon, forcément, ça fait moche. Il faudrait donc formuler la phrase différemment. J'avoue être un poil dérangé par le passage soudain d'une narration au présent à une narration au passé, juste après les "***". Ca n'est pas forcément désagréable, mais... ça fait un peu bizarre. Est-ce volontaire ? L'expression "il n'en pouvait rien" est-elle spécifiquement belge ?... En France ou dirait plutôt "il n'y pouvait rien", si j'ai bien compris le sens. Dans la dernière partie, j'ai un doute sur l'emploi du verbe "s'amalgamer". Normalement ça veut dire se mélanger, s'unir. Et on ne peut pas s'amalgamer "de" quelquechose... Mais bon... on a de la place pour un peu de créativité. En revanche, et sauf si c'est différent en Belgique, un peu plus loin il ne faudrait pas dire "il n'y prêta pas d'attention", mais "il n'y prêta pas attention"... sans le "d'" |
Anonyme
24/7/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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ah la la, cette nouvelle est un vrai ascenseur emotionnel, au début on rigole (et y a de quoi!) et a la fin on se sent troublé (j'était triste voir degoutée par la bétise humaine magnifiquement bien décrite ici). franchement seconde nouvelle que je lis depuis mon inscription et je suis tombé encore sur un truc de professionnel lol, vous mettez grave la pression!
je ne m'attendais pas du tout a cette chute aussi spéctaculaire qu'une météorite au coin de la geuele ! bon bref BRAVO ! |
Anonyme
15/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Merci pour cette description d'une Liège désertée de vie, pour ce portrait de l'âme humaine dans ce qu'elle a de plus désespérée et de plus noire.
L'homme n'a pas besoin d'un rocher immense pour sombrer dans l'abîme, le file de la civilisation qui le sépare de la barbarie est fragile et si facile à trancher. Ce fut la une agréable lecture, avec l'étincelle de lumière, peut-être, à la fin. Je ne demandais rien de plus. Merci. |
jaimme
25/10/2009
a aimé ce texte
Bien
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D'accord avec Malacys, un début planté avec humour et sauvagerie, de la SF ok, puis une histoire qui ressortit de la veine sentimentale ou noire (pourquoi pas?) mais il manque un maillon de taille entre les deux. Une vengeance personnelle, un zoom. Bizarre. Ou alors il aurait fallu une fin qui dé-zoome et replace cette histoire perso dans l'ensemble. Les deux "histoires" me plaisent mais indépendamment l'une de l'autre.
Belle écriture, c'est certain. |