|
|
plumette
4/10/2016
a aimé ce texte
Bien
|
j'ai pris plaisir à lire ce texte grâce à l'évocation de la nature, de la vie à la campagne et à la description de cette vieille femme pittoresque.
je retiens de ce personnage, ses lunettes aux verres épais, sa silhouette courbée, en train de ramasser des sarments de vigne, sa curiosité qui n'est pas malsaine, sa solitude. mais ce texte me laisse un peu sur ma faim car j'aurais aimé apprendre le sens donné à ce sobriquet d'autant plus qu'il est plus question de vignobles que de prairies dans cette histoire. l'écriture est agréable, fluide, évocatrice. ce n'est pas si simple d'écrire la nature. j'ai eu l'impression que le texte se déroulait un peu au fil de la plume, sans véritable construction, avec une alternance des pensées de léa et de descriptions sans inscrire ces descriptions dans un temps bien défini. un peu plus de travail permettrait sûrement de donner au texte une plus grande cohérence temporelle. |
JulieM
9/10/2016
a aimé ce texte
Un peu
|
Sympathique histoire, belle écriture mais de petites choses m'ont turlupinée dans ce récit :
- des contradictions dans le récit, telles que posséder deux surgélateurs, frigo et gazinière mais Capucine fait chauffer l'eau sur le feu de la cheminée ? ; Capucine Pineau puis Pinaud; elle possède plusieurs "surnoms" dont on ne sait rien, pourquoi le mentionner; parfois le narrateur s'attache plus à Léa qu'au portrait de la vieille dame ou à la relation de leur rencontre ; elle semble très isolée, elle pourvoie en lapins et oeufs, etc., mais rejetée par les autres du village... - quelques erreurs, oublis : "Sans doute ce geste l'avait-elle laissée,"; un "coup d'oeil aux indiens" plutôt que clin d'oeil; je ne crois pas que l'on puisse surgeler le lait... A vous relire, - cette mention en bas de page est...curieuse ! |
Anonyme
11/10/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
|
J'aime assez cette chronique paysanne apaisante, où la méchanceté n'a pas sa place, où choses et gens sont simples, sains, directs.
Le problème à mes yeux, c'est que votre texte manque d'une histoire. Alors, je comprends bien que ce ne serait pas "réaliste", que vous avez voulu simplement donner une tranche de vie, mais selon moi un texte est bien plus satisfaisant pour le lecteur quand il a un mouvement reconnaissable, quand il offre une tranche de vie en quelque sorte complète ; là, j'ai l'impression d'avoir en main une tartine de miel avec un gros trou au milieu : ça ne tient pas, la garniture coule. Pour essayer de mieux m'expliquer, par exemple : Capucine a perdu son mari ; soit, mais ne pourrait-on en savoir un peu plus sur les circonstances ? Capucine et Léa s'apprécient ; d'accord, mais pour ma part j'aimerais bien savoir comment elles en sont venues à développer cette affection... En d'autres termes, je trouve que votre texte donne à voir un présent comme suspendu dans le vide, sans vraiment de lien avec le passé et l'avenir. Pour moi (et je comprends bien que ce n'est pas forcément le cas de tout le monde), cela n'est pas suffisant, je lis un texte statique. Cela dit, et c'est ce qui m'a décidée à commenter, j'apprécie le tableau, je le trouve peint d'une main assurée et délicate. |
Blacksad
30/10/2016
a aimé ce texte
Pas
|
L'écriture est agréable mais... il ne se passe rien. Pas d'intrigue, pas d'histoire, pourquoi pas mais dans ce cas, il faudrait qu'on découvre des choses à travers les personnages, le contexte. Et là, on a peu à se mettre sous la quenotte. Si encore, il y avait eu matière à réflexion intense mais pour ma part, j'ai été assez peu sensible aux affirmations qui sont de la pure veine : "le bonheur est dans le pré", "c'était mieux avant" et "rien ne vaut le bon sens paysan". Affirmations qui sont de plus clairement affichées sans même laisser le lecteur se les formuler lui-même...
Reste une description paisible de la vieillesse, de la nature et de la vie campagnarde un peu... idéalisée et qui n'a malheureusement pas réussi à susciter chez moi d'émotion particulière. Je n'ai pas vraiment accroché à ce texte mais j'espère pouvoir accrocher aux prochains =) |
Ora
30/10/2016
a aimé ce texte
Bien
|
Je trouve les descriptions de la nature notamment, plutôt bien réussies. L'écriture est douce et claire et il est facile d'accéder à ce paysage et la vie qui l'anime, un endroit où il doit être bien agréable de venir se ressourcer quelques jours. La description de capucine toutefois manque de corps, non pas sur son apparence ou ses activités mais sur son caractère, qui me glisse entre les doigts. Votre nouvelle m'apparaît comme une photographie en léger mouvement mais il y manque à mon goût une histoire plus développée, un fil conducteur plus net pour s'y fondre tout à fait et sortir de l'impression de quelque chose de figé ou d'éparpillé. J'ai aussi un peu gênée par cet éloge assez récurent dans le texte de la dureté du travail qui semble présenté ici comme un gage de simplicité et d'authenticité des personnes qui y sont soumises. Ce texte me semble être le regard idéaliste d'une narratrice qui vient tout juste de s'installer dans le coin, lasse de la ville et de ses travers. La conclusion semble vouloir dire (puisque la précision est tout à fait superflue) que ce lieu et les personnages qui y sont peints sont biens réels, je n'en serais pas étonnée!
|
Anonyme
30/10/2016
a aimé ce texte
Passionnément
|
j'ai passé un délicieux moment de lecture, le texte est divinement écrit, c'est fluide coulé enveloppant et tellement bien rendu. Immersion garantie, enveloppante, réaliste, c'est du vécu ou tout au moins du ressenti.
-" métier parfois difficile......." dommage dans le passage qui suit d'avoir mis un jugement de valeur; vous nous faites vivre, ressentir la campagne, ce qu'elle développe en nous, ce qu'elle nous rend de ce que nous nous sommes volés donc pas de jugement de valeur, ça fait redescendre. -" Un coup d'œil aux indiens "dont".... La construction de la phrase est lourde. Je regrette la référence aux indiens, trop décalée, mal usitée, les indiens sont des nomades et le statut de leurs femmes était terrible. Faire références aux indiens c'est parler de liberté et si je comprends la métaphore, je la trouve galvaudée et décalée. Même si pour des gens arrimés à leurs terres le nomadisme c'est comme la migration des oies, ça fait respirer l'âme. Et j'ai vu beaucoup d'attrape-rêves se balancer aux rétroviseurs des voitures dans le sud-ouest. Peut-être à peaufiner. Vous avez parfaitement décrits les ressentis, bravo . |
hersen
30/10/2016
a aimé ce texte
Un peu
|
L'auteur nous fait le portrait d'une paysanne qui a eu la vie dure et ne sait faire autre chose que continuer (Léa se demande pourquoi elle stocke tant de bois dans sa cour, par exemple).
Je suis un peu perplexe car il me semble que Léa admire ici...ce qu'elle ne voudrait surtout pas pour elle ! Elle me fait l'effet d'être nouvelle arrivante dans un endroit "folklorique" qui lui offre son spectacle quotidien. le portait de Capucine est tracé à trop grand traits, il n'y a pas de ces ombres et lumières qui nous la dévoilerait plus intimement. Nous découvrons une fermière et les quelques tâches qu'elle fait, mais que pense-t-elle, elle ? Si je lis ce texte sans tenir compte de ce que je sais de la campagne, alors j'ai comme un cliché, quelque chose de figé, une belle photo noir et blanc. Mais cette photographie surannée ne remplit pas le texte, à mon avis. l'opposition "ville-campagne" véhicule toujours cette idée qu'en ville on vous laisse crever comme un chien et qu'à la campagne on vous accueille à bras ouverts. J'ai toujours du mal avec ça, je pense que l'homme est le même partout, peu importe où il vit. Merci de cette lecture. |
toc-art
11/12/2016
a aimé ce texte
Pas
|
Euh.... je ne comprends pas ce texte, je ne comprends pas l'intérêt de mettre en présence ces deux personnages dont les interactions n'ont aucun intérêt scénaristique . Il me semble qu'il aurait fallu privilégier une des femmes et développer une intrigue ou la description de son existence en évitant le côté "petite maison dans la prairie ". Ça dégouline trop de sucre à mon sens avec un abus d'adjectifs qui donne aux héroïnes un aspect ravies de la crèche qui m'a vite agacé (4 ou 5 fois le mot "petit " dans un paragraphe, ça me paraît exagéré et ça renforce ce ressenti de mièvrerie ).
Sur le plan purement littéraire, outre ces répétitions, j'ai noté un gros souci sur les virgules qui manquent souvent ou sont parfois placées hors de toute règle grammaticale. Attention aussi aux changements de temps de narration entre le passé simple et l'imparfait qui ne me semblent pas appropriés. Bonne continuation |
Coline-Dé
30/10/2016
a aimé ce texte
Un peu
|
L'absence totale d'intrigue dans ce texte me fait penser qu'il doit être un morceau d'un ensemble plus important.
Tel qu'il est il me laisse sur ma faim : une apologie assez simpliste de la vie campagnarde laborieuse, un portrait de femme qui reste en surface, avec cependant de jolis détails comme " Elle s’enveloppait souvent dans un grand tablier à carreaux dont elle froissait le tissu entre ses doigts lorsqu’elles discutaient ensemble." bien vu. L'écriture est déliée et agréable, peut-être trop " gentille", trop rose bonbon ( beaucoup de "petit", ce surnom de "prairie lumineuse" qui fait très scout !) Cette vision idéalisée de la vie à la campagne montre que l'auteur n'y a pas vécu ! |
MissNeko
31/10/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Un portrait réaliste agréable à lire. Il n y a pas de rebondissements : je trouve que cela Manque. J aurais bien vu votre texte comme un chapitre d un roman
A vous relire |
Lulu
5/11/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Théa,
j'ai trouvé ce texte fort intéressant et plaisant à lire. Plus long, peut-être m'aurait-il ennuyé, car on s'attend à la survenue d'un dialogue, de quelque chose qui dynamise un peu l'ensemble. Mais en l'état, je l'ai trouvé parfait pour dire qui est cette "Prairie lumineuse" et cette Léa qui semble savoir contempler. En fait, on est dans la contemplation dans ce texte, et c'est ce qui me plaît. On voit la nature et on sent une certaine douceur de vivre, un rythme particulièrement sensible bien différent de la ville. Je ne partagerais peut-être pas le regard de Léa quand elle semble penser qu'elle fait face au "plus beau métier du monde", car bien trop dur en réalité, mais je comprends son cheminement de pensées et me suis laissée emporter. J'ai remarqué qu'il manquait des virgules, là où je les aurais attendues, et ce plus d'une fois... mais cela peut se corriger sans problème. En tout cas, leur absence n'a pas empêché la compréhension des phrases... Au final, je trouve qu'il se dégage de ce texte une bien belle douceur, notamment du fait des descriptions que je trouve particulièrement chouettes. Bonne continuation. |