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Louison
3/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je me suis régalée à la lecture de ce texte. Ceci dit, le message de Claire n'est pas anodin et je ne sais pas si elle se doute de quelque chose ? le narrateur me le laisse croire un instant. Elle aurait simplement écrit quelque chose comme : "je m'en vais, je tourne la page et je te conseille d'en faire autant", j'aurais moins été incitée à penser qu'elle savait.
Mais c'est un poisson d'avril, et ça marche quand même. J'aime assez la fin ouverte. Merci pour ce bon moment de lecture. |
plumette
4/4/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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La chute rattrape le texte dans lequel je me suis ennuyée.
Je n'ai pas aimé le démarrage avec cette redondance sur Avril ( 2 phrases pour finalement dire la même chose) le texte est tout de même habilement mené car je me suis focalisée sur la "bêtise " du narrateur, son récit de cette soirée tellement prévisible et sa culpabilité d'avoir franchi la ligne jaune. C'est cette culpabilité qui lui fait prendre au premier degré le mot laissé sur la table du salon, alors que pour la lectrice que je suis cette rupture brutale sur l'accusation de "mensonges" , comme s'il s'agissait d'une seconde nature du narrateur ne me paraissait pas cadrer avec l'histoire. Donc bravo pour l'idée qui préside à ce texte, mais je me suis quand même demandée si on pouvait bâtir un texte intéressant de bout en bout en partant uniquement de sa chute... Bonne continuation Plumette |
GillesP
21/4/2018
a aimé ce texte
Bien
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Peut-être que je suis naïf quand je lis, mais je ne m'attendais pas du tout au poisson d'avril de Claire. Pourtant, le titre aurait dû m'alerter, ainsi que le début, très (trop?) redondant. Eh bien, non, j'ai marché. Je me suis mordu les lèvres, je me suis mis totalement à la place du narrateur quand j'ai découvert ce qui était écrit au verso de la feuille laissée par Claire sur la table basse.
Mais la nouvelle comporte selon moi un écueil: la position du narrateur: à quel moment raconte-t-il tout cela? La fin ouverte indique que c'est au moment où Claire rentre. Mais le reste de la nouvelle pose comme principe que c'est quelques temps après, voire longtemps après, comme le montrent les passages suivants: "je me suis réveillé assez tard ce matin-là", "Nous avons fait l’amour cette nuit-là comme si c’était la première fois" ou encore "j'étais rentré crevé la veille de ce séminaire à la con". Le mélange parfois maladroit entre passé composé et plus-que-parfait vient rajouter de la confusion quant à la position du narrateur. Peut-être que je chipote un peu, mais c'est une réflexion que je me fais souvent quand je lis, et notamment lorsque le récit est à la première personne: à quel moment le narrateur raconte-t-il cela, et pourquoi? Le problème se pose moins, il me semble, quand le texte est à la troisième personne. A mon avis, vous auriez évité le problème si vous aviez écrit la nouvelle au présent de narration (ou au passé simple, de manière plus traditionnelle) et à la troisième personne: il se lève, il se dit qu'il aurait bien fait une grasse matinée, il découvre le mot, il laisse un message à Claire, il découvre le poisson d'avril, il entend la clé. Là, cela aurait fonctionné. Au plaisir de vous relire. |
Anonyme
21/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Pour un poisson c'est un beau poisson. J'ai bien aimé cette nouvelle et sa fin terrible que je ne pressentais pas. Il y a vraiment de quoi haïr le mois d'avril. Et ce texte laisse toutes les interprétations possibles pour une autre fin, pardon ? Effaçage du texte ? L'imagination du lecteur est préservée. |
Alcirion
21/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une nouvelle bien construite (même si je ne suis vraiment pas fan de la catégorie).
Comme d'habitude, il y a beaucoup d'imagination dans ce texte et cette imagination est bien ordonnée, on voit clairement le plan, l'organisation du récit. C'est ce qui me frappe à chaque fois quand je lis un de tes textes, il y a une histoire, du suspens, c'est précis et bien pensé. Bonne continuation ! |
toc-art
21/4/2018
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Bonjour,
Ah tiens, c'est amusant parce que je viens de lire le commentaire d'Alcirion et je le rejoins pratiquement sur tout. Sauf que, contrairement à lui, tout ce qui le séduit participe justement de ce qui me déplait souvent dans vos récits : la fabrication apparaît pour moi de façon trop évidente pour que je puisse apprécier le résultat. Effectivement, on voit le plan, les astuces, les ficelles. C'est bien fait, c'est vrai (même si là, la ficelle est un peu grosse je trouve), mais je ne ressens rien d'autre que ce côté bien ficelé. Je trouve que ça manque d'humanité, les personnages n'existent pas vraiment, ils sont vides, juste là pour permettre d'arriver à la chute. Je reconnais que c'est très personnel et que ça peut paraître injuste puisque le boulot est fait. Je n'aurais a priori pas laissé de message mais nos positions contradictoires à Alcirion et moi-même, en partant pourtant du même constat, m'ont fait mesurer à quel point la tâche des auteurs était ardue, voire impossible. Vous avez toute ma compassion ! :-) Bonne continuation. |
Perle-Hingaud
21/4/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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C'est une histoire assez classique, mais qui fonctionne bien. L'écriture est efficace, le personnage stéréotypé mais crédible.
Je n'ai pas été emballée (un air de déjà lu), mais j'ai passé un moment agréable, alors, merci ! |
Donaldo75
22/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Thimul,
Cette histoire, mon vieux, elle est terrible ! Je reprends, sans vergogne, cette phrase mythique d'une chanson non moins légendaire de feu Jean-Philippe Smet, un illustre poète coutumier des histoires de fesses, parce que j'ai beaucoup aimé ton récit, essentiellement du fait de la chute. "Je hais le mois d’avril." Quand j'ai relu cette phrase, je me suis dit que la chute était annoncée en quatre par trois. Et c'est ça la force de la narration: ne pas préparer le lecteur à la chute. En plus, cette phrase conclut le récit, ce qui est presque poétique. Bravo ! Merci pour la rigolade, cette chute m'ayant trop fait rire. Donaldo |
Anonyme
22/4/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Cette histoire tient debout; heureusement car le cliché du mec qui trompe sa moitié sans l'avoir voulu (Mon œil ! Quand on ne veut pas, on ne veut pas), est sauvé in-extremis par ce poisson. Bien joué. La chute tire du naufrage cette nouvelle qui n'a, par ailleurs, rien d'extraordinaire, ni pour son style, un peu sans peps, ni pour la vie des personnages. Cette nouvelle est courte et, je pense, sans prétention. Et le poisson est bon, que demander de plus. A vous relire, bien sûr. |
Robot
22/4/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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En premier lieu j'ai trouvé que ce texte était bien écrit. Parce qu'il faut que je sois retenu par quelque chose dés le début. soit l'écriture, soit une bonne introduction.
Une histoire de couple qui paraît tout a fait ordinaire. On pourrait se dire, allez encore une histoire d'infidélité conjugale, mais... Tout juste la longueur qu'il faut pour ne pas que le lecteur se lasse sur une banale histoire de tromperie afin d'arriver à une chute vraiment bien conduite pour surprendre. J'ai bien apprécié l'astuce du message: "je tourne la page et je te conseille d'en faire autant" |
hersen
23/4/2018
a aimé ce texte
Un peu
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la chute, bon, oui, peut-être, mais le chemin est un peu trop apprêté pour y arriver. On a vraiment l'impression que l'histoire est écrite uniquement dans ce but, et ça me gêne un peu, en fait, d'autant plus qu'il n'y a pas beaucoup d'originalité dans le scénario.
Sans doute est-il vrai que ce sont dans les situations les plus anodines que ce genre de dérapage peut arriver, mais ça n'aurait pas fait de mal à l'histoire de viser plus exceptionnel. car je dois dire que cette partie m'a ennuyée, on comprend tellement rapidement l'issue de la soirée que la lecture devient mécanique. Après, je ne comprends pas le titre s'il y a le ssuspense; car si le narrateur n'aime pas ce mois, c'est parce que ça a mal tourné, non ? Mais c'est sans doute dû au fait que je ne sais pas quand se situe l'histoire par rapport au moment où elle est racontée. Pour la chute, il pouvait toujours surenchérir : mais non, pleure pas, ma chérie, c'était un poisson d' avril :) Merci de cette lecture. |
Jean-Claude
23/4/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Thimul,
Le ton glisse tout seul. La thématique est assez classique et même le déroulé. L'originalité tient dans la double détente du poisson d'avril. Toutefois, la fin me pose un problème, ou le début. Il ne peut pas encore haïr le mois d'avril (il n'a pas eu le temps). Il ne connait pas encore la chute, ni nous. La haine d'avril est en trop, à mon avis. Elle est contradictoire avec la fin ouverte. Au plaisir de vous (re)lire |
Lariviere
10/6/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé lire cette nouvelle.
Sur le fond, le sujet est assez banal, mais le traitement lui donne une part d'originalité et de malice assez agréable. Le format est vraiment bien dosé également. L'écriture est propre. Je n'ai pas vu de maladresses flagrantes, mais au contraire un récit plutôt maîtrisé dans ses effets et sa construction. Les phrase fonctionnent. C'est fluide, c'est rythmé pour un récit. Le registre plus que "familier" est bien utilisé, dans le sens qu'il ne choque jamais au moment où il est utilisé, ce qui n'est pas toujours évident. En clair, et grâce à ça, ça se lit bien. L'intro et la conclusion donnent le ton général et ce petit aperçu "des pensées" à la première personne nous permet de nous identifier plus facilement. La fin est bonne, très bonne, même si, quand on comprend un peu l'angle d'écriture de l'auteur (caractérisé sur le fond par les contre-temps et les contre-chutes...) dans sa façon de raconter, on comprend ce qu'il va se passer un peu avant, pour la fin par exemple, j'ai compris quand le narrateur laisse le message et qu'il en fait trop... mais comme la découverte de la véritable intrigue par le lecteur ne se fait qu'un peu avant sa découverte véritable dans le récit, c'est plutôt bon et jubilatoire, c'est aussi la part du lecteur ; j'aime bien ce style d'écriture. Pour conclure, j'ai aimé lire ce texte que j'ai pris plaisir à lire. Merci et bonne continuation à l'auteur ! |