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Anonyme
12/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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Avant qu’ils me donnent tous ces comprimés.
Bien sûr, cette phrase oriente tout de suite le lecteur vers la folie et l'asile. Je me demandais ensuite quoi et qu'est-ce, si la malheureuse traumatisée par son père et tout son calvaire avit un jour tué son Robert, et c'est là que j'ai compris : un être abominable. Un individu plus horrible que mon propre père dont le nom est a consonance allemande Une bien triste histoire, au moins la narratrice a-t-elle pu connaître une vie normale ensuite... Dans l'ensemble, j'ai trouvé le texte bien mené, pas trop long pour ce qu'il a à dire. Le discours gagnerait sans doute, me dis-je, à être plus décousu, plus "raccord" avec la maladie de la narratrice. |
Bidis
14/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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La tension dramatique est bien amenée et j'ai lu ce texte avec curiosité jusqu'à la chute. Néanmoins, j'ai trouvé l'écriture un peu trop mélodramatique par moments, même si la situation mise en scène est abominable.
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Tadiou
17/8/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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(Lu et commenté en EL)
Alors parfois, carrément, on peut pleurer en lisant. Très ému devant cette écriture tellement maîtrisée et belle et ces flots de souffrance. Une vie de douleur, un amour, enfin. Puis la déchéance. La chute avec le nom Alzheimer est poignante et elle donne une clé. Quelle belle sensibilité dans ce texte qui m’a profondément bouleversé. Tadiou |
wancyrs
18/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Salut à vous !
Je pense beaucoup plus à la schizophrénie en lisant votre texte qu'à l’Alzheimer. Je trouve votre raisonnement trop cartésien pour être celui d'une personne qui oublie tout ce qui se passe ou tout ce qui est dit, l'instant d'après. La théorie du complot et de la séquestration est beaucoup plus proche de la schizophrénie, je pense. Il est néanmoins bien écrit votre texte, dommage ! Les scènes avec le père ne dévoilent pas tout, je trouve cela bien ; cela donne l'opportunité au lecteur de deviner l'atrocité, ce qui rend l'indignation plus puissante. Votre histoire est bien ficelé, et transpire le tragique sans vraiment être pathétique, bravo ! |
Anonyme
19/8/2017
a aimé ce texte
Vraiment pas
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C'est très mauvais, désolé, je n'ai pas d'autres mots. Et à tous les niveaux. Le style est scolaire, plat, avec des maladresses de-ci de-là. Le traitement du concours me semble faible. La féminité de la narratrice n'est pas évidente, pas assez mise en avant, mais peut-etre pensiez-vous que le viol suffisait ! Si au moins vous étiez parvenu à conférer un réel aspect dramatique à cette situation. Rien de tout celà. Vous accumulez les clichés grossiers sur les soins en psychiatrie, et le déroulement des pensées de la narratrice sonne complètement faux. On ne peut pas être malade mentale et tenir de tels raisonnements. Il aurait fallu être beaucoup plus subtil ou s'y connaître un tant soit peu. Et visiblement vous n'y connaissez pas grand chose pour affubler de la maladie d'Alzheimer une jeune femme de 25 ans. Ou bien son trouble vient des viols de son enfance mais alors c'est très confus.
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Mistinguette
20/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un texte fluide et très bien écrit mais, à la lumière de la chute, peut-être trop bien écrit.
Pour avoir côtoyé des personnes touchées par Alzheimer, j’ai du mal à imaginer un malade employant des mots comme concupiscence ou des métaphores comme : dont le simple regard me faisait rougir comme un tisonnier plongé dans des braises ardentes. En première lecture, j’ai pensé assez vite à la maladie d’Alzheimer mais les pensées du narrateur étant trop claires, trop précises, j’ai laissé tomber l’idée. En résumé une histoire agréable à lire mais au final peu crédible à mon goût. Merci pour cette lecture. Bonne continuation. |
Louison
17/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai bien aimé ce texte traité comme une lettre à l'aimé. Je pense que cela montre davantage une schizophrénie que le maladie d'alzheimer puisque cette femme que je crois âgée s'imagine encore jeune et sans enfants, (enfants qu'elle ne reconnaît pas certes). La crainte d'être empoisonnée et retenue contre son gré ressemble plus à de la schizo, me semble t-il. Cependant le thème du concours semble respecté puisque le narrateur nous présente une femme pour qui l'enfer, c'est les autres, en l’occurrence ce monde médical cruel. J'ai un peu de mal avec les souvenirs de ce père violeur qui semblent assez nets dans les souvenirs de cette malade. Malgré quelques maladresses, le texte m'a captivée jusqu'à la fin. |
Thimul
17/9/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Un vocabulaire et une pensée trop structurée pour une malade atteinte d'Alzheimer et manifestement en pleine plongée rétrograde.
À de stade de la maladie, certains se retrouvent plongés dans leur passé et interprêtent tout ce qui se passe autour d'eux dans un temps qui n'est pas le leur. Mais alors, la pensée est beaucoup moins construite et le vocabulaire est plus restreint. Tout ceci enlève de la crédibilité au récit. |
hersen
17/9/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Tout en lisant, je n'ai pas un seul instant pensé à la maladie d'Alzheimer, sauf peut-être un effleurement quand elle ne reconnaît pas ses enfants et petits enfants.
Trop de détails contredisent dans le texte cette maladie. Je reste donc assez perplexe sur le § final, car au fond, il dessert plutôt le texte. Rester dans une maladie mentale sans la nommer aurait pour moi mieux fonctionné. En ce qui concerne le concours, le thème "l'enfer c'est les autres" est pour le coup tout à fait bien interprété. |
Anonyme
17/9/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Avant tout je tiens à souligner que le thème du concours me semble ici respecté. Cependant, je m'accorde avec certains commentaires pour dire que de fait, la maladie d'écrite dès les premières lignes relève plus de la schizophrénie paranoïde que réellement d’Alzheimer (en raison notamment du discours trop structuré) Pour autant, l'intrigue est originale même si un approfondissement aurait peut-être été souhaitable. Bonne continuation, Conrad |
plumette
17/9/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Côté concours, j'ai bien aimé le traitement du thème"l'enfer c'est les autres" Celui qui subit l'oppression de l'enfermement sans en connaître les raisons a une perception des autres forcément hostile.
Je suis cependant réservée sur l'histoire pour 2 raisons: Le récit reste très cohérent et il me semble que cela ne colle pas trop avec ce que je connais de la maladie d'Alzheimer. Le deuxième raison tient au choix d'avoir fait de cette femme une victime d'inceste. Il m'a semblé qu'il y avait là comme une facilité dans le scénario et d'ailleurs je n'ai pas aimé le passage où la femme évoque l'examen médical ( gynéco?) qu'elle interprète à sa façon dans son esprit dérangé. Rien à redire sur l'écriture, mais au final, une certaine déception. |
vb
18/9/2017
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Autant le dire tout de suite : je n'ai pas aimé. D'abord, il y a quelque phrases qui auraient pu être écrites de manière plus compactes et donc plus percutantes. Par exemple "J'ai intérêt à faire semblant de dormir" peut être remplacé par "Je fais semblant de dormir". Il me manque de virgules autour de certains groupes nominaux comme par exemple "Que fais-tu(,) mon bien aimé mari?", "J'espère que(,) de ton côté,", "Elle me dit que tu es mort(,) Robert,". Tout ca pour dire que l'écriture ne m'a pas semblé bien fluide et que j'ai souvent trébuché. Ensuite, l'analyse psychologique de la maladie d'Alzheimer m'a semblé fort caricaturale. Le monde dans lequel vit la narratrice me semble beaucoup trop cohérent. Elle s'enferme complètement dans son monde imaginaire sans que le monde réel n'y interfère du tout. On a parfois l'impression d'entendre le personnage joué par Jack Nicholson dans Vol au-dessus d'un nid de coucou, c'est-à-dire quelqu'un de sain qui simule la maladie. Cela est, à mon avis, dû à une écriture sans relief qui semble être celle d'un sain d'esprit simulant la maladie. J'ai connu plusieurs personnes atteintes de cette maladie : je n'en ai jamais vu cohérentes avec elles-mêmes. Cette maladie ressemble à mon avis à un voile brumeux qui s'étend peu à peu sur l'esprit mais qui, de temps à autre, laisse transparaître des lumières de vérité. La représentation de la maladie que nous fournit Still Alice me semble beaucoup plus juste que cette version-ci qui m'apparaît comme une litanie de lieux communs qui ne m'ont pas du tout touché. |
matcauth
28/8/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
déjà, ôtez-moi d'un doute. Avez-vous commenté votre propre nouvelle ? si c'est le cas, dommage que vous ne l'ayez pas fait pour une histoire bien délirante !! Blague à part, je crois effectivement qu'un vrai malade d'Alzheimer ne peut poursuivre ce genre de raisonnement. Mais le sait-on vraiment ? c'est un point de vue, le vôtre, il aide peut-être aussi à réfléchir sur la maladie, dans mon cas cela a fonctionné. L'ensemble est fluide et structuré et c'est ce que je retiendrai avant tout, cette cohérence dans... l'incohérence des propos. Autrement dit, le développement est intéressant, car l'univers de l'héroïne est bien défini, sans écueils. L'exercice est en outre difficile. Il fallait par exemple garder le suspense jusqu'à la fin, sans que le lecteur comprenne immédiatement, malgré le contexte hospitalier. Une lecture qui m'a plue. |