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Stephane
3/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Thimul,
Une histoire plausible et bien ficelée. Je pense effectivement que si nous trouvions la fontaine de jouvence ou une avancée technique nous permettant de vivre mieux et beaucoup plus longtemps, la société en serait malheureusement affectée tel que vous le décrivez dans cette nouvelle. Toutefois je pense que cette trouvaille miraculeuse serait réservée à une élite formidablement restreinte, sinon se serait l'effondrement de la société tout entière. Il paraît que Google a engagé des sommes astronomiques dans la recherche médicale sur la longévité des êtres humains et j'ai entendu dire que si toutes les ressources financières avaient déployées pour rendre cela possible, nous aurions déjà trouvé le remède miracle. Mais entre ce qu'on dit et la réalité, cela reste à voir. En tout cas le sujet est intéressant dans le sens où il soulève une quantité non négligeable de questions sur le sens de la vie et notre place dans ce monde. Nul doute que nous trouverons un jour le moyen de vivre plus longtemps et en bonne santé avec les nano-technologies et la régénérescence des tissus et des organes. Peut-être 150 ou 200 ans, qui sait... Une très bonne lecture, en somme. Cordialement, Stéphane |
Anonyme
3/1/2019
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Pour ce qui est de l’histoire proprement dite, je trouve le cheminement bien équilibré, en particulier la chute qui ne tombe pas à la dernière phrase, mais connait un certain développement, avec les trois dernières répliques qui ajoutent une mini-chute à la chute. Au début, la curiosité est aiguisée de manière assez linéaire, ce qui permet de maintenir le lecteur accroché sans qu’il ne se lasse.
Très bien équilibré donc. Finalement, seule la fleur participe de la science-fiction, le reste étant tout à fait crédible et donc réaliste. « Le monoxyde de carbone fait des ravages en hiver. Il est également prévu de déverser cinquante kilos de pesticides dans leur jardin. » : Ok pour le monoxyde, mais je ne vois pas l’utilité des pesticides, d’autant que ça ne me parait pas très discret. Une subtilité que je n’ai pas comprise, peut-être. Pour ce qui concerne l’aspect purement littéraire, je ne suis pas très emballé, sans que cela soit pour autant mauvais. C’est assez plat, voire convenu, notamment pas l’utilisation du passé simple. L’écriture me parait globalement correcte, mais certaines petites choses m’ont quand même contrarié : « Son cœur s’accéléra un peu quand il entendit quelques coups brefs cogner la porte. Il lui cria d’entrer sans se lever de son fauteuil. » -> on comprend bien sûr l’idée, mais une tournure syntaxique différente aurait permis d’éviter la confusion entre celui qui crie et celui qui se trouve derrière la porte (par exemple « Sans se lever de son fauteuil, il lui cria d’entrer »). « Ils sont là, professeur, dit-il en déposant la chemise sur son bureau. » -> pas certain que soit incorrect, mais il me semble que le possessif « son » devrait se rapporter au sujet de la phrase, c’est-à-dire Grenier (« il ») et non Lemaire. « LE bureau » serait grammaticalement correct. « Le hasard a voulu que je sauve le fils du shaman qui était tombé dans le fleuve. Personne ne sait nager. » -> le terme « personne » est ambigu ; on comprend bien sûr que c’est « personne parmi la peuplade », mais normalement, « personne », c’est personne. « Non, le shaman parle le portugais. C’est le seul du village. » -> même type d’ambiguïté que dans l’exemple précédent. On pourrait croire que le shaman serait le seul habitant du village. « Jamais nous n’avons été aussi heureux depuis. » -> là, c’est incontestablement incorrect ; il faudrait écrire « Jamais nous n’avons été aussi heureux QUE depuis » D’un point de vue narratif, toute l’histoire, du moins celle vécue en Amazonie, est contenue dans les dialogues qui n’en sont dès lors par réellement. Ils paraissent un peu artificiels et Lemaire ne semble alors présent que vous permettre à Grenier de la raconter. Une histoire agréable à suivre. |
hersen
4/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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Les fameux secrets des chamans !
Le thème est intéressant, mais peut-être que c'est un peu trop gros : d'un côté une seule plante miraculeuse, qui pousse aussi bien là-bas qu'en France (rare pour une plante tropicale, sans être en serre chauffée et lumière artificielle) et de l'autre côté un homme seul qui va administrer cette plante à des personnes en fin de vie, mais surtout, à sa famille, sans étude plus approfondie. je reproche que "tout" soit trop miraculeux. Toute substance contenue dans les plantes a son revers et Grenier ne peut pas l'ignorer. Car même si cette tribu amazonienne s'en sort bien, il ne semble pas avoir fait d'études génétiques à leur sujet. Pour autant, j'aime bien le fait de s'attaquer aux laboratoires qui ont trop d'intérêts à défendre pour laisser réaliser un "miracle" mais je trouve qu'il y a une petite contradiction : un labo est en général prêt à sauter sur tout ce qui est miraculeux (parce que rien ne l'est, en fait) et à en faire ses choux gras le temps que le produit ait le vent e poupe. je pense que l'écart est trop grand entre l'attitude de Grenier et celle de Lemaire. Ceci dit, l'histoire est plaisante à lire, même si je regrette que rien vraiment n'indique qu'un jour les labos pourraient trembler. j'aurais aimé n'avoir qu'un espoir peut-être, aussi ténu soit-il, mais ici, ce n'est pas possible, les dés sont déjà jetés. Merci de cette lecture, Thimul ! |
Robot
4/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je prends cette nouvelle comme un conte. Seule l'histoire et son fond m'intéresse et je n'y cherche pas de rapport à la réalité. D'emblée j'ai accepté les données que vous proposez, la fleur mystérieuse, la peuplade perdue qui connaît le secret de la longévité. Chercherait-on du réalisme dans les contes de Grimm ?
Je suis entré dans le récit et je ne me suis pas ennuyé un seul instant. Le début laisse une sorte de suspense s'installer, puis après la révélation de la découverte on apprend la collusion entre le professeur et les labos. Un déroulement du récit bien mené je trouve avec ce qu'il faut d'humour dans l'examen de la situation sanitaire des personnes guéries. J'ai apprécié la chute à la fois cynique et amusante par le fait que le professeur qui accepte la solution sordide des labos cache avoir pris lui aussi le traitement. C'est bien lui le plus immoral dans cette histoire. |
Corto
5/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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J'ai pris cette nouvelle comme ce qu'elle est: de la science fiction. Bien écrite (je partage néanmoins les remarques de forme déjà exprimées plus haut par stony) elle captive l'attention. On se doute assez vite, dès la description des premiers "miracles" qu'on veut nous entraîner dans un irréel rêvé et construit.
Le thème de la quasi immortalité n'est pas vraiment original, mais l'histoire ainsi racontée m'a fait passer un bon moment. |
jfmoods
5/1/2019
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I) Un effet d'attente bien ménagé
1) Une colère sourde et mystérieuse Tout dans l'attitude du professeur Lemaire trahit le patron irrité par son subordonné, l'homme sur le point d'exploser ("Il lui cria d’entrer sans se lever de son fauteuil", "Asseyez-vous Grenier, fit-il sèchement"). 2) De surprenantes guérisons Sommé de s'expliquer sur trois cas, Benoît Grenier, chef de service de gériatrie, confirme la rémission miraculeuse des patients ("Monsieur Gentil, 75 ans", "Madame Laplace, 82 ans", "Madame Gilles, 94 ans"). II) Une fin hélas trop prévisible 1) Le portrait d'un idéaliste Enthousiaste ("Grenier était survolté") et complètement désintéressé ("L’argent ne m’intéresse plus"), il entend faire partager au plus grand nombre sa découverte révolutionnaire ("Cette plante est fabuleuse"). 2) Le monde merveilleux du capitalisme moderne Soumis aux intérêts des groupes pharmaceutiques, le professeur va sacrifier son chef de service sur l'autel du pragmatisme ("Ça aura l’air d’un accident. Le monoxyde de carbone fait des ravages en hiver."). Merci pour ce partage ! |
vis9vies
5/1/2019
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Le fond : l’idée est originale, dans le sens où cela permettait d’exclure les tests préliminaires sur des animaux, et donc entrer dans la sf en balayant l’incrédulité.
Dans les détails : le chef de village qui parle portugais, c’est un détail qui fait « réel » L’intrigue : le fil est bien déroulé, il n’y a pas de parties faibles, et tout s’enchaîne avec logique Pour la forme : le récit est très classique, dans un style un peu impersonnel. C’est peut-être voulu, genre style des sf des années 20, qui donne une dimension intemporelle, mais j’aurais préféré une syntaxe plus travaillée. Par exemple, au tout début, rien qu’une inversion des termes de la phrases aurait apporté plus de dynamisme, comme : « Comme il aimait à le faire […], le professeur… » Les dialogues sont vivants. Dans le premier paragraphe, on présente Lemaire « chef du service ». Quelques mots plus loin, on écrit à son sujet : il devait entendre ce que son chef de service avait à dire. Ce n’est pas clair, qui est chef de service ? Chef d’unité, chef de service, etc. il y aurait moyen de nommer en précisant les degrés de responsabilité. Amener, apporter. Apporter s’utilise pour les choses que l’on porte. Une syntaxe mal appropriée : G. était survolté, mais au fond de lui, son patron… Quand on lit, on attribue automatiquement « au fond de lui » à Grenier, puisque c’est de lui qu’on vient de parler. Mon ressenti : la nouvelle est plaisante. Elle aurait pu être développée. J’ai aimé les pirouettes qui lissaient le terrain sans qu’on ressente du Deus ex machina. La fin était prévisible (à l’énoncé du titre), mais le clin d’œil de sortie la rend plus humaine, voire plus acceptable. |
FANTIN
24/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une nouvelle prenante, à l'intérêt maintenu et au style agréable. Le sujet est intéressant dans les oppositions qu'il développe et les problèmes qu'il soulève. On sent, bien sûr, arriver la fin - cf. les nombreuses questions du professeur - mais elle reste cependant tout à fait plausible tant le cynisme et la domination du profit nous sont devenus, sinon normaux, du moins banals à l'heure où presque tous les jours un scandale lié à l'argent en remplace un autre.
Un bon texte donc, qui mélange avec bonheur réalisme et fiction et finit sur une note à la fois lugubre et amusante. |
Donaldo75
6/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Thimul,
J'ai beaucoup aimé cette histoire. Elle est simple, directe, facile à comprendre et sa conclusion n'a rien de surréaliste, ce qui est bien dommage pour nous pauvres humains qui nous évertuons à survivre. Bravo ! Don |
Lulu
12/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Thimul,
J'ai bien aimé lire cette nouvelle dont j'ai trouvé le style très doux, agréable et si simple en apparence. On entre facilement dans l'histoire, et cela m'a plu. J'ai trouvé l'ensemble fort bien construit, à l'exception, peut-être, mais je chipote, du dialogue téléphonique final qui me semble bâcler un texte et une histoire plus élaborée avec une certaine tension entre les personnages que j'ai appréciée. J'ai eu le sentiment que, parce qu'il fallait une issue, vous vous étiez inspiré d'une histoire plus commune, type policière, moins original que l'ensemble du texte. Mais dans l'ensemble, et pour l'essentiel, j'ai vraiment accroché à cette écriture et à cette intrigue hospitalière. L'évocation des fleurs, le parcours qui montre comment elles ont été trouvées , le fait qu'un tel remède puisse exister m'a plu et, certains moments m'ont fait sourire. Tous ces moments où sont relatés des cas de guérison, tous ceux où le professeur manifeste de l'impatience et de la nervosité face à Grenier… C'est si bien relaté que j'ai trouvé la nouvelle très visuelle. En fait, je crois que la fin aurait peut-être été plus chouette si le dialogue ne l'avait pas emporté, car j'ai eu le sentiment d'avoir trop d'explications à ce niveau-là. Puis, je me suis demandée pourquoi l'interlocuteur, à la fin, demande si le professeur a consommé le breuvage… J'ai trouvé cela étrange, trop proche de l'auteur qui écrit et qui sait, peu crédible, en somme. Dans la narration, on sait car on est en présence du professeur, mais l'interlocuteur du téléphone, non et je ne vois pas comment l'idée aurait pu venir à ce dernier… Enfin, c'est là mon sentiment. Merci du partage, et bonne continuation. |
cherbiacuespe
27/7/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Je ne bougerais plus de cette interface tant que je n'obtiendrais pas quelques graines de cette fleur!
Blague à part, voilà une histoire qui m'a collé devant l'écran jusqu'à la fin. Bien racontée, bien construite, finement ciselée, les mots me manquent. Une fois la lecture terminée, on se rend compte que le sujet est passionnant car il entraîne le lecteur vers une une nuée de questions et de théories toutes plus plausibles les unes que les autres, y compris des thèmes religieux et philosophiques. Ce matin, j'ai reçu une bonne gifle et je vous remercie, Thimul, de me l'avoir donnée. |