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Anonyme
17/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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je ne résiste pas à l’envie de coucher ici les grandes lignes de cette science fascinante
Pour moi, cette phrase est assez artificielle, je la ressens comme une introduction maladroite pour expliquer l'exposition des faits. Je trouve que cette exposition remonte trop dans l'histoire : la théorie du chaos, bon, admettons, tout le monde ne connaît pas même s'il me semble qu'elle est pas mal vulgarisée à notre époque, mais les OGM, leur généralisation sauf en Europe ? Pour moi, vous devriez nettement resserrer cette partie pour arriver plus vite en 2030. Sinon, l'enchaînement des catastrophes est plutôt bien vu je trouve (joli, le détail des yeux non dévorés), mais après tout la pression de sélection ne s'exerce-t-elle pas en permanence ? J'imagine très bien que des insectes pourraient devenir carnivores, puis intelligents, indépendamment de nos actions... Cela prendrait sans doute plus de temps, il est vrai. L'idée me plaît, mais je regrette que vous la décliniez de manière aussi distante, uniquement par l'intermédiaire du journal du narrateur. Je me dis qu'un peu d'action directe n'aurait pas nui, avec des dialogues, la rencontre du narrateur et de sa femme dans ce monde déjà post-apocalyptique, etc. Bref, selon moi votre postulat de base mérite d'être étoffé. Telle quelle, l'histoire manque de vie à mon avis ; logique, tout le monde va crever. |
Marite
23/7/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai lu ce récit d'une traite, sans ennui et sans vraiment être étonnée de la tournure des évènements depuis notre époque actuelle jusqu'à celle dans laquelle vit le narrateur : vingt quatrième siècle. En fait j'ai trouvé que tout était plausible. L'écriture est fluide, précise avec un vocabulaire abordable, ce qui avantage le message que l'auteur souhaite transmettre :
" Cet écrit est dédié à une certaine firme qui veut nous imposer certains organismes." |
Jean-Claude
12/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Thimul.
La nouvelle à message ou engagée est un jeu difficile. En général, j'apprécie peu la forme adoptée ici. Aux formulations récapitulatives directes, je préfère les histoires où la mise en scène peut, éventuellement, inciter les gens à réfléchir. Pour autant, j'ai lu d'une traite. Par exemple, j'aurais développé à partir des premières sauterelles ou des carnisautes avec suffisamment d'éléments pour que le lecteur imagine l'historique qui a mené jusqu'à ce ce point. Mais à chacun sa méthode. Détails : Ciel ! Je n'ai rien à dire. A une prochaine lecture. |
Asrya
12/8/2017
a aimé ce texte
Pas ↑
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Je laisse rarement des commentaires en dehors de l'espace lecture, préférant juger des textes qui seront acceptés ou non sur le site, mais comme cela fait longtemps que je n'ai pas fait de commentaire et qu'un autre de vos textes m'a beaucoup plu (j'irai le commenter plus tard) ; je vais faire un écart.
Je vais commencer par le style : Pas grand-chose à signaler, l'écriture est convenable, ça manque un peu de pep's dans l'ensemble, le rythme est assez plat – mais c'est un journal, donc ça colle à peu près à la thématique ! Je ne vais pas m'étendre davantage sur le style, ça ne m'a pas vraiment déplu, ça ne m'a pas captivé plus que cela : un ensemble mitigé, correct mais pas au-delà. Venons en directement à l'objet de votre nouvelle, la trame, le fond ; et autant vous le dire directement, ça ne m'a pas emballé ! C'est de la science fiction ; ok. Du coup… on peut imaginer un peu tout et n'importe quoi, tous les scénarios possibles et imaginables. En l'occurrence, vos histoires de mutations sont trop surfaites et certaines d'entre elles sont invraisemblables. Revenons pour commencer sur quelques termes ou expression qu'il serait préférable de corriger « Le but était de créer une race résistante aux pesticides » ; concernant les plantes, on parlera de « variété » au lieu de race. C'est anecdotique, je l'accorde, et je déteste la sémantique ; mais les Sciences sont ainsi faites… « Pour prouver la non-dangerosité d’un produit sur l’homme, à l’époque, on le testait sur une autre espèce ! » ; Même si j'approuve le côté éthique ainsi que la possible absurdité de tests sur d'autres espèces que l'homme ; des tests sont également réalisés sur les hommes (notamment les médicaments), bien qu'ils aient été testés sur d'autres animaux au préalable. Si tester des produits sur des animaux est si absurde que cela, proposez vos enfants, votre conjoint pour les y remplacer. « Bref, la grande multinationale finit par étendre la culture OGM le 21 janvier 2033 » ; de manière officielle alors. Officieusement, les pays qui interdisent la production d'OGM sur leur territoire en importe déjà à l'heure actuelle (notamment sous forme de tourteau de soja pour les bovins etc.) « Ils n’inquiétèrent personne puisqu’ils ne se nourrissaient pas d’OGM, mais de… pesticides. » ; L'idée est intéressante mais… comment se nourrissent-ils des pesticides ? Les pesticides sont à l'état liquide ou gazeux, et sèchent rapidement sur les plantes sur lesquelles ils sont déposés. Pour s'en nourrir il faudrait qu'ils mangent la plante (à la limite) or vous nous dites qu'ils « s'en désintéressaient ». « une pression de mutation » ; l'expression préférable aurait été « pression de sélection » « Le gène introduit dans le soja eut une interaction avec un virus inconnu, parce que totalement inoffensif. Il se produisit une mutation. Cette mutation permit au nouveau virus de se propager à tous les végétaux à l’insu de tous. » ; là c'est un exemple parfait de la sur utilisation de la science fiction dans votre écrit. J'aime l'expression « Ne jamais dire fontaine je ne boirai jamais de ton eau » mais là, c'est trop peu probable. Ne pas oublier que les espèces végétales fonctionnent comme toute autre espèce (qu'elles soient animales, bactériennes, champignons etc.) et que les familles des espèces cultivées par l'Homme sont tout de même très diversifiées génétiquement. « Ce tout nouveau virus contamina la sauterelle mutante et s’incorpora à son génome pour y dormir quelques années. » ; comment le virus contamine-il la sauterelle puisque cette dernière ne se nourrit plus des plantes ? Couac. « On débarrassait ainsi l’organisme humain de tous ces toxiques, et on remettait la production de spermatozoïdes en route. » ; on ne peut pas intégrer le gène de votre sauterelle dans toutes les cellules du corps d'un individu ; à la limite… cibler des organes, mais pas l'individu en entier. Du coup… impossible de se débarrasser de l'ensemble des toxines présentes dans le corps de quelqu'un. Mais admettons… cela permettait aux spermatozoïdes de refonctionner et de pouvoir féconder des ovules à nouveau ; tout en assurant la possibilité que le gène s'exprime dans la descendance (si le gène n'est pas réprimé par l'un de ceux de la mère au passage). « Le virus qui avait contaminé les végétaux et qui s’était incorporé au génome des sauterelles muta à son tour. » ; un virus peut se retrouver à la fois au sein d'une espèce du règne animale et végétale, toutefois, il ne peut pas pénétrer à l'intérieur des deux types de cellules. Les cellules animales et végétales, bien qu'ayant une structure globale semblable, ont notamment des membranes constituées d'éléments très différents (principalement concernant leur nature protéique). Les virus ont besoin d'hôte pour se multiplier. Ils intègrent leur ADN dans leur hôte, leur hôte traduit cet ADN en protéines virales, et ces protéines serviront ensuite à la formation de nouveaux virions qui pourront se propager. Toutefois, parmi les protéines qui vont constituer l'enveloppe du virus, on va retrouver des protéines animales (s'il s'agit d'un virus qui pénètre à l'intérieur des cellules animales) ou des protéines végétales (s'il s'agit d'un virus qui pénètre l'intérieur des cellules végétales) etc ; au sein de l'enveloppe du virus. Ce qui lui permettra ensuite de pouvoir à nouveau pénétrer dans une cellule animale, ou végétale, mais ce qui ne lui permettra pas de pénétrer dans les deux. Et si des centaines de millions d'années de coexistences entre animaux et végétaux n'ont jamais fait émerger un tel comportement, ce n'est pas deux cents ans de pesticides qui vont l'y pousser. Bon après les mutations s'enchaînent et la crédibilité de votre histoire s'embourbe petit à petit ; c'est dommage. « L’insecte est le nouvel animal dominant. » ; le carnisaute vous voulez dire ? Maladroit selon moi. « J’ai remarqué d’ailleurs une certaine évolution chez les carnisautes que j’ai pu capturer. Certains ont une tête un peu plus grosse, avec certainement un cerveau plus développé. Tôt ou tard, ils trouveront un moyen de nous éradiquer. » ; toujours une question de taille… c'est la plus grosse qui domine c'est ça ? Ah… les clichés ont la vie dure… pourquoi se perdre dans si peu d'originalité ? Bon… le passage « sentimental » de votre histoire ne m'a pas du tout convaincu. J'ai bien aimé le côté froid des émotions de votre personnage, mais j'ai quelque peu déploré le scénario et l'ensemble des événements, de la mort de sa femme à celle de ses filles. « Il y a six mois de cela, j’habitais avec mon épouse et nos filles de trois et cinq ans dans une maison à l’écart des grandes villes. » ; ok, pourquoi pas, mais… « Nous avons fait nos bagages et nous sommes partis vers le nord. Je me disais que l’hiver s’annonçant nous serions plus en sécurité avec des températures plus basses. » Pas con le mec, il aurait pas pu y penser plus tôt ? Parce que … les sauterelles, ça ne se reproduit pas sous n'importe quel climat ! Y a un sacré paquets de régions dans le monde qui auraient pu permettre aux Hommes de se développer sans être affectés par les carnisautes !!! A moins que… une mutation de résistance au froid cette fois ? Merci pour cette lecture, J'ai malgré tout trouvé l'idée intéressante, bien que son développement manque de réalisme, de profondeur, d'originalité. Je me suis permis de m'étaler négativement dans ce commentaire, car après avoir lu « Les ordinateurs ne font pas d'erreur » que je commenterai dans les jours à venir, je m'attendais à quelque chose de bien mieux, Au plaisir de vous relire, Asrya. |
vb
14/8/2017
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Thimul,
je n'ai pas aimé, mais peut-être trouverez-vous un public chez les lecteurs de science fiction dont je ne fait pas vraiment partie. J'ai trouvé le texte assez plat et le ton neutre n'a pas réussi à me passionner. La répétition du pronom "on" donne au texte un ton monotone qui m'a parfois donner l'envie d'abandoner. Pour ce qui est du contenu, j'ai souvent senti un ton moralisateur et ai souvent eu le sentiment que le public cible n'est pas celui d'éventuelles civilisations futures mais bien celui du vingt-et-unième siècle que l'auteur tente de missionariser. Je n'aime pas beaucoup les textes de propagande en général. Ah oui, une exception, j'ai adoré le Manifeste du Parti communiste. Il manque à ce texte une conclusion du genre "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !" pour mobiliser quiconque. À bientôt, Vb |
Isdanitov
14/8/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour, J'ai eu beaucoup de difficultés à finir la lecture de ce texte pourtant plutôt bien écrit et qui me semblait prometteur. Peut-être avais-je d'autres attentes ? Il me semble que le texte ne décolle pas et puis, malheureusement j'ai l'impression que le texte cherche à s'auto-justifier, à fournir des explications. Je sais que je reviens avec cet argument au travers de chacune de mes critiques mais, pour moi, c'est rédhibitoire.
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