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Mistinguette
26/8/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Quelle écriture ! Et surtout : quelle imagination !
J’adore cette histoire, son découpage, sa folie, la façon qu’à l’auteur de faire monter le suspens, l’écriture chevronnée et sobre à la fois qui capte le lecteur dès les premiers mots, l’humour pince-sans-rire… Et quelle chute ! J’aime énormément la folie douce d’Albert, enfin pas si douce que ça, mais j’ai mis du temps à m’en apercevoir. Quelques passages que j’ai particulièrement appréciés : « Nous nous installâmes dans le salon et je lui offris un verre de Saint-Émilion 1998 qu’il ne refusa pas. Tout de suite, cela me le rendit sympathique. J’aime qu’on aime le vin. » « La particularité des personnes qui cherchent les champignons, c’est qu’elles regardent essentiellement par terre, très peu en l’air. Ces choses-là ne poussent pas sur les branches. » « Un trou dans la tête pour m’ouvrir au monde. » « Devais-je réduire un arbre à une entité communiste où le groupe efface l’individu ? Je ne suis pas communiste. Il était hors de question que j’écrive une œuvre communiste. » Dans les dernières lignes, le narrateur fait référence à un tableau de Warafka, je me suis demandé si cela avait un rapport avec l’histoire. J’ai enfourché Google et j’ai découvert avec émerveillement les superbes peintures de cet artiste contemporain. Un gigantesque MERCI à l’auteur pour ce récit que je ne suis pas près d’oublier et que je relirai encore c’est certain. (J’ai fait un copié/collé au cas où :-)) |
Asrya
28/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai beaucoup aimé cette histoire.
Tout en progression. Le début n'offre rien de particulier, on lit, tranquillement, à la recherche d'un élément qui capte l'attention. Cela arrive petit à petit, Albert Sorel, l'étudiant en psychologie etc. Et puis vient le mail, bien écrit, complètement jeté ; une excellente idée. Petit bémol sur la chute d'Albert Sorel lors de sa quête aux champignons. J'imagine mal un cueilleur se faire assommer par un arbre durant sa quête ; vécu ? Hormis cette petite lubie, tout m'a plu. La névrose autour des feuilles de l'arbre est particulièrement bien amenée, on y croit, quand bien même cela paraît peu crédible. On imagine les scènes, lui et sa paranoïa, la cave remplie de chaux et de corps en décomposition, sa folie de manière générale. Nouveau petit bémol, au final on apprend qu'il est entrain d'écrire son mail alors que la police est devant sa porte... il tape relativement vite sur son clavier non ? C'est vraiment pour être tatillon... La chute est très bonne également ; on peut s'en douter un petit peu mais elle reste quand même suffisamment discrète pour faire sourire à la dernière phrase. J'ai vraiment pris un grand plaisir à vous lire. Merci beaucoup pour cela, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Jean-Claude
28/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour.
GÉNÉRALITÉS Horreur ou épouvante ? Personnellement, je l'aurais classé dans le fantastique. Des thèmes classiques du fantastique : les objets ou éléments naturels aux effets plus ou moins maléfiques, le transfert de folie... Peu importe. J'ai effeuillé avec plaisir cette nouvelle. Les 3 séquences sont équilibrées. Il reste une question. Peut-il y avoir des arbres communistes ? Vaste débat. DÉTAILS "Tout le monde a plutôt hâte d’oublier cette affaire dans le coin." Le coin du salon ? "Dans le coin, tout le monde a plutôt hâte d’oublier cette affaire." passerait mieux. Dans "Est-ce pour écrire un énième livre qui se vendra j’en suis sûr à quelques milliers d’exemplaires ?", je mettrais "j'en suis sûr" entre virgules ou entre tirets demi-quadratins. Dans "Allons, comprenez bien au vu des circonstances que les volontés de ce monsieur peuvent prêter à caution.", je mettrais "au vu des circonstances" entre virgules Dans "et je ne dois d’avoir pu garder la priorité de cette histoire extraordinaire qu’à mon absolue vigilance", je ne suis pas sûr que "priorité" soit le bon mot. Dans "Elle avait dû la mettre dans le coup, car quelques semaines après, elle téléphona" les virgules devraient être (incise) "Elle avait dû la mettre dans le coup car, quelques semaines après, elle téléphona" (Lu et commenté en EL) |
Alcirion
27/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Histoire bien construite, bien structurée, dans un style qui se tient du début à la fin. Le seul petit reproche, c'est qu'on devine la fin un peu trop tôt.
Du beau travail agréable à lire où il y a l'essentiel à mon sens : une histoire ! |
vendularge
27/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'aime beaucoup cette histoire et l'écriture qui nous la raconte. La longueur est parfaite, l'idée originale, la narration bien équilibrée. Bref, un agréable et distrayant moment de lecture. Merci vendularge |
Louison
27/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'ai beaucoup aimé votre texte, l'histoire commence en douceur et seule la catégorie choisie (horreur épouvante) permet de deviner qu'il ne s'agit pas d'une banale histoire d'écrivain et d'éditeur. Vous m'avez embarquée dans cette folie, j'aime beaucoup votre écriture. |
vb
27/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Thimul,
j'ai bien aimé votre texte. Je l'ai trouvé amusant et fort bien écrit. Je regrette cependant de n'y pas y avoir trouvé de bien grande profondeur et ai eu l'impression de lire ce texte comme on regarde un court métrage de la série "Hitchcock présente". Si cela était votre but, alors je vous dit bravo. Sinon je pense que pour donner plus de profondeur à votre texte, il aurait fallu, à mon avis, plus décrire le rapport entre le jeune homme et le narrateur et leurs sentiments réciproques alors que le jeune homme est entrain de lire l'e-mail. Par exemple, s'ils se ressèrent du vin, s'ils s'épongent la sueur de leurs fronts. J'ai regretté que le récit cadre et celui enchâssé n'interfèrent pas plus pour mieux exploiter l'ambiance confortable que vous créez au début. |
Anonyme
27/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai vraiment apprécié l'idée et son exposition, en revanche je déplore que vous vous soyez cru(e) obligé(e) de clore sur une chute, un renversement-choc. Pour moi, cette nouvelle se suffisait amplement à elle-même sans la révélation de la folie de l'éditeur, peut-êyre provoquée par la lecture même de l'ouvrage révolutionnaire.
Car enfin, s'il est convaincu, pourquoi garder ces feuillets sous le boisseau ? Leur auteur, en s'adressant à un éditeur, ne souhaitait-il pas lui-même les faire publier ? Pourquoi se compliquer la vie en gardant le secret et en massacrant ceux qui risquent de le faire éclater au grand jour ? Pour moi, ce n'est pas dans la logique de l'histoire. Mis à part ce qui représente un gros bémol pour moi, j'ai trouvé la progression fort bien menée et la distanciation de l'écriture drolatique (les exemples d'anecdotes contenues dans le roman, les relations entre les personnages-feuilles m'ont bien plu). Du beau boulot, à mon avis. |
plumette
27/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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une histoire très prenante avec une progression narrative qui m'a parue très maîtrisée.
on est intrigué d'emblée par cette visite et son objet. Le narrateur prend son temps, nous plante le décor, avec cette petite touche très conviviale du verre de vin. Et puis la lecture du mail qui dévoile peu à peu l'étrangeté, la folie de cet auteur oh combien étonnant. Vous avez su faire passer pour le lecteur La révélation de la beauté des feuilles qui tombent: c'est écrit de manière à ce qu'on puisse y croire! Pourquoi pas, se dit-on, écrire sur un tel sujet, personnaliser ces produits de la nature et leur inventer une vie. C'est délirant mais quel doux délire! Et derrière le doux délire, la folie qui devient contagieuse. Bravo pour cette histoire! Je me demande avec curiosité d'où peut venir une telle histoire!! Plumette il ne me parait pas indispensable de mettre un titre à chacune des parties. |
Pouet
28/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bjr,
Une belle réussite que ce texte. L'écriture est très agréable, l'ensemble est fluide, se lit d'une traite. J'ai été particulièrement sensible à la réflexion sur l'écriture. Cet auteur qui choisit comme thème la chute des feuilles, ce "presque rien" qui en devient sublime. J'ai toujours été fasciné par les auteurs qui ne cherchent pas l'intrigue, le rebondissement, à l'instar d'un Knut Hamsun dans "La faim" par exemple. Parvenir à écrire sur le "presque rien " (qui en devient sublime), sans doute le plus grand challenge de la Littérature. Bref j'ai aimé l'idée. Après, la paranoïa, l'excès, la cave etc... et la chute (de la nouvelle et non des feuilles) apparaissent un peu plus convenus. Pourquoi ne pas virer carrément dans l'absurde avec une transformation en arbre de l'éditeur sous les yeux ébahis de l'étudiant en médecine se mettant à pleurer des feuilles d'impôt... Non? Bon ok... :) Vraiment un très bon texte qui mérite qu'on s'y attarde. |
widjet
28/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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A aucun moment, je me suis interrogé sur la crédibilité du récit et c'est plutôt bon signe, preuve que j'ai été assez captivé pour ne m'intéresser qu'au déroulé de cette histoire fort bien contée.
L'écriture est bonne, la construction aussi (bon le chapitrage saucissonne le récit et je trouve que c'est dommage). Dommage aussi que le texte ne fasse pas davantage la part belle à l'ambiance et à la rencontre entre l'éditeur et le jeune homme (mais cela aurait nécessité une certaine habileté pour, sans déflorer le dénouement, - pas si téléphoné que ça du reste - donner quelques indices sur la démence de l'éditeur). La catégorie Horreur/Epouvante, ne parait pas si déconnante que ça non plus même si on ne frissonne pas vraiment. Un bon petit texte, efficace, qui me rappelle vaguement un certain "Shining". L'auteur semble plutôt adroit dans ce genre assez sombre (je dois lire Juliette, femme de ménage) W |
hersen
28/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Très bonne histoire à l'ambiance délétère;
Cette folie transmise par l'arbre, avec une vie propre à chaque feuille (ça, j'ai vraiment bien aimé ce qu'en a fait l'auteur dans l'histoire) Par contre, il m'aurait fallu une raison pour que ce livre ne voie pas le jour, il reste un secret, mais on se demande un peu pourquoi, d'autant plus que l'auteur est mort; Tu vas me répondre que ça fait partie de la folie que transmet l'arbre, mais j'aurais aimé quelque chose de plus étayé. L'écriture colle bien au propos, la présentation, sur ce texte un peu long, est bienvenue. bref, à part des petites bricoles, donc, une ambiance (qui aurait pu être encore plus délétère ) Et puis c'est bientôt l'automne...:) Merci de cette lecture. |
SQUEEN
28/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J’ai beaucoup aimé cette nouvelle, l’hiatus entre l’écriture polie, bien tournée et l’horreur de ce qui est dit est un vrai plaisir. Pas un mot plus haut que l’autre, ambiance de douce folie, petit verre de vin, en tant que lecteur on accepte sans problème d’entrer dans cet univers feutré et déjanté. C’est le décalage entre ce qui est dit et la manière de le dire qui est intéressant ici. L’histoire aussi bien entendu, et puis aussi cette quête du livre impossible, parfait qui retranscrirait cette beauté absolue, l’émotion brut et poétique. Un livre tellement beau que tout le monde voudrait en être reconnu l’auteur, quitte à le plagier. Même si c’est un délire paranoïaque contagieux cela reste une belle image. Approcher d’aussi près le partage absolu de l’émotion par l’écriture et une fois réussi le garder pour soi à tout prix, pour un éditeur de surcroît c’est une idée assez géniale. On est juste à côté du réel, et votre écriture éclaire avec humour cette « légère » distorsion de la réalité qu’est ici la folie. Merci pour le partage.
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Zorino
29/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Thimul,
J'ai beaucoup apprécié votre nouvelle. L'écriture est très soignée et travaillée. J'ai été happé dès les premiers instants par cette histoire un peu loufoque certes, mais où la passion et la paranoïa y sont les Maitres mots. Une belle imagination. Le crescendo est très bien ficelé et à chaque fin de phrase, on a envie de savoir ce qu'il se passera dans la suivante. Personnellement, j'aurais plus opté pour une branche qui lui tombe sur la tête plutôt qu'un simple choc car même à un pas vivace, il est assez difficile de se retrouver dans les conditions du protagoniste. Le nombre exagéré de feuilles m'a également surpris. Mais bon, ce ne sont que des détails sans grande importance. Ils n'ont en aucun altéré ma lecture. Merci pour ce beau partage et bravo ! |
Mokhtar
20/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Il est quand même surprenant que l'on s'étonne parfois de l'intérêt de la description de la chute des feuilles. Est-il une seule feuille dont les arabesques soient identiques à celle d'une autre ? Est-il un seul tournesol de Van Gogh qui soit une copie conforme ? Est-il un seul nymphéa de Monet qui n'ait été qu'une duplication ?
D'autant plus que les feuilles évoquées sont réputées pour être particulièrement imaginatives. Je le sais, ce vieux chêne très célèbre s'épanouit dans la forêt près de chez moi. Et je vais très souvent cueillir des mûres dans le coin. Thimul, je suis très admiratif de la qualité littéraire de ce récit. Si vous passez par chez moi, faîtes moi le plaisir de venir boire un verre à la maison. Je vous réserve un grand cru. Et, si cela vous tente, je vous ferai visiter ma cave. |
Tailme
18/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Contrairement à votre nouvelle "Jeanne", j'ai été surpris par la fin. Votre texte est donc déjà une réussite, pour ma part.
Le thème est singulier et vraiment original ! Il est étonnant que ce tueur, n'ayant plus rien d'humain et faisant passer la Nature avant son espèce, fasse ce que seul l'homme est capable de faire : écrire. Dès les premières lignes, j'y ai trouvé une inspiration lovecraftienne (ce "je" comprimé dans la folie). Est-ce le cas ? Un élément me chagrine cependant. Que s'est-il passé entre le moment où sa maison est cernée et celle où il possède une maison d'édition ? Un flou qui peut apparaître comme une facilité d'écriture. Dommage ! Merci pour cette lecture |
in-flight
4/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le narrateur nous raconte une histoire dont il est lui-même le héros dans un roman: une habile mise en abyme qui mêle différents temps et différents espaces.
Et pour montrer que ça fonctionne, voici les réserves que j'avais émises sur le texte au cous de ma lecture. Réserves qui n'ont plus lieu d'être lorsqu'on lit le texte dans son entier: - La confiance envers le jeune homme est vite accordée. - "Ils m’avaient ouvert la boîte crânienne pour évacuer le sang qui comprimait mon cerveau." --> Il devait vraiment marcher d'un bon pas quand même. - "réduire un arbre à une entité communiste où le groupe efface l’individu " --> bien essayé mais je trouve la comparaison bancale. - "Il était hors de question que j’écrive une œuvre communiste" --> Donc une œuvre individualiste s'inscrivant dans un système libéral ;) |